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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE LANLOUP |
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Le nom-adjectif ethnique correspondant à Lanloup est, depuis 1960 au moins, lanloupais.
Pour les armes de cette commune, on peut penser à celles de la famille de Lanloup, aujourd'hui éteinte et qui possédait Lanloup et Lanleff sous l'Ancien Régime : d'azur à six annelets d'argent, posés 3, 2 et 1 [Note : La première famille de Lanloup s'éteignit en ligne masculine vers 1473. Le seigneurie de Lanloup passa alors au fils de Béatrix de Lanloup, Jean le Picart, dont les descendants prirent le nom de Lanloup. Cette deuxième famille du même nom s'éteignit avec Anne-Joseph, dernier seigneur de Lanloup, mort à Paris sur l’échafaud révolutionaire le 13 mai 1794].
Le lieu et la famille de Lanloup ou de Lanlop sont cités dans les chartes de l'abbaye de Beauport (auj. en Paimpol) à partir de 1237. Lanloup a le titre de paroisse dès 1263 (Anc. év., IV, p. 102 et suiv.). Cette paroisse était enclavée dans le diocèse de Saint-Brieuc mais faisait partie de celui de Dol ; elle avait pour succursale la paroisse de Lanleff, dont elle était séparée par la paroisse de Pléhédel. A la fin du XIVème siècle, il semble qu'on ait confondu Lanloup et Lanleff ; on lit en effet dans un pouillé de cette époque Lanlop alias Loulem (Longnon, Pouillés de Tours, 382).
Dans l'état civil, notamment en 1666-1707, la paroisse est parfois appelée Saint-Loup du nom de son église paroissiale.
Le 5 février 1790, le paroisse de Lanloup élut sa première municipalité. Sous la Terreur, son nom devint Lan-Mor ("lande-mer") par arrêté du district de Pontrieux en date du 28 nivôse an II (17 janv. 1794), mais la commune reprit son ancien nom en l'an IV. Par l'ordonnance du 30 décembre 1829 Lanloup a été augmenté d'une fraction de Plouha ne comprenant qu'une maison du village de Kerhuel et son jardin.
Les principaux monuments anciens de Lanloup sont :
1) L'église Saint-Loup, datant des XVème (transept) et XVIème siècles (porche sud et pignon ouest), 1720 (choeur) et 1767 (chapelle sud). Cet édifice a été classé monument historique le 12 décembre 1910 ;
2) le calvaire de l'église de Lanloup, classé monument historique en même temps que l'église ;
3) le manoir de la Noë-Verte (XVème-XVIème s.), inscrit sur l’inventaire suplémentaire des monuments historiques le 29 décembre 1927 et aujourd'hui propriété de M. Boutbien ;
4) Le manoir de Lanloup (1660), appartenant à la famille Ropartz ;
5) Le porche du manoir de Kerjollis ;
6) L'enceinte du manoir de Kerguistin (fin XVIème s.) ;
7) La chapelle Sainte-Colombe de Kerverret (fin XVème s.) ;
8) La "tombe de saint Melar", près de la chapelle Sainte-Colombe.
Le littoral de Lanloup, jusqu'à la route nationale n° 786, fait partie d'un site qui a été inscrit parmi les sites pittoresques le 25 février 1974 et qui s'étend de Penvénan à Plouha.
Le 1er septembre 1794 fut vendue la réserve de l'ancienne seigneurie de Lanloup, acquise à la Nation comme faisant partie des biens d'Anne-Joseph de Lanloup, condamné.
Guy Ropartz, né à Guingamp (31 rue Notre-Dame) le 15 juin 1864, est le fils de Sigismond Ropartz. Leur aïeul Joseph Ropartz, chevalier de l'Empire, avait acheté le château de Lanloup le 1er septembre 1794. Le compositeur de musique Guy Ropartz y vécut et c'est là qu'il mourut le 22 novembre 1955.
On peut consulter sur cette commune : R. Couffon, Quelques notes sur Lanloup (Soc. d'émul. des C-du-N, bull. et mém., t. lvj, année 1924, p. 33-104).
Lanloup possède le plus ancien registre d'état civil du département des Côtes-du-Nord et le seul qui appartienne au XVème siècle. La partie conservée commence au 24 août 1467. Il a été signalé par René Couffon en 1924 et mis en dépôt aux Archives départementales selon une délibération du conseil municipal du 1er août 1926 (F. Merlet, Note sur les plus anciens registres paroissiaux des Côtes-du-Nord : Soc. d'émul., lx, année 1928, notamment p. 118 et suiv.).
(Bulletin d'informations des maires).
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