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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE LOUDEAC

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On a formé sur le nom de cette commune l'adjectif loudéacien, employé dès 1867 (A. Guilbert, Hist. des villes de France, t. I, p. 112 - J O, 28 août 1909).

Les armes de Loudéac figurant sur la bannière du secours mutuel de cette ville (1869) sont : d'azur à trois fusées d'argent, à un chef cousu de gueules chargé de trois macles d'or (La France héraldique, éd. Sanka, IV, vers 1930, p. 57). Ces armes figurent aussi sur le papier à lettres de la mairie depuis 1889 au moins (Arch. des C-du-N, 2 0 136 - Arch. munic.).

La première mention de Loudéac semble être celle du cartulaire de Redon, Locduiac, vers 1075 (éd. Courson, p. 242) [Note : La charte, non datée, de Perenès, abbé de Redon, nomme Kermelennan in Locduiac, sans doute aujourd'hui le village de Kermenan, en Saint-Barnabé (Saint-Barnabé, ancienne succursale ou trève de Loudéac, devait alors faire partie de la paroisse de Loudéac)].

Lodeac est nommé dans les chartes de l'abbaye de Lantenac (en la Ferrière) à partir de sa fondation en 1149 (Lobineau, Preuves, col. 157 - Anc. év., IV, 247). Lodeiac a le titre de paroisse dès 1263 (Morice, Preuves, I, col. 989). La forme actuelle du nom, Loudéac, apparaît dès 1427 (Arch. de L-Atl., B 2979). Cette paroisse appartenait au diocèse de Saint-Brieuc et avait pour succursales, sous l'Ancien Régime, Grâce (auj. Grâce-Uzel), la Motte, Saint-Barnabé et Saint-Hervé.

Le bourg de la paroisse de Loudéac fut appelé ville dès 1778 (1 E 2683). La ville et la paroisse (sans les succursales) élurent leur première municipalité au début de 1790. La nouvelle commune devint en même temps le chef-lieu d'un canton et d'un district.

La paroisse de Cadelac, proche de Loudéac, existant dès 1427 (Arch. de L-Atl., B 2978), avait élu une municipalité en 1790, mais ensuite, comme ses habitants avaient négligé d'accomplir les formalités du nouveau régime, notamment en ce qui regardait les nouvelles élections, elle fut supprimée en tant que paroisse et commune et son territoire réuni à celui de Loudéac. Cette suppression fut décidée par le directoire départemental le 5 avril 1792, à titre provisoire, en attendant la confirmation du pouvoir central. La commune de Cadelac, dont l'état civil paroissial va jusqu'au 14 avril 1792, ne fut jamais rétablie et elle n'est pas mentionnée sur le tableau officiel des communes en date du 28 octobre 1801.

Le district de Loudéac fut supprimé, en même temps que les autres districts, à partir du 5 brumaire an IV (27 octobre 1795), date de l'entrée en vigueur de la constitution de l'an III. Puis Loudéac devint chef-lieu d'un arrondissement communal par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) et siège d'une sous-préfecture par l'arrêté des Consuls du 17 ventôse an VIII (8 mars 1800). L'arrondissement et la sous-préfecture de Loudéac [Note : "Loudéac (c'est Loudiâ qu'il faut prononcer), calvaire des sous-préfets" (Paul Féval, Château pauvre, Voyage au dernier pays breton, 5ème éd., Paris, 1877, p. 14). "Loudiâ" en effet la prononciation traditionnelle et, aujourd'hui, la prononciation gallèse] furent supprimés par le décret du 11 septembre 1926.

Au point du vue féodal et judiciaire, Loudéac était d'abord divisé en Loudéac-Porhoët et Loudéac-la-Vicomté (Anc. év., t. IV, p. 248 : 1386). La première partie dépendait du comté de Porhoët, l'autre, de la vicomté de Rohan. Comme les deux terres appartenaient au Vte de Rohan au début du XVIIème siècle, la terre de Loudéac fut unifiée en formant un membre du duché de Rohan, pairie de France, érigé en avril 1603. Loudéac fut dès lors le siège d'une juridiction ducale jusqu'en 1790.

Ensuite il y eut à Loudéac un tribunal de district (1790-1795), puis un tribunal correctionnel (1795-1800), un tribunal d'arrondissement appelé ensuite de première instance (1800-1926), enfin un tribunal d'instance (depuis 1958).

Le tribunal d'arrondissement a été supprimé par décret du 6 septembre 1926. Il a été rétabli comme section du tribunal départemental par décret du 28 janvier 1930. Un tribunal de première instance, rattaché à celui de Saint-Brieuc, a existé à Loudéac à partir du 2 octobre 1931 (décret du 20 mai 1931). Il a été supprimé, en même temps qu'était créé un tribunal d'instance, par décret du 22 décembre 1958.

Le nom de Loudéac est entré en composition, jusqu'en 1978, dans celui de la commune de Bréhan-Loudéac (Morb.), devenue Bréhan aujourd'hui.

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Les principaux monuments anciens de cette commune sont :

1) L'église Saint-Nicolas (1758-1759 ; tour 1735-1741). Le maître-autel (1763-1778) est de l'atelier du sculpteur Corlay. Les colonnes, les plaques de marbre de l'autel et deux statues vinrent de Carrare (Carrara, Toscane, Italie). Elles arrivèrent au Légué (en Plérin) en avril 1776 ;

2) La chapelle Saint-Joseph de l'Hôpital (1785) ;

3) La chapelle Saint-Maurice (1778), contenant quatre verrières anciennes (1564) ;

4) La chapelle Saint-Guillaume (1722, 1775) ;

5) L'oratoire de Saint-Cado de Cadelac (1667), aujourd'hui reconstruit à 50 m de son emplacement primitif ;

6) L'ancienne auberge du Cheval Blanc (XVIème s.) ;

7) Le château de la Ville-Audrain (tour XVIème s.) ;

8) Le manoir du Plessis ;

9) Une maison, 33 rue Notre-Dame (1782) ;

10) L'ancienne maison du général Gautier, 31 rue de Cadelac (1798) ;

11) Des maisons, rue de Pontivy, aux 12 (1734), 16 (1781), 22 (1784) ;

12) Des fermes au Plessis, à Launay-Grésillon (1622), Saint-Maurice (1756), Saint-Hovec (1780), Launay-Bergault (1751), la Ville-Hervé (1777), Guerrieux (1772) ;

13) Le souterrain de la Ville-Bougault (âge du Fer) ;

14) L'enceinte fortifiée de Cadélac ;

15) La motte de Cojean (haut Moyen Age).

La forêt de Loudéac forme un site pittoresque. Elle est citée dès 1149 (Anc. év., IV, p. 247). En 1895 on y trouvait encore de nombreux loups (Le Barzic, Mûr-de-Bretagne, 3ème éd., 1975, p. 423). Il faut signaler aussi qu'on a trouvé sur la commune de Loudéac plusieurs dépôts de haches à douille de l'âge du Bronze, à la Bellière, Saint-Bugan, le Clos-Reland et Limpiguet.

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Plusieurs événements dignes d'être retenus ont eu lieu sur le territoire actuel de la commune de Loudéac :

1) En mars ou avril 1591 un combat opposa, à Loudéac, un détachement de royaux, commandé par le Marquis de Coëtquen, et les Ligueurs de Jean d'Avaugour de Saint-Laurent, gendre du marquis. Les premiers eurent l'avantage. Cet épisode des guerres de la Ligue passe pour avoir eu lieu aux Trois-Croix ;

2) Par lettres patentes données à Fontainebleau en avril 1603, en faveur d'Henry, Vicomte de Rohan, la vicomté de Rohan fut érigée en duché et pairie de France, dont la terre de Loudéac forma un des membres. Ces lettres furent enregistrées au Parlement de Bretagne le 16 octobre 1603 (Le P. Anselme, Hist. généal., IV, 1728, p. 202) ;

3) En 1663 le château de Loudéac (à l'entrée de la rue de Moncontour) aurait été acheté par Louis Connan, prêtre (Loudéac et ses environs, synd. d'init., s d, p. 4) ;

4) Henry, premier duc de Rohan, étant mort sans postérité masculine le 13 avril 1638, Henry Chabot, son gendre, obtint le rétablisement du duché et pairie, comprenant le membre de Loudéac, par lettres données à Paris en décembre 1648 et enregistrées au Parlement de Bretagne le 29 août 1653 (Le P. Anselme, Hist. généal., IV, 1728, p. 550). Selon les conditions du contrat de mariage d'Henri Chabot, ses descendants portèrent le nom de Rohan-Chabot ;

5) Le 24 septembre 1758 eut lieu la bénédiction de la première pierre de l'église Saint-Nicolas ;

6) En octobre 1799, ainsi que les 13 et 28 novembre 1799, des fonds furent volés par les Chouans dans les caisses publiques de Loudéac (Courrier indépendant, 6 juillet 1963, la petite histoire) ;

7) Le soir du 20 janvier 1801, Mercier la Vendée, général des chouans et adjoint de Georges Cadoudal, se trouvait avec ses hommes au village de Launay-Bergault. Ils furent attaqués par les gendarmes de Loudéac et Mercier fut tué dans ce combat [Note : Les dictionnaires et les biographies indiquent la mort de Mercier la Vendée en la Motte et non Loudéac. Mais le village de Launay-Bergault est bien en Loudéac, contrairement aux termes d'un rapport de l'époque, et l'acte de décès figure dans les registres de Loudéac (Chassin, Les pacif. de l'Ouest, III, 689). Georges Lenotre (La Mirlitantouille, p. 304) place la mort de La Vendée à la Fontaine-aux-Anges en la Motte] ;

8) Le 6 août 1801 les soeurs de la Sagesse furent appelées pour diriger l'hôpital de Loudéac ;

9) Le 3 septembre 1802 Louis-Henri Janzé acheta à Auguste de Rohan la forêt de Loudéac avec tout l'ancien domaine de Rohan et de Porhoët (Péan de Saint-Gilles, not. à Paris, 16 fructidor an X) ;

10) Le 17 août 1858 l'empereur Napoléon III et l'impératrice furent reçus solennellement à Loudéac ;

11) Le 10 mai 1880 furent inaugurées les courses de chevaux de Loudéac, sur l'hippodrome de Calouet. Ces courses avaient été organisées et l'hippodrome établi à l'initiative de l'avoué Arthur Enaud ;

12) Le 23 mars 1914 eut lieu la première représentation de La Passion, écrite par l'abbé Robin. Cette pièce de trois heures et demie fut jouée depuis, presque chaque année, pendant les quatre dimanches qui précèdent Pâques, par des acteurs de Loudéac [Note : Cette "tradition", qui se poursuit à Loudéac malgré quelques interruptions, semble inspirée par La Passion qui se joue tous les dix ans à Oberammergau (Bavière, R F A) depuis un voeu fait pendant la peste de 1634] ;

13) Le 7 juin 1944, un train de munitions a été mitraillé. La locomotive et trois wagons ont été détruits ;

14) Le 4 juillet 1944 le maquis de Loudéac, du mouvement Libération Nord, fut attaqué et anéanti par des Allemands et des miliciens à la Porcherie ;

15) Le 17 juillet 1944 la gare fut bombardée par six avions alliés. Elle fut détruite ainsi que dix maisons voisines ;

16) Le 3 août 1944, la 6ème Division blindée américaine fit son entrée dans Loudéac, que les Allemands venaient d'évacuer. Le même jour un combat entre les F F I et les Allemands eut lieu au Pont, près de la limite du département du Morbihan.

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Plusieurs personnages connus ont des attaches avec cette localité. Une bibliographie sommaire des familles de Rohan et de Rohan-Chabot, qui ont possédé le Comté de Porhoët et le duché de Rohan, a été donnée à propos de la Chèze. Quant à la famille de Janzé, propriétaire de la forêt de Loudéac et du domaine de l'ancien duché de Rohan au XIXème siècle, on en trouvera la filiation dans : Vte A. Révérend, Arm. du 1er Emp., II, 341 ; Titres (...) de la Restauration, IV, 55-57 ; Titres (...) 1830-1908, 72, 360, 663.

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Les personnages indiqués ci-dessous ont eu des rapports plus étroits avec Loudéac :

1) Pierre Ruello, né à Collinée le 26 février 1734, député aux Etats généraux puis curé de Loudéac, mourut dans cette ville le 2 juillet 1805 ;

2) Louis Lavergne de Préfontaine ou Louis de Lavergne, né à Loudéac le 25 mars 1756, docteur en médecine (Nancy, 25 sept. 1782), établi à Lamballe dès 1783. Médecin des épidémies, il diffusa la vaccine pour le traitement de la rage et publia les rapports qu'il fit à l'administration ou au préfet des Côtes-du-Nord sur ce sujet (1799, 1808, 1821). Il cultiva la pomme de terre dès 1783 et donna un mémoire à ce sujet (1789). Après avoir écrit plusieurs études utiles à l'agriculture et à la médecine, il mourut à Lamballe le 5 octobre 1831 (art. de R. et A. Rouault de la Vigne dans : Bull. archéol. de l'Assoc. br., 1907 ; Ouest-médical, 10 avr. 1955, 25 sept. 1956) ;

3) Hyacinthe-Nicolas Gautier, baptisé à Loudéac le 3 mai 1774, général de brigade (1805), baron de l'Empire (mai 1808), mort après la bataille de Wagram le 14 juillet 1809 à Vienne (Autriche) ;

4) Charles-Alfred baron de Janzé, né à Paris le 15 août 1822, député des Côtes-du-Nord (1863-1869, 1871-1876, 1882-1885), conseiller général pour le canton de Loudéac (1863), mort à Paris le 26 avril 1892. Il a publié plusieurs études d'économie politique, un mémoire demandant la révision du procès Lesurque et s'opposa, par l'écrit et par la parole, aux compagnies de chemins de fer ;

5) Joseph Guérard, né à Loudéac le 22 janvier 1846, évêque de Coutances (sacré le 2 février 1899), mort le 19 juillet 1924 ;

6) Gilbert Français, né à Loudéac le 4 février 1849, supérieur général de la congrégation des Prêtres de Sainte-Croix du Mans (1893), mort probablement dans l'Indiana (U S A), où il résidait, en 1926.

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On fait "traditionnellement" naître à Loudéac, mais sans preuve : Eon de l'Etoile, hérésiarque du XIIème siècle, de pago Lodiacense ortus (originaire du pays de Loudéac), d’après le Chronicon Britannicom (Morice, Preuves, I, col 5 ; Cf. La Borderie, Hist, de Br., III, 210-214) ; saint Maurice Duault, né vers 1127, fondateur de l’abbaye de Langonnet (Morb.) en 1176, mort en 1191 ; Louis des Déserts, premier président du Parlement de Bretagne en 1528, supposé né au manoir des Désert en Loudéac.

L’activité traditionelle des habitants de Loudéac était le commerce des toiles fabriquées dans le pays. Il y avait à Loudéac, comme à Uzel et à Quintin, un bureau de la marque des toiles sous l’Ancien Régime.

(Bulletin d'informations des maires).

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