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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE MAROUE |
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L'adjectif marovingien a été formé sur le nom de cette commune (lettre du maire Couffon de Kerdellec 1822 ; Jollivet, Les C-du-N, I, 1854, p. 157) [Note : Cet adjectif a été visiblement inspiré de celui de Mérovingien, formé sur le nom Mérovée comme Marovingien sur Maroué (écrit aussi bien Marové, car l’u et le v étaient la même lettre). Le terme Mérovingien était employé dès la première moitié du XVIIIème siècle (par exemple dans Moréri, 1722)]. Ce terme a pu paraître un peu démodé et on le remplace quelquefois par celui de marouésien (J O, 16 mars 1970).
Maroe était une paroisse dès 1225 (Anc. év., III, p. 340). Le même nom est écrit Maroy [Note : 0i, oy se prononçaient oué sous l'Ancien Régime] en 1256, en latin de Maroyo en 1286 (p. 127, 173, etc.). La forme actuelle Maroué apparaît dès 1426 (Arch. de L-Atl., B 2978). Certains faubourgs de Lamballe (Saint-Lazare, Mouéxigné, etc.) appartenaient à la paroisse de Maroué. Par une ordonnance ducale du 3 mai 1475, ils furent attachés à la ville mais au civil seulement, c'est-à-dire pour la perception des impôts (Dutemple, I, 103).
Cette paroisse appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc et avait deux succursales :
1) Saint-Yves de la Poterie (ordonnance épiscopale du 10 décembre 1607) ;
2) Saint-Trimoël (décret épiscopal du 6 mai 1782).
Ces deux paroisses sont devenues des communes qui auront leurs notices par ailleurs. Celle de Maroué a élu sa première municipalité au début de 1790.
Par une ordonnance du 5 mai 1830, Maroué a cédé à Landéhen le village de la Gabinière en échange de l'enclave de la Grenouillère. Par une autre ordonnance, du 12 mai 1830, il a cédé à Lamballe cinq fractions de territoire :
1) Le village du Petit-Lanjouan et le moulin de Saint-Sauveur ;
2) Le village de Lescouët ;
3) Une fraction près du Pré-Faruel et de la route de Brest ;
4) Une autre près du Nid-de-Pie ;
5) Le village de la Salle-Plestan.
Par la loi du 4 avril 1849, Maroué a cédé à Saint-Aaron sa section de la Villeneuve. Enfin Maroué a été réuni à Lamballe par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972, à compter du 1er janvier 1973, avec le statut de commune associée.
Il existe sur le territoire de Maroué plusieurs monuments anciens :
1) La croix du cimetière, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 juin 1964 ;
2) L'église Saint-Pierre, construite de 1828 à 1868 mais où a été conservée une porte du XIVème siècle ;
3) La chapelle Saint-Guillaume de la Cornilière (XVIIème s.) ;
4) La chapelle Saint-Melaine (XVIIIème s.) ;
5) La chapelle Notre-Dame du Breil, reconstruite en 1877, avec réemploi d'éléments du XIVème siècle ;
6) La chapelle de Cariot (XVIIème s.) ;
7) La maison des Hayes où ont été réemployées des pierres du château des Hayes (1757-1758 et 1771) ;
8) Le manoir du Quémadeuc (porte XVIIème s.) ;
9) Le manoir des Portes-Halna (v. 1500), propriété du baron Halna du Fretay ;
10) Le manoir de Lanjamet (v. 1600), aujourd'hui ferme ;
11) Le vieux manoir de Kerrozen ou de la Charquetière (v. 1600), propriété du Cte Fernand Méhérenc de Saint-Pierre ;
12) Le manoir de Launay (porche 1751 ; v. 1500) ;
13) Le château de Quéfferon (v. 1650), propriété de la famille Halna du Fretay ;
14) Le manoir de Quéferron (v. 1600), maintenant en ferme ;
15) Le manoir de Tréméliac (XVIème s.) [Note : le c final ne se prononce pas] ;
16) Le manoir du Corgne (v. XVIème s.) ;
17) Le manoir de Cariot (XVIIème s.), aujourd'hui ferme ;
18) Le manoir des Hauts-Fossés ;
19) Le manoir de la Corne (v. 1700) ;
20) Le manoir de la Lande-es-Glémet, aujourd'hui ferme ;
21) Le manoir des Portes-Plouays (v. 1500), aujourd'hui ferme ;
22) La croix de Tréméliac ;
23) Le presbytère (1765) ;
24) des maisons à la Tenue (v. 1782), au Quartier (XVIIème s.), à Quéfferon (1654 et 1658), au Champ-Rôti (1762-1766), à Beaulieu (XVIIème s.), au Petit-Coudret (v. 1500), au Grand-Coudret (v. 1500) et à la Mare-Bédo. (v. 1500) ;
25) La ferme de Kerdellec (1769), au Bosquilly ;
26) La ferme de Quinguen, où ont été réemployées des pierres provenant d'un château ;
27) La croix de la Roncière (haut Moyen Age), provenant de Carnais en Landéhen.
L'emplacement de l'ancien moulin de Quéfferon, aujourd'hui détruit, forme un site pittoresque.
Le 29 juillet 1944, des soldats allemands cantonnés à Lamballe attaquèrent la ferme du Plessis. Trois civils furent tués.
A cette commune peuvent être rattachés trois personnages connus :
1) Mgr François Lesné, né au Moulin-du-Comte en Maroué le 18 août 1846, archevêque titulaire de Philippopoli (auj. Plovdiv, Bulgarie) sacré à Paris le 20 juin 1896, délégué apostolique pour la Perse, mort en Perse, probablement à Ourmiah (auj. Rezaye, Azerbaidjan, Iran) le 11 février 1910 ;
2) Gaston Calmette, né à Montpellier le 30 juillet 1858, journaliste au Figaro (1885), directeur de ce quotidien (1903). Son journal entreprit en janvier 1914 une campagne contre le ministre Joseph Caillaux. Calmette fut tué le 16 mars 1914 d'un coup de revolver par Mme Caillaux, qui fut acquittée. Le père de Gaston Calmette avait été secrétaire général de la préfecture des Côtes-du-Nord en 1876 et 1877. Mis à la retraite, ce dernier habitait l'Hermitage en Maroué dès 1888 ;
3) Albert Calmette, frère du précédent et fils du secrétaire général. Il naquit à Nice le 12 juillet 1863 et habitait l'Hermitage lors de son mariage, à Lamballe le 10 janvier 1888, avec Emilie de la Salle, de Lamballe. Il inventa, en collaboration avec le Dr Guérin, le vaccin antituberculeux dit B C G (Bacille Calmette-Guérin). Il mourut à Paris le 29 octobre 1933 (La Lettre des C-du-N, n° 27, mars 1979).
(Bulletin d'informations des maires).
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