Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue chez les Médréaciens

MEDREAC

  Retour page d'accueil        Retour Canton de Montauban-de-Bretagne  

La commune de Médréac (bzh.gif (80 octets) Mederieg) fait partie du canton de Montauban-de-Bretagne. Médréac dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MEDREAC

Médréac vient du latin "Modoriacum" (campagne de ronces).

Médréac est un lieu important dès l'époque gauloise, si l'on en juge par les vestiges druidiques qu'on y rencontre. Médréac est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires de Guitté, La Chapelle-Blanche, Saint-M’Hervon, Landujan, La Chapelle-du-Lou et Médréac. Elle dépendait jadis de l'ancien évêché de Saint-Malo. Le nom de Modoriacum est mentionné dès 835 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon.

Ville de Médréac (Bretagne).

Vers l'an 835, un prêtre nommé Joumonoc donna à son cousin et cher ami le prêtre Ritweten, « dulcissimo nomine Rituueteno presbytero », une partie de la terre d'alleu appelée Ran Bistlin, à condition que ce dernier dirait cent psaultiers et trois cents messes pour le salut de son âme. Cette donation fut faite dans le bourg même de Médréac, « ante vicum Modoriacum », devant de nombreux témoins appartenant tous à la race bretonne, tels que le prêtre Loieslowen, Vurdigrin, Vurnau, Junwallon, Mashowen, Anauhird, Even, etc., etc. Quelques années plus tard, le prêtre Ritweten fit don aux moines de l'abbaye de Redon (environ 838-818) de ce que lui avait laissé son père Hinweten et de ce qu'il avait reçu de son cousin Joumonoc. Il fit cette aumône à saint Convoyon lui-même, le premier jeudi de carême, étant encore dans la paroisse de Médréac, « in plebe nuncupante Motoriac » ; mais il la renouvela plus solennellement dans le monastère de Redon en y recevant, sur sa demande, l'habit religieux de saint Benoît (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 145, 146). Ritweten étant venu à mourir, une noble femme nommée Roiantdreh recueillit, paraît-il, une partie de son héritage. Saint Convoyon se rendit alors près de cette dame, demeurant en Plumaugat, et lui demanda en aumône ce dont elle avait hérité de Ritweten dans la paroisse de Médréac. Cette dame acquiesça volontiers aux désirs du saint abbé de Redon, et elle lui abandonna tous ses droits sur l'héritage de Ritweten par acte du 24 avril 863. Bien plus, elle envoya son prêtre ou chapelain, appelé Roentworet, en compagnie d'un clerc, à l'église de Médréac, pour y faire connaître ses volontés au peuple de cette paroisse. Ceux-ci déclarèrent, en effet, le dimanche 2 mai, que Roiantdreh donnait aux moines de Redon tout l'héritage qu'elle avait recueilli de Ritweten ; ce dont furent témoins le doyen Rihowen, les prêtres Tanetmarcoc et Odolcrip, le clerc Tethion et une foule d'habitants (« Transmisit ipsa Roeiantdreh presbyterum suum nomine Roentuuoret, cum clerico, ad ecclesiam Motoriac ut istam elemosinam manifestaret omnibus hominibus manentibus in plebe Motoriac ; quod ita et fecit in die dominico VI nonas maii, etc. » - Cartulaire de l'abbaye de Redon, 147). Après la mort de saint Convoyon, le mactiern Alfret s'empara violemment de cet héritage, c'est-à-dire de la terre de Ran Bistlin ; mais Ritcand, abbé de Redon, s'en plaignit au roi Salomon, et ce prince força le coupable à rendre aux religieux ce qu'il leur avait enlevé. Cette restitution fut faite très solennellement le 14 septembre 868 devant toute la cour de Bretagne, au palais de Retiers (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 18). Les chartes que nous venons d'analyser prouvent l'antiquité de la paroisse de Médréac ; nous y voyons qu'au IXème siècle elle existait déjà, peuplée de Bretons et jouissant d'une certaine importance. Mais il ne paraît pas que les Bénédictins de Redon aient conservé longtemps leurs droits en Médréac, car il n'y est plus fait mention d'eux dans les siècles suivants. En 1152, saint Jean-de-la-Grille donna à son Chapitre de Saint-Malo l'église de Médréac, don que confirma en 1157 le pape Adrien IV (l'Abbé Manet, Grandes recherches ms.). Le Pouille ms. de Saint-Malo (1739-1767) nous fait le tableau suivant de la paroisse de Médréac au siècle dernier « Revenu de la cure, 2 000 livres ; — communiants, 1 800 ; — présentateur, l'ordinaire ; — seigneur, le comte de Donges (comme seigneur de la Costardaye) ; décimateurs, le recteur pour une partie ; quantité d'autres personnes, tant ecclésiastiques que laïques, pour le reste ; — fabrique, environ 200 livres de rente, dont les charges emportent la moitié ; — église et presbytère, assez bien ». Malgré l'assertion de ce Pouillé, le recteur, M. Delaunay, déclara en 1790 n'avoir que 1 272 livres de revenu, consistant en presbytère, verger et dîmes ; il ajouta qu'il devait, sur cette somme, payer 350 livres de pension à son vicaire, 58 livres 10 sols de décimes et droits synodaux, etc. (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29, et Pouillé de Rennes).

Ville de Médréac (Bretagne).

La vicomté de Médréac est détachée vers le XVème siècle de la baronnie de Bécherel. Cette vicomté était propriété successive des familles Beaumont (en 1504), Beaumanoir seigneurs du Besso (avant 1610), Glé seigneurs de la Costardaye (vers 1610), la Baume le Blanc marquis de la Vallière (en 1649), Lopriac marquis de Coëtmadeuc (en 1714), marquis de Querhoënt (en 1764), de Langle seigneurs de Beaumanoir (en 1770 et en 1789).

Ville de Médréac (Bretagne).

De nombreux affrontements entre chouans et républicains ont lieu dans la région de Médréac et nécessitent l'installation à partir de 1793 d'un bataillon républicains à Médréac. Le bourg de Médréac renfermait jadis l'auditoire et la prison des seigneurs de la Costardais ou Costardaye.

On rencontre les appellations suivantes : Modoriacum (en 835), Motoriac (en 863), Médréac (au XVème siècle).

Ville de Médréac (Bretagne).

Note 1 : Marguerite d'Youville (1701-1771), fille de la famille Dufrout de La Gesmeraye, passe son enfance à Médréac. Emigrée au Canada, elle y fonde la congrégation des sœurs de la Charité surnommées "Sœurs grises" au Canada.

Note 2 : Le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) compte huit chapelles en Médréac, mais il ne les nomme pas. La Réponse au Questionnaire de 1860 mentionne les anciens chapelains, avant 1789, de la Gesmeraye (M. Olivier Gaudin) et de la Grandville (M. Bourdet) ; c'est tout ce que nous savons de ces chapelles, qui n'existent plus. Sur le bord même de la Rance et non loin de l'ancienne chapelle de la Gesmeraye se trouve une maison appelée le Pont-aux-Ladres ; ce nom indique suffisamment, d'accord avec la position du lieu, qu'une maladrerie a dû jadis exister là. A noter également, qu'en 1680, le prieur de Bécherel déclarait avoir le droit de nommer le maître d'école de Médréac (Archives Nationales, P. 1720).

Ville de Médréac (Bretagne).

Note 3 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Médréac : Jehan Herpin (chanoine de Saint-Malo, en 1527). Jean Chambrelay (résigna vers 1559 en faveur d'Augustin Poulmic). Jean Foulon (pourvu le 5 mars 1559, eut à combattre Augustin Poulmic, Julien Degand et Thomas Dagorel ; il ne tarda pas à résigner). Léonard Durand (chanoine de Saint-Malo, fut pourvu le 15 décembre 1559 ; devenu archidiacre de Porhoët en 1566, il résigna en faveur du suivant). Pierre de Lavetz (fut pourvu le 19 novembre 1567 ; décédé en 1573). Antoine Batut (prit possession le 6 mars 1573 et résigna en 1579). Claude de la Salle (pourvu par l'évêque le 26 octobre 1579, débouta Pierre Huet, qui s'était fait pourvoir en cour de Rome ; il résigna en faveur du suivant). Julien Ogier (pourvu le 30 juin 1603, prit possession le 9 novembre et résigna en 1623). Guillaume Crespel (pourvu le 6 mai 1623, résigna au bout de quelques mois). Julien Ogier (peut-être le même que précédemment, pourvu le 24 octobre 1623, résigna en faveur du suivant). Olivier Boisgirault (fils de Pierre et d'Olive Crespel, prit possession le 6 janvier 1634 ; décédé en 1663). Nicolas Aubry (pourvu le 6 avril 1663, résigna en 1676). Julien Rolland de Rengervé (fut pourvu le 13 mars 1676). Rolland Le Bourdonnec (prit possession le 19 février 1696 et fit en 1698 enregistrer ses armoiries : d'argent au chevron d'azur, accompagné de trois quintes-feuilles de même ; il résigna en 1709). Guillaume Forest (fut pourvu le 19 décembre 1709 ; décédé en 1716). René Le Floch (pourvu le 18 avril 1716, résigna en 1722). Mathurin Douceré (natif de Médréac, pourvu le 11 mars 1722, prit possession le 2 avril). François-Michel Hélye de la Blave (pourvu en 1738, résigna en 1754 pour devenir recteur de Miniac). Louis-André de Launay (prêtre de Bécherel, pourvu le 20 août 1754, prit possession le 27 et gouverna jusqu'à la Révolution ; exilé en 1793, il revint mourir à Rennes). Joachim Guillard (1803, décédé en 1826). Jean-Baptiste Morin (1826, décédé en 1839). Henri Communier (1839-1852). Joseph Pellan (1852-1862). Joseph Gapais (1862, décédé en 1883). Frédéric Lefeuvre (à partir de 1883), .....

Voir   Ville de Médréac (Bretagne) " Le cahier de doléances de Médréac en 1789 ".

Ville de Médréac (Bretagne).

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

PATRIMOINE de MEDREAC

l'église Saint-Pierre (XV – XVI – XVII – XIXème siècle – 1910 – 1914), reconstruite par l'architecte Arthur Regnault. Il s'agit en fait de la troisième église construite au même emplacement. L'église primitive est reconstruite au XVI-XVIIème siècle, puis réaménagée et reconstruite partiellement en 1835-1840. Dédiée à saint Pierre, l'église de Médréac offre peu d'intérêt. Rebâtie en grande partie aux XVIème et XVIIème siècles, elle fut consacrée le 25 mars 1643 ; elle se compose d'une nef avec deux chapelles irrégulières et d'un choeur reconstruit en 1835 ; l'arc triomphal qui donnait entrée au chanceau a été détruit en 1840 ; la grande porte à l'Ouest est ornée de pinacles dans le style ogival fleuri. En 1742, on distinguait trois chapelles en cette église : celles de Sainte-Anne, du Rosaire et de Launay. La première était fréquentée des pèlerins et il y tombait d'abondantes aumônes ; la dernière était prohibitive aux seigneurs de Launay-Champsavoye, puînés des Grignart de Champsavoye ; on y voyait une litre aux armes de cette famille : de sable à la croix d'argent cantonnée de quatre croissants de même. Présentement, on retrouve encore en plusieurs parties de l'église l'écusson des Glé de la Costardaye : d'or à six glés ou souris de gueules, 3, 2, 1. La seigneurie de Médréac, dont jouissait en 1513 Jean de Rohan, sire de Landal, était attachée, en effet, à un fief dit Bailliage des Nobles, qu'acheta en 1626 Jean Glé, seigneur de la Costardaye. Aussi en 1680 Gabrielle Glé, veuve de Jean de la Baume Le Blanc, marquis de la Vallière, déclara-t-elle jouir des droits de supériorité, fondation et prééminence dans l'église de Médréac, où elle avait ses armoiries et un banc à queue dans le chanceau, du côté de l'évangile (Archives Nationales, P. 1714). Au XVIIIème siècle, Jean Glé, seigneur de la Costardaye, fonda dans cette église une chapellenie considérable consistant en six chapelains devant assister à une messe quotidienne chantée par l'un d'eux. En 1792, il n'y avait plus pour faire ce service que cinq chapelains, qui se partageaient des dîmes valant 674 livres de revenu (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). Les confréries du Rosaire et de Saint-Michel étaient érigées en l'église de Médréac. Cette dernière fut établie, dès 1385, « en l'honneur de Nostre-Dame et de Monsieur Sainct Michel ». Ses statuts furent approuvés en 1607 par Mgr du Bec, se trouvant alors à la Costardaye ; en 1662, le pape Alexandre VII enrichit d'indulgences cette vieille confrérie, qui subsiste encore. Notons aussi la croix du cimetière, en granit, dont le fût très-élancé supporte plusieurs figurines : d'un côté Notre-Seigneur, la Sainte Vierge et saint Jean ; de l'autre Notre-Dame, saint Pierre et saint Paul. — Un bénitier du XVIème siècle, en pierre, et plusieurs vieilles dalles armoriées gisent encore çà et là autour de l'église (Pouillé de Rennes). On y voyait aussi deux pierres tombales aux armes de la famille de Bagatz (XVème siècle). Le confessionnal date du XIXème siècle. La porte date du XVème siècle. Les armoiries de la famille Glé, seigneurs de La Costardais, sont visibles sur le chevet de l'église. Les ceps et collier de la seigneurie de la Costardais étaient autrefois dans le cimetière ;

Eglise de Médréac (Bretagne).

Eglise de Médréac (Bretagne).

la croix des sept loups (XIVème siècle), située route de Landujan ;

le calvaire (XIV-XVème siècle), situé au cimetière. Ce calvaire était à l'origine édifié dans l'ancien cimetière ;

les pierres sculptées (vers 1610) situées à l'entrée du cimetière et représentant un lion. Il s'agit en fait des armoiries de la famille Glé, seigneurs de La Costardais ;

le château de La Costardais ou Costardaye (XVI-XVIIIème siècle), détruit en 1930. Il était jadis entouré de douves et daté sur sa façade de 1564. Il était flanqué de deux grands pavillons saillants, dont les angles étaient ornés de pilastres cannelés. La porte d'entrée était accostée de quatre colonnes et précédée d'un perron. On y voit une chapelle privée consacrée en 1607 et un colombier. La chapelle de la Costardaye, bâtie près du manoir de ce nom, fut consacrée le 21 octobre 1607 par Mgr du Bec, évêque de Saint-Malo. Le seigneur de la Costardaye y fonda trois messes par semaine, et ce bénéfice, rapportant 74 livres de rente en 1789, était alors desservi par Julien Gaudin (Pouillé de Rennes). Le Costardais (ou Costardaye) exerçait au bourg de Médréac un droit de haute justice. Propriété successive des familles Costard (en 1400), Ferron (en 1448), Bertrand Glé (en 1480), Glé (en 1486), de la Baume le Blanc marquis de la Vallière (en 1649). Il est uni en 1679 à la vicomté de Médréac et à la seigneurie de Poudouvre. Propriété de Rioust de Largentaye ;

Chateau de Médréac (Bretagne).

l'ancien manoir de la Gesmeraye (XVème siècle), situé route de Saint-Pern. Il possédait jadis une chapelle privée. Propriété de la famille Labbé (en 1448 et en 1513), puis de la famille de Langle (au XVIIIème siècle). On y trouve un pigeonnier (avec 650 boulins) ;

le manoir du Plessis-Blanc (XVI-XXème siècle). Il possédait jadis une chapelle datée de 1694. La chapelle du Plessix dépendait du manoir de ce nom. Perrine Aulnette, dame de la Poissonnais, ayant fait l'acquisition du Plessix et y ayant fixé sa demeure, fonda dans cette chapelle, le 13 décembre 1694, trois messes hebdomadaires pour le repos des âmes de M. et Mme de la Bornière-Aulnette, ses aïeux paternels, de M. de la Granelais-Aulnette, son père, et de Jean-Baptiste Aulnette, archidiacre de Tréguier, son frère (Registre des insinuations ecclésiastiques de l'évêché de Saint-Malo). Vers 1789 M. Ruault desservait cette chapelle (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Jehan Piederat (en 1480), Piederat (en 1448 et en 1482), Ernault seigneurs de la Cognardays (en 1513), Aulnette (en 1694) ;

le manoir Les Rouairies (XVIIème siècle), situé 2, place de la Mairie ;

le manoir de Langégu (XVII-XVIIIème siècle), berceau des ancêtres de François-René de Chateaubriand ;

la maison (XVIIème siècle), située au lieu-dit L'Homme-Tétard ;

la maison rurale (XVIIème siècle), située au lieu-dit Les Aulnays ;

le puits (XVIème siècle), situé à la ferme de La Costardais ;

la grotte de Gabillard, ancien chef chouan (XVIIIème siècle), située au lieu-dit La Ville-aux-Marchands ;

le presbytère (vers 1835) ;

la fontaine (1897), située route des Mégalithes ;

le lavoir (1911-1935), situé route de Montauban ;

le moulin de Le Pont-aux-Ladres (XIXème siècle) et celui de Bois-Givert ; 

A signaler aussi :

plusieurs alignements mégalithiques (La Grande Epinée, Le Clos du Rocher, les Bergerons, Les Longs Points, Les Rochers, …) sur le site de Lampouy. Plusieurs menhirs isolés (La Roche Carrée,…). Au total, plus de 31 menhirs datant de 5000 à 2500 avant Jésus-Christ. Il s'agit, semble-t-il, d'un lieu sacré des Coriosolites ;

Ville de Médréac (Bretagne).

le viaduc (1890), qui enjambe les rivières Quéhernic et Boudeveille ;

la carrière (1890-1939) ;

la gare (1896), située sur la ligne La Brohinière - Dinan - Dinard ;

Gare de Médréac (Bretagne).

l'ancien manoir des Aulnays. Propriété de la famille de Plorec (en 1448), puis de la famille de Plumaugat (en 1513) ;

l'ancien manoir de Pont-Douvre ou de Poudouvre. Propriété successive des familles Coëtlogon (en 1448), Torchart (en 1482), le Vayer (en 1513) ;

l'ancien manoir du Querrier. Propriété de la famille Guerrehier (en 1448), puis de la famille Glé (en 1482) ;

la chapelle de la Roche-Tambel. Notre-Dame de la Roche-Tambel est une ancienne chapelle frairienne appartenant encore à la fabrique. Le 16 août 1652, Briand Raijard et Guillemette, sa femme, demeurant au Chesnot, fondèrent quelques messes dans cette chapelle, qui continue d'être entretenue à la fin du XIXème siècle. La tradition veut que Notre-Dame de la Roche-Tambel ait été originairement l'église paroissiale de Médréac, ajoutant qu'alors l'église actuelle appartenait à des religieux ; mais l'histoire ne confirme pas cette tradition, qui n'est peut-être qu'un écho lointain du séjour des moines de Redon à Médréac (Pouillé de Rennes) ;

l'ancienne chapelle de la Ville-Hellouin avoisinait aussi le manoir de ce nom. En 1749 Julien Bourdet en était chapelain, et l'évêque de Saint-Malo lui réclama une copie de l'acte de fondation, qui nous est inconnu (Pouillé de Rennes) ;

l'ancien manoir des Vaux. Propriété de la famille Guerrehier (en 1448), puis de la famille Piederat et Bras (en 1513) ;

l'ancien manoir du Bois-Gébert, situé route de Saint-Pern. Propriété de la famille Bouessel (en 1482 et en 1513) ;

l'ancien manoir du Boisgérault, situé route de Saint-Pern. Il possédait jadis une chapelle privée datée du XVIIème siècle. Notre-Dame du Boisgérault fut bâtie au commencement du XVIIème siècle par Julien Ogier, recteur de Médréac, « près de sa maison du Boisgérault, en l'honneur de Dieu et de la glorieuse Vierge Marie ». Le 8 août 1617, ce recteur y fonda une messe pour chaque dimanche. Son successeur, Olivier Boisgirault, y fit à son tour une fondation de messes pour chaque jour de fête chômée. Cette dernière fondation, valant 20 livres en 1792, était alors desservie par M. Tiengou dans la chapelle du Boisgérault, considérée comme frairienne (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille Ogier au XVIIème siècle ;

l'ancien manoir de Lannégon, situé route de Saint-Pern. Propriété de la famille Glé au XVème siècle ;

la maison de Pont-aux-Ladres, située route de Saint-Pern. Elle semble indiquer la présence d'une léproserie à cet endroit ;

l'ancien manoir de Launay-Gon, situé route de Saint-Pern. Propriété de la famille Glé en 1482 et en 1513 ;

l'ancien manoir de la Croix-Aubaud, situé route de Saint-Pern. Propriété de la famille la Forest en 1513 ;

l'ancien manoir de la Villeneuve, situé route de Landujan. Propriété successive des familles Lamour (en 1448), Piederat (en 1482), Lamour (en 1513) et Couriou ;

l'ancien manoir de Rome, situé route de Landujan. Propriété de la famille de Miniac (en 1448 et en 1513) ;

l'ancien manoir de la Grandville, situé route de Landujan. Il possédait jadis une chapelle privée ;

l'ancien manoir du Ros, situé route de Landujan. Propriété de la famille Hériczon en 1513 ;

l'ancien manoir de la Josselinais, situé route de Landujan. Propriété de la famille de Plumaugat en 1448 et en 1513 ;

l'ancien manoir de Querhernil, situé route de Landujan. Propriété de la famille de l'Espinay en 1448 et en 1513 ;

l'ancien manoir de la Boissière, situé route de Saint-M'Hervon. Propriété d'Isabeau le Bart, épouse d'Ollivier du Feuillée (en 1388), de la famille la Feuillée (en 1448), puis de la famille la Bouëxière (en 1482) ;

les anciens manoirs de Launay, situés route de Saint-M'Hervon. L'hôtel de Launay-Champsavoie possédait jadis une chapelle privée et appartenait à la famille le Léonnais (en 1448 et en 1482), puis à la famille Grignart seigneurs de Champsavoie (en 1513). La chapelle de Launay-Champsavoie (ou Launay-Champsavoye), dépendant du manoir de ce nom, est signalée en 1727 comme chapelle domestique. L'hôtel de Launay-Robert appartenait jadis à la famille Bino, puis à la famille Robert (en 1513). L'hôtel de Launay-Espiaux appartenait jadis à la famille de la Haye (en 1448), puis à la famille Ernault (en 1513) ;

l'ancien manoir de Beaucher, situé route de Saint-M'Hervon. Propriété de la famille Langlois en 1448 ;

l'ancien manoir de la Ferrière, situé route de Saint-M'Hervon. Propriété de la famille de la Choue en 1448 et en 1482 ;

l'ancien manoir de Quéheneu, situé route de Saint-M'Hervon. Propriété de la famille de Beaumont en 1400 ;

les anciens manoirs de Guergohou. L'un des manoirs appartenait jadis à la famille Salan (en 1448 et en 1513), le second manoir appartenait à la famille de la Choue (en 1448 et en 1513) et le troisième manoir appartenait à la famille Tirecoq (avant 1448) ;

l'ancien Hôtel Rotier ou Rotouer, situé route de Quédillac. Propriété de la famille le Gay en 1448 ;

l'ancienne chapelle de Quéhugan, située route de Quédillac. Elle était frairienne. Le manoir de Quéhugan appartenait à la famille le Bel (en 1448), puis à la famille d'Angoulvent (en 1513) ;

l'ancien manoir de Cotherel, situé route de Quédillac. Propriété de la famille de Plumaugat en 1448 et en 1513 ;

l'ancien manoir du Fouësne, situé route de Quédillac. Propriété de la famille de Landujan seigneurs de Saint-Jouhan (en 1448 et en 1513) ;

l'ancien manoir de la Reauté, situé route de Guitté ;

l'ancien manoir du Hel, situé route de Guitté. Propriété de la famille Lesne en 1448 ;

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ANCIENNE NOBLESSE de MEDREAC

La vicomté de Médréac : Ce qu'on appelait la vicomté de Médréac, était un assez beau fief distrait de la baronnie de Bécherel et s'étendant dans la paroisse lie Médréac et aux environs. Ce démembrement de l'antique seigneurie de Bécherel dut se faire au XVème siècle ; en 1504 François de Beaumont, seigneur dudit lieu en Longaulnay, devait au baron de Bécherel une petite rente de 6 sols un denier à cause de sa « vicomté de Médréac » (Déclaration de Bécherel en 1504). Vinrent ensuite à Médréac les sires de Beaumanoir du Besso alliés aux de Beaumont : Charles de Beaumanoir, vicomte de Médréac en 1528, mari d'Isabeau Busson, et décédé en septembre 1552 ; — Jacques de Beaumanoir, son fils, échanson du roi en 1559, vicomte de Médréac et du Besso, marié : - 1° à Adelice de la Feuillée ; - 2° à Jeanne du Quellenec ; — Toussaint de Beaumanoir, fils du précédent et issu de son second mariage ; ce vicomte du Besso mourut à Rennes en 1590, laissant veuve Anne du Guémadeuc (P. Anselme, Grands Officiers de la Couronne). C'est après ce décès que la vicomté de Médréac fut achetée par le seigneur de la Costardaye. La terre de la Costardaye, en Médréac, tire son nom des Costard qui là créèrent. Vers 1400, vivaient Perrot Costard et Laurence du Plessix, seigneur et dame de la Costardaye. Cette famille Costard prit le nom de la Costardaye, et c'est ainsi qu'elle figure dans l'Armorial de Guy Le Borgne, avec le blason : parti d'argent et de gueules, a deux léopards de l'un en l'autre. Mais en 1448 André Ferron, et en 1482 Olivier Ferron possédaient la Costardaye qui, peu de temps après néanmoins vint aux mains de Jean Glé, seigneur de la Costardaye en 1486 ; les descendants de ce dernier devaient conserver longtemps cette terre. Jean Glé habitait la Costardaye en 1513 ; il eut pour successeurs Pierre Glé époux de Bertranne de Coëtlogon, et plus tard Bertrand Glé, reçu conseiller au Parlement de Bretagne en 1554 ; ce dernier épousa Perronnelle du Pan, dame de Bagatz, et en eut Guy Glé, seigneur de la Costardaye et vicomte de Médréac en 1610 (Archives d'Ille-et-Vilaine, C, 525). Guy Glé s'unit à Jeanne de Bouillé qui lui donna deux fils, dont l'un Jean Glé, chevalier de l'Ordre du roi, fut seigneur de la Costardaye et vicomte de Médréac ; il épousa Marie de Montigny et mourut en 1649. Ce seigneur possédait aussi la baronnie de Bécherel qu'il laissa à sa fille aînée, ainsi que la Costardaye et la vicomté de Médréac ; à partir de cette époque, ces trois seigneuries demeurèrent unies et appartinrent successivement aux marquis de la Vallière, de Coëtmadeuc et de Querhoent, comme nous l'avons dit en parlant de Bécherel. Mais en 1770 elles furent achetées par Louis-Jean de Langle, comte de Beaumanoir, et Jeanne de Robien sa femme. Au décès de ce noble acquéreur, arrivé le 4 mai 1773, la baronnie de Bécherel passa seule à Louis-Marie de Langle, frère du défunt ; la veuve de celui-ci conserva la Costardaye et Médréac, ces terres ayant été achetées pendant sa communauté de mariage ; elle fut la dernière dame de Médréac, y nomma une cloche en 1787 et vivait encore en 1792. Jean Glé, seigneur de la Costardaye, dut acheter vers 1610 le fief appelé la vicomté de Médréac ; mais il restait encore au baron de Bécherel un autre bailliage considérable nommé le fief des Nobles de Médréac ; le 14 avril 1626, ce baron, alors Henri duc de la Trémoille, vendit ce fief au même seigneur de la Costardaye. En novembre 1679 Gabrielle Glé, fille de ce dernier et femme de Jean-François de la Baume-le-Blanc, marquis de la Vallière, obtint des lettres patentes de Louis XIV unissant à la seigneurie de la Costardaye la vicomté de Médréac, le fief des Nobles en Médréac et la terre noble du Poudouvre en cette même paroisse ; le tout fut uni en une seule haute justice sous le nom de la Costardaye ; ces lettres royales furent enregistrées au Parlement de Bretagne le 11 mars 1680. A partir de ce moment, il ne fut plus question de la vicomté de Médréac, mais on donna le titre de comté à la Costardaye, quoique le roi eut omis d'en parler (Archives du Parlement de Bretagne, 24e reg. 136). La seigneurie de Médréac ou comté de la Costardaye s'étendit dès lors dans sept paroisses ; Médréac, Guitté, la Chapelle-Blanche, Quédillac, Saint-Pern, Plouasne et Guenroc ; elle comprenait une trentaine de fiefs et sa haute juridiction s'exerçait au bourg de Médréac. A l'origine Médréac aussi bien que la Costardaye relevaient de la baronnie de Bécherel, mais aux siècles derniers leurs possesseurs rendaient aveu directement au roi. Au seigneur de la Costardaye appartenaient les droits de supériorité et de fondation en l'église de Médréac et de supériorité seulement en l'église de Saint-Pern ; il avait à Médréac son enfeu et son banc au chanceau et, tant à Médréac qu'à Saint-Pern, des ceps et collier attachés à des poteaux dans les cimetières de ces paroisses. Il jouissait à Médréac d'un droit de foire à la Petite Saint-Michel (16 octobre) et à Saint-Pern d'un droit de bouteillage à l'assemblée de Saint-Armel.

Le domaine proche de la seigneurie se composait de ce qui suit : le château de la Costardaye avec ses chapelle, colombier et dépendances — l'auditoire et sa prison au bourg de Médréac — les anciens manoirs (devenus métairies) du Poudouvre, de la Ville-Hellouin, de Launay-Gou, et de Cotherel ; — les métairies de la Costardaye, du Bois-Gébert, de la Houssaye, des Vaux, du Hel, de la Villorion et de la Plesse ; — les moulins de la Costardaye, du Poudouvre, du Bois-Gébert et du Pré-au-Coq avec une rente sur celui de Vaupoulain — plusieurs bois futaies et taillis, — quelques dîmes en Médréac, etc (Déclaration de la Costardaye en 1680 et 1708). Le château de la Costardaye, propriété au milieu du XIXème siècle de M. Rioust de l'Argentaye, est une jolie construction de la renaissance, élevée par Bertrand Glé et Perronnelle du Pan, sa femme, en 1564, comme l'indique une inscription gravée sur la façade ; des colonnes et des pilastres garnissent cette façade que couronne une superbe corniche. A côté se trouve la chapelle dotée jadis de trois messes par semaine. Mais les seigneurs de la Costardaye avaient fondé dans l'église même de Médréac une chapellenie bien plus importante et que desservaient encore cinq chapelains en 1792. Nous ne pouvons guère quitter la Costardaye sans dire un mot de l'hôtel que possédaient à Rennes les seigneurs dont nous venons de parler. Cet hôtel de la Costardaye, situé dans la rue Saint-Yves, avait été à l'origine la propriété des ducs de Bretagne et renfermait alors ce qui était nécessaire à ces princes quand ils passaient quelques jours à Rennes, aussi l'appelait-on l'hôtel de la Garde-robe. Le duc François II en fit cadeau à son chambellan Jean de Villeblanche, moyennant l'offrande par lui et ses héritiers d'une « baguette garnie d'argent doré ». Mais cette maison ne tarda pas à passer aux mains de la famille du Pan : la fille de Michel Le Doulx, garde-robier du duc François II avait épousé Arthur du Pan et en 1540 leur petit-fils Philippe du Pan, rendit aveu au roi pour l'hôtel de la Garde-robe. Perronnelle du Pan apporta ensuite ce logis à son mari, Bertrand Glé, seigneur de la Costardaye, et l'hôtel en prit le nom qu'il a conservé depuis. En 1644, Jean Glé vendit l'hôtel de la Costardaye aux Hospitalières desservant l'hôpital Saint-Yves qui l'ont habité jusqu'au milieu du XIXème siècle (abbé Guillotin de Corson).

Hérisson, sr. de la Ville-Hellouin, en Médréac, — du Chesnay, — du Vautiou, — de la Motte-Jean, — des Landes, — de Beauvoir, — de la Ville-Henri, en Plourin, de Tréguier. Admis aux Etats de 1768, et maintenus par arrêt du Parlement de 1789. Ils ont fourni onze générations à cette époque. — Réformes et montres de 1448 à 1513, en Médréac et Landujan, évêché de Saint-Malo. Blason : D'argent, à trois hérissons de sable. Cette famille a produit : Bertrand, vivant en 1427, et époux de Philippote Ruffier. — René, gentilhomme de la vénerie du Roi, en 1683. — Un secrétaire du Roi près la chancellerie de Metz, en 1704. — Un volontaire tué à Saint-Cast, en 1758. La branche aînée fondue en 1566 dans d'Espinay. Le Panthéon de la Légion d'honneur consacre un article spécial à Barthélemy Hérisson de Beauvoir, père de l'époux de Marie de Kersauson. Cet article  mentionne les alliances de la famille Hérisson avec les maisons de Ruffier, de Parthenay, de Gasté, d'Espinay, de Beaumont, Rouxel de Lescoët, du Chatellier, de Quérangal, de la Ville-Henry, de Quélen, de Kerhoent, de la Goublaye de Menorval, etc. Charles de Beauvoir descend par les de Quélen et les la Goublaye de la branche de la Ville-Hellouin, comme arrière-petit-fils de N. Hérisson du Vautiou, tué à Saint-Cast, et dont la veuve fut, à cause de cette mort, pensionnée par les Etats de Bretagne [Note : Le Père du Paz consacre quelques pages à la généalogie de la maison Hérisson, dans son Hist. généal. des srs. marquis d'Espinay, avec lesquels les Hérisson avaient pris alliance en 1566 ; il donne le fac-similé de leurs armes et rapporte que « Jacques Hérisson et Jeanne de Parthenay, sa femme, firent, par dévotion, le voïage de Saint-Jacques-de-Compostelle, où ladite Jeanne mourut en l'an 1479, et fut son corps inhumé dans l'église des Frères Prescheurs dudit lieu de Compostelle, et son mary lui survesquit 14 ans, et mourut huictième d'avril l'an 1497» (Du Paz, éd. MDCXX, pp. 304-305)] (J. de Kersauson).

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 22 nobles de Médréac :

Thomas BOUEXEL (20 livres de revenu), remplacé par son fils Eon : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une hache ;

Bernard DE CARADEUC (3 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Raoult DE LA BOUEXIERE de Bouexière (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Pierre DE LOURME : défaillant ;

Alain DE SAINT-PERN de Paillevoisin (15 livres de revenu) : défaillant ;

Alain DES GAZ de Belle-Epine (20 livre de revenu) : comparaît vêtu de sa robe ;

Pierre DESALAYS (20 livres de revenu) : comparaît vêtu de sa robe ;

Bertrand GLE de Costardaye (160 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Eustache GLE (20 livres de revenu) : comparaît vêtu de sa robe ;

Bertrand GLE de Launay (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Guillaume GRIGNART de Champ-Savoy (10 livres de revenu) ;

Jacques HERISSON de Villehelouyn (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Geoffroy LABBE de la Gomeraye (10 livres de revenu) : défaillant ;

Rolland LABBE (5 livres de revenu) : défaillant ;

Alain LABBE de la Réaulté : défaillant ;

Jehan LAMOUR de Villeneuve (80 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Thomas PIEDERAT (20 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan PIEDERAT du Plessis (3 livres de revenu) : défaillant ;

les héritiers Jacques PIEDEVACHE de Boisgebert (3 livres de revenu) : défaillants ;

Eon RAMARE de Panares (30 livres de revenu), remplacé par son fils Julien : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Guyon ROBERT de Launay-Exp (8 livres de revenu), remplacé par son fils Alain : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Geoffroy SALAN : défaillant ;

© Copyright - Tous droits réservés.