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HÔPITAL GÉNÉRAL DU CROISIC

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Croisic et Guérande se touchent et leur histoire administrative n’en fait pour ainsi dire qu’une. Puisque j’ai mis le pied sur le territoire de la sénéchaussée de Guérande, il faut que je mentionne de suite les efforts des Croisicais dans le domaine charitable que nous parcourons. Ici encore, nous retrouvons le père Chaurand excitant le zèle de ses auditeurs à la pratique de la bienfaisance et visitant lui-même les quartiers de la ville pour déterminer avec les notables un emplacement convenable à l’établissement d’un hôpital général. Il est attesté que la maison du sieur Noisement fut choisie, en sa présence, dès l’année 1681 et occupée aussitôt [Note : L’occupation est de février 1681. (Dossiers de l’intendance. Archives départementales, série C)]. En voyant l’empressement de cette municipalité à suivre les conseils du missionnaire de la Charité, on eût pu croire que l’institution avait de longs jours à vivre ; les défaillances des protecteurs et l’invariable pénurie du trésorier enlevèrent bientôt toute illusion (Archives de la ville du Croisic, GG 35). En deux années, de 1685 à 1687, la recette ne s’éleva qu’à 511 livres. Les finances de la ville n’étant pas assez prospères pour fournir une subvention quelconque, il était palpable qu’on poursuivait une expérience ruineuse. La jouissance de l’immeuble qu’habitaient les pauvres renfermés fut, à elle seule, une cause d’interminables embarras qui se prolongèrent de 1683 à 1733. La suppression de l’hôpital général fut résolue en conseil de ville le 18 octobre 1693, et sa réunion à l'Hôtel-Dieu fut approuvée par ordonnance de l’intendant, en décembre 1693. Restait à régler la question de l’indemnité dûe au propriétaire. Celui-ci ne voulait à aucun prix reprendre sa maison, même après l’exécution des réparations d’usage, et prétendait qu’il y avait eu cession consentie entre les contractants. Un arrêt du 4 juin 1687 lui donna raison et une ordonnance de l’intendant de la province de 1709 condamna la ville du Croisic à lui payer en principal et intérêts la somme de 5.012 livres [Note : La ville n’avait pas encore réglé cette affaire en 1733. J’ignore quelle a été la fin du différend]. Je n’aurai pas d’autre insuccès onéreux à enregistrer dans l’histoire des hôpitaux généraux (L. Maître).

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