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LA PAROISSE DE LÉCOUSSE

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Excussa (XIème SIÈCLE) ; l'Escousse (XVème SIÈCLE).
Note de l'Annuaire de 1792 : territoire fertile et bien cultivé.
Altitude : 109 mètres. — Superficie : 1.392 hectares.
Population : en 1774, 1.025 habitants ; en 1792, 1.123 ; en 1801, 1.256 ; en 1841, 972 ; en 1911, 1.498 ; en 1921, 1.450.

Cette paroisse est antérieure à Fougères ; la ville se bâtit, en partie tout au moins, sur son territoire.

Depuis le XIème siècle, la paroisse de Lécousse appartenait à l'abbaye de Pontlevoy ; elle lui fut donnée, entre 1080 et 1090, par un doyen appelé Morand, devenu moine de cette abbaye. On ne sait à quel titre Morand en avait été possesseur. L'abbé de Pontlevoy présentait le recteur de Lécousse. Celui-ci, en 1790, jouissait d'un revenu de 2.412 livres, dont il faut déduire environ 900 livres de charges. 2.300 livres provenaient de la ferme du tiers des grosses dîmes, de la totalité des vertes et des novales. Les deux autres tiers allaient au prieuré d'Iné, dépendance de Pontlevoy. Les dîmes étaient levées à la 11ème gerbe.

Lécousse, jusqu'à la Révolution, comprenait le faubourg de l'Echange, Neuville, le Rocher-Coupé (côté nord), la Cour-Duval, la Vigne, la Haute-Bourgère et le faubourg de Savigny. L'état actuel résulte d'une ordonnance royale du 16 novembre 1833. A Marvaise, on a découvert les traces d'une villa gallo-romaine.

Au début de 1791, le recteur, M. Bouschet, et le vicaire, M. Anger, refusèrent de prêter serment. La paroisse devant être supprimée, il ne fut pas élu de curé constitutionnel ; le clergé fidèle put rester à Lécousse jusqu'à l'arrêté d'internement à Rennes du 15 avril 1792. M. Auger y obéit le 9 mai, et M. Bouschet le 16 juin.

Tous deux furent enfermés à Saint-Melaine (14 août 1792) et déportés à Jersey (départ de Rennes, 8 septembre 1792). Après la Révolution (1803), M. Bouschet fut réinstallé à Lécousse, et M. Anger, nommé recteur de Saint-Marc-le-Blanc. L'église fut fermée le 15 avril 1792 (Dimanche de la Quasimodo), à 5 heures du matin, par une bande de gens armés, sans mandat, pour empêcher les prêtres fidèles d'y célébrer, et les catholiques de Fougères d'assister à leur messe. Le lendemain, les mêmes retournèrent à Lécousse. ouvrirent l'église et obligèrent M. Anger à porter le Saint-Sacrement à Saint-Sulpice. Ils firent escorte durant le trajet et reçurent dans l'église la bénédiction. La décision officielle de fermeture ne vint qu'après. Au début de 1797, l'église fut rouverte ; le culte y fut célébré jusqu'en septembre, par M. Rollaudin, ancien vicaire de Beaucé, qui s'était évadé du Bon-Pasteur de Rennes (6 septembre 1796).

L'église, dédiée à saint Martin, a été l'objet d'une importante restauration, en 1869. L'ancienne église forme la nef actuelle. La belle fenêtre du pignon se trouvait jadis au chevet. Sous le porche, il y a, transformé en bénitier, un tronc en granit du XVème ou XVIème siècle (classé), et, dans le cimetière, une croix du XVIème siècle portant l'effigie de saint Michel. A remarquer que Lécousse se trouvait au passage d'un chemin Montais. Une pierre tombale porte cette inscription : « Cy gist escuier Jacque Dubois de bon, signeur de l'Echange, décédé le 9 mai 1713 ; requiescat in pace ». Les prééminences appartenaient au seigneur du Manoir.

CHAPELLES.

1° Saint-René de BLICHE (détruite). Elle se trouvait à gauche en montant, à l'entrée du village. Elle fut vendue nationalement, le 27 juin 1795, pour 1200 livres.

2° Saint-Joseph de MONTAUBERT (détruite).

3° Saint-Mathurin, au faubourg de Savigny de Fougères (détruite).

4° Saint-Jacques de la GARENNE, bâtie en 1644 par Germain Goret de Courteille. Elle fut desservie, jusqu'en 1710, par le fils du fondateur, Pierre Goret, après l'avoir été par Jacques Goret qui démissionna en 1667. En 1773, elle était desservie par l'abbé Jean Brillet, sieur de la Pilais ; puis, sur le refus de l'abbé Joseph Goret des Martinais (futur Louiset), le dernier chapelain fut M. Jean-Baptiste Simon qui déclara, en 1790, que son bénéfice (maison, jardin et 4 j. de terre) était affermé 100 livres, et qu'il devait une messe tous les mercredis.

5° Au manoir de la Forêt (détruite). On y allait en procession le lundi de la Pentecôte.

(Emile Pautrel).

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