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MECE

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La commune de Mecé (pucenoire.gif (870 octets) Mezieg) fait partie du canton de Vitré. Mecé dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MECE

Mecé vient d'une origine gallo-romaine.

L'église de Mecé, « ecclesia Meceii », dépendait à l'origine de la collégiale de Notre-Dame de Vitré. Lorsqu'en 1116 l'évêque Marbode retira Notre-Dame aux chanoines de Vitré et en fit don aux Bénédictins de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, Mecé suivit le sort de Notre-Dame et fut également donné à ces religieux. Aussi en 1157 Etienne de la Rochefoucaud, en 1170 Etienne de Fougères, et en 1213 Pierre de Fougères, tous évêques de Rennes, confirmèrent-ils l'abbé de Saint-Melaine dans la possession de l'église de Mecé et de ses dépendances, « ecclesia de Meceo et tres partes cimiterii », est-il dit en 1157 (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 531 et 630).

Ville de Mecé (Bretagne).

A partir de cette époque et jusqu'au XVIIIème siècle, Mecé dépendit de Saint-Melaine, et son recteur fut nommé par l'abbé de ce monastère. Quand vint la Révolution, toutefois, et depuis longtemps déjà, le recteur de Mecé était grand décimateur dans sa paroisse, et voici la déclaration qu'il fit de ses biens le 17 novembre 1790 : il estimait son presbytère et son pourpris 150 livres de rente, et ses dîmes, tant anciennes que novales, lui rapportaient 2 400 livres. C'était donc un revenu total brut de 2 550 livres ; mais ses charges étaient nombreuses : pension due à l'ancien titulaire, 400 livres ; — pension du vicaire, 350 livres ; — rente à la fabrique, 40 livres ; — rente aux Bénédictins de Vitré, 30 livres ; — décimes, 120 livres ; — entretien du chanteau et du presbytère, et récolte des dîmes, 200 livres ; — total des charges, 1 140 livres. Il ne restait donc au recteur que 1 410 livres de revenu net. A la même époque, la fabrique de Mecé avait 93 livres 5 sols de rente et les fondations de l'église valaient 160 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 28 et Pouillé de Rennes).

Ville de Mecé (Bretagne).

La paroisse de Mecé dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes. Mecé tenait le partie de la Ligue pendant les guerres de Religion (poursuivi comme ligueur en 1589, le recteur André Leziart mourut à Mecé le 22 avril 1597).

On rencontre les appellations suivantes : Meceium (en 1116), Meceum (en 1157), Meceyum (en 1516).

Ville de Mecé (Bretagne).

Nota : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Mecé : Guillaume Anne Béraud (vers 1427), Pierre du Rocher (vers 1560), Jean du Rocher (au XVIème siècle), André Piez (au XVIème siècle), Michel du Rocher (décédé vers 1576), André Leziart (1576-1597), René du Rocher (1597-1619), François Cosnard (en 1619 et en 1629), Nicolas Huard (décédé le 11 juillet 1649), François Le Febvre (vers 1649), François Jamois (1651-1652), Jacques Leziart (1653-1705), Bonabes Le Bel (1705-1720), Sylvestre Burlot (1719-1733), Rolland Le Beau (1733-1746), Marie-François Charlet du Pré (1746-1775), Pierre Bouessel (1775-1780), Jean-François Buron (1780-1789), Jean-François Saudrais (1803-1807), Jean-Julien Duhamel (1808-1830), Jean-Marie Berthelot (1830-1850), René Picaud (1850-1861), Jean-Baptiste Forveille (1861-1876), Ange-Marie Rouxel (à partir de 1877).

Ville de Mecé (Bretagne).

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PATRIMOINE de MECE

l'église Saint-Pierre-Immaculée-Conception (1857), édifiée par l'entreprise Jourdin. L'ancienne église de Mecé, dédiée à saint Pierre, n'existe plus ; on y voyait en 1781 la chapelle Sainte-Anne et les autels de la Sainte-Vierge et du Rosaire ; la confrérie du Rosaire s'y trouvait, en effet, érigée. Cette église, dit M. l'abbé Brune, « très-peu intéressante par son architecture », était ornée de tableaux qui, sans être des chefs-d'oeuvre, pouvaient cependant être mis au-dessus de la plupart de nos peintures de campagne. « Un tableau d'une assez grande dimension représente la mort de saint Joseph, assisté de Notre-Seigneur et de la Sainte Vierge ; au bas on voit un saint évêque tenant un coeur à la main, et de l'autre côté une sainte martyre. Un second représente l'adoration des bergers (1784, oeuvre du peintre Godefroy de Veaux) ; un troisième, la fuite en Egypte (vers 1630) ; un quatrième, la Vierge avec l'Enfant Jésus, accompagnés de deux anges » (Archéologie religieuse, 418). Une partie de ces tableaux ont été sagement conservés dans l'église actuelle, bénite le 13 mai 1857 par Mgr Saint-Marc. Cette église est un simple mais joli édifice en forme de croix et de style gothique : elle a une petite tour au bas de la nef et des ouvertures ogivales sculptées. La porte et les fenêtres datent du XVIème siècle. Le bénitier date du XVIème siècle. Le maître-autel date de 1857. On trouvait dans l’ancienne église les armes des seigneurs de Malenoë en Saint-Christophe-des-Bois ;

Eglise de Mecé (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame-de-Vertu (1875), qui remplace un édifice reconstruit en 1639. Notre-Dame-de-Vertu est une chapelle fort antique dont on ignore les commencements. Elle fut reconstruite en 1639, et Nicolle Leclerc, dame de la Loyrie, y fonda une messe par semaine. L'inscription suivante a été trouvée sous l'ancien autel : I.H.S. — M. RA (Maria). — ANNA. — Ceste présente chappelle a esté faicte rebastir, soubz le nom de Nostre Dame de Vertu et de St Mathurin, par nobles personnes Jullien Panetier et Nicolle Leclerc sa femme, sieur et demoiselle de la Loyrie et de la Rue, l'an 1639. Cette inscription a été placée dans un nouvel édifice gothique construit avec goût en 1875, et vis-à-vis on a posé une autre plaque commémorative contenant ces mots : Cette chapelle a été rebâtie par les soins de Messire J.-B. Forveille, recteur de Mecé, dont les restes, sur sa demande, reposent sous la pierre du milieu de cette chapelle ; commencée le 10 mai 1875, elle fut bénite par M. Aubrée, curé-doyen de N.-D. de Vitré, le 5 Xbre 1876. Au milieu de la chapelle, en effet, est une pierre tombale où on lit : Ci gît vénérable et discret Messire J.-B. Forveille, recteur de Mecé pendant quinze ans, né à Vitré en 1812, décédé le 22 Xbre 1876. De profundis (Pouillé de Rennes) ;

Chapelle de Mecé (Bretagne).

l'ancienne chapelle de la Lande de Mecé, aujourd'hui disparue. Le village de la Lande de Mecé n'étant pas éloigné de Notre-Dame-de-Vertu, peut-être ne s'agit-il ici que de cette dernière chapelle. Toujours est-il que par acte du 23 janvier 1719, Charlotte de Servaude, demoiselle de la Doussie, exécutant les dernières volontés de sa soeur défunte, Françoise de Servaude, demoiselle de la Rouxellais, fonda deux messes hebdomadaires « dans la chapelle de la Lande de Mecé » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 82). François Lonfier fut le premier chapelain de cette fondation, et il eut pour successeur Rolland Le Beau en 1732 (Pouillé de Rennes).

la croix de l'église (1541) ;

la mairie (XV-XVIème siècle), située place de l’Eglise ;

Ville de Mecé (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir de la Bodinière. Propriété de la famille Léziart en 1513, puis de la famille de Launay au XVIème siècle ;

l'ancien ancien manoir de la Chéderie. Propriété successive des familles Mué (en 1427), du Breuil (vers 1513), Léziart, seigneurs de la Morinière (en 1667), de Launay (en 1676) ;

l'ancien manoir de la Graffardière. Propriété successive des familles le Gaudiger (en 1427 et en 1513), Farcy, seigneurs de Malenoë (en 1710 et 1789) ;

l'ancien manoir de la Grande Vairie. Propriété successive des familles Boulay, Guibé, seigneurs de Saint-Jean-sur-Couësnon (en 1513), Gaudiger (en 1546 et 1669), Farcy, seigneurs de Malenoë (en 1710 et 1789) ;

l'ancien manoir de la Petite Malenoë. Propriété successive des familles Malenoë (en 1513), le Moyne (en 1553), de Launay (en 1586 et 1659) ;

l'ancien manoir de la Mancherie ;

l'ancien manoir de la Marinière. Propriété de la famille Léziart en 1410 et 1789 ;

le manoir de la Léziardière. On y trouvait autrefois une chapelle privative dédiée à Notre-Dame. Dès 1427, Robin Leziart possédait le manoir de la Léziardière, appartenant encore à sa famille à la fin du XIXème siècle. Par acte du 11 mai 1667, Jacques Leziart de la Morinière, recteur de Mecé, fonda en la chapelle dépendant de ce manoir deux messes par semaine, les dimanches et mercredis, et la dota du lieu noble de la Chédrie ; l'ordinaire approuva cette fondation le 23 septembre suivant. A la mort du chapelain Jacques Leziart, en 1706, Pierre Leziart, seigneur de la Léziardière, présenta François Guillard pour desservir cette chapellenie. Le dernier titulaire fut M. Buron, recteur de Mecé, qui déclara en 1790 devoir deux messes par semaine « à dire dans la chapelle du château de la Leziardière », ajoutant qu'il jouissait pour cela de la terre de la Chédrie, consistant en plusieurs maisons, avec jardin, vivier et 10 journaux de terre (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 82 ; 1 V, 27 et Pouillé de Rennes). Propriété de la famille Léziart en 1379 et 1513 ;

l'ancien manoir de la Tiercellinière. Propriété successive des familles de Lignières (en 1513), de Gennes (avant 1586), Ringues (en 1586), Argentré (en 1595), Turpin (en 1669), Bertin (à la fin du XVIIème siècle) ;

l'ancien manoir de la Hoderie. Propriété de la famille de Launay en 1497 et 1513 ;

l'ancien manoir de la Couperie. Propriété de la famille du Breil en 1513 ;

Ville de Mecé (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de MECE

(à compléter)

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