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VIE, LEGENDE ET CULTE DE SAINT THELEAU

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Landeleau tire son nom de lan, un vieux mot celtique qui signifie ermitage ou monastère, et de Théleau, un de ces saints qui passèrent les mers pour évangéliser notre Armorique au Vème siècle ou au VIème siècle. Nos Pères dans la foi, même quand il leur arrivait d'être élevés à la dignité épiscopale, étaient des ermites ou des moines, et les paroisses qu'ils ont fondées ou qui se réclament de leur patronage, associent leurs noms à des lan, des gui, des plou, des tré ou des loc, anciens mots latins ou celtiques désignant une agglomération autour du saint patron. Comme ces flotteurs qui, à la surface de la mer, indiquent l'emplacement des filets invisibles, ainsi les noms de lieux comme Landeleau, Guissény, Ploéven, Tréméoc, Locronan, sont les signes certains d'établissements fondés par les saints ou liés à leur souvenir.

Quand ils débarquèrent sur nos côtes, les fondateurs des premières chrétientés bretonnes s'établirent le long du littoral ou sur un estuaire ; d'autres vinrent ensuite, qui s'enfoncèrent plus avant dans les terres, chereant l'emplacement propice pour se grouper et grouper leurs fidèles, et le choisissant avec goût comme ici au pied de la montagne, au-dessus des gorges de l'Aulne. Le paysage a tenté bien des plumes. L'une des plus expertes est celle de Madeleine Desroseaux, qui a exploré les recoins de la Bretagne inconnue, celle que ne fréquente pas le tourisme tapageur, celle qui ne figure pas sur les guides, les panneaux et les affiches. Elle décrit ce coin en pleine saison printanière : « Beau décor de pierre au tournant de la route, Landeleau m'est apparu un matin de mai, archaïque à souhait, avec son cimetière — deux arpents de montagne — entourant l'église d'une couronne de tombes. Un clocher aérien, ajouré, gris et bleu car le ciel se voit au travers, s'élève d'un seul jet vigoureux et donne un accent breton au paysage. Les quatre cloches toutes noires, immobiles entre les colonnettes, font penser à des oiseaux en cage ».

Voulez-vous maintenant sur Landeleau une impression d'été ? Lisez les Saints Bretons d'Anatole Le Braz. Notre délicieux conteur, parti pour faire son Tro Breiz, sinon dans son itinéraire à la façon des pèlerins du moyen-âge, du moins dans une partie encore inédite, fit passer son chemin par la Cornouaille des Monts, en quête, lui aussi, de lieux sacrés ignorés de la foule bruyante : « Dans l'après-midi, nous prenons (de Collorec) la route de Landeleau, par la traverse. Le paysage est d'un vert lumineux, sent bon l'odeur de miel des sarrazins en fleurs... Nous gagnons le grand chemin. Nous faisons, au passage, une visite au dolmen de saint Théleau... Nous arrivons à Landeleau, sur le soir. Bourg coquet, formé d'une seule rue en pente dévalant vers l'église. Dans les courtils, derrière les maisons, les machines à battre font leur bourdonnement traversé d'appels humains, de, sonores éclats de rire. Un bouquet d'arbres, ormes et hêtres, ombrage ce lieu paisible où saint Tbéleau a dû méditer avec délices. Il faut croire que ces saints de Bretagne avaient le sentiment artistique très développé ; ils avaient le goût du pittoresque, savaient choisir entre mille endroits celui d'où ils pourraient le mieux jouir des merveilles de Dieu. On ne saurait rien imaginer de plus frais, de plus gracieux à l'œil et de plus reposant que ce coin de terre. Il semble que ce soit une oasis tout indiquée pour un rêve de vie érémitique ».

 

Statue de Saint-Théleau ou Saint-Thélo à Landeleau (Bretagne).

VIE, LEGENDE ET CULTE DE SAINT THELEAU.

La vie de saint Théleau a été écrite il y a huit cents ans. A cette époque, au XIIème siècle et pendant les six ou sept siècles précédents, les monastères étaient les lieux les plus savants du monde. Les moines divisaient leur temps en trois parties principales: ils priaient, ils cultivaient la terre et ils copiaient de vieux manuscrits. C'est grâce à eux que les chefs-d'œuvre de la Grèce et de Rome ont été conservés et sont parvenus jusqu'à nous. Tout naturellement, ces moines se mirent à transcrire le récit des vies des fondateurs de leurs monastères et des paroisses environnantes. La plus vieille des vies qui fut ainsi écrite est celle de saint Samson : elle date du VIIème siècle ; deux cents ans plus tard, un abbé de Landevennec écrivit la vie de saint Guénolé, et un moine de la même abbaye, celle de saint Pol Aurélien, le premier évêque de Léon ; puis furent composées les vies de saint Méen, saint Judicaël, saint Corentin et saint Ronan. Parmi les vies qui furent rédigées au XIIème siècle, nous avons celles de saint David, de saint Paterne, de saint Tugdual, de saint Pétroc, de saint Budoc et de saint Théleau. Il y avait donc longtemps que ces saints étaient morts lorsqu'on se mit à raconter leurs faits et gestes : c'est pour cela que la légende s'est mélangée à l'histoire. Saint Théleau a aussi sa gwerz, sa complainte rimée ; elle a remplacé une gwerz plus ancienne maintenant disparue, et qui était plus belle et plus longue. Il s'agit de démêler dans ces œuvres la part de la légende et de l'histoire. Des traditions étaient conservées dans le lieu où le saint était honoré, et puis les récits avaient été tirés de vies plus anciennes que nous ne possédons plus. Ainsi, à côté de parties légendaires, les vies de nos vieux saints bretons nous mettent en présence d'événements réels sur lesquels elles nous apportent des détails très antiques et du plus haut intérêt. Or, de nos jours, des érudits étudient ces vies avec beaucoup de soin, découvront de nouveaux documents en Bretagne, en Angleterre et jusque dans la bibliothèque de Gotha en Allemagne. Ces travaux nous font mieux connaître ce qu'étaient réellement ces hommes qui ont apporté à la Bretagne le trésor de la foi.

C'étaient, nous l'avons dit, des ermites ou des moines. Les ermites vivaient en général dans les bois, sur les montagnes ou à flanc de coteau ; leurs ermitages consistaient en de simples huttes de bois, de petites cellules en forme de ruches d'abeilles. Les moines se fixaient à l'ordinaire face à l'océan, le long des côtes ou près d'un cours d'eau ; en ce temps-là, — ceci se passait il y a quinze cents ans, — ils n'avaient pas encore construit ces vastes abbayes ornées de cloîtres aux puissants arceaux, comme nous les montrent les ruines de Saint-Mathieu ou de Landévennec. Les premiers monastères ressemblaient à des campements de pionniers : derrière un grossier retranchement de terre, s'élevaient quelques toits de chaume et le sommet de huttes de branchages ; à l'intérieur du retranchement se tassaient de petits bâtiments de bois avec un oratoire au centre, puis une multitude de petites cabanes de branches ou de terre battue : c'étaient les cellules des moines, disséminées à travers l'espace. A proximité, une fontaine, puis un emplacement pour les sépultures : en plusieurs endroits, on a mis à jour des squelettes de moines sous de grandes dalles de pierre ; une croix de granit au milieu du cimetière dominait les tombes.

Les moines obéissaient à un abbé qui occupait une cellule un peu plus élevée que les autres ; ils se livraient à des mortifications rigoureuses, récitant les prières les bras en croix, se plongeant dans l'eau froide pendant la récitation des psaumes. Les étrangers étaient frappés à la vue de ces hommes à la large tonsure, aux cheveux complètement rasés à l'avant de la tête, d'une oreille à l'autre, et retombant à l'arrière en longues boucles. Ils étaient vêtus d'une longue tunique et de grossiers habits de laine. A leur côté pendait une aumônière contenant deux ou trois livres, un peu de nourriture, quand ils voyageaient, et un étui renfermant des reliques de saints. L'abbé avait sa cloche, son autel portatif et son bâton qui ressemblait plutôt à un bourdon de pèlerin qu'à une houlette de berger.

Moines ou ermites, les saints bretons, venus presque tous de l'autre côté de la Manche, ont été des défricheurs, des bâtisseurs, des missionnaires, des contemplatifs et des civilisateurs. De bonne heure, eux ou leurs disciples fondèrent les paroisses et les organisèrent solidement. De leurs lans ils fournirent aux populations qui les entouraient les bienfaits de la religion et de la morale chrétienne. Connaître nos vieux saints, c'est donc faire œuvre de gratitude. Ils sont les premiers hommes d'Action Catholique venus sur notre sol. Les ignorer, ce serait ignorer la raison pour laquelle beaucoup de nos contemporains reçoivent leurs noms au baptême, la raison pour laquelle tant de paroisses sont placées sous leur vocable.

Théleau était un de ces saints. Il fut, dit l'auteur de sa vie, disciple de saint Dubrice, évêque de Llantaf au pays de Galles. Il était donc originaire de ce pays. Ceci est un point qui correspond bien à la réalité. Les savants modernes qui ont étudié nos origines chrétiennes nous apprennent, en effet, que le grand flot des émigrants qui nous apportèrent le bienfait de la religion, venait des régions du sud-ouest de la Grande-Bretagne et plus particulièrement du Cornwall, du Devon et de la Cambrie, qui est l'ancien nom du pays de Galles. De plus, nous savons par la vieille vie de saint Samson, qui nous ramène à treize cents ans en arrière, donc presque au temps de l'émigration des saints, qu'il y avait en Cambrie un évêque du nom de Dubrice, qui mourut en 412.

Théleau avait été choisi comme successeur de Dubrice à Llantaf. Mais la peste désola le pays et il fit voile dans la direction de notre Armorique. Ce détail, donné dans sa vie, n'a pas dû être inventé, car il est prouvé que les saints ont traversé la Manche. Notre Bretagne était leur débouché naturel : c'était un pays qui ressemblait au leur, qui comprenait des populations de la même race, Celtes comme eux, et qui parlaient ou avaient parlé la même langue.

Après avoir débarqué sur nos côtes, Théleau se rendit dans un endroit où se trouvait un prince de sa famille, du nom de Budic. Cette particularité est encore indiquée dans sa vie. Or l'émigration des Celtes de la Grande-Bretagne vers chez nous, quand ils furent chassés par les Saxons qui avaient envahi leur pays, se fit en plusieurs fois et se poursuivit pendant cent cinquante ans ou davantage. Des colons étaient venus les premiers ; des prêtres les avaient suivis pour leur garantir les secours de la religion. Nous voyons les colons déjà maîtres lu sol et distribuant des terres aux moines qui arrivent. Ceux-ci se dirigeaient naturellement vers les régions où s'étaient déjà établis leurs amis ou leurs connaissances. Saint Brieuc, venu du Cardigan, trouve en Armorique un chef du nom de Rigual qui lui souhaite la bienvenue. Un autre Gallois, Pol Aurélien, se rencontre à l'île de Batz avec son parent, le comte Withur. Un troisième Gallois, Tugdual, débarque sur les côtes de Tréguier, où son cousin, le comte Deroch, lui donne des terres pour lui et ses moines. Il n'est donc pas étonnant que Théleau ait trouvé sur la terre bretonne un homme de sa parenté. Il est raconté également dans sa vie qu'il se rendit près de saint Samson arrivé avant lui ; et de fait, saint Samson était son contemporain et son compatriote : il avait été pareillement disciple de Dubrice qui lui avait conféré le diaconat et la prêtrise.

Passons maintenant aux événements merveilleux ou surnaturels. Théleau se rend à Jérusalem en compagnie de saint David et de saint Paterne. On les accueille au Temple avec grand empressement ; ils prêchent au peuple à la satisfaction générale et reçoivent des fidèles, comme gages de reconnaissance, chacun un présent : saint Paterne, qui avait une voix superbe, reçoit un bâton de chantre et une chape ; saint David, un autel précieux, car il célébrait la messe avec grace ; saint Théleau, une cloche douée de propriétés miraculeuses. Ce voyage à Jérusalem est un pieux détail ajouté par le biographe : celui-ci écrivit au XIIème siècle, qui fut par excellence le siècle des Croisades, et on supposait alors que tous les grands serviteurs de Dieu devaient visiter le Calvaire et le Sépulcre du Sauveur.

L'attribution de la cloche à saint Théleau peut bien reposer sur un fait authentique. On conserve encore en Bretagne au moins trois cloches ayant appartenu à des saints celtiques : la cloche de saint Mériadec à Stival, celle de saint Ronan à Locronan et celle de saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon. La cloche de saint Ronan est un cylindre aplati composé de deux feuilles de laiton ; celle de saint Pol a la forme d'une pyramide rectangulaire à côtés inégaux et aux angles arrondis. Il est certain que la cloche était un des attributs de nos vieux saints : dans les monastères, elle servait au Père abbé pour convoquer les moines à la prière ou à un autre exercice ; plus tard, quand les moines furent chefs de paroisse, elle leur servait à rassembler les fidèles autour d'eux pour les offices ou pour l'instruction religieuse. On vénérait celles de ces cloches qui avaient appartenu à des personnages dont la réputation de sainteté s'était propagée. Dans le Cornwall anglais, des esclaves étaient rendus par leurs maîtres à la liberté en présence de la cloche de saint Pétroc. A quelques-unes d'entre elles on attribuait des vertus surnaturelles. La cloche de Pol Aurélien est signalée au IXème siècle par le chroniqueur Uurmonoc comme possédant des propriétés curatives ; la cloche de saint Gildas rendait des sons merveilleux ; celle de saint Guénolé, d'après une légende anglaise, attirait des poissons qui s'assemblaient dans la mer pour l'entendre sonner. La cloche de saint Théleau, comme celle de saint Pol, guérissait les malades ; de plus, elle ne permettait pas qu'un faux serment fût prêté devant elle, et elle sonnait à tout instant comme pour exciter les âmes à s'élever vers Dieu.

D'autres faits extraordinaires de la vie de saint Théleau sont relatés par son biographe. Un jour, Budic vient le supplier de délivrer le pays d'Armorique d'un serpent ailé qui avait déjà fait périr un tiers des habitants. Théleau, inspiré du ciel, attaque le monstre, et lui passant son étole au cou, le précipite dans la mer. Nous trouvons ce genre d'exploits dans la vie de beaucoup d'autres saints bretons. Que les forêts de ce temps fussent infestées de bêtes féroces, ou que ces dragons fussent le symbole du paganisme, nos ancêtres en relatant ces merveilles ont traduit leur foi en la puissance de nos saints.

Budic et saint Samson avaient organisé un cortège triomphal pour conduire Théleau jusqu'à la ville de Dol dont Samson était l'évêque. On présente à Théleau une magnifique monture. Il la refuse, mais presque aussitôt apparaît près de lui un cheval de toute beauté sur lequel il fit à Dol son entrée solennelle. Après quoi, Théleau fit présent à Budic de ce cheval incomparable et lui déclara avoir obtenu de Dieu, par ses prières, le perfectionnement de la race chevaline bretonne. Et, de fait, ajoute l'auteur de la Vie du Saint, les Bretons sont, depuis, sept fois plus forts à cheval qu'à pied.

Jusqu'ici nous n'avons parlé que des faits et gestes de saint Théleau contenus dans la Vie galloise de ce Saint, écrite en latin au XIIème siècle. Consultons maintenant les traditions de chez nous. D'après une de ces traditions, Théleau aurait séjourné assez longtemps dans les forêts du Poher. Lorsqu'il vint en ce pays, il eut d'abord l'intention de bâtir sa maison sur le Menez-Glaz : il avait même disposé les premiers matériaux, des pierres debout qu'il recouvrit, en guise de toit, d'une pierre plate, lorsqu'il fut distrait de sa besogne par les coassements des grenouilles du marais voisin, Lan al Loc'h. Comme Théleau s'obstinait, le vacarme devint infernal et eut raison du saint qui ne pouvait ni prier ni dormir en ce lieu. Il gagna alors un bosquet, près d'une fontaine, où il bâtit une maison de planches ; puis il édifia une église à laquelle il voulut joindre un territoire pour former une paroisse. Il fit part de son projet au seigneur du pays, le sire de Castel-Gall. Celui-ci lui dit : « Je t'abandonne tout le territoire dont tu pourras faire le tour en une nuit ; mais il est bien entendu qu'au chant du coq, en quelque lieu que tu sois, tu feras halte ». Théleau, à son retour chez lui, conta la chose à sa sœur qui, depuis quelque temps, était venue tenir son ménage : celle-ci simula une grande joie, alors que, au fond du cœur, elle concevait une violente jalousie. Cependant notre saint, se tenant sur le seuil de sa porte, se mit à siffler : aussitôt un cerf sortit du bosquet et vint s'agenouiller à ses pieds. Dieu lui envoyait cette monture, pour qu'il traçât les frontières de son domaine. On pourrait faire une curieuse étude sur le « Bestiaire » des saints celtiques. C'est également monté sur un cerf qu'Edern délimita le territoire de sa paroisse. Hervé avait un loup qu'il apprivoisa ; un autre loup garde le bâton et la peau de mouton de saint Pétroc ; une colombe guide saint Carantoc à travers la forêt et le mène dans la solitude où il bâtira son ermitage. Sous ces gracieuses légendes nous apparaît la conception que nos pères se faisaient du pouvoir de nos saints ; quand ils nous les montrent précipitant dans le gouffre les monstres malfaisants, domestiquant les animaux sauvages, c'est le plan providentiel qu'ils décrivent : l'autorité du serviteur de Dieu sur l'animalité inférieure, et le saint lui-même soumis à Dieu de qui il tient sa puissance.

A la tombée de la nuit, Théleau monta sur le cerf et se mit en route, l'animal galopant de toute la vitesse de ses jambes ; mais comme il traversait la cour du manoir de Castel-Gall, les gens lâchèrent sur eux leurs chiens. Le saint n'eut que le temps de sauter sur un chêne, tandis que le cerf se réfugiait dans le bois. Théleau eût sans doute rattrapé son retard si sa sœur n'avait eu recours à une méchante ruse. Elle prit un coq dans le poulailler et l'introduisit dans le tuyau de la cheminée ; puis elle alluma dans l'âtre un fagot de bois mort ; le coq, cherchant à fuir la fumée, battait des ailes, chanta désespérément, réveilla les basses-cours du village, et ce cri se transmettant de ferme en ferme arrêta saint Théleau, lié par sa promesse, sans quoi la paroisse de saint Théleau se serait étendue jusqu'à Collorec d'un côté et à Cléden de l'autre.

(L. Kerbiriou).

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