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Léproseries de Saint-Blaise

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Léproseries de Saint-Blaise du comté et diocèse de Nantes.

Saint Blaise exerçait la médecine en Arménie, quand le gouverneur de Cappadoce le fit mettre en prison pour son attachement à la foi chrétienne. Il avait une telle renommée, que les malades continuèrent de le consulter même pendant sa détention. La cure qui fit le plus de bruit fut la délivrance d’un enfant qui était sur le point d’être étranglé par une arête. Il n’en fallait pas davantage pour qu’on le regardât comme le protecteur obligé de tous ceux qui étaient atteints du croup, du goître, de la coqueluche et d’une toux quelconque. Aétius, médecin grec du Vème siècle, recommande l’invocation à saint Blaise parmi les antidotes efficaces contre le mal de gorge. Dans les campagnes, les paysans vouent souvent leurs porcs à saint Blaise, pour les défendre de l’esquinancie si commune chez ces animaux. Les lépreux qui l’invoquaient pensaient surtout au supplice qu’il endura quand ses bourreaux lui déchirèrent les chairs avec un peigne de fer (Cartulaire de l’abbaye de Tyron – Archives d'Eure-et-Loire. Terrier de la sénéchaussée de Nantes, XIII, 342).

Saint-Blaise, d'Arthon, était au prieuré de Sept-Faux, bénéfice dépendant de l’abbaye de Tyron, situé au Nord de cette commune, près du Bois-Hamon, sur la route de Frossay [Note : Dans les villes, les cardeurs de laine le prenaient pour patron de leur confrérie. L’hôpital de la commanderie de la Lande, en Saint-Marc (Vendée) et la maladrie de Lisieux l’avaient pour patron].

Le temporel du bénéfice de Saint-Blaise d'Ancenis étant situé dans le clos de Grand-Champ, à la sortie de la ville, près de la Croix-de-Pierre et à un carrefour, on peut croire qu’il a été desservi à l’origine dans une chapelle spéciale érigée en cet endroit. En face, existe le village de la Corderie.

Saint-Blaise, de Couëron, était au village de la Hamonnière. Une assemblée s’y tient le 2 février [Note : On y officiait en 1780].

A Issé, le chapelain de Saint-Blaise célébrait, en 1554, le service religieux dans l’église paroissiale, mais le dénombrement de son temporel semble annoncer un bénéfice qui, à l’origine, aurait été indépendant. Il déclare d’abord un tenement au bourg appelé le Cloître, avec étages de maisons couvertes d’ardoises, rues, issues et jardin contenant un journal et demi, un canton au clos des Ermites, deux hommées de pré et divers morceaux de terre. La fête de saint Blaise est toujours célébrée à Issé [Note : Le recteur reçoit de ses paroissiens, ce jour-là, une quantité considérable de pieds de porc (Déclarations de bénéfices de 1554, f° 118)].

La ville de Machecoul, si riche en fondations pieuses, avait aussi un prieuré de Saint-Blaise fondé vers 1032, dans le faubourg de Saint-Mathurin et donné à l’abbaye de Tournus (Livre des visites du climat de Retz de 1686, f° 63).

A un quart de lieue sur le chemin de Machecoul, en sortant de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, on voyait autrefois une chapelle dédiée à saint Blaise, dont les domaines étaient inconnus déjà au XVIIème siècle (Livre des visites du climat de Retz de 1686) (L. Maître).

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