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HATTES : MAISON NOBLE EN LA PAROISSE DE SAINT-SYMPHORIEN

PRÈS DE HÉDÉ

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HATTES.

Les Hattes étaient une des anciennes familles qui, à l'époque où la Bretagne était encore indépendante, tinrent une place des plus honorables aussi bien dans les armées que dans les conseils des Ducs. Elle portait pour armoiries : d'azur au lion d'argent chappé de gueules. Sans parler de tous ceux que l'on rencontre dans les nombreuses montres de chevaliers au XIVème siècle, citons Pierre Hattes, conseiller du duc Jean IV, qui est député vers lui par les seigneurs de Bretagne pour le prier de revenir d'Angleterre, où il s'est réfugié ; qui, le 6 avril 1381, ratifie le traité de Guérande, et cinq jours après, avec Jehan, vicomte de Rohan, Raoul, sire de Montfort, etc., jure « qu'il tiendra le parti de son seigneur le Duc, qu'il l'aidera, confortera et conseillera à son pouvoir, sans fraude, malengin ni finction, par voye de fait et autrement, en toutes manières et contre tous ceux qui peuvent vivre et mourir, de quel estat, autorité, dignité et condition qu'ils soyent... » [Note : Dom Morice, Preuv. de l’Hist. de Bretagne].

Il est envoyé en mission secrète, pour laquelle il reçoit cent livres d'indemnité. En qualité de sénéchal de Nantes et de Rennes, il représente le Duc dans une querelle avec l'évêque de Dol, au sujet d'un impôt que Jean voulait établir sur les vassaux de celui-ci, et, le 8 juin 1384, assiste au traité qui termine ce différend. En 1386, il siège aux Etats tenus à Rennes, et, la même année, le « bien aimé et féal conseiller » est chargé de faire hommage à la place du duc au sire de Montfort, pour « le tenement et fié de Pelmorvan, dependant de la baronnie de Gaël » [Note : Dom Morice].

A la Cour, en 1426, Jehanne Hattes fait partie des dames et demoiselles de la Maison de la duchesse [Note : Dom Morice, Comptes de Jehan Dronyou], et plus tard de celle de la comtesse de Montfort [Note : Dom Morice, Comptes d'Auffray Guynot].

La Maison des Hattes, au XIVême siècle, était divisée en deux branches. La branche aînée, dite de Méjusseaume, dans la paroisse du Rheu, y était représentée en 1427 par Jehan [Note : Montres de la paroisse du Rheu], qui n'eut qu'une fille, Jehanne, sans doute la dame d'honneur de Jeanne de France, qui la fondit dans une autre Maison de la même paroisse par son inariage avec Jehan Le Bart, sieur des Verdières et de la Jaunaye.

La seconde branche fut celle de la Crozille, venue à Saint-Symphorien au moins dans la seconde moitié du XIVème siècle, puisque nous y trouvons Pierre Hattes en 1371 [Note : Consentement d'Olivier de Champaigné, seigneur de Chambellé, et des vassaux ès village de Montdidier, d'aller moudre au moulin de la Crozille, appartenant à Pierre Hattes, souverain dudit Champaigné. De la Fontaine, passe. (Arch. départ. d'Ille-et-Vilaine, E, 93)].

Il dut y avoir une troisième branche encore, celle de la Robasnerie, que nous trouvons représentée à la Guerche, en 1514, par noble homme Jean, et par Charles en 1579, mais elle ne semble pas aller plus loin que le XVIème siècle.

Quel est ce Pierre Hattes ? Ne serait-ce pas celui dont nous avons parlé plus haut et qui remplit auprès de Jean IV un rôle aussi important ? En tout cas, il était sénéchal de Rennes et figure avec ce titre dans un acte d'exemptions et de franchises donné à Pierre Macé et à sa femme par Guy, sire de Laval et de Châteaubriand, pour terres en Marcillé-Robert: Il n'y aurait donc rien d'étonnant à cela, d'autant que nous n'en voyons aucun autre du même nom à cette époque. C'est lui qui, probablement par son mariage avec une demoiselle de la Crozille, héritière des anciens possesseurs, sœur ou fille de ce Loys que nous trouvons en 1373 et en 1380, a fondé la branche de la Crozille. Il vivait encore en 1394 [Note : Aveu fait par Ollivier de Champaigné à Pierre Hattes, seigneur de la Crozille, pour terres et hommes estagers du village de Montdidier. (Archiv. départ. d'Ille-et-Vilaine, E, 93)].

OLLIVIER, son fils, prêta serment au Duc avec plusieurs autres chevaliers et écuyers des châtellenies de Hédé et d'Aubigné, qui tous signèrent leurs noms. Il mourut en Angleterre, laissant de Philippotte Payen, sa femme, Ollivier et Gilette. Cette dernière se maria vers 1410 à Léon de la Haye, fils de Jean de la Haye, sieur de Saint-Hilaire, et de Marguerite de Linières [Note : Réformation de 1668 (Ms. de la Bibliothèque de Saint-Brieuc)] ou de Marie Cassin [Note : Abbé Guillotin de Corson], d'où vint un fils, Jean de la Haye, époux de Raoulette de la Magnanne.

OLLIVIER, second du nom, sieur de la Crozille en Saint-Symphorien, de la Planche en Bazouges, de Grassevache en Vignoc, de Lauradel en Ploubalay, etc., rend aveu le 3 mai 1407. Il vit jusqu'au 16 août 1461, laissant veuve dame Thomine de Plouer, qui lui avait donné trois fils : Jehan, François et Bertrand, ce dernier, archer, en 1487, dans la compagnie du sire de la Feuillée, à Rennes.

François, le second fils, épousa demoiselle Marguerite de Melesse, fille d'Alain, sieur de la Besnelaye, en Tinténiac, et petite-fille de Robert, sieur de la Besnelaye et de la Maison-Melesse, en Bazouges [Note : Réformation du domaine ducal en 1455], et de demoiselle Alienette du Four. Dame Marguerite mourut en 1547, après avoir fondé, par son testament en date du 3 mars [Note : Abbé Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, t, VI, p. 382], deux messes par semaine dans la chapelle de son manoir de la Besnelaye. François Hattes était mort avant 1554, car en cette année c’est son fils Nouel, un des juges de la Cour de Hédé, qui est seigneur de la Besnelaye qu'ils venaient de rebâtir et sur le manteau d'une cheminée duquel on voit encore sculptées leurs armes en alliance : Ecartelé : aux 1er et 4e d'azur au lion d'argent chappé de gueules, qui est Hattes ; aux 2e et 3e d'or à la bande fuselée de sable, qui est Melesse, dont il confesse tenir les maison, terres et dépendances de la Terre de Hédé à foy, hommage, rachapt et chambellenage quand le cas y eschet, sans autres rentes, et est désigné pour recevoir les hommages des autres sujets de la seigneurie [Note : Prise de possession de la terre de Hédé par Francois du Breil. (Àrch. départ. d’Ille-et-Vilaine, C, 3211)].

Nouel eut de demoiselle Jeanne Cochery, sa femme, deux enfants : François, nommé dans la paroisse des Iffs en 1543, dont nous ne savons rien, et une fille, Lorande, dont nous n'avons pas l'acte de baptême. Cette Lorande épousa, en 1560, noble homme Jean Geslin, sieur de la Bourbansais, fils de Julien, sieur de la Bourbansais, et de demoiselle Françoise Geffroy, et petit-fils de Vincent Geslin. Elle en eut deux fils : Thomas Geslin, sieur de la Brobansais, mort le 7 avril 1615, sans enfants, mari de demoiselle Louise du Pin, fille de Guy du Pin et de Renée de Pail, qui décéda à son tour à Tinténiac le 17 janvier 1618, et François, sieur de la Besnelaye et du Verger, époux, le 26 mai 1601, de demoiselle Bertrande de Taillefer, dont un fils nommé Michel, sieur de Couatcouvran et du Verger, marié à Jeanne Bouessel, qui lui donna : François, sieur de Couatcouvran, et Peronnelle, femme en 1669 de Charles de la Motte-Rouge, fils d'Antoine et de Françoise Renault.

Après la mort de son mari, Lorande Hattes prit en secondes noces noble homme Pierre Chouart, sieur de la Motte, dont elle n'eut point d'enfants. Elle décéda en 1607 et fut inhumée dans l'église de Tinténiac, le 10 novembre.

JEHAN, le fils aîné d'Ollivier, sieur de la Crozille, survit à peine un an à son père et meurt le 16 septembre 1462, laissant sa femme, Jeanne de Rimou, veuve, avec un fils aussi nommé Jehan. Celui-ci, seigneur, après son père, de la Crozille, du Clos, etc., fut marié à demoiselle Anne de Bintin, dame de Brignerault, fille de Messire Pierre de Bintin, chevalier, seigneur de Bazouges, etc., dont semblent être sortis plusieurs enfants : Geoffroy, Jehan, Louis et Arthur.

Le seigneur de la Crozille mourut vers 1506, avant sa femme, que nous trouvons en 1513 dame du Clos, pour son douaire [Note : Montres de Bazouges-sous-Hédé].

Laissons provisoirement l'aîné pour y revenir plus tard, comme nous l'avons déjà fait, et prenons successivement les cadets.

Jehan, sieur de Saint-Symphorien, s'était uni à demoiselle Jehanne Dangerou, fille, sans doute, de noble homme Jehan Dangerou, sieur de Tahan, qui, en 1513, habite le lieu et domaine nobles de la Rivière, en Saint-Aubin-d'Aubigné [Note : Montres de Saint-Aubin-d'Aubigné]. Il était mort en 1540 [Note : Aveu rendu en 1540 « à demoiselle Jehanne Hattes, fille mineure de Messire Jan et demoiselle Jehanne Dangerou, » (Arch. du Château de Couësbouc)], laissant une fille, Jehanne, et probablement deux fils : Raoul, sieur de Lespinay, qui fait aveu pour le fief de Saint-Symphorien en 1554 et meurt vraisemblablement sans alliance, et dom Nicolas, prêtre, décédé et inhumé dans le cimetière de Bazouges le 17 février 1583.

Jehanne épousa, avant 1540, écuyer Jehan de Saint-Gilles, sieur du Boisjean, fils, pensons-nous, de Robert, sieur de Peronnay, et de Louise de Vaunoise. Ils vivaient tous les deux en 1548 ; nous ne savons s'ils eurent des enfants. Il est possible que Jehan de Saint-Gilles, mort à Saint-Symphorien en 1598, fut leur fils.

Peut-être faut-il encore attribuer à Jehan Hattes demoiselle Laurence, mariée à écuyer Raoul de Saint-Méen, sieur du Pressoir, qui vivaient tous deux en 1551.

Louis Hattes, sieur de Brenazé, à Hédé, troisième fils de Jehan et Anne de Bintin, vivait en 1518. C'est sans doute sa fille, Marie, demeurant à Hédé en 1540, que l'on trouve possédant, en cette même année, une Tenue dépendant du grand Bailliage de Tinténiac, Tenue appartenant plus tard à noble homme Jan Geslin, sieur de la Bourbansais [Note : Arch. du Château de Montmuran], et Lorande Hattes, ce qui tendrait à prouver que la descendance de Louis se serait éteinte avec sa fille Marie.

Arthur Hattes, sieur de la Haye et des Fougerais, frère de Louis, eut un fils, nommé Joachim en 1529 dans l'église des Iffs, par noble homme Joachim Le Roux, sieur de la Chatière, en présence de dom Geffroy Anne. Nous ne connaissons pas la femme d'Arthur Hattes, mais il est à croire qu'elle appartenait à la famille Le Roux, soit des sieurs de la Rinaudaye, de Gallard ou de la Chatière, nombreux dans le pays, et qu'elle était fille ou nièce du parrain de son enfant [Note : Les registres de la paroisse des Iffs se contentent de dire : « Un enfant né de Arthur Hattes, sieur de la Haye, et de sa femme »].

Joachim, sieur de la Haye, confesse en 1554 être homme et sujet de la Terre et Seigneurie cle Hédé. Nous ne connaissons de lui rien de plus. Une Perrine Hattes, noble demoiselle, mariée en 1574, à Saint-Symphorien, à Guillaume Guichard, pourrait être sa fille ou venir de Raoul, sieur de Lespinay.

GEOFFROY Hattes, sieur de la Crozille, de Lespinay, de la Planche, des Fougerais, vivait en 1513 [Note : Montres de Bazouges], mais mourut le 17 décembre 1518, laissant veuve dame Marie Chanczon, avec au moins deux enfants : Ollivier et Anne. Celle-ci fut mariée vers 1530 avec noble homme Charles Caillole, sieur de la Ville-au-Lard, fils de Jean et de Jeanne Le Vayer, d'une famille de Saint-Brieuc-des-Iffs qui avait été anoblie avant 1478, dans la personne d'Amaury Caillole [Note : Montres de Saint-Brieuc-des-Iffs, 1478]. Ils allèrent habiter au manoir de la Haye, dans la paroisse de Cardroc, ou ils furent inhumés « devant l'autel Nostre Dame, » Charles Caillole en 1603 et Anne Hattes le 3 mars 1605.

OLLIVIER, seigneur de la Crozille, prit pour femme demoiselle Perronnelle du Bouays, de la maison de Couësbouc, sa voisine, vraisemblablement fille de Rolland du Bouays et de demoiselle Gilette Brunet, et mourut vers 1539 ; sa femme vivait encore à la fin de 1558 ; le 12 novembre elle assistait au baptême de Françoise de Montmoron, son arrière-petite-fille, seconde fille de Laurent de Montmoron et de Jehanne Hattes, sieur et dame de la Crozille, dont Messire Thomas de la Piguelaye était parrain. Elle mourut vers cette époque.

Du mariage d'Ollivier et de Perronnelle du Bouays naquirent deux fils, tous deux du nom de Jehan. L'aîné, qui rend aveu le 12 décembre 1539, après le décès de son père, ne lui survit que peu de temps et meurt sans alliance, l'année suivante. Le second fils lui succède et présente le minU de son héritage noble le 25 octobre 1541, quelques mois après avoir paru aux montres, « monté et armé en estat d'archer, pour lui et pour sa mère, déclarant en revenu noble valoir 80 liv. de rente » [Note : Montres de 1541. (Manuscrit de la Biblioth. de Rennes)].

Le nouveau seigneur de la Crozille, époux de dame Julienne ou Perrine de Saint-Gilles, n'en eut que des filles, et, croyons-nous, trois : Jehanne; Françoise et Julienne, qui toutes trois se marièrent. Il mourut vers 1553.

Françoise, vers 1511, épousa écuyer Gilles Blondeau, sieur de Beauregard, dont elle eut Charlotte, nommée à Hédé, le 18 décembre 1578, par écuyer Bastien de Gaudemont, en présence de demoiselle Jehanne Le Roux, compagne d'écuyer Vincent de Lines, seigneur et dame de l'Étang, et de demoiselle Louise de France, fille aînée de Jacques, sieur de la Crozille et de la Touche ; et Jeanne, tenue sur les fonts, le 14 mai 1582, par écuyer Raoul de Fontelebon et noble et puissante dame Jeanne Langlois, dame de la Piguelaye, la Bertaudière, le Chesnay, et demoiselle Perrine de Lines. La dame de Beauregard fut enterrée dans l'église de Saint-Symphorien le 9 avril 1617.

Julienne Hattes, sa jeune sœur, fut mariée dans la chapelle du château de la Crozille, le 29 juin 1582, avec noble homme Pierre de Bouessel, sieur de la Ville-Bouchard, fils de noble homme Julien et de Jeanne du Cellier, en présence d'écuyer Bastien de Gaudemont, alors seigneur de la Crozille, et de Gilles Blondeau, ses beaux-frères. Elle eut deux enfants : Jean de Bouessel, qui épousa demoiselle Perronnelle du Rocher, fille de Nicolas du Rocher et de Guidone de Saint-Méloir, née en 1583 à, Plénée-Jugon [Note : Reg. de Plénée-Jugon] ; et Marguerite, mariée à Messire Jean Hingant, fils de Jean, sieur de la Tiemblays.

JEHANNE Hattes, la fille aînée, l'héritière de la Crozille, vit de bonne heure les prétendants se disputer sa main ; aussi se maria-t-elle très jeune et plusieurs fois. Son premier mari, alors qu'elle ne portait encore que le nom de dame de la Bouexière, fut, avant 1553, Laurent ou François de Montmoron, de la paroisse de Romazy. En 1554, l'époux prend le titre de seigneur de la Crozille [Note : Prise de possession de la Terre de Hédé. (Arch. dép. d'Ille-et-Vilaine)]. Nous ne connaissons de cette union que trois filles : Charlotte, dont nous n'avons pas l'acte de baptême [Note : Les Registres de Hédé ne remontent que jusqu'en 1558] ; Françoise, tenue sur les fonts, nous l'avons dit plus haut, par sa bisaïeule, dame Perronnelle du Bouays, et demoiselle Jehanne de Montmoron, le 11 novembre 1558 ; et Jeanne, nommée le 2 octobre 1561 par noble homme Jehan de la Piguelaye et demoiselle Guyonne de Montmoron, dame de Beauchêne, femme de Maître Michel Frain, dont elle a plusieurs enfants, baptisés à Vignoc de 1579 à 1596. Est-ce une sœur de François de Montmoron ? Jehanne, présente au baptême de Charlotte en 1558, doit aussi être sœur. Cette dernière fut mariée à Langouët à écuyer Bonabes Piedevache, sieur de la Pavaye, fils d'écuyer Guillaume Piedevache, sieur des Mesnils, des Jarzeaux, de la Pavaye, etc., et de demoiselle Ludovine Loret, et en eut un fils, Eustache, né en 1565. Elle mourut jeune, avant 1575.

Charlotte de Montmoron, la fille aînée, devint en 1587 la femme de Gilles de Sévigné, Conseiller au Parlement, second fils de Bertrand de Sévigné et de Marguerite de Champaigné, dont, elle eut, deux enfants, Renaud et Anne. Renaud, seigneur puis comte de Montmoron, Conseiller au Parlement en 1616, se maria trois fois : 1° avec demoiselle Bonaventure Bernard ; 2° avec Gabrielle du Bellay et, enfin en 1654, avec demoiselle Renée du Breil de Raiz, veuve d'écuyer Charles Visdebou, seigneur de Bien-Assis, dont il n'eut point d'enfants, mais il en avait eu des deux premières, parmi lesquels plusieurs fils, dont le dernier mourut en 1719.

Anne de Sévigné épousa en premières noces, en 1623, Nicolas de Bourgneuf, Conseiller au Parlement, mort en 1629, puis, après son décès, Jean-Baptiste, baron de Sicqueville, gentilhomme de l'évêché de Bayeux dont elle était veuve, lorsqu'elle mourut vers 1670.

Charlotte de Montmoron était veuve en 1610 et vécut jusqu'en 1622.

Françoise de Montmoron, sa sœur, était, en 1580, la femme de noble homme François de Hirel, seigneur de la Couaspelaye, fils vraisemblablement de noble homme Jean, inhumé, le 2 mai 1575, à Hédé, et petit-fils de noble homme Louis, mort en 1559, mari de demoiselle Marguerite de Vandel, tous les deux seigneurs de la Couaspelaye avant lui.

Après le décès de François de Montmoron, arrivé, semble-t-il, peu de temps après la naissance de sa dernière fille, la dame de la Crozille se remaria, vers 1564, avec noble homme Jacques de France, sieur de la Touche-Parthenay, Procureur du Roi au Présidial de Rennes, fils cadet de noble homme Pierre de France et de dame Raoulette de Saint-Pern. Trois enfants au moins sortirent de ce mariage, dont nous n'avons point les actes de baptême : Louise de France, l'aînée, vivant en 1578 ; Marguerite et Jean.

Le mariage de Marguerite fut célébré dans la chapelle du Manoir de la Crozille, le 26 février 1596, avec haut et puissant Messire François (ou Fiacre) Brunet, sieur de la Pironnais et du Moulin-Tizon, fils aîné de Jacques et de demoiselle Jacquemine de Gaudemont, et veuf de demoiselle Adelice Urvoy, fille d'écuyer Jean, sieur de la Touche, et de demoiselle Jeanne Dibart, qu’il avait épousée le 11 janvier 1592, à Saint-Thual. Marguerite eut une nombreuse lignée, dont nous citerons seulement Jeanne, parce qu'elle fut nommée à Saint-Symphorien, le 9 avril 1597, par noble homme Gilles de Sévigné et dame Jehanne Hattes.

Jehan de France, Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, succéda à son père après que celui-ci eut été déposé dans l'église de Saint-Symphorien, le 20 janvier 1579. Il prit pour femme, vers 1600, demoiselle Françoise Perault, fille de Helouin Perault, sieur de la Meignonnaye, et de Amaurye des Nos, dont deux fils et trois filles nés au Manoir de la Crozille : Jeanne, la fille aînée, dont nous n'avons point l'acte de baptême ; Gilles, nommé le 7 octobre 1602 par Gilles de Sévigné ; Jacques, en 1605, par écuyer Jacques de Brehant ; Françoise, en 1606, par écuyer Pierre de Couespelle, et Germaine, la dernière, inhumée à Saint-Symphorien le 15 décembre 1618.

Jean de France mourut le 19 mars 1608 et fut enterré le lendemain, dans le chanceau de l'église de Saint-Symphorien ; sa veuve vivait encore en 1612.

De Jacques et de Françoise de France nous ne savons rien. Jeanne épousa, en 1622, écuyer Jean Le Fruglais, sieur du Quengo, de la paroisse de Quintinic. L'union ne fut pas longue, et quatre ans plus tard, en 1626 [Note : Registres de Saint-Symphorien], Jeanne se remariait avec écuyer Jean du Rocher, sieur du Dilly, de la paroisse de Plumaudan, fils de Nicolas du Rocher, sieur du Dilly, et de dame Guyonne de Saint-Méloir, dont elle eut deux fils : Renaud, marié en 1654 à demoiselle Geneviève Ginguené des Champs-Maunys, fille de noble homme François Ginguené, sieur des Champs-Maunys, et de demoiselle Françoise Ferrière, nommée le 31 mai 1620 par demoiselle Geneviève de la Fruglais, dont François du Rocher, né en 1655 ; et Jean du Rocher, le second, sieur du Pargat, époux de demoiselle Anne Desgrés, habitant à Beauregard, en Plénée-Jugon, qui en eut deux fils et deux filles vivant en 1690 : Jean, Isaac, Suzanne et Jeanne-Louise [Note : Etat de la paroisse de Plénée-Jugon, fait par Jean Gicquel, vicaire perpétuel, sur la fin de l'année 1690]. Il est probable que c'est encore de Jean de France et de Françoise Perault qu'est sortie Julienne, mariée à écuyer Pierré de Beaumont, sieur du Breil-Varaine, dont nous connaissons trois enfants : Jeanne, la seconde, née à la Crozille, en Saint-Symphorien, en 1623 ; les deux autres : Jean, né le 20 avril 1622, et Gilette, en 1624, nommés à Lourmais, le premier, le 26 août 1629, et le second, le 7 janvier 1627, par Gilles de France, seigneur de la Crozille. Elle mourut en 1625.

Gilles de France fut marié vers 1628 avec demoiselle Hélène Le Vicomte, fille de Charles et de Françoise Gédouin, d'où vinrent sept enfants, tous nés à la Crozille et baptisés à Saint-Symphorien : Gilles, nommé le 3 juin 1629 par Messire Gilles Huchet, sieur de la Bédollière, Conseiller du Roi et son Garde sceau au Parlement, et demoiselle Suzanne de Brehant, compagne d'écuyer Pierre Le Valois, sieur de Séréac ; Nicole, le 6 septembre 1630, par demoiselle Nicole Le Vicomte ; Anne et Joachime, jumelles, le 11 juin 1631, la première par Maître Julien Foullain, sieur de Lessichère, Procureur au Présidial, Échevin et Bourgeois de Rennes, et la seconde par écuyer François de Bien, Conseiller du Roi et son Procureur à Hédé, et dame Joachime de la Charonière ; René, en 1633, par Messire René Ferron, sieur de la Villandon, Président à la Chambre des Comptes de Nantes, et demoiselle Madeleine Grignard, demoiselle de la Mardelière ; Guyonne, le 29 novembre 1633, par écuyer Guy du Boishalbran, sieur de Beauchêne, et demoiselle Guyonne Geslin, femme de écuyer Henri Busnel, sieur de Lessart ; et enfin Louis, le 19 avril 1635, par écuyer Louis Le Lièvre, sieur du Meslay, Sénéchal de Hédé, et dame Marguerite de Brehant, épouse d'écuyer Pierre Beschard, Procureur de Roi.

Nous ne connaissons pas la date du décès de Messire Jean de France et de dame Hélène Le Vicomte, parce qu'ils vendirent la Crozille et quittèrent le pays ; mais nous savons que Gilles, leur fils aîné, sieur de la Bouexière, épousa demoiselle Catherine Le Meignan, et que René, le cadet, sieur du Chauchix, se maria d'abord à demoiselle Gilette Braindel dont il eut cinq enfants, baptisés à Bécherel : Marie, qui suit ; Jacquemine-Anne, 21 juin 1664 ; Anne-Toussainte, 4 septembre 1665 ; Joseph-Gilles, 2 octobre 1666, nommé par Gilles-André de France ; Jean-François, 25 mai 1668 ; puis, en deuxièmes noces, le 26 août 1671, à Pleudihen, avec demoiselle Guyonne-Renée de Scelles, dame de Coetcantel, née le 8 octobre 1644, nommée le 3 juin 1657, fille d'écuyer Jacques-Antoine de Scelles, seigneur des Champsbulans et de Gilette Trémaudan qui lui donna neuf enfants, dont les sept derniers naquirent et furent baptisés à Miniac-sous-Bécherel : Joseph ; Anne ; Gilette, nommée le 23 juillet 1672 par Messire Jean de Saint-Pern, seigneur de Champalaune, et demoiselle Gilette Tremaudan, morte le 12 octobre ; Catherine-Servanne, le 14 septembre 1613, par écuyer Georges-Servan de Scelles, chevalier de Criqueville, et Catherine Le Meignan, dame de la Bouexière, sa tante ; Suzanne-Guyonne en 1674, par écuyer Guy Tirecoq, sieur de Maubuisson, et demoiselle Suzanne de Scelles, dame des Champsbulans ; Jean-François, le 8 septembre 1675, par Joseph et Anne, ses frère et soeur, mort en 1680 ; Gilles-Henri, le 14 octobre 1676, par écuyer Gilles de France, seigneur de la Bouexière, son oncle, et demoiselle Henriette de Scelles, fille d'écuyer Jacques de Scelles et de Marguerite Le Jeune, sieur et dame de Criqueville, en présence de Gilles-André de France, aussi mort en 1680 ; René-Jean, le 16 décembre 1677, par demoiselle Jeanne de France, demeurant à la Maison noble de la Bouexière ; et enfin Guillaume, par Messire Guillaume de Vaucouleurs de Lanjamet, seigneur baron du Plessix-Giffart, seigneur de Miniac, Beaumont, Treluaux, Maroué, et demoiselle Madeleine Paillevé, demoiselle du Pontdenieul.

Dame Guyenne-Renée de Scelles mourut à Miniac en 1680, en même temps que deux de ses enfants, à l'âge de trente ans, et fut inhuméé dans l'église, en la chapelle du Rosaire.

Nous ne suivrons pas plus loin la descendance de Jacques de France et de Jehanne Hattes, qui ont abandonné depuis longtemps Saint-Symphorien ; cependant nous devons mentionner le mariage de Marie de France, fille aînée de René et Gilette Braindel, à Bécherel, le 22 février 1685, avec écuyer Etienne de Savignhac, sieur de Florac, d'une famille originaire d'Auvergne, dont une fille nommée Marie-Françoise, à Miniac, en 1690, par écuyer François-René Ferron, fils d'écuyer Eustache, sieur de Querart, et demoiselle Marie-Françoise Brunet, dame du Moulin-Tizon [Note : Reg. de Miniac-sous-Bécherel].

Après le décès de Messire Jacques de France, Jehanne Hattes se remaria pour la troisième fois et, le 21 janvier 1581, la cérémonie de ses épousailles avec noble homme Bastien Gaudemont fut faite dans la chapelle de son manoir. Cette dernière union ne fut pas féconde.

Jehanne vécut encore jusqu'en 1602, et le 20 août elle allait rejoindre ses deux premiers maris sous la pierre qui les couvrait, au chanceau de l'église de Saint-Symphorien.

Avec elle finit la branche des Hattes de la Crozille, mais le nom n'était pas éteint pour cela. Plusieurs vivaient encore dans les paroisses voisines qui s'étaient alliés à des roturiers et tenaient petit état, ainsi Thebault, marié à Julienne Lebreton, dont une fille, Roberde, baptisée à Héclé en 1558 par Robert Hattes et Marie Beziel, dame de la Broce ; Pierre, Recteur de Saint-Hélier de Rennes de 1609 à 1620 ; Julienne, mariée à Maître Sébastien Mallier, dont une fille, Bertrande, nommée à Hédé en 1633 ; Jean, marié à Guillemette Mainguy, dont : Julienne en 1606 et plusieurs autres enfants nés aux Iffs ; demoiselle Briande, inhumée à Tinténiac en 1656, etc. Cependant, parmi ceux-là, il en était un qui, quoique dans une position inférieure à celle de ses aînés de la Crozille, avait gardé des alliances nobles et que l'on peut suivre encore pendant deux générations.

Noble homme Julien Hattes, sieur de la Noë-Hattes, en la paroisse de Mordelles, que nous ne savons à quelle branche rattacher, devait cependant toucher de très près à celle de la Crozille. Nous pensons qu'il pourrait être le fils aîné de Jehan Hattes et de Guillemette Thébault, né avant 1575 ; qu'il aurait eu une sœur, Peronnelle, baptisée à Hédé, en 1575, en présence de demoiselle Peronnelle Josse, dame du Pont, et un frère cadet, Alain, en 1577. Cet Alain, marié à Joachime Duchesne, n'en eut que des filles : Jeanne, en 1606, morte jeune, et Julienne, le 12 février 1608, qui épousa maître Sébastien Mallier, d'où ne vinrent aussi que deux filles : Bertrande Mallier, nommée en 1633, qui ne vécut point, et Marie, née nous ne savons en quelle année. Cette dernière, restée seule héritière après le décès de ses parents, mourut à son tour sans alliance avant 1650. Ce qui nous fait conclure à une parenté très proche entre Jean Hattes, sieur de la Noë, et Alain, le grand-père de Marie Mallier, c'est que les enfants du premier adressent en 1650. à la Cour de Hédé, une requête pour demander que main-levée leur soit accordée « en la succession heritelle de defunte Marie Mallier, fille de maître Sébastien et Julienne Hattes, » requête à laquelle il fut fait droit par le Sénéchal, le 22 avril 1651. (Greffe de la Sénéch. de Hédé). Julien Hattes épousa vers 1612 demoiselle Tiennette de Vandel, née à Hédé, en 1588, d'écuyer Jean de Vandel, sieur de Brignerault, et de demoiselle Julienne de Champaigné, dont trois enfants baptisés à Hédé : Jean, le 18 mars 1613, nommé par son grand-père, noble homme Jean de Vandel, et demoiselle Julienne du Plessix, dame de la Grandinaie, femme d'écuyer Charles de Champaigné ; Gilette, le 10 février 1616, par noble homme Gilles de Bazouges et demoiselle Julienne de Vandel, dame de la Testerie ; Guillemette, le 25 mai 1621, par noble homme Jean de Vandel, sieur du Tail, et demoiselle Guillemette Collin, dame de Bon-Espoir, vivait en 1654 et dut mourir sans alliance.

Demoiselle Gilette Hattes fut mariée vers 1635 à noble homme Jean de Caradeuc, sieur des Champs-Ronds, né en 1609 à Guipel, fils de Michel, sieur du Demaine, et de demoiselle Françoise Le Marchand, dame de l'Épinay. Elle eut un fils, né à Guipel le 12 juillet 1636, et aussi appelé Jean et nommé par Jean Hattes sieur de la Noë, son oncle. Elle mourut l'année suivante, 24 septembre 1637, et son mari en 1639. Demoiselle Guillemette Hattes se maria deux fois. Elle était femme avant 1650 de maître Vincent
Urvoy, sieur du Pont-aux-Cailles, dont elle n'eut qu'une fille, puis épousa en secondes noces, avant 1658, maître Jan Daufin, sieur des Hislées. Elle mourut au mois d'octobre 1659.

Jean, le fils aîné, sieur de la Noë après son père, épousa vers 1630 demoiselle Suzanne Le Bel. Il en eut deux filles, toutes deux nommées à Hédé : Marguerite en 1632, par écuyer Gilles du Bouays, sieur de la Broce, et Marguerite Julienne, dame de la Chesnaie, morte jeune ; et Jeanne en 1634, par écuyer Jean Le Bel, sieur de la Vieuxville, et demoiselle Jeanne Le Bel.

Jean Hattes devint veuf vers 1638 [Note : Les Registres des décès de l'église de Hédé manquent de 1636 à 1646], mais ce ne fut pas pour longtemps. En effet, nous trouvons dans les registres de Québriac, le 26 septembre 1640 ; « Jan Hattes, écuyer, sieur de la Noë, et damoiselle Marie de Montalembert, dame de la Ville-Ernoul, reçurent le saint sacrement de mariage en la chapelle proche la maison de la Motte-aux-Rochers..., en présence de noble et discret Noël de Montalembert, Recteur de Saint-Domineuc, d'écuyer Jacques de Montalembert, sieur de la Motte-aux-Rochers, Thomas Piedelou, sieur de Launay, etc.. ».

Damoiselle Marie de Montalembert avait alors trente-trois ans. Elle était née à Québriac, au manoir de la Motte-aux-Rochers, le jour Saint-Vincent, 22 janvier 1607, la sixième des quinze enfants de nobles gens Tobie de Montalembert et de demoiselle Claude Le Marquis, et avait eu pour parrain et marraine noble homme Michel de Quillien, sieur de la Touche, Référendaire en la Chancellerie, et dame Marie-Françoise de Montalembert.

De ce mariage naquirent, à Bazouges, six enfants : Marguerite, nommée le jour Saint-Michel 1641 par vénérable et discret Missire Noël de Montalembert, son oncle, et demoiselle Marguerite Julienne, dame de la Chesnaie, qui ne vécut point ; Charles, tenu sur les fonts, le 20 décembre 1642, par écuyer Charles du Fournet, sieur de la Guehardière, et demoiselle Françoise de la Helandière, belle-sœur de sa mère; N..., le 8 juillet 1644 ; Marguerite, filleule, le 1er mai 1646, d'écuyer Jacques de Montalembert, sieur de la Motte-aux-Rochers, son oncle, et de Marguerite de Cahideuc, dame de la Guehardière ; Isaac, nommé le 14 février 1648 par demoiselle Isaac de Montalembert, et enfin Renée, le 1er décembre 1649, par noble homme Jean de Saxe, Procureur au Présidial, et demoiselle Renée de Bois-Adam, dame de Cramou.

Nous n'avons de renseignements que sur un de ces enfants, demoiselle Marguerite, dame des Croix, qui épouse le 17 février 1678, en l'église de Bazouges, écuyer Jean de Beauvais, sieur des Chesnays, né en 1641, à Tinténiac, d'écuyer Jean de Beauvais, Greffier de la juridiction, et de demoiselle Julienne André, sieur et dame de la Chapelle, en présence d'écuyer Gilles et Anne de Beauvais, frère et sœur de l'époux, et de écuyer Jean de Beauvais, sieur de la Gaillardière, son oncle. L'union fut courte ; la dame des Chesnays mourut dans l'année même en donnant le jour à un fils, nommé Gilles par écuyer Gilles de Beauvais, sieur de la Villeblanche, et fut inhumée dans l'église de Tinténiac, le 28 septembre. Jean de Beauvais se remaria l'année suivante à demoiselle Perronnelle Brunet, dame de la Villemorin, et après le décès de celle-ci en 1689, à demoiselle Jeanne Denoual, demoiselle de la Biliais. Après le décès de Marie de Montalembert, arrivé vers 1650, Jean Hattes se remaria une troisième fois et prit pour femme, le 12 octobre 1655, à Saint-Pierre-de-Plesguen, demoiselle Renée Ferron, fille d'écuyer Pierre Ferron, sieur du Pontriou ou Pontricoul (Communication de M. le général de Ferron), dont il ne semble point avoir eu d'enfants, et qui lui survécut jusqu'en 1682, qu'elle fut inhumée, le 20 janvier, dans l'église de Bazouges-sous-Hédé.

On remarquera que dans l'acte de mariage de Jean de Beauvais et demoiselle Marguerite Hattes ne figurent que des parents de l'époux, et qu'il n'est fait mention d'aucun de ceux de la fiancée. C'est que, quoique nous ne connaissions pas la date de leur mort, parce que les registres de Bazouges pour les décès ne commencent seulement qu'à partir de 1679, ils doivent tous être morts déjà depuis plusieurs années, les deux fils avant le père, décédé lui-même en 1668 ou 1669, ce qui explique aussi pourquoi le nom des Hattes ne paraît point à la Réformation de 1668.

(Anne du Portal).

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