Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

QUELQUES ANCIENS FAITS DIVERS DE LA FONTENELLE

  Retour page d'accueil       Retour page "Ville de La Fontenelle"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Abjuration. — Le 10 janvier 1723, Marguerite Lebret, de Sougéal, âgée de 27 ans, fille de Salomon et de Judith Soret, abjura le protestantisme pendant une mission présidée par missire Nicolas Lallemand.

Antrain. — En 1720, on lit cette note peu explicable : Cette année la bourze d'Antrain fut apportée à La Fontenelle par Julien Haret, fils de Sébastien, à Noël 1720.

Cloche. — On trouve pour 1614 les bouts rimés qui suivent :
« L'an mil six centz quatorze - De janvier l'unziesme jour - A La Fontenelle fondue fut une cloche ; - Bien me resouvient du jour. - De Francoyse luv vint donner le nom - Madame de la Marzelière ; Et fut le lundy treizième jour ; - Puys alla disner au presbitère. - Aussi fust parain d'icelle - Missire Jan Esnault - Recteur de la Fontenelle ; - Et la fondit maistre Jan Prevost ; - D'Antrain ; vindrent tout à propros, - Doms Etienne Moulin et Boyon, - D'aultre peuple minu et gros, - Tant à la fonte qu'a la benediction. - Prions Jesus par devotion - Qu'a chacun de nous doint bonne vie, - Et, a la fin, de noz peches pardon, - Et aulx cieux la gloire infinie. - J. ESNAULD ».

Clocher. — En 1711, on lit :
« Le clocher de La Fontenelle fut latté et couvert tout neuf en l'année 1711. On acheta le coq neuf livres, et fut placé sur le hault du clocher par Yves Guiller, maistre couvreur d'ardoises, le trois novembre 1711. Les trésoriers pour lors étoient : Chrystophe Mouazé et Pierre Leclerc ; et recteur le soubzigné : POTTIER, Rr » [Note : Le clocher actuel a été construit en 1859].

Contagion. — En juillet 1584, les Registres constatent une contagion dans la paroisse.

Eglise. — En 1787, la chapelle du midi de l'église fut construite à la place d'une vieille sacristie.

Ephémerides. — On lit dans le Registre de 1785 :
« Dans l'année 1785, il y eut une secheresse considerable ; il ne fit point de pluye depuis la Toussaint 1784 jusqu'à la Magdelaine 1785. L'hyver fut sec, il ne tomba qu'un peu de nege qui ne fondit que par le soleil, faute de pluye ; et la secheresse continua le printems et l'été. Les seigles et les froments furent assez bons quoiqu'on ramassat très peu de pailles. Les bleds noirs furent assez bons aussi dans ce pays cy, mais ils ne vallurent rien en plusieurs autres. Les avoines perirent presque toutes ; elle vallut 10 l le boisseau, jusqu'à la fin de mars 1786. Le bled noir, dans le même tems, vallut 22 l la somme ; aussi sur la fin dudit mois, le foin valloit à la recolte 120 l la charettée de 15 cens, petit poid ; la paille 24 l le cent. Les chanvres et les lins manquèrent, mais il en vint de Hollande qui coutoit 40 l le cent, petit poid, et du lin 70 l le cent, aussi petit poid. LEBAN, Rr de La Fontenelle ».

A la fin du cahier de 1788, on lit :

« L'hyver commença à la Sainte-Catherine par une assés forte gelée, qui alla toujours en augmentant ; le 21 décembre mon thermomettre descendit au 44e degré, et le 7 janvier 1789 au 43e ; le 8 grand vent et nege ; ensuitte le froid diminua peu à peu. Toutes les rivières avoient glacé de façon qu'on avoit beaucoup de peine à avoir de la farine ; elle vallut à Dol jusqu'à 20 l le cent, quoique le bled ne vallut que 30 l. Au commencement de feubvrier les avoines levées avant la gelée paroissent mortes ; beaucoup de seigles et de froment sont encore à faire, ceux qu'étoient levés auparavant ne sont pas morts ».

Etats de Bretagne.« Les Etats de la province ont ouverts le 27 décembre ; il s'est elevé une grande dispute entre le tiers et la noblesse ; le tiers demandoit à être representé par autant de membres que la noblesse et l'église, et qu'on deliberat par têtes et non par ordre. Deputation sur deputation de part et d'autre, en Cour. Au commencement de janvier 1789, vers le 10 ou le 12, le Roy suspendit les Etats jusqu'au 3 febvrier, par un arrest du Conseil ; la noblesse protesta contre l'edit, disant que le Roy ne pouvoit suspendre les Etats commencés et jura sur son honneur que jamais aucun de ses membres n'assisteroit aux Etats représentés selon la volonté du tiers. Enfin le 27 janvier on en vint au mains, le combat dura 4 heures, 5 de la noblesse furent tués ; quelques uns du tiers le furent aussi, au nombre de ... personnes, et plusieurs blessés de part et d'autre. Les uns et les autres députèrent en Cour ; le tiers demanda au Roy des commissaires pour être jugés, attendu que la noblesse a commencé l'attaque, et il pretend qu'elle a soudoyé les laquais et les porte-chaises pour battre le tiers. Le 1er febvrier vint du Roy un ordre à la noblesse de sortir de Rennes sous 24 heures ».

Fabrique (Droits de).« Le 4 août 1776, sur le livre des délibérations est porté l'enregistrement de l’arrest de la Cour du mois de juillet, portant qu'il sera payé à l'église 3 sous par pointes de cierges blancs, 2 sous pour les jaunes ; 3s pour l'encensoir d'argent ; 2s pour l'encens ; 5s pour la première chappe, 2s pour chacune des autres ; 10s pour la croix d'argent lorsqu'elle sera portée à la maison, 5s lorsqu'elle servira seulement à l'église ; 5s pour le drap mortuaire, quand il y en aura un neuf ; 5s pour une chasuble neuve. Lesquelles sommes seront payées par les paroissiens aux services d'enterrement, 7me et anniversaire ; et même les cierges seront payés pour les mariages. Par le même arrest, les prêtres se fourniront de cierges pour leurs messes particulières, excepté celles qui seront dittes pour le service de la paroisse et les fondations. Il y est aussi ordonné que l'argent que je paye polir les réparations du presbitère, savoir 55 livres, sera mis dans une bourse particulière, et ne sera point confondu avec l'argent appartenant au thrésor. J. LEBAN, recteur de La Fontenelle ».

Familles. — Les plus anciennes et les plus nombreuses familles de la paroisse sont celles des Fenoux, Forget, Freslon, Gilliers, Lorphelin, Lemetayer, Mazure, Mouazé, Renault, Debord, etc.

Missions. — Le 10 janvier 1723, une mission fut ouverte par Nicolas Laleman, député à cet effet par l'évêque de Dol. Les ouvriers furent, outre le précité, MM. R. Villeaume, recteur de Saint-Sauveur ; Gaudin, recteur de Cogles ; J. Bourges, prêtre ; P. Legros, prêtre ; Gibon, vicaire de Montanel ; J. Germain, curé de Cogles ; H. Avril, prêtre ; J. Hiart, curé d'office.

« Le 26 octobre 1784, a commencé dans cette paroisse une mission donnée pour la plus grande partie par les Mr. eudistes du séminaire de Dol ; Mr Leroy, supérieur, et M. de Launay, son prédecesseur dans la supériorité, en furent les principaux ouvriers et les directeurs. Mr Mondin, recteur de S. Broladre, y fit les conférences 2 fois chaque jour, et se fit admirer des prêtres voisins qui l'entendirent. Mr Leroy, recteur de Saint-Pierre de Plainguain, en fut le cathéchiste et fut interlocuteur au dialogue. MM. Galée, les recteurs de Ros et de Sougeal, Mrs les curés tic Pleine-Fougères, Marie, de Trans, Lambert, de Vieuviel, Beaudour, et Mr Perois, prêtre et ancien curé de l'évêché de Saint-Malo, demeurant à Antrain, en furent les prédicateurs et confesseurs, avec les premiers cy-dessus denommés. Tous ces Mrs s'y signalèrent tant par leurs discours que par leur zèle le plus ardent. Elle finit le 16 novembre.... ».

Le 22 janvier 1785, ouvrit le retour de la mission, qui dura cinq jours.

Ordination.« Le 20 de septembre 1658, monseigneur Robert Cupif, evesque et comte de Dol, accompagné de monseigneur l'evesque de Finibourg d'Hybernie, pour lors estant en Bretagne, tint la visite en l'église de La Fontenelle, oû furent convoquées les paroisses de Saint-Remy et Rimou. Et le lendemain, 21 dudict mois, jour de sainct Mathieu, y chut le samedy des 4 temps de septembre, ledict seigneur de Finibourg [Note : Monseigneur Andre Linche, évêque de Finibork], confera solemnellement les ordres en lncidte église, de laquelle estoit recteur missire Pierre de la Cornillère, escuyer, sieur de Launay-Debort, curé missire Adrien l'azure, soubzignés : PIERRE DE LA CORNILLÉRE, recteur, A. MAZURE, curé ».

Pommiers. — En 1713, on trouve : « En cette présente année furent plantés onze pommiers dans le cimetière de La Fontenelle. Dieu les conserve et ceux qui les ont plantés. Amen ».

Rennes (Incendie de). — En 1720, on lit : « Cette mesme année, aux festes de Noël 1720, les 3 quarts de la ville de Rennes fut brullée ».

Rosaire. — A la fin du Registre de 1784, à la suite de la mention de la mission donnée en cette année, on lit également : « Le 28 du même mois (novembre), 1er dimanche de l'Avent, le R. P. Félix Mainguy, prieur des dominicains de Rennes, vint ici établir la confrérie du Rosaire, muni d'un mandement de Mgr de Hercé, évêque de Dol, qui cette dite année présidoit pour l'église aux Etats de Bretagne à Rennes. Il prêcha à la grande messe et à vêpres. A la grande messe, il fit une conférence par forme de dialogue, dans laquelle il fit voir ce que c'est que le Saint-Rosaire et les obligations des confrères ; et à vêpres il fit une instruction bien touchée sur la dévotion à la Sainte-Vierge. Tous ces exercices ont ranimé la piété, et j'ose en espérer les meilleurs succès. Je prie mes successeurs de soutenir cette confrérie, d'engager les jeunes gens à s'y faire enrôler et d'approcher de la pénitence les premiers dimanches de chaque mois, les fêtes de Notre-Seigneur et de la Sainte-Vierge et les autres jours d'indulgence ; et de communier lorsque leurs confesseurs les en jugeront dignes. Et, au surplus, je prie les uns et les autres de prier Dieu pour le salut de mon âme LEBAN, recteur de La Fontenelle ».

Terres. — La seigneurie de la paroisse attachée à la terre des Portes, en Bazouges-la-Pérouse, passa vers 1590 de la famille de Langan en celle des Tuffin, par alliance.
Les terres de la Fontenelle sont celles de Lourmais, du Chesnay, de Vaublain, des Fraimbaudières, de Launay-Debort, de la Raimbaudais, du Val, de la Barre, de la Boulais et de la Bigotais.

Visites. — Au mot : ORDINATION, il est fait mention de la visite épiscopale de Monseigneur Cupif, en 1658. Les Registres offrent un grand nombre de visites faites par les grands vicaires de Dol ; voici le procès verbal de la première enregistrée à La Fontenelle :
« Anno Domini millesimo quinquagesimo septuagesimo tertio, die vero octavo mensis jullii, pariochialis ecclesia de Fontenella visitata fuit per venerabilem subscriptum virum, dominum ac magistrum Tussanum de Laval, doctorem theologum canonicum ac generalem vicarium venerandi in christo patris illustrissimi domini caroli d'Espinay, Dei et sonctœ sedis apostolorum gratia Dolensis episcopi, prœsenti domino magistro ac nobili viro Adriano Uguet, protonotario Dolensi, die et anno predictis ».

(P. Paris-Jallobert).

© Copyright - Tous droits réservés.