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Léproseries de Saint-Léger

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Léproseries de Saint-Léger du comté et diocèse de Nantes.

Saint Léger, évêque d'Autun, est un martyr du VIIème siècle, qui eut les yeux crevés et la tête tranchée par l’ordre d'Ebroin, maire du palais. Ou l’invoque spécialement pour la guérison des enfants faibles, des boiteux et des paralytiques.

L’isolement où se trouvent les chapelles dédiées à ce saint dans la Loire-Inférieure fait penser qu’elles rentrent dans la catégorie des précédentes. Le centre de la commune qui porte son nom, près du Port-Saint-Père, au passage de la Chenau, ressemble plutôt à un village qu’à un bourg, et sa modeste chapelle semble appartenir à un hermitage, tant elle est petite. Ceux qui l’ont fondée sur ce coteau élevé ont été sans nul doute attirés là par la salubrité du lieu qui domine le bassin de Grand-Lieu et par le voisinage de la grande route de Nantes à Machecoul. Les moines de Villeneuve, dit un aveu, avaient des rentes sur le tenement du Bois-Guiton et « sur le Gast de la Mailarderie » (Terrier de la sénéchaussée de Nantes, vol. IX, p. 253). Cette dernière dénomination ne ressemble-t-elle pas aux altérations que j’ai indiquées ailleurs ? Il y a bien là toutes les raisons de croire que ce Saint-Léger était une léproserie.

Bouaye, qui touche la petite paroisse de Saint-Léger, devait l’englober autrefois dans son territoire. On dirait même qu’elles sont toutes deux sorties de la même mère, quand on connaît les liens qui rattachent ce pays à un autre établissement religieux de la rive droite de la Loire [Note : Les auteurs qui disent que ce Saint–Léger fut donné à Saint-Florent au XIIème siècle, l’ont confondu avec Saint-Léger de Joué. (Chartes nantaises de Saint-Florent. Titres du prieuré d'Indre. (Archives départementales, série H)]. Le prieuré d'Indre, auquel le prieuré de Saint-Armel-de-Bois (aujourd’hui Bouaye) était annexé, comme une fillette ou une trève à son église-mère, avait lui aussi sa chapelle Saint-Léger, qui était située au point culminant de la colline et de l’île qui porte la commune d’Indre. Dans son cimetière, on a trouvé plusieurs tombeaux, un entre autres qui serait de l’époque mérovingienne. Le clos de Saint-Léger fut partagé entre le prieur et le curé de la paroisse [Note : Le presbytère et son enclos est déborné par le cimetière et le clos de Saint-Léger. Estimations des biens du clergé (Archives départementales, Q)].

Le presbytère de Joué se composait, en 1790, de cours, d’un jardin et d’un vieux cimetière, le tout situé entre la rivière et la grande route de Nantes à Châteaubriant. C’est là sans doute qu’il faut placer la chapelle de Saint-Léger, dont le culte fut ensuite transféré à l’église paroissiale et donna naissance à une foire (Voir série Q des Archives départementales, Estimations et la liasse E. 379).

Marsac, prieuré cure de l’abbaye de Redon, avait une chapelle de Saint-Leger, voisine d’une source ferrugineuse autour de laquelle existait un cimetière que remplace une chesnaie. On croit dans le pays que cette chapelle, distante de 500 mètres, du bourg est la première église du pays. Les anciens se souviennent que l’une des pierres tombales relevées portait le nom de Charles d'Avaugour.

L’église paroissiale d'Orvault est sous l’invocation de Saint-Léger (L. Maître).

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