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LA PAROISSE D'INGUINIEL

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Du doyenné des Bois, cette paroisse d'Inguiniel, à collation libre et dont l'église avait saint Alban pour titulaire, se trouve mentionnée, en 1280, sous le nom d'Inguynyel, dans les archives de l'abbaye de la Joie. Le recteur y était seul gros décimateur, mais à une quotité que j'ignore ; je sais seulement qu'il afferma, en 1587, la totalité de ses dîmes pour la somme annuelle de 200 écus. A cette époque, le territoire de la paroisse était partagé entre les huit frairies suivantes : du bourg, de Tréorgan, du Ponto, de Sallalvé, de Treuchrist, de Dirvillac, de Coët-Izec et de Sebech.

L'une d'elles fut même élevée au rang de trève, celle de Treuchrist, nom significatif, changé plus tard en celui de Lochrist. Elle dut, par suite, posséder une chapelle. S'il en fut de même pour toutes les autres, on peut le présumer, mais je l'ignore. Il y avait, en effet, sur la paroisse assez de chapelles pour en doter chaque frairie : c'étaient celles de Saint-Gervais, de Sainte-Anne, de Saint-Claude, de Saint-Maurice, de Notre-Dame-de-Locmaria, cette dernière portant encore de nos jours une inscription datée du 15 août 1468. Il faut y ajouter celle de Saint-Alban, située dans le cimetière même du bourg et servant d'église paroissiale, en 1733, sans qu'on en connaisse le motif. — Il n'y avait ici aucun bénéfice secondaire ; qu'on remarque cependant que la paroisse possède un village portant le nom de Moustoir. — Au commencement du XVIIème siècle, à Inguiniel, comme dans un grand nombre d'autres bourgs, le presbytère ruiné pendant les guerres de la Ligue, n'avait point encore été relevé et se trouvait abandonné.

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Recteurs d'Inguiniel.

1469. R. Jean de Tréanna, maître ès-arts.
1500. R. Guillaume de Leslé permute avec Henri contre Arzano et Guilligomarch.
1500. R. Henri de Leslé, chanoine de Vannes, résigne en faveur du suivant.
1500. Pierre Thomé, recteur aussi de Melrand et de Meucon, dut, à son tour, résigner en faveur de Guillaume, à une date inconnue.
1539. Guillaume de Leslé pour la seconde fois.
1539. Guillaume de Quifistre, recteur aussi de Belz.
1557. Jean Regnier, chanoine de Vannes.
1568-1585. Jean Rio, sous-chantre de la cathédrale.
1587. Victor de Callo, chanoine de Vanne.
1594-1595. Jean Guillaumé, chanoine de Vannes.
1597-1601. Julien Le Guével, de Mendon, pourvu le 7 août 1597, eut à défendre son bénéfice contre le chanoine Claude Gouault, qui finit, en 1600, par lui céder ses droits.
1601-1602. R. Jean Le Breton, prêtre du diocèse de Rennes, donne, le 2 août 1602, procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1602-1605. R. Pierre Le Parc, prêtre du diocèse de Saint-Brieuc, pourvu en Cour de Rome le 19 septembre 1602, prit possession le 23 février 1603, et donna, le 23 juin 1605, procuration pour résigner à Rome en faveur du suivant.
1605-1607. R. Pierre de May, prêtre d'Amiens et bachelier en théologie, pourvu par le Pape le 29 juillet 1605, prit possession le 9 avril 1606, et résigna aussi en Cour de Rome, le 27 mars 1607, en faveur du suivant.
1607-1610. R. Guillaume Le Prêtre, sous-diacre du diocèse de Saint-Malo, pourvu par le Pape le 22 mai 1607, prit possession le 28 octobre. N'étant encore que diacre, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, le 4 juin 1610. Plus tard, il devint évêque de Quimper.
1610-1638. Jean Glezen, prêtre de Quimper, pourvu par un vicaire général le 4 juin 1610, prit possession le 1er août.
1639. Jean Troussier mourut en janvier.
1639. R. Noël Flourée, prêtre de Saint-Congard, pourvu en Cour de Rome le 14 mars 1639, prit possession le 13 mai. Avant la fin de la même année, il permuta avec le suivant contre Pleucadeuc,
1639-1647. Roland Fruneau, chanoine de Vannes, dut rester titulaire d'Inguiniel jusqu'à son décès, en 1665.
1670-1689. Jean Aubry, prêtre du Mans, ex-recteur de Camors, fut probablement successeur immédiat de Fruneau. Mort le 14 janvier 1689, il fut inhumé le 15 au cimetière.
1689-1719. Pierre Barisy, mort â l'âge de 60 ans, le 26 décembre 1749, fut enterré le 27 au cimetière. La bibliothèque publique de Quimper possède de lui un manuscrit breton intitulé : Cantiqueu spirituel ar devérieu ar christen en quenver an autrou Doué, en quenver e hunon hac en quenver e nessan, composet dré per Barisy, person a pares Inguinel, escopti a Guénet. MDCCX.
1720-1733. Augustin de Robien, prêtre du diocèse, pourvu par l'Ordinaire le 9 janvier 1720, prit possession le 14. Mort le 3 avril 1733, à l'âge de 46 ans, il fut inhumé le 4 au cimetière.
1733-1736. R. Joseph-François du Botdéru, de Malestroit, directeur de la congrégation des femmes à Auray, pourvu par l'évêque le 11 avril 1733, résigna pour devenir recteur de Pluneret.
1736-1737. Louis-Jean Le Floch, prêtre de Quimper et chanoine de Dol, pourvu par l'Ordinaire le 1er décembre 1736, prit possession le 5. Agé de 61 ans, il mourut le 20 août suivant et fut enterré le 22 au cimetière.
1737-1739. R. René Picard, recteur de Plœren, pourvu par l'évêque le 23 août 1737, prit possession le 24 et résigna, en juin 1739, pour passer a Carnac, où il mourut.
1739-1744. Thomas Quidu, de Séglien et recteur de Lanvaudan, pourvu par l'évêque le 22 juin 1739, prit possession le 28.
1744-1783. Gabriel-François Le Gouvello, de Kervignac, sr de Kersivien, bachelier en théologie de Paris, pourvu par l'évêque le 9 mars 1744, mourut à l'âge de 67 ans, et fut enterré au cimetière, le 18 décembre 1783. Il était, depuis longtemps, licencié en théologie.
1784-1802. Jean Robic, recteur de Berric, pourvu par l'évêque le 4 février 1784, prit possession le 20 [Note : Quoiqu'il eût refusé de prêter le serment prescrit par la Constitution civile du clergé et que le recteur constitutionnel, qui avait pris possession le 24 juillet 1791, eût déclaré ne pouvoir s'installer qu'après son départ, Robic était encore à lnguiniel au mois d'août suivant. Arrêté plus tard, mais je ne sais où, par la gendarmerie, et conduit à Guémené, il fat relaché par ordre du juge de paix et de la municipalité. Repris et emprisonné à Lorient, à cause de son fanatisme, il s'évada avant d'avoir subi son jugement. Maintenu à la tête de cette paroisse par décision épiscopale du 9 septembre 1802, il prêta, le 22 du mois suivant, serment entre les mains du Préfet].

(Abbé Luco).

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