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Du doyenné de Guémené-Guégant, ces deux paroisses de Langoëlan et du Merzer à l'alternative se trouvent unies dès le commencement du XVème siècle. Leur titulaire dîmait à la 33ème gerbe. L'église de la première était sous le vocable de saint Barnabé et celle de la seconde sous celui du roi Salomon III, qui a reçu, comme martyr, les honneurs du culte dans plusieurs quartiers de la Bretagne. C'est ce qui rend compte du nom celtique de Merzer (martyr) donné à cette localité. Dans un document de 1377, le Merzer porte le titre de paroisse. Eu 1618 et encore longtemps après, on rencontre le bourg de Merzer. La tradition qui en fait une seconde paroisse a donc un fondement solide, et c'est bien à tort qu'on a voulu la rabaisser au rang de simple trève.

Sur leur territoire s'élevaient les chapelles de Locmaria, de Saint-Servais, de Saint-Hervé, de Saint-Sylvestre, de La Trinité, de Saint Efflam [Note : Par aveu rendu vers 1700, Charles-Yves le Vicomte et Julienne de Kerhouent, sieur et dame de Coët-Codu, déclarent avoir, dans cette chapelle, leurs écussons et leurs armoiries, droit de banc et autres prééminences], ces deux dernières aux villages dont elles portent les noms. Vers 1660, Louis du Péronno et Jeanne Guymarho, sieur et dame de Coët-Codu, fondent une chapellenie de trois messes par semaine, pour être desservie dans la chapelle domestique de leur dit manoir.

Recteurs de Langoëlan et du Merzer.

1427. Jean Burban.
1479. R. Jean Fabri permute avec le suivant.
1479-1480. Michel Fabri.
1520. R Jean Le Jeune, chanoine, résigne en faveur du suivant, avec réserve des fruits,
1520-1543. R. Gilles du Quirissec, aussi chanoine de Vannes.
1543-1555. Vincent de Talhouët, pourvu par le Pape.
1577. François Droguet.
1578-1586. Jean Le Bras débouta Bertrand de Beaucours, son compétiteur.
1597. Guillaume ou Yves Kergustan, pourvu vers 1597, mourut, bientôt après.
1598-1601. R. Guillaume Falliguerho, né ici, permute vers 1601 avec le suivant.
1601-1611. Louis Le Cognic, de Séglien et recteur de Saint-Caradec-Trégomel.
1618-1642. Yves Le Pontho.
1668-1734. R. Julien Le Goff résigne et meurt en la même année.
1734-1752. Louis Le Goduon, originaire et curé d'ici, pourvu par l'évêque le 16 janvier 1734, prit possession le 17, mourut à 53 ans, le 13 mai 1752, el lut enterré le 15 auprès de la croix du cimetière.
1752-1763. R. François-Marie Morgan, de Séglien et heureux au concours du 17 août 1752, pourvu par le Pape le 13 septembre, prit possession le 20 décembre et résigna, en 1763, pour passer à Malguénac.
1763-1768. Pierre Gabriel, de Pontivy, pourvu par l'évêque le 27 juin 1763, prit possession le 6 juillet. Mort, à 62 ans, le 5 janvier 1768, il fut inhumé, le même jour, sous le portique de l'église.
1768-1773. Jean Bonno, de Quily, l'emporte au concours du 14 avril 1768, est pourvu par le Pape le 11 mai et en prend possession le 15. Décédé, à 37 ans, le 14 juillet 1773, il fut enterré le 16 dans le cimetière.
1773-1788. René Gargasson, de Rernungol, pourvu en Cour de Rome, mourut le 16 janvier 1788, à 44 ans, et fut inhumé le 18 dans le cimetière.
1788-1791. Julien Mahéo, de Surzur et curé de Ploërdut, heureux aussi au concours du 10 avril 1788 et pourvu par le Pape le 20 mai, en prit possession le 25 juin.

(Abbé Luco).

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