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L'EGLISE SAINT-JEAN DE LAMBALLE

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Edifice en forme de croix latine comprenant une nef de six travées avec bas côtés s’élargissant au droit des quatrième et cinquième travées pour former deux ailes.

En dehors des grandes arcades, construites au XVème siècle, et du clocher dont la base remonte au XVème siècle et la partie haute aux XVIIème et XXème siècle, il date du XIXème siècle.

Eglise Saint-Jean de Lamballe

C’est en 1420 que fut entreprise la reconstruction de Saint-Jean ainsi que l’indiquent trois inscriptions. L’une, à l’intérieur, sur l’un des piliers supportant le clocher porte : L’AN MCCCC XX. J. BONQUOET, TRESORIER QUI FUT, A COMMENCET CEST PILIER. Les deux autres, à l’extérieur, semblablement libellées et datées, rappellent les noms des trésoriers G. DABOREL et PESCHART.

En 1432, l'oeuvre touchait à sa fin ; et, en cette dernière année, le duc donnait cent sols monnaie à l’église et fabrique de Monsieur Sainct Jehan pour être convertis en la couverture du clocher. Mais, quelques années plus tard, en 1436, celui-ci fut détruit par la foudre. Reconstruit, il fut à nouveau foudroyé le 15 septembre 1577 et « la tierce partie brûla » ; il fut alors remplacé par une pyramide en pierre ; et, peu après, en 1588, l’on reconstruisit le collatéral sud.

Eglise Saint-Jean de Lamballe

En 1638, on décida de démolir la pyramide, d’exhausser la tour et de la couronner par un petit dôme. Les travaux de démolition, commencés le 31 août 1638, furent terminés le 7 novembre suivant, et la construction, entreprise sur les plans de Claude et Clément Duval, ingénieurs à Saint-Malo, fut exécutée de 1641 à 1645 sous la direction de Marc Marion, maître tailleur de pierres de Saint-Malo, par Pierre Tranchemer et Alain son frère, Jacques Pavic et Pierre son fils, Jacques Gicquel et Adrien Thomas, tous maîtres tailleurs de pierres et maçons de Saint-Malo ; la pierre vint de Trébry.

L’édifice demeura ainsi jusqu’au XIXème siècle, mais les murs tombant en ruines, l’on décida, par délibération du 9 février 1837, la reconstruction du bas côté nord, avec adjonction d’une chapelle avançant sur le parvis afin d’augmenter sa superficie ; puis, le 26 avril 1840, celle du bas côté midi, auquel on supprima deux petites chapelles latérales datant du XVIème siècle dont celle du « Bon Dieu de Pitié ». En juin 1844, l’on commença la sacristie ; enfin, en 1902, l’ancien dôme du clocher fut remplacé par l’actuel.

Eglise Saint-Jean de Lamballe

Mobilier : 1° Au bas de l'église bénitier en pierre portant l’inscription suivante : « Thomas le cordier et O. Denoual aîné firent fair cest l’an mil CCCC et XV » (classé) ;

2° Retable du maître-autel daté de 1656. Marché en fut passé, le 4 juillet 1655, à Josselin Dumains et Laurent Cochart, sculpteur et menuisier de Saint-Malo, qui travaillaient alors à l’église des R. P. Augustins de Lamballe. Par autre marché du 1er juillet 1658, le retable fut augmenté par Dumains et deux des niches faites en 1659 par Georges Le Mée, sculpteur, et le Sr. de la Barre, sculpteur, fit trois statues pour les niches moyennant 500 livres ; puis, le 19 mai 1659, Julien Serviget reçut commande du tableau moyennant 195 livres ; enfin, le 2 août suivant, la dorure fut confiée à Jean Rouiller, maître doreur à Saint-Brieuc. Le tableau de Serviget a été remplacé en 1839 par l’actuel dû à Mlles Marie-Anne et Virginie de Chalus ;

3° Le retable du Saint-Esprit et des fidèles trépassés, dit de Saint-Amateur depuis que les reliques de ce saint y ont été déposées, le 11 juillet 1762, dans un reliquaire dû à Thomas Durocher.

Il porte la date de 1667, et marché en fut passé le 3 juillet de cette dernière année à Josselin Dumains et à François Heude, peintre et doreur, moyennant 376 livres ;

4° Le troisième retable porte la date de 1675 ; il fut commandé le 13 octobre 1674 à Marc du Rafflay, maître sculpteur, Jean Hervé, menuisier, et Julien Moynet, sr. de la Motte, maître peintre et sculpteur, moyennant 366 livres, 13 sols, 4 deniers (classé). Les mêmes artistes reçurent en même temps commande d’un retable pour Notre-Dame, aujourd’hui détruit ;

5° Aigle de lutrin du XVIIème siècle (classé) ; 

6° Chaire du XVIIIème siècle ;

7° Bas relief en marbre représentant saint Martin. Il provient de l’église Saint-Martin et avait été commandé à Marseille en 1751, aussi que le bénitier, pour le prix de 280 livres ;

8° Buffet d’orgues et tribune de la fin du XVIIème siècle (R. Couffon).

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