Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

INVASIONS ET L'EPOQUE MEROVINGIENNE

  Retour page d'accueil       Retour Ville de Nantes   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Dévastée par les Saxons, et presque déserte, l'Armorique fut, à la fin du Vème siècle et au début du VIème, envahie par un peuple chassé de l'Angleterre actuelle, les Bretons : L’ARMORIQUE DEVINT ALORS LA BRETAGNE. Nantes et Rennes restèrent en dehors de cette invasion et leurs territoires constituèrent les marches franco-bretonnes, où Francs et Bretons furent continuellement en lutte. Les évêques, qui avaient recueilli l’autorité exercée autrefois par les fonctionnaires romains, travaillèrent à la conversion des païens encore nombreux dans leur diocèse et donnèrent à celui-ci une nouvelle prospérité. Le plus célèbres d’entre eux fut Saint-Félix (550-583).

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Invasions des Saxons en Armorique.

Dès le IVème siècle, la péninsule armoricaine avait çà et là de grands déserts, créés par l’insatiable rapacité du fisc romain.

Aussi, quand les invasions germaniques eurent jeté le désordre dans l'Empire, les cités armoricaines se débarrassèrent des fonctionnaires romains (409) et essayèrent de se défendre elles-mêmes. Mais elles furent impuissantes à empêcher les ravages des hordes déchaînées qui s’abattirent sur leur territoire.

Bien qu’elles fussent rentrées sous le giron de l'Empire en 416, le célèbre général Aetius les livra aux féroces Alains, autorisant ceux-ci à partager les terres par moitié avec les habitants. Les Armoricains résistèrent avec vaillance pendant dix ans. Ils n’en furent pas moins au premier rang de ceux qui vainquirent Attila dans les Champs catalauniques en 451.

Mais dans la dévastation de l'Armorique les Alains n’eurent pas la principale part. Il est une autre race qui pendant deux siècles harcela la péninsule sans avoir d’autre but que de commettre le plus de mal, le plus de destructions possibles. C’est la race pillarde et malfaisante des Saxons. Ces sinistres oiseaux de mer avaient leurs nids dans les îles qui avoisinent l’embouchure de l'Elbe. De là s’élançaient à chaque printemps des flottilles d’aventuriers d’une audace extraordinaire, qui bondissant sur les vagues dans leurs barques d’osier couvertes de cuir, allaient infester, terroriser de leurs descentes, de leurs ravages, de leurs tueries, tout le littoral nord de la Gaule jusqu’au dessous de la Loire. C’est dans les vingt dernières années du IIIème siècle, qu’ils firent leur apparition et malgré les défaites qui leur furent infligées, ils revinrent souvent dans notre pays. Leurs attaques furent incessantes dans la seconde moitié du IVème siècle.

A la faveur du désastre causé dans l'Empire par les invasions germaniques, les Saxons établirent des postes de guerre dans les îles qui émaillent le lit de la Loire de la mer jusqu’à Angers. Ces îles devinrent une longue file de nids de brigands d’où les pillards s’élançaient pour dévaster les pays environnants.

La plupart des cités armoricaines — Nantes entre autres — furent incendiées par eux. Les habitants des parties accessibles à leurs barques légères durent chercher un refuge dans l’intérieur à l’abri des forêts, n’osant revenir sur la côte de crainte des pirates. Ceux-ci ne trouvant plus rien à prendre sur cette zone littorale dévastée finirent (vers 460-470) par cesser leurs courses et abandonner ce rivage sans habitants, sans habitations et sans cultures, devenu par eux une immense solitude couverte de sang et de débris.

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Invasion des Bretons en Armorique.

Dans l’île de Grande-Bretagne (aujourd’hui Angleterre), vivaient longtemps avant César des peuples de race celtique, comme les Gaulois. Ils portaient le nom de Bretons. Les Romains conquirent la Grande-Bretagne après la Gaule, mais moins facilement que celle-ci. Les vaincus continuèrent à parler la langue celtique et n’apprirent pas le latin, mais ils se convertirent au christianisme.

Après le départ des légions romaines (407), les Bretons recommencèrent à vivre comme leurs ancêtres ; mais ils ne tardèrent pas à être attaqués dans leur île par des barbares de race germanique, les Angles et les Saxons, qui les forcèrent à se retirer dans les montagnes du pays de Galles, ou à émigrer.

Chassés de leur pays, les Bretons, à la recherche d’une nouvelle patrie, choisirent naturellement la péninsule armoricaine que les dévastations des Saxons avaient alors rendue presque déserte.

C’est à la fin du Vème siècle et au commencement du VIème que le grand mouvement d’émigration des Bretons se produisit. Ils arrivèrent en Armorique par bandes, souvent dirigées par des moines qui sont restés les Saints les plus populaires de la Bretagne.

Quand les Bretons se furent installés en Armorique, ils remplacèrent presque partout par des noms bretons les noms gallo-romains des villes, des villages, des fleuves et des montagnes.

La population gallo-romaine, qui les avait bien accueillis, d’abord parce qu’ils étaient chrétiens, fut probablement chassée, exterminée, ou réduite en esclavage. Trop peu nombreuse, elle ne résista sérieusement aux envahisseurs que dans la région de Vannes ; mais là elle fut accablée par les nouveaux venus, qui ne purent cependant atteindre la Vilaine.

Les Bretons décidés à faire de l'Armorique un pays semblable à celui qu’ils venaient de quitter, y apportèrent en même temps que leur langue celtique (le breton actuel) leur Eglise et leurs coutumes. Les saints bretons établirent de grands monastères, pareils à ceux de leur île natale.

A la suite de celte invasion l'Armorique, au VIème siècle, devint la Bretagne. (Ch. V. Langlois, Histoire de Bretagne).

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Les marches Franco-Bretonnes aux temps Mérovingiens.

Les cités armoricaines qui, dans la campagne de 451, avaient soutenu Rome contre Attila, restèrent, après la victoire, fidèle à la cause de l'Empire, et prirent part à la lutte contre les Francs.

Nantes résista vaillamment aux attaques de Clovis ; mais dut bientôt accepter pour maître le roi franc qui trouva un de ses meilleurs auxiliaires dans l’évêque de Rennes, Saint Melaine.

Cet habile négociateur réunit les Gallo-Romains de Nantes, de Rennes, de Vannes, sous le sceptre de Clovis, ce qui augmenta considérablement la puissance de ce roi et lui permit de vaincre les Wisigoths et les Burgondes.

Les Bretons, au contraire, qui s’étaient expatriés pour être libres furent, dès leur arrivée, rebelles au joug des Francs et luttèrent sans trêve pour maintenir leur indépendance contre les descendants de Clovis [Note : Dans le partage de la Gaule entre les 4 enfants de Clotaire, fils de Clovis, le diocèse de Nantes, qui faisait partie de la Neustrie, échut à Chilpéric, époux de  Frédégonde].

Pendant plus de 200 ans, il y eut des guerres atroces sur les frontières du pays breton et pays gallo-romain rattaché aux royaumes francs. Les territoires de Nantes et de Rennes formèrent les Marches Franco-Bretonnes, et leurs habitants souffrirent cruellement de ces luttes continuelles.

En 560, Chramme qui s’était révolté plusieurs fois contre son père le roi Clotaire se réfugia en Bretagne. Clotaire furieux accourut avec une armée. Les Bretons ayant été battus (probablement entre la Vilaine et la mer) et Chramme fait prisonnier, le roi franc ordonna que son fils fût brûlé avec sa famille. On les enferma dans une cabane où Chramme, étendu sur un banc, fut étranglé avec un mouchoir ; ensuite on mit le feu à la cabane, et la femme et la fille de Chramme, innocentes ! périrent avec lui, brûlées vives ! … Nantes tomba aux mains de Clotaire.

Sous les rois Chilpéric et Gontran, un chef breton des environs de Vannes, le célèbre Waroch, envahit plusieurs fois le pays nantais, ravageant les champs, dépouillant les vignes, emmenant beaucoup de captifs et un immense butin. Grâce aux démarches de l’évêque Saint Félix, ces pillages cessèrent pendant quelques années, mais ils reprirent après la mort du prélat. En 587, Waroch vint même faire la vendange dans les environs de Nantes et emporta le vin à Vannes. Il recommença encore en 588, en 590, mais de leur côté les rois francs organisèrent contre les Bretons des expéditions où ils usèrent de sévères représailles (Grégoire de Tours, Histoire de France).

 © Copyright - Tous droits réservés.