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Les habitants sont les guittéens (J O, 3 avril 1912).

Paroisse du diocèse de Saint-Malo sous l'Ancien Régime, Guitté a élu sa première municipalité au début de 1790.

Ses limites avec le département d'Ille-et-Vilaine furent rectifiées au moyen d'un échange avec la commune de Médréac (arrêté du 3 octobre 1832).

Il y a sur le territoire de Guitté un monument historique classé et un autre inscrit sur l'inventaire supplémentaire :

1) Le menhir de la Pierre Longue, classé le 4 janvier 1967 ;

2) Le château de Beaumont, dont la porte d'entrée avec ses deux tours, la petite porte (XVème siècle) et l'encorbellement de la façade sont inscrits depuis le 19 mars 1926 ;

Il faut signaler aussi :

3) Des alignements de mégalithes, bien que beaucoup d'entre eux soient renversés ;

4) L'église Saint-Servan où il reste des parties du début du XVème siècle, notamment une porte ;

5) Le château de Couëllan, construit vers 1620 et augmenté vers 1672, puis de 1775 à 1777. Bâtiment annexe (1748), orangerie (1758) ;

6) Le manoir des Touches (où François de Châteaubriand, aïeul de l'écrivain, s'est marié en 1713) ;

7) Le château de la Perchais, construit en 1723 ;

8) Le manoir de la Ville-Férier, daté de 1607.

Un site est classé et deux autres sont inscrits :

1) Le site du château de Beaumont avec ses abords, classé le 18 septembre 1944 ;

2) Les terrains qui bordent la Rance, inscrits le 4 juillet 1945 ;

3) La retenue artificielle de Rophemel, inscrite le 18 novembre 1964.

Deux épisodes ont eu lieu à Guitté pendant la Révolution :

1) Le 2 juin 1795, les Chouans occupant le château de la Perchais furent attaqués par les troupes républicaines du général Rey, qui s'emparèrent du château ;

2) Le 6 avril 1796, l'ancien recteur Jean Gaudin fut massacré par les colonnes mobiles près des Touches.

(Bulletin d'informations des maires).

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