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LES URSULINES DE JOSSELIN

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FONDATION

Les Ursulines de Josselin appartenaient, comme celles de Vannes, à la congrégation de Bordeaux.

Ville de Josselin (Bretagne).

« La Mère Hélène Mingart, disent les Chroniques de l'ordre, prépara la fondation d'une maison à Josselin, et employa ses parents pour obtenir le consentement de la ville. Puis elle remit le tout à la conduite de la Mère Thérèse Aubry, supérieure à Dinan, qui eut des lettres du roy, vérifiées en parlement à Rennes l'an 1639.

Mais il ne fut pas possible d'obtenir l'agrément de Marguerite, duchesse de Rohan (encore mineure), jusqu'en 1646 qu'elle l'accorda à Mme la marquise de Coetquen. Le contrat fut passé avec Mgr et Mme de Rohan, et Leurs Altesses se réservèrent le droit de fondateurs, et une place pour y faire recevoir une fille sans dot à perpétuité.

Toutes ces mesures étant prises, cinq religieuses de Dinan se mirent en chemin, avec la permission de Mgr de Harlay de Sancy, évêque de Saint-Malo, et arrivèrent à Josselin le 15 octobre de cette année (1646) ; elles se retirèrent dans une maison de louage, où elles préparèrent diligemment une chapelle, pour avoir la, première messe le jour de Sainte-Ursule (21 octobre). M. Meusnier, recteur (de Saint-Martin), la célébra, et l’après-dinée prescha au mesure lieu.

Six mois après, elles achetèrent une maison, qui servoit d'hospice aux RR. PP. larmes, située vis-à-vis l'une des portes de la ville, dans le fauxbourg Saint-Martin, laquelle relevoit du prieuré de ce nom. » (Édit. 1676. l. 420.).

Voici le texte du contrat pour l'indemnité de fief.

« Ce jour 18e du mois de novembre de l'an 1647, après midy, devant nous notaires royaux héréditaires, jurez et receus au siège royal de Ploërmel, demeurants à Josselin, ont comparu en personne noble et discret Mire Alain Bonin, prieur du prieuré de Saint-Martin de Josselin, demeurant au d. prieuré, et humbles religieuses sœur Thérèse Aubry, dicte la Mère de Jésus, prieure des Ursulines du d. Josselin ; sœur Catherine de Pontual de Saint-Joseph, mère des novices ; sœur Anne Aubry de Jésus, procuratrice et portière ; sœur Hélène Chauvel de Saint-Alexis, maîtresse des classes, et sœur Catherine de la Roue de Sainte-Gertrude, maîtresse des pensionnaires, résidantes dans leur maison au faubourg de Saint-Martin du d. Josselin, faisantes tant pour elles que pour les autres religieuses de leur d. maison, présentes et à venir, d'une et d'autre part.

Entre lesquelles parties a esté convenu et accordé que pour le devoir et droit d'indemnité à cause de l'acquest de la maison du Chapeau-Rouge, de la maison Hervo et de leurs dépendances récemment achetées, et des aultres droits et intérests du d. seigneur prieur de Saint-Martin et de tous ses successeurs et titulaires du d. prieuré les d. dames Ursulines payeront par chaque an, au temps à venir, au jour de Saint-Martin d'hyver, au d. sieur prieur et à ses successeurs la somme de neuf livres tournois seulement, de rente perpétuelle, non franchissable, imprescriptible et inaliénable : à quoy les d. dames Ursulines se sont obligées sur tous leurs biens mobiliers et immobiliers, présents et à venir, sur le temporel et revenu de leur future maison et convent, et spécialement sur le gage et hipotèque des d. maisons et dépendances d'icelles ; consentant le d. sieur prieur que les d. dames Ursulines obtiennent de Sa Majesté lettres d'amortissement du d. acquest, à la condition et à là charge de payer la d. rente ....

Faict et consenti à la grille parlouer de la maison des d. dames Ursulines du d. Josselin, soubs leurs signes, celui du d. sieur prieur, et les nostres, pour vérification, les d. jour et an que devant. Signé : Alain Bonin, prieur. — Sœur Thérèse de Jésus. — Sœur Catherine de Saint-Joseph. — Sœur Anne de Jésus. — Sœur Hélène de Saint-Alexis. — Sœur Catherine de Sainte-Gertrude. — N. Bager, not roy. — Jégat, not roy » (Saint-Martin. — Exp. parch.).

Plan du couvent des Ursulines de Josselin (Bretagne).

Le nouveau monastère fut commencé à l'est du Chapeau-Rouge, et au nord de la promenade actuelle de Josselin ; l'église fut dédiée à Notre-Dame, sous le titre de l'Ave Maria. Le jardin, situé au nord, s'étendit graduellement et forma un enclos respectable. Le plan ci-joint, sans donner entièrement l'état ancien des lieux, fournit la configuration des immeubles, telle qu'elle existait en 1832, au moment de la conféction du cadastre, et après les bouleversements de la Révolution.

Le 20 décembre 1653, M. Ambroise Chauvel, sieur du Bois et prieur commendataire d’Her en la paroisse de Donges, assura aux Ursulines de Josselin une somme de 1100 livres tournois pour la pension et les vêtements de sa nièce Cyprienne Méheust, novice, et à partir de sa profession une rente viagère et annuelle de 100 livres. Le lendemain il assura les mêmes avantages à son autre nièce Jeanne Méheust, également novice.

Les Chroniques des Ursulines mentionnent quelques dévotions spéciales à la maison de Josselin ; ainsi le mois de février était destiné à honorer la divine maternité de Marie, le mois de mai à prier pour les âmes du purgatoire, et le mois de septembre à l'adoration continuelle du très Saint-Sacrement.

« Suivant l'exemple des Ursulines de Vannes, elles se mirent sous la protection de la Sainte-Famille, et déclarèrent la très sainte Vierge leur première et principale supérieure. Elles en ressentirent mille assistances, spécialement deux fois, que la maison fut préservée d'un entier embrasement qui la menaçoit.

La première fois fut la nuit du 19 d'avril 1664, à dix heures du soir, que le feu prit dans le buscher, garny de huit milliers de fagots, quantité de gros bois et de lin ; le tout sous un apenty de charpente couvert de paille, de cent pieds de long, entre deux corps de logis. Une religieuse, qui veillait une malade, aperceut la flamme et appela du secours, qui vint à propos. En mesme temps les religieuses se vouèrent à la sainte Vierge et à sainte Anne. Comme le feu menaçoit un dortoir, on y porta le Saint-Sacrement, à la présence duquel il s'éleva un petit vent, qui détourna les flammes vers le dehors du monastère, et peu après on les vit diminuer, puis périr tout à-coup. Il n'y eut que bois et le lin de brûlé.

La seconde fois, le feu prit à la couverture de la croisée de trois corps de logis, et s'étendait déjà de tous costez, entre minuit et une heure du matin. Les religieuses, qui estoient couchées au dessous, entendant tomber les ardoises, appelèrent au secours, en sorte qu'en moins d'un demy quart d'heure toute la ville fut au couvent. Des personnes y furent poussées sensiblement, et mesme avec violence, sans scavoir par qui. La supérieure alla se jeter au pied du saint autel, invoquant l'assistance de la Sainte-Famille. Le confesseur apporta le Saint-Sacrement en vue du feu, qui tost après fut éteint, si bien qu'avant deux heures après minuit tout se trouva hors de danger, et presque tout le monde retiré ... » (Ib. 1. 421.).

En 1680, le conseil de la maison comprenait les sœurs :

Claude Le Séneschal, dite Colombe de Saint-Paul, supérieure.
Isabelle Mouaézo, de Sainte-Thérèse, sous-prieure.
Marie Jubin, des Séraphins, discrète.
Gabrielle de Quéraly, de la Croix.
Renée Le Lièvre, Scholastique de Jésus.
Jeanne Le Métaer, Gertrude de Saint-Dominique.
Isabelle Biseul, de Sainte-Anne, dépositaire.

En 1690, c'était le même personnel, sauf que la sœur de Quéraly était remplacée par la soeur B. Angélique Gâtechair, de l'Entant-Jésus, et que la sœur Le Métaer était devenue supérieure.

En 1701, le conseil, était composé des soeurs :

Jeanne Le Métaer, Gertrude de Saint-Dominique, supérieure.
Marie Frémentier, de Jésus, sous-prieure.
Claude Le Séneschal, Colombe de Saint-Paul, discrète.
Marie Jubin, des Séraphins, conseillère.
B. Angélique Gâtechair, de l'Enfant-Jésus.
Jacquemine Gillet, Angèle de Saint-Paul.
Julienne Heuttec, Augustine du Saint-Esprit, dépositaire.

En 1736, la supérieure était la sœur Angélique-Agnès Taillet, dite de Saint-Louis.

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DÉVELOPPEMENT

Outre leur couvent et leur grand jardin, les Ursulines de l'Ave Maria acquirent peu à peu divers autres immeubles.

Voici la déclaration qu'elles en firent le 9 mars 1701.

« … Déclarent les d. dames religieuses qu'elles sont, depuis les trente ans, propriétaires et possesseurs, sous le proche fieff de Mgr le duc de Rohan, à cause de son comté de Porhoet, des maisons, terres et héritages cy-après :

1° En vertu du contract de dot de sœur Isabelle Biseu!, à présent religieuse au d. couvent, une maison couverte d'ardoise, située en cette ville de Josselin et donnant sur le pavé de la Grande-Rue ;

2° Aux fins du contract de dot de feue Anne Poullain, passé le 20 octobre 1678, une métairie située au village de Caruhel, en la paroisse de Glac, tenue par les héritiers Blanche ;

3° Aux fins de contract judiciel du 3 juillet 1679, un journal et demi de terre, une pâture d'un journal trois quarts, et une parcelle d'un demi-journal et 5 cordes, en Lanouée ;

4° Aux fins d'acte, passé le 4 juin 1680, avec le seigneur et la dame de la Villemoisan, elles possèdent le pré de Talva et une petite pâture y joignante, contenant en tout 4 journaux ;

5° En vertu d'acte du 16 septembre 1683, elles possèdent à Pont-Mareuc une pièce de terre de 3 journaux 28 cordes, et deux autres pièces contenant chacune un journal ;

6° Aux fins de contract du 2 décembre 1694, elles possèdent par acquest fait de n. h. Vincent Abillan, sieur de Queiaux, une métairie, située au d. Pont-Mareuc, en Saint-Martin.

Pour toutes lesquelles terres et héritages, qu'elles reconnoissent relever du comté de Porhoet, elles ont payé les droits seigneuriaux, et elles déclarent nommer pour homme vivant et mourant la personne de René Belallain ;

Réservant à faire cy-après leur déclaration touchant la maison et terres de la Ville-Coro, en Lanouée, par elles acquises de n. h. Jean Touzé, sieur du Guernic, après la décision du procès d'entre Mgr le duc de Rohan et le Sgr comte de la Vauguyon ».

D'un autre côté, les Ursulines acquirent divers immeubles dans le fief propre du prieur de Saint-Martin. L'indemnité de fief qu'elles payaient à l'origine n'était que de 9 livres par an ; mais bientôt cette indemnité monta à 100 livres et atteignit même 150 livres. De nouvelles acquisitions, mentionnées dans un acte du 24 février 1730, la portaient à 200 livres 2 sols. Cette rente fut formellement reconnue par les religieuses, et fidèlement payée par elles jusqu'à la Révolution.

Quant au personnel, voici le relevé des professions, depuis 1736 seulement jusqu'à 1790.

Marie-Anne Texier, de Sainte-Madeleine, professe le 2 décembre 1736.
Emmanuelle-Rose Boscher, de Saint-Paul, prof. le 25 août 1737.
Thérèse-Victoire Dubois, de Sainte-Claire, professe le 6 janvier 1738.
Jeanne Fr. Hél. Bonin, Marie de Jésus, prof. le 6 juillet 1738.
Anne-Perrine Jouanno, de Sainte-Pélagie, prof. le 21 sept. 1738.
Angélique Halnat, dite de Saint-Martin, prof. le 3 avril 1740.
*Louise-Marg. Gouyon, de Saint-Charles, de Ménéac 8 mai 1740.
Jeanne Armand, de Saint-Basile, de Nantes, professé le 9 juillet 1741.
* Jeanne Perrin, de Sainte-Colombe, de Pontivy, 6 août 1741
Perrine Leu, de Tous-les-Saints, de Plestan, converse, 12 novembre 1741.
Claire-Jeanne Coetmeur, de Saint-Xavier, de Réguiny, 23 mai 1743.
* Julienne Coetmeur, de Saint-Alexis, de Réguiny, 1er novembre 1744.
Suzanne Coetmeur, de Sainte-Suzanne, de Pléné-Jugon, 7 février 1745.
Marie Pichère, de Saint-René, de Blois, prof. le 22 août 1745.
*Louise Perrin, de Saint-Hyacinthe, de Pontivy, le 13 octobre 1745.
* Franç-Hélène Vincent, de Sainte-Scholastique, de Saint-Malo, 13 février 1746.
Pauline-Marie Gambert, de Saint-Louis, de Josselin, le 26 novembre 1747.
Anne-M. Jh. Prieur, de Sainte-Anne, de Josselin, le 4 août 1749.
*Marie-Victoire Neuville, de Saint-Augustin, de Dieppe, 17 mai 1750.
Marie-Anne Julienne, des Anges, de Bréhan,, 28 février 1751.
*Françoise des Bois, Marie de Sainte-Agathe, de Montauban, 30 novembre 1751.
*Marie Le Roux, de Suinte-Marthe, converse, de Guillac, 6 janvier 1752.
* Marie-Anne Perrin, de -Sainte-Rose, de Pontivy, professe le 9 mai 1753.
Franç.-M. Louise Le Guenne, de Saint-Placide, de Josselin, 12 septembre 1756.
Claire-Gabrielle Pasco, de Sainte-Anne, de Trevé, professe le 13 septembre 1756.
Marie Guillart, de Sainte-Claire, de Réguiny, converse, 13 juillet 1752.
Jeanne-Marie Le Marchand, de Sainte-Angélique, du Quilio, 27 novembre 1758.
*Perrine Morel, de Sainte-Catherine, de Plumieux, converse, 5 juin 1760.
Louise-Franç. Courtel, Marie de Jésus, de Loudéac, professe le 26 novembre 1760.
Marie Duchêne, de Saint-Yves, de Paramé, converse, 20 juillet 1761.
*Marie-Élisabeth Ruello, de Sainte-Suzanne, de Saint-Caradec, 24 novembre 1761
*Gilette Le Nevedey, de Sainte-Victoire, de Lorient, professe le 8 novembre 1762.
Sébastienne Guilloux, de Saint-Michel, de la Grée-Saint-Laurent, 8 novembre 1762.
Julienne Ollitrault, de Saint-Joseph, de Trevé, professe le 14 février 1763.
*Marie Le Gril, de Sainte-Cécile, d'Auray, professe le 21 novembre 1764.
Anne Émeraud, de Saint-Placide, de Guillac, le 22 novembre 1764.
Marie Ollitrault, du Cœur de Jésus, de Trevé, le 15 février 1765.
Olive-Franç. Gaubiché, de Sainte-Geneviève, de Trevé, 2 septembre 1765.
Mathurine-Yvonne Courtel, de Saint-François, de Loudéac, 11 septembre 1765.
* Renée-Guillemette Ollitrault, Marie-Céleste, de Quintin, 8 avril 1766.
Marguerite Paquer, de la Résurrection, de Trevé, 8 juillet 1767.
Marie Lorfeuvre, de Saint-Pierre, de Ménéac, converse, 3 juillet 1768.
Anne-Reine Julienne, de l'Ange-Gardien, de Bréhan, 30 janvier 1770.
*Jeanne-Marie Chassin, de Sainte-Thérèse, de Pontivy, 29 juin 1770.
Renée-Franç. Cartron, de Saint-Bernard, de Josselin, 2 janvier 1771.
*Mathurine-Marie Coetmeur, de Sainte-Angèle, de Réguiny, 16 avril 1771.
Marthe P. P. Lores, de Sainte-Anne, de Ruffiac, professe le 29 juin 1772.
Apolline-Anne Tual, de Sainte-Angélique, de Saint-Dolay, 21 septembre 1773.
Élisabeth-Jeanne Gléhello, de Saint-Joseph, de Pléné-Jugon, 26 octobre 1773.
Françoise Herpe, du Cœur de Jésus, de Rohan, le 3 octobre 1774.
Mathurine Le Chesne, de Saint-Michel, de Saint-Étienne, converse, 10 novembre 1774.
Jacquette Varin, Marie de Jésus, de Créhen, professe le 1er décembre 1774.
*Jeanne-Marie Bonamy, de Sainte-Félicité, de Saint-Julien, 16 avril 1777.
*Marie Chasles, de Saint-Laurent, de Lanouée, converse, 18 mai 1779.
*Perrine-Louise Magnez, de Sainte-Rosalie, de Péaule, professe le 26 septembre 1780.
* Anne-Marie Janvier, de Saint-Dominique, de Mohon, 16 décembre 1782.
* Marie-Jeanne Frère, de Sainte-Prudence, de Lorient, 20 janvier 1784.
* Jeanne Grézil, de Sainte-Élisabeth, de Pluvigner, 5 octobre 1784.
Jacquette Mounier, de Tous-les-Saints, de Bréhan, converse, 19 mai 1785.
*Marie-Thérèse Jan, de Sainte-Monique, de la Croix, converse, 4 juillet 1785.
* Perrine-Math. Guyot, de Saint-Paul, de Saint-Servan, 27 février 1786.
* Marguerite Morel, de Sainte-Brigitte, de Bréhan, converse, le 16 mai 1786.
* Françoise Bauché, de Saint-Ambroise, de Malansac, 13 juin 1786.
* Jeanne Chamaillard, de Saint-François, de Ploërmel, converse, 26 avril 1787.

Note: Les 27 religieuses marquées d'un astérisque vivaient en 1790 ; elles déclarèrent vouloir persévérer ; elles ne furent pas moins expulsées en 1792, et leurs biens vendus.

Les champs Bilbaux furent vendus le 31 décembre 1790, à Bonnefoy, pour 1.400 livres.
La métairie de la Villecoro fut adjUgée le 8 janvier 1791, à Desiandes. 17.100 l.
La métairie du Pont-Mareuc, 8 janvier 1791, à F. Moizan, pour 8.100 l.
La maison sur le Marché, 8 janvier 1791, à Chaye, notaire. 1.750 l.
La maison de l'Ermitage, 22 janvier 1791, au même pour 3.300 l.
La métairie de Caruhel 24 janvier 1791, à Erhel, pour 4.700 l.
Le pré des Roussillons, 7 mai 1791, à F. Moizan, pour 1.000 l.
Le pré Garnier, le 13 août 1791, au sieur Gouesbier, pour 605 l.
Le jardin de Terre-Neuve 1er mars 1794, à Coqué, secrétaire, pour 990 l.
La chapelle de l'Oratoire, 13 septembre 1794, à Mahé, pour 1 .100 l.
La maison de la buanderie, 6 décembre 1794, à Boussard, pour 2.000 l.
Le grand jardin, en six lots, 8 avril 1795, à divers, pour 14.176 l.
Une portion du couvent, 31 octobre 1795, à Jh. Rouillé, pour 40.400 l.
Autre portion du couvent, le mème jour, à M Chaye pour 32.100 l.
Le jardinet des Plantes, 4 octobre 1796, à Guillard, pour 77 l.
La maison près de l'église, 3 mars 1798, à M Bonnefoy. 1638 l.
L'église et le chœur, 16 mars 1798, à M. Gaillard, pour. 3.137 l.
Le grand bâtiment, 29 octobre 1798, à M. Dubot, pour 8.336 l.
Total. 141.909 livres.

Tout était vendu. Après le Concordat, les religieuses dispersées ne purent se réunir en communauté, et s'éteignirent les unes après les autres.

Jh.-M. Le Mené.

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