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Le mot lamballais, qualifiant ce qui est relatif à Lamballe, existait dès 1423. A cette date il y a un grant chemin lamballaes (Arch. des C-du-N, 1 E 678). C'était aussi un nom de famille : Jehan Lamballays, bordier à Saint-Cast en 1427 (Arch. de L-Atl., B 2979), Eon le Lamballays, chanoine de Lamballe en 1435 (Lettres de Jean V, n° 2208). Pris substantivement, le mot désignait les maîtres et ouvriers terrassiers, notamment en 1477 (Monier, Dinan, ville d'art, p. 157) et en 1679 (Arch. d'I-et-V, E notaires, min. de Guespin, 1er déc.). Aujourd'hui il est seulement un nom-adjectif ethnique (Annales briochines, 1771, p. 112 de L'éd. de 1850 ; J O, 28 mars 1913). En breton, on dit lambalad, au pluriel -iz (Vallée, Gr. dict. fr.-br., 1931, p. 416).

Dans l'armorial de l'édit de novembre 1696, les armes attribuées à Lamballe sont : de gueules à trois gerbes de blé d'or, liées de sable ; écartelées d'hermines (état du 19 juillet 1697). En 1771, Ruffelet assure que Lamballe portait anciennement d'azur à trois gerbes d'or. D'après Quernest (p. 84), une délibération de la communauté de ville en date du 2 mai 1772 mentionne les mêmes armes. Le brevet délivré à la ville le 1er février 1813 indique en plus un franc canton de gueules à senestre, chargé d'un N d'argent, surmonté d'une étoile du même, qui était sous l'Empire le signe des villes de 2ème ordre (Arch. mun.). Ce signe disparut avec l'Empire en 1814 puis 1815 et les armes actuelles sont celles de 1771-1772 qui figuraient dès 1861 sur le papier à lettres de la mairie.

Il y a une variante : d'hermines à une bordure de gueules. Ces armes seraient celles du comté de Lamballe d'après Du Paz (Hist. généal., 1619). Ruffelet les dit portées par la ville en 1771 (éd. de 1850, p. 120). Elles furent peintes en 1839 dans la galerie des Croisades du musée de Versailles et en 1885 dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture.

La plus ancienne mention originale datée du nom de cette localité apparaît dès 1083 dans une charte latine du prieuré de Saint-Martin de Lamballe [Note : Cette charte est aussi la plus ancienne pièce originale datée des Archives des Côtes-du-Nord]. C'est Lambala, mais la forme la plus fréquente, connue dès 1211, est Lambalia. On rencontre aussi parfois Lambalum et Lambaulum dès 1089 (notamment : Anc. év., IV, 300, 304, 305, 309, 312). Les formes françaises sont Lamballe, dès 1089, et Lambale, dès 1231 (III, 195 ; IV, 311, 317).

Le château de Lamballe (castrum) existait dès 1083. La ville s'est construite autour du château. L'un et l'autre semblent avoir reçu le nom d'une localité située non loin. On trouve en effet les noms de novam Lambalam et veterem Lambalam en 1084 (IV, 301). On retrouve in veteri Lambalo en 1224 (315) et le nom de Vieilles Lamballe s'est conservé au cadastre jusqu'à notre époque (Dutemple, I, 1918, p. 2).

Lamballe est appelé Lambalum opidum (ville forte) dès 1144 (Anc. év., IV, 310) et villa de Lambalia [Note : Il est vrai que le mot latin villa a aussi le sens de "village" à cette époque] dès 1213 (313). Cette ville était d'ailleurs close de murs, ayant une porte dès la fin du XIème siècle (305). Elle le resta jusqu'en 1420, date à laquelle l'enceinte fut abattue (Quernest, p. 12-15). La ville fut représentée aux Etats de Bretagne par ses députés à partir de 1352 au moins (Morice, Preuves, I, col. 1487). Elle était exempte de fouages et payait seulement l'aide des villes dès 1434 (Lettres de Jean V, n° 2160). Elle avait une municipalité sous le nom de communauté de ville dès 1709.

La ville et ses dépendances s'étendaient au Moyen Age sur cinq paroisses du diocèse de Saint-Brieuc. Les trois premières appartenaient à la ville close et les deux autres concernaient la partie située hors les murs :

1) Notre-Dame, qui avait une église dès 1156 et le titre de paroisse (parrochia Beate Marie eiusdem ville) dès 1281 (III, 127, 163). Son église fut érigée en collégiale par lettres du 9 décembre 1435 (Lettres de Jean V, n° 2208). Cette paroisse, réunie en 1658 avec les deux suivantes sous le nom de Notre-Dame et Saint-Jean, forma l'unique paroisse urbaine de la ville de Lamballe, mais il y eut cependant un recteur de Notre-Dame jusqu'au décès du dernier d'entre eux en juin 1732 ;

Les trois "portions de cures" furent réunies peu après en un seul titre de bénéfice, pour être administré par un seul recteur. Ce fut l'objet de l’ordonnance épiscopale du 16 mai 1733 et des lettres patentes données à Marly en mars 1734 (enregistrées le 6 mai au parlement de Bretagne). Ces textes devaient prende effet à compter du décès du premier mourant des deux recteurs, décès qui se produisit en 1747 ;

2) Saint-Jean-Baptiste, qui semble avoir eu un recteur dès 1370 (Procès de canon. de Ch. de Blois, 1921, p. 452). En tout cas l'église existait dès 1420 et l’on y baptiste dès 1553. A partir de 1658, cette paroisse fut réunie à la précédente mais il y eut un recteur de Saint-Jean jusqu’en 1747, date à laquelle les trois "portions de cure" furent réunies sur la tête de ce recteur ;

3) Saint-Sauveur, qui semble aussi avoir eu un recteur dès 1370. On y baptisait en 1549 mais l'église fut détruite dès 1556 (Quernest, p. 21 ; Dutemple, I, 180) et la paroisse disparut. Cependant il resta un recteur en titre de Saint-Sauveur et le dernier mourut le 28 juin 1747 ;

4) Saint-Martin lez Lamballe. Cette paroisse a son origine dans le prieuré du même nom, fondé en 1083 par le comte Geffroy en faveur de l'abbaye de Marmoutier (chartes du prieuré : Anc. év., IV, 1864, p. 297-328). Dès 1174 une donation est faite ecclesie Beati Martini de Lamballe et, en 1213, Pierre Mauclerc affranchit les habitants du burgum Sancti Martini (IV, 311, 313). La paroisse avait un curé dès 1271 (IV, 320). Les baptêmes furent célébrés dans l'église de ce prieuré-cure dès 1535. Il subsista jusqu'à la fin de l'Ancien Régime ;

5) Les faubourgs (Saint-Lazare, Mouëxigné, etc.), situés hors les murs (in Lambalia, extra muros 1243 : Anc. év., III, 101) et sur la paroisse de Maroué. Dans ces faubourgs, au-delà de la rue Saint-Lazare actuelle, était situé l'emplacement primitif de Lamballe (veterem Lambalam 1084) ;

Par ordonnance ducale du 3 mai 1475, ils furent réunis à la ville, mais au civil seulement, c'est-à-dire au point de vue financier : leurs habitants n'avaient plus à payer les fouages dus par les paroissiens de Maroué mais ils étaient astreints à l'aide des villes non contributives à fouages. Pour le culte ils continuaient d'appartenir à la paroisse de Maroué (Dutemple, I, 103).

Au point de vue féodal, la châtellenie de Lamballe, mentionnée dès 1267 (Anc. év., III, 256), formait le premier membre de la seigneurie de Penthièvre, créée en 1317 et érigée en duché-pairie en 1569, 1668 et 1697. Un fils du dernier duc de Penthièvre reçut le titre de prince de Lamballe, probablement dès son baptême en 1756.

Il y eut à Lamballe une municipalité officieuse sous le nom d'"assemblée des communes" à partir du 20 juillet 1789, mais cette municipalité disparut, comme l'ancienne communauté de ville, lorsque la paroisse de Lamballe (Notre-Dame et Saint-Jean) et la paroisse Saint-Martin élurent ensemble leur municipalité officielle, du 19 au 21 janvier 1790. Les faubourgs dépendant de Maroué votèrent avec la ville.

Depuis 1790 également, Lamballe fut le chef-lieu d'un district jusqu'en 1795 et d'un canton. En 1830 la commune de Lamballe a été augmentée de six fractions de territoire. Les cinq premières appartenaient à la commune de Maroué et ont été annexées à Lamballe par l'ordonnance du 12 mai 1830 :

1) Le village du Petit-Lanjouan et le moulin de Saint-Sauveur ;

2) Le village de Lescouët ;

3) Une fraction située aux abords du Pré-Faruel et de la route de Brest ;

4) Une autre, aux abords du Nid-de-Pie ;

5) Le village de la Salle-Plestan ;

Par ordonnance du 14 juillet 1830, Lamballe a reçu de la commune de la Poterie :

6) Une fraction située aux abords de la route de Plancoët et touchant la fraction 1 ci-dessus.

Enfin par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972 et à compter du 1er janvier 1973, les communes de Maroué, la Poterie, Saint-Aaron et Trégomar ont été réunies à Lamballe tout en bénéficiant du statut de commune associée.

Au point de vue judiciaire, il y avait un sénéchal de Lamballe dès 1224 et une cour de justice (curia domini Hugonis apud Lambalum) dès 1243 (Anc. év., III, 240 ; IV, 315). Il s'agissait d'une sénéchaussée ducale à partir de 1569. Au début de la période révolutionnaire, il y eut un tribunal de district à Lamballe de 1790 à 1795.

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Parmi les édifices anciens de cette ville, trois ont été classés comme monuments historiques :

1) L'église Notre-Dame, classée le 2 août 1848. Les éléments les plus anciens sont : le pignon de l'aile nord (XIIème s.), le pignon est (v. 1200), celui de l'aile sud, le chevet et le choeur (XIVème s.), enfin les pignons nord de trois chapelles (v. 1514) ;

2) L'église Saint-Martin, classée le 16 septembre 1907. La nef et la porte sud datent de 1200 environ ; le porche, de 1519 ; la tour, de 1555 et 1741 ; le choeur et le transept, des XVIème et XVIIème siècles ;

3) La maison dite "du Bourreau" (fin XVIème s.) [Note : Cette appellation, existant dès 1907, n'a aucune raison d'être. Elle proviendrait, croit-on, de ce qu'un nommé Jean Bourreau , a possédé une partie de cette maison en 1609 (D. de la Motte Rouge et Le Gal La Salle, Vieilles demeures et vieilles gens, 1977, p. 568 ; La Lettre des C-du-N, n° 20, juin 1978, p. 12)]. La façade principale, donnant sur la place du Martray, a été classée le 22 novembre 1909. Le 1er juin 1964 ont été ajoutés à ce classement la façade donnant sur la rue du Docteur-Calmette et l'ensemble des toitures. Donnée au département le 13 avril 1966, cette maison abrite le centre culturel Mathurin Méheut ;

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Neuf autres ensembles monumentaux ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

4) L'église Saint-Jean, dont le clocher (base XVème s. ; partie haute XVIIème s.) a été inscrit le 7 décembre 1925. Les grandes arcades sont de 1420-1432 environ. Le reste date des restaurations faites depuis 1837 ;

5) La maison du 6 place du Beloir (XVIIème s.), dont les façades et les toitures ont été inscrites le 2 décembre 1926 ;

6) La maison du 21 rue du Docteur-Calmette (XVIIème s.), dont les façade et toiture ont été inscrites le 11 juin 1930 ;

7) L'hôtel de Largentaye (milieu XVIIème s.), 25 rue du Docteur-Calmette, dont les façade et toiture ont été inscrites le 22 mars 1930 ;

8) Les maisons des 3 et 5 rue du Four. Les deux façades ont été inscrites le 19 juin 1926 ;

9) La maison du 6 rue du Four (XVIIIème s.), dont la façade et la toiture ont été inscrites le 2 décembre 1926 ;

10) Les maisons des 2 et 4 parvis Saint-Jean (début XVIIème s.), dont les façade et toiture ont été inscrites le 18 septembre 1964 ;

11) Les maisons des 6 et 8 rue Saint-Jean, dont les façades et les toitures ont été inscrites le 8 juin 1964 ;

12) Le moulin à vent de Saint-Lazare, inscrit le 7 septembre 1977 ;

En outre l'édifice suivant avait été inscrit le 22 février 1926 mais ne figure plus sur les listes des immeubles protégés, depuis 1966 au moins :

13) Maison sise entre la Grande Place et l'escalier conduisant à l'église Saint-Jean (XVIème s.) : façades et toitures ;

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D'autres monuments anciens ne sont ni inscrits ni classés :

14) La chapelle de l'hôtel-Dieu (XVIIème s.), 29 rue Charles-Cartel ;

15) La chapelle Saint-Sauveur (1780), dans le cimetière ;

16) L'ancienne chapelle Saint-Joseph des Ursulines (XVIIème s.) ;

17) L'ancien couvent des Ursulines (XVIIème s.), aujourd'hui C E S ;

18) Des maisons de la rue du Val, notamment : au 7 (sculpture médiévale réemployée dans la façade), aux 23, 25 et 27 ;

19) Des maisons de la rue Saint-Martin, notamment : le 1 (éléments anciens réemployés en façade), le 38-40 (1763), le 42-44, le 6 (ancien presbytère de Saint-Martin, 1760) ;

20) Des maisons de la rue du Four, notamment : le 7, 8 (hôtel de Troguindy), 12 (hôtel du Bouilly), 18 (hôtel de Bédée) ;

21) Plusieurs maisons de la rue du Docteur-Calmette, notamment : celles des 11, 13, 16 (fin XVIIème s.), 17 (v. 1600), 22 (hôtel Le Corgne de Launay, v. 1680 et v. 1710), 24 (ancienne prison, v. 1635), 27 (XVIIIème s.), 33, 43 (XVème et XVIIIème s.), 49 (XVIIIème s.), 55 (XVIIIème s.) ;

22) Des maisons de la rue Pasteur, notamment : 23-25 (XVIIIème s.), 31 (XVIème s.), 33 (hôtel dit de la Guyomarais) ;

23) Des maisons, rue de la Croix-au-Lait : 3 (fin XVIIème s.) et 8 (maison des La Salle, beaux-parents du Dr Calmette, XVIIIème s.) ;

24) La maison du 14 rue Saint-Jean (hôtel Chatton de Ranléon, vers 1730) ;

25) Des maisons de la rue Charles-Cartel : 16 (XVIIIème s.), 17 (maison Charles Cartel, XVIIIème s.), 21 (hôtel de Penguilly, XVIIIème s.), 44 (ancien relais de poste) ;

26) Des maisons de la rue Saint-Lazare : 7 (ancien relais de poste, XVIIIème s:), 9 (hôtel Servan Sevoy, fin XVIIIème s.), 12-14, 20 (XVIIIème s.) ;

27) Des maisons de la rue de Lourmel : 4-6 (hôtel de Revol, XVIIème s.), 13 (XVIIIème s.), 16-18 (1774) ;

28) L'hôtel de la Villedeneu (1783), 10 rue de la Villedeneu ;

29) Une maison située 1 rue de la Croix-aux-Fèves ;

30) Une maison située 7 rue de la Tour-aux-Chouettes ;

31) Les maisons du 8 et du 19 (XVIIème et XVIIIème s.) de la rue Saint-Jacques ;

32) L'hôtel Jacques Sevoy (1713-1714), 14 rue Notre-Dame ;

33) La maison du 9 rue du Petit-Boulevard ;

34) Une maison de la rue Paul-Langevin (1764) [Note : On trouvera des détails sur les maisons de Lamballe et de ses environs dans : La Motte Rouge et Le Gal La Salle, Vieilles demeures et vieilles gens, 1977] ;

35) Le vieux château (2ème moitié XVIIème s.) ;

36) Le nouveau château (v. 1730), construit par le sénéchal Mathurin Plancher et vendu par son fils au duc de Penthièvre le 15 septembre 1756. Il sert aujourd'hui de collège ;

37) La croix de la rue Saint-Lazare.

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Voici un certain nombre d'événements qui ont eu Lamballe pour cadre :

1) En 1083 le prieuré Saint-Martin fut fondé en faveur de l'abbaye de Marmoutier par le comte Geffroy, fils du comte Eon, donnant à l'abbaye une partie du plessis que son père possédait à Lamballe et un terrain pour la construction d'un bourg (le bourg Saint-Martin) et d'une église près de la ville ;

2) En 1317 fut fondé par le duc Jean III le couvent des Augustins de Lamballe (dit, depuis, le couvent de l'Ave Maria) ;

3) En 1337 fut fondée l'église des Augustins de Lamballe ;

4) En 1363 le duc Charles de Blois vint à Lamballe porter processionnellement des reliques de saint Yves en l'église Notre-Dame et en l'église des Augustins ;

5) Le 16 novembre 1370 s'ouvrit dans l'église Notre-Dame l'enquête du procès de canonisation de Charles de Blois ;

6) En 1373, alors que le duc de Bretagne Jean V avait pris possession de la place de Lamballe, elle lui fut reprise, pour le roi de France, par le connétable de Clisson ;

7) Le 28 avril 1381, à Lamballe, des seigneurs ecclésiastiques, des chevaliers et des écuyers du pays de Lamballe, ainsi que les bourgeois de cette ville, ratifièrent le traité de Guérande, qui mettait fin à la guerre de succession de Bretagne (Lobineau, Preuves, col. 617-618) ;

8) Le 27 juin 1387, par un traité signé entre le duc Jean IV et le connétable de Clisson, la ville et le château de Lamballe devaient être rendus au duc, ce qui fut fait peu après (Lobineau, Preuves, col. 678-680) ;

9) Le 10 octobre 1387 Jean de Beaumanoir reprit Lamballe au nom du connétable de Clisson sur Bertrand Gouyon, gouverneur de la place pour le duc ;

10) Le 11 décembre 1410, la Comtesse de Penthièvre ratifia à Lamballe le traité conclu le 8 août entre Olivier de Blois, son fils, et le duc Jean V (Arch. de la Loire-Atl., E 168) ;

11) En 1418 saint Vincent Ferrier prêcha à Notre-Dame de Lamballe pendant plusieurs jours ;

12) Le 27 février 1420, à la suite de l'arrestation du duc Jean V par les frères de Blois, l'armée ducale vint mettre le siège devant Lamballe. Le 12 avril, la place, commandée par Alain de la Motte, capitaine, se rendit aux assiégeants. Le château fut entièrement démantelé par les soins de Foucquet Renard, qui termina sa mission le 16 juillet ;

13) Par lettres du 10 janvier 1431, Jean V donna Lamballe en apanage à François de Bretagne, son fils aîné (depuis duc François 1er) (Lettres de Jean V, n° 1930) ;

14) En 1436 le clocher de l'église Saint-Jean fut détruit par la foudre ;

15) Le 15 août 1447, la foudre tomba sur le choeur de Notre-Dame de Lamballe et parcourut la nef pendant la grand-messe ;

16) Par lettres du 5 décembre 1450, le duc Pierre II restitua le comté de Penthièvre à Jean de Blois. Celui-ci fut mis en possession du comté à Lamballe le 29 décembre (Lobineau, Preuves, col. 1123) ;

17) Le 3 mai 1453, le clocher de Notre-Dame fut détruit par la foudre. Il fut reconstruit vers 1460 ;

18) Le 16 octobre 1536 à Lamballe, Jean Comte de Penthièvre prit possession du comté de Penthièvre que lui avait rendu le roi François 1er (Morice, Preuves, III, col. 1021-1031) ;

19) Par lettres patentes données au Plessis-les-Tours (comm. de la Riche, I-et-L) en septembre 1569, le roi Charles IX érigea le comté de Penthièvre en duché et pairie de France en faveur de Sébastien de Luxembourg, gouverneur de Bretagne. La châtellenie de Lamballe formait un des membres du duché (Anselme, Hist. généal., III, 1728, 716) ;

20) Le 17 septembre 1589, une armée royale occupa la ville de Lamballe, mais sans pouvoir s'emparer du château, qui avait été remis en état de défense par le duc de Mercoeur et de Penthièvre, chef de la Ligue ;

21) Le 11 juillet 1590, l'armée royale, commandée par le Prince de Dombes, entra encore dans la ville et la quitta à l'annonce de l'approche du duc de Mercoeur ;

22) Le 21 janvier 1591, l'armée du Prince de Dombes occupa de nouveau Lamballe. Le 16 juillet, la ville fut pillée. Le 18 le capitaine La Noue dit Bras-de-Fer fut blessé d'une balle d'arquebuse en allant reconnaître les défenses du château (blessure dont il mourut à Moncontour le 4 août). Le 21 juillet, le Prince de Dombes leva le siège du château ;

23) Le 15 septembre 1626, fut commencée la démolition de ce qui restait du château de Lamballe ; le travail fut achevé dès le 28 octobre ;

24) En 1631-1634 une épidémie meurtrière appelée "contagion" sévit à Lamballe ;

25) En 1636 s'établit à Lamballe la communauté des Ursulines, qui tint un établissement d'instruction pour les jeunes filles ;

26) Par contrat du 18 mai 1657, le duc et la duchesse de Vendôme vendirent le duché de Penthièvre (sauf le membre de la Roche-Suhard) à Claude de Boilesve (Arch. des C-du-N, 1 E 10) ;

27) Le 2 mars 1661 les religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve, dont l'ordre venait d'être fondé à Lamballe par le P. Ange Le Proust, furent installées dans l'hôtel-Dieu, dont la communauté de ville les avait chargées le 16 février 1661 ;

28) Par arrêt du Conseil du 6 août 1665, les terres de Lamballe, Moncontour, Guingamp, etc., propriété de Claude de Boilesve, furent adjugées au Roi, qui les rétrocéda au duc et à la duchesse de Vendôme par arrêt du 6 mai 1666 et par contrat du 28 mai 1666. Il y eut de nouvelles lettres patentes données à Saint-Germain-en-Laye (auj. Yvelines) en septembre 1668 pour le duché et pairie ainsi reconstitué (Anselme, III, 721) ;

29) Du 3 au 31 juillet 1678, le P. Maunoir et 36 autres missionnaires jésuites prêchèrent une mission solennelle à Lamballe ;

30) Le 5 novembre 1684, les religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve, déjà chargées de l'hôtel-Dieu, prirent aussi la direction de l'hôpital Saint-Yves (ou grand hôpital) ;

31) Le 30 décembre 1687 la terre de Penthièvre, saisie sur le duc de Vendôme, fut adjugée à la Princesse de Conti (Arch. des C-du-N, B 86, fol. 13) ;

32) Le 23 juin 1696, la Princesse de Conti vendit la terre de Penthièvre au Comte de Toulouse, prince légitime de France, qui obtint de nouvelles lettres patentes d'érection de cette terre en duché et pairie, donnée à Marly (auj. Marly-le-Roi, Yvelines) en avril 1697 (Anselme, VI, 1730 51) ;

33) Le 3 mai 1761 arrivèrent à Lamballe chez M. de Lourmel des reliques de saint Amateur données par le pape Clément XIII au P. Aimé Boscher de la Villéon, de Lamballe, procureur général des Capucins et, par celui-ci, à la ville de Lamballe ; elles furent transférées en l'église Saint-Jean le 11 juillet 1762 (Dutemple, I, 401) ;

34) En 1783 le Dr Lavergne commença de cultiver la pomme de terre à Lamballe ; son Mémoire sur ce sujet fut publié aux frais de la ville en octobre 1789 ;

35) Le 28 septembre 1792 les Ursulines de Lamballe furent expulsées de leur couvent ;

36) Le 29 novembre 1793, les soldats casernés dans l'église Notre-Dame y causèrent des dégâts importants ;

37) Le 16 janvier 1800 une dizaine de chouans firent une incursion dans la ville de Lamballe, où ils tuèrent une sentinelle ;

38) Une ordonnance royale du 10 mars 1825 rétablit le haras (ou dépôt d'étalons) de Lamballe. Ses bâtiments furent terminés en 1826, mais il fut supprimé par une autre ordonnance, du 15 novembre 1833 ;

39) Par ordonnance royale du 23 juillet 1826, la communauté des Ursulines de Lamballe fut rétablie dans son ancien couvent (Arch. des C-du-N, V 4405) ;

40) Par ordonnance royale du 6 mai 1829 fut érigée la succursale (ou paroisse) de Saint-Martin-de-Lamballe ;

41) A Pâques 1836 s'ouvrit le collège municipal, installé dans le nouveau château loué à la ville par le roi Louis-Philippe, qui le tenait de sa mère, née Bourbon-Penthièvre ;

42) En 1842 fut rétabli le haras de Lamballe ;

43) En 1848 fut construit l'hospice de la Villedeneu. Les fonds provenaient du legs de Victor Loaisel de la Villedeneu, qui avait testé en faveur de la ville le 2 mai 1841 et qui était mort à Paris le 7 septembre. L'ordonnance du 22 septembre 1842 autorisa l'acceptation du legs, fait à la charge de fonder un nouvel hôpital pour les pauvres malades et infirmes ;

44) Du 18 au 22 octobre 1852, malgré les regrets de la municipalité, les archives de Penthièvre furent transportées du château de Lamballe aux Archives départementales ;

45) Le 18 août 1858 l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie, accompagnés par le Dr Jobert de Lamballe, visitèrent Lamballe et furent reçus par la municipalité ;

46) Le 18 août 1863 la famille d'Orléans vendit à Charles-Antoine Dumont le Château neuf et le Château vieux de Lamballe (Pothier de la Berthellière, notaire à Paris) ;

47) Le 15 septembre 1865 le Château neuf de Lamballe, où était installé le collège, fut vendu à la ville par l'Etat et par Charles-Antoine Dumont ;

48) En 1887 sont parues les Notions historiques et archéologiques sur la ville de Lamballe, de Quernest ;

49) En 1918, le 28 septembre 1925 et le 16 octobre 1936 ont été achevés d'imprimer les trois volumes de l'Histoire de Lamballe du chanoine Dutemple, curé doyen de Lamballe ;

50) Le 8 août 1944, la ville de Lamballe a été libérée de l'occupation allemande par un bataillon F F I, issu du Front national.

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Lamballe a connu plusieurs personnages notables. Comme capitale du comté puis duché de Penthièvre, elle aurait droit à la mention de tous les seigneurs de cette terre. Cependant seuls auront ici une notice ceux qui ont eu le plus de rapports avec la ville, au moins par leur état civil :

1) Jean de Blois, dit Jean de Bretagne (étant le fils aîné du duc Charles de Blois), comte de Penthièvre et vicomte de Limoges, né vers 1340. Il vécut en Angleterre dès 1353 et y fut maintenu prisonnier jusqu'en 1388. A cette date il épousa Marguerite de Clisson, fille du connétable. Il participa, avec celui-ci, aux guerres qui opposèrent au duc de Bretagne le parti de Penthièvre et mourut à Lamballe le 16 janvier 1404 ;

2) Jean de Brosse, dit de Bretagne, né vers 1510, comte de Penthièvre (1524) et d'Etampes (1534), duc d'Etampes (1536), capitaine de Rennes (1540), gouverneur de Bretagne (lettres du 25 juin 1542). En exécution du traité de Crémieu (auj. Isère - 23 mars 1535), il fut mis en possession du comté de Penthièvre le 16 octobre 1536 et mourut sans enfant au château de Lamballe le 27 janvier 1565. Il eut pour héritier son neveu Sébastien de Luxembourg, qui devint comte de Penthièvre ;

3) Marie de Luxembourg, duchesse d'Etampes et de Penthièvre, fille du premier duc de Penthièvre, Sébastien de Luxembourg, auquel elle succéda en 1569. Elle naquit à Lamballe le 15 février 1563 et épousa (15 juillet 1575) le duc de Mercoeur, depuis gouverneur de Bretagne (1582) et chef de la Ligue dans cette province (1589). Le duc rentra en grâce auprès de Henri IV le 20 mars 1598 (traité d'Angers) et mourut à Nuremberg (Bavière, auj. Allemagne fédérale) le 19 février 1602. La duchese mourut à Paris le 6 septembre 1623. Leur fille unique épousa le Vendôme et hérita le duché de Penthièvre ;

4) Pierre Le Proust, en religion le P. Ange, né à châtellerault (Vienne) le 3 décembre 1624, religieux chez les Augustins réformés à Poitiers (profès 25 mars 1642), prieur du couvent de l'Ave Maria de Lamballe (17 févr. 1659). Quatre dames de la charité, qu’il dirigeait, se virent confiée la direction de l'hôtel-Dieu de Lamballle le 2 mars 1661 et formèrent la congrégation des religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve. Le P. Ange fut nommé visiteur de son ordre le 9 mai 1662. La congrégation qu’il avait fondée essaima à Moncontour (1662), Rennes (?), Saint-Brieuc (vers 1662), Saint-Malo (1663), etc. Elle fut autorisée par lettres patentes de mars 1671. Le P. Ange fut nommé provincial (24 avril 1671) puis définiteur de son ordre (23 juin 1679). Le 20 juillet 1683, les dames hospitalières de Saint-Thomas furent reçues religieuses et tertiaires de l'ordre des Augustins. Leur fondateur mourut à Paris le 16 octobre 1697 ;

5) Jacques Gallet, né à Lamballe le 25 juillet 1647 (?), recteur de la Poterie, puis supérieur du séminaire Saint-Louis de Paris, curé de Compans (auj. S-&-M), où il est mort en décembre 1726. Il a écrit plusieurs mémoires imprimés ou inédits sur l'établissement des Bretons en Armorique et a répandu la "fable de Conan Mériadec", inventée en 1019. Dom Morice (Hist. de Bret., I, 1750) s'appuya sur l'autorité de Gallet et reprit cette légende, qui fut admise comme historique jusque vers 1850 par des auteurs qu'on ne lit plus ;

6) Louis Bascher de la Villéon, en religion le P. Aimé de Lamballe [Note : Lamballe a servi à la désignation de quatre personnes : le P. Aimé de Lamballe, le Prince de Lamballe et sa femme, le Dr Jobert de Lamballe, sans compter les familles qui ont pour nom patronymique Lamballe ou Lamballais], né probablement dans la région de Lamballe vers 1680, religieux capucin (1er déc. 1711), élu général des capucins (20 mai 1768) [Note : Le premier Français qui fut général de cet ordre], mort au couvent de Saint-Honoré, à Paris, le 17 mai 1773 (Dict. de biogr. fr., I, 1933, col. 983). En 1761 il procura à la ville de Lamballe des reliques de son saint patron, Hildanus dit Amateur ;

7) François Cormeaux, recteur de Plaintel, mort à Paris, sur l'échafaud révolutionnaire le 9 juin 1794, était né à Lamballe le 10 novembre 1746. Sa biographie va figurer dans la notice de Plaintel ;

8) Les seuls qui portèrent le titre de prince de Lamballe (bien que Lamballe ne fût pas une principauté) furent Louis-Alexandre-Joseph de Bourbon (Paris, 6 sept. 1747-Luciennes (auj. Louveciennes, Yvelines) 6 mai 1768), fils du dernier duc de Penthièvre de l'Ancien Régime, et sa femme Marie-Thérèse-Louise de Savoie Carignan, née à Turin le 8 septembre 1749. Celle-ci était surintendante de la maison de la reine Marie-Antoinette et fut tuée à Paris, lors du massacre des prisons, le 3 septembre 1792. Ni l'un ni l'autre des deux époux ne semble être venu au château de Lamballe, dont hérita en 1793 leur soeur et belle-soeur, Louise-Marie-Adélaide de Bourbon, mère du futur roi Louis-Philippe ;

9) Marie-Victoire de Lambilly, née à Rennes (par. Saint-Germain) le 27 avril 1767, mariée en 1787 à Jean-Baptiste-Mathurin Mouesan Comte de la Villirouët. Ils habitaient le château de la Villirouët en Plédéliac. Son mari émigra en 1792. Emprisonnée à Lamballe pendant la Terreur, elle fut élargie et, grâce à elle, les autres prisonniers aussi, entre le 8 et le 10 janvier 1795. Son mari étant rentré d'émigration, ils furent arrêtés le 14 janvier 1799. Mise en liberté, Mme de la Villirouët plaida la cause de son mari devant la commission militaire de la 17ème division à Paris, et obtint son acquittement le 23 mars 1799. Ils retournèrent à Lamballe en 1810 et y moururent, elle le 12 juillet 1813 et lui le 12 mars 1845. Ses mémoires ont été publiés (Comte de Bellevue, Une femme avocat, 1902) ;

10) Louis-Auguste Mareschal, né à Lamballe le 9 janvier 1772, premier archiviste du département des Côtes-du-Nord (1er nov. 1836), mort à Saint-Brieuc le 16 février 1843. Il a laissé plusieurs volumes manuscrits: Recueil de contes érotiques (1795-1835), L'Enéïde pour rire (3 vol. 1841) conservés aux Archives départementales et presque entièrement inédits (mss. 14-19 ; J. Vier, La poésie bretonne d'expression française, I, 1971, p. 194-196 ; Dr Lejeune dans la Nouv. revue de Bret., II, 1948, p. 373-379) ;

11) Antoine Aulanier, né à Lamballe le 12 septembre 1787, avocat à Saint-Brieuc et jurisconsulte, auteur du Traité du domaine congéable (3 éditions : 1824, 1847, 1874), mort à Saint-Brieuc le 8 juillet 1856. Fils d'Antoine Aulanier, avocat à Lamballe, il fut le père d'un autre Antoine Aulanier (1817-1864), avocat à Saint-Brieuc et auteur, avec Habasque des Usages et règlements locaux du département des Côtes-du-Nord (2e-5e éd., 1851-1880) ;

12) Antoine Jobert, dit Jobert de Lamballe, né à Matignon le 17 décembre 1799, docteur en médecine (1828), membre de l'Académie de médecine (1840) et de l'Académie des sciences (1856), chirurgien ordinaire de l'Empereur (1852), qu'il accompagna à Lamballe (1858). Il mourut le 19 avril 1867 à Paris, dans la maison de santé du Dr Blanche, et fut inhumé à Lamballe ;

13) Louis Grimaux, né à Lamballe le 24 août 1810, peintre de sujets religieux. Il a aussi illustré les Caractéristiques des saints dans l'art populaire du P. Cahier (2 vol, in fol. 1867). Son Ange gardien appartient au musée de Saint-Brieuc. Il est mort à Paris (7ème arr.) le 25 mars 1879 (L. Ollivier dans : Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., XXIX, 1891, p. 129-147) ;

14) Mathurin Audo, historien de Lamballe et du Vieux-Bourg, où il est mort le 26 août 1884, était né à Lamballe le 28 janvier 1821. On trouvera sa notice biographique avec ce qui concerne la commune du Vieux-Bourg ;

15) Léon Bélouino, né à Lamballe le 8 décembre 1824, prêtre (1849), curé de Moncontour (1871), évêque in partibus d'Hieropolis ou Hièraple et auxiliaire de l'archevêque de Port-au-Prince (Haïti), sacré à Notre-Dame de Lamballe le 24 octobre 1880, mort à Hillion le 25 août 1890 ;

16) Le chanoine Constant Dutemple, curé-doyen de Lamballe du 27 mai 1918 au 15 avril 1937, qui publia une Histoire de Lamballe (3 vol. 1918-1936), naquit et mourut à Erquy (1867-1937). Sa biographie sera donnée dans la notice de cette commune ;

17) Gustave Téry, né à Lamballe le 5 septembre 1870, agrégé de philosophie, journaliste, fondateur et rédacteur en chef de l'Oeuvre (mensuel 1902, hebdo. 1909, quotidien 1915), mort à Paris en 1928 ;

18) Charles Le Petit, né à Lamballe le 18 juin 1879, prêtre (24 mai 1902), supérieur général des Eudistes (5 août 1935), mort à Gysehem (Belgique) le 21 décembre 1936 ;

19) Mathurin Méheut, né à Lamballe le 21 mai 1882, graveur et illustrateur, mort à Paris le 22 février 1958. Il a illustré notamment Etude d’animaux (2 vol. 1911), de la mer (2 vol. 1914) et de la forêt (2 vol. 1927-1928). Le musée Mathurin Méheut, de Lamballe conserve de ses oeuvres et la préfecture des Côtes-du-Nord, sa grande tapisserie de la mer (La Lettre des C-du-N, n° 7 mars 1977, p. 12) ;

20) Edme de Vulpian, né à Paris (8ème arr.) le 6 mars 1900 [Note : Edme de Vulpian était le fils d'André Comte de Vulpian, Dr en médecine, fondateur de la société Saint-Fiacre de Lamballe (1901) et du prix Vulpian pour les familles nombreuses de l'agriculture, mort à Lamballe en 1939. André de Vulpian était lui-même fils du Pr Vulpian, membre de l'Institut, en l'honneur de qui fut nommée la rue Vulpian en 1893 (Paris XIIIème) et fut érigée une statue en 1928 (Paris VIème), près de la faculté de médecine où il enseignait.] et ayant habité Lamballe jusqu'à la guerre. Entré dans la Résistance en novembre 1940 (réseau Hector), le Comte de Vulpian fut ensuite le chef du mouvement Organisation de résistance de l'armée, pour les Côtes-du-Nord, d'octobre 1943 à la Libération (Dans le maquis breton, avec ceux de l'O R A, 1946, p. 25-26). Il a publié plusieurs romans, essais et poèmes de 1924 à 1965. Il est mort à Corbeil-Essonnes (Essone) le 2 octobre 1969.

(Bulletin d'informations des maires).

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