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GUICLAN

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La commune de Guiclan (pucenoire.gif (870 octets) Gwiglann) fait partie du canton de Taulé. Guiclan dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GUICLAN

Guiclan vient du breton "Gwik" (bourg) et "lann" (ermitage). Une autre origine plus probable semble être "Gwik" (bourg) et du nom d'homme Laian ou Laan.

Guiclan est appelé « Ploelan » dans le procès de canonisation de Saint-Yves (1330). En effet à cette époque " Mobilia, épouse d'Alain de Rosnezne, paroisse de Ploelan (diocèse de Léon), âgée de 55 ans et plus " (témoin n° 58), " Théophanie, fille de ladite Mabilia, âgée de 20 ans ou environ " (témoin n° 59), " Dameta, épouse de Geoffroy de Rosnezne, de la paroisse de Ploelan, âgée de 40 ans et plus " (témoin n° 60) déposent lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.

Guiclan s'appelait Ploulan jusqu'au XVIIIème siècle. Guiclan qui a conservé son territoire primitif est une ancienne paroisse primitive et dépendait autrefois de l'ancien diocèse de Léon.

La plus ancienne mention que nous ayons trouvée de cette paroisse est dans le testament d'Hervé de Léon, en 1363, par lequel il donne 25 livres de rente viagère, sur la paroisse de Ploëlan, à Salomon Leyurmenguen.

Ville de Guiclan (Bretagne).

Ancienne paroisse de l'archidiaconé de Léon, Guiclan comptait 300 communiants en 1772 ; en 1804, le Recteur avoue 3.200 âmes et 2.500 communiants. Saint Pierre en était le patron. Le seigneur de la paroisse était le Sr. de Kersauzon, et, le 12 Juillet 1698, les fabriques de Guiclan, rendant hommage « à Jacques, chef de nom et d'armes de Kersauzon, chevalier, seigneur marquis du dit lieu, conseiller du Roi en son Parlement de Bretagne, seigneur et premier fondateur de l'église de Guiclan, des terres et seigneuries de Coatmeur et autres lieux, reconnaissent que le presbytère et l'église ont été bâtis sur le fonds donné autrefois par les seigneurs de Kersauzon, auxquels appartient prohibitivement l'aile droite de l'église, qui est la chapelle du côté de l'Evangile, où sont deux tombes enlevées et deux escabeaux armoriés en pierre et en bois, en bosse, des armes et alliances dudit Kersauzon, comme aussi ès arcades du même côté et en divers endroits de la maîtresse vitre et autres vitres, même dans le pignon où est la tour de la dite église... Ont aussi reconnu les dits avouants, que la seigneurie de Kersauzon a droit de lizière dans et hors la dite église, et que le pain cant se porte au banc d'icelle seigneurie avant tous les autres hommes nobles de la dite paroisse ».

Dans les anciens actes, Guiclan était appelé Ploëlan ou Ploulan ; mais ces noms n'étaient pas pris pour absolument synonymes. Par Guiclan, l'on entendait signifier le bourg, vicus, Guic-lan ; par Ploëlan, on voulait désigner la paroisse dans son ensemble, Plebs-lan. Cette distinction est bien apparente dans la pièce suivante, que nous analysons, et par laquelle est fondée, dans l'église de Guiclan, une chapellenie qui devra être desservie par des prêtres demeurant en la paroisse de Ploulan. « 2 Janvier 1569. Demoiselle Jeanne Le Moyne a fondé une chapellenie d'une messe tous les dimanches, en l'église de Guiclan, sur l'autel de Mr. St. Yves, étant en la nef du côté devers Midi. Et a donné pour cette fondation un convenant au terroir de Kerhervé où demeure missire Guillaume Jacq, à présent chapelain de la dite chapellenie, qui est à la présentation de Dlle. Françoise Trefilis, dame dudit lieu et douairière de Kergroadès, fille de la dite Le Moyne, laquelle, pour augmenter la dite chapellenie, fonde trois messes par semaine le lundi, mercredi et vendredi sur le même autel, et donne pour ce, sur le village de Kerroc'h, en Guimilliau, 110 sols monnaie, 3 boisseaux d'avoine, mesure de Landivisiau, sept chapons et un demi-mouton, etc... ». A la présentation des Srs. de Treffilis, qui ne devront présenter que des prêtres résidants en la paroisse de Ploulan, et est nommé pour la première fois missire François Paugam.

On rencontre les appellations suivantes : Ploelan (en 1277, en 1330, en 1373, en 1407, en 1481), Ploelann (en 1467), église de Guiclan, paroisse de Ploulan (1569), Guiclan (en 1740).

Note 1 : la terre de Kersauson est le berceau de la famille Kersauson. Robert de Kersauson est un croisé en 1248 et Guillaume de Kersauson est évêque de Léon (décédé en 1327). De grandes foires sont concédées en 1595 par Henri IV à Tanguy, seigneur de Kersauson et de Kersaintgily.

Note 2 : Les archives départementales conservent une pièce intéressante concernant les attentats commis par les sieurs Tournemine de Coetmeur, contre Jacques Le Sénéchal, seigneur de Lézerazien, à la fin du XVème siècle, de 1488 à 1493. Nous donnons ici in extenso cette pièce, que nous croyons inédite. « Charles, par la gràce de Dieu, roy de France, à nos senechaulx et toute bailliz procureurs de Cornouaille du ressort de Gouellou de Léon, de Morlaix, et leurs lieutenants et chacun salut ; de la part de notre procureur général en notre pais et dusché de Bretagne et notre bien aimé Jacques Le Sénéchal, de Lezerazien, nous a esté exposé : Combien que le dit Sénéchal, ses femme, enfans, serviteur, familiers et domestiques, métaieries, convenantz, ses autres terres, pocessions et soesines eussent esté et sont en notre seurté, protection et sauvegarde générale et especiale, deument publiés et fait savoir en la juridiction de Lesneven. Le vendredy prochain precedent la feste de la St Michel Montegargane dernièrement passée, queque soit puis ung an encza, Alain Tournemyne Sgr. de Coetmeur, Morice de Tournemyne son frere, accompagnés de grand nombre de gens par eulx congregés en habillement de guerre a port d'armes, tumulte et maniere hostille vindrent près et au devant d'une maison appartenant au dit Seneschal et queque soit estoit sa pocession et soesine l'an derrain second tiers, quart, quinct et plus icelle maison sise en la paroisse de Guiclan, en l'Evesché de Léon, lesquielx ainsi ensemblées et congrégés se efforcezerent entrer en la dite maison, et pour ce que ils trouvèrent résistance et deffense à la dite entrée, les dits Tournemynes, leurs complices et adherez firent grans sermens et execrables qu'ils ne partiroint de la place jusques qu'ils eussent entré en la dite maison, et est vroy que ils assigèrent la dite maison et tindrent en subgestion ceulx estant en icelle lors ; et de par le dit Senechal, scavoir Yvon le Senechal fils et Morice le Seneschal frère du dit Jacques, dempuis heure de midy jusques a une heure ou deux de nuyt, et voyant les dits Tournemynes, leurs complices et adherés la resistance que len leur faisait, misdrent et souffèrent le feu en la maison tielement que partie d'icelle fut brullée, à l'occasion de quoy convynt au dit Seneschal et autres gens estant en la dite maison composer, ô le dit Morice de Tournemynes ; par laquelle composition fut dit que les dits estans en la dite maison la videront sans prejudice à la pocession du dit Seneschal et parceque le dit Morice de Tournemynes les assura en foy de gentilhomme que en corps ne en biens ils n'auroinct mal ne deplaisir et par ce moyen vidèrent la dite maison ; et que ce neanmoins, celuy Morice de Tournemynes en venant contre les foy et promesse, et ses dits complices, batirent mutilèrent, excédèrent et outragèrent les dits estans en la dite maison jusque à grave effusion de sang et leurs hostèrent leurs bastons et espées, et qui sur la remonstrance touchant ce que dessus faicte de la part de notre dit procureur general pour ce que touchoit port d'armes sans nos exprès congés et permission, force et violence publicque digne de tres grant pugnicion, nous avons pour enquérir des dits cas député certains nos commissaires selon le mandement en faict daté le 2 jr. de Novembre dernier. Oultre nous ont exposé notre procureur et autres dessus nommés que puis 2 moy ença, le dit Morice de Tournemynes accompagné de plusieurs gens de guerre de nos ville et chateau de Brest, ensemble o des serviteurs, domestiques et hommes du dit Sgr. de Coetmeur en grant nombre, à ung jour de dimanche, environ heure de dix heures, pour laquelle heure le dit Jacques Le Seneschal estoit absent de sa maison pour oyr la messe, en une mesme compaignie l'un en force et aide à l'autre, allèrent a port d'armes garnys et armes de brigandines, espées, arbalectres, traict et autres basions invasiffs en grand bruit et scandalle à la maison et manoir du dit Jacques, où il demeuroit au dit lieu de Lesarazien en laquelle maison ils firent entrée par force et violence, rompirent huys, fenestres, chambres, linges, boestes estans en les chambres, de la dite maison où il y avait plusieurs biens et ustensiles et dedans les dites boestes avait plusieurs someres d'or et d'argent a grant valeur, mesures lettres et contracts, desquielx il avoit à besongner tant vers le dit Coetmeur et autres, et mesme parties des dites lettres de grande conséquence et Rosnyvinen ; quielx biens et ustensiles avecques plusieurs autres biens de la dite maison comme robes, habillemens, lingerie, brigandines, arbalestre et ung levrier furent prins et pillées par les dessus dits, à l'estimation de plus de 2.000 livres monnaye et batirent les gens et les filles du dit Jacques y estans et les firent sortir par les fenestres desdites chambres hors à terre, aussy trouvèrent le dit Yvon le Seneschal filz aisné du dit Jacques près le dit manoir, lequel ils prindrent et soesirent ou corps et l'amenèrent en assurance devers le dit Morice de Tournemynes et le dit Morice à son arrivée le frappa de son espée trois coups sur la teste en fourme que le dit Yvon fut playé et navré en grant effusion de sang et cheut à genoulx criant mercy et requérant sa vie saulve au dit Morice et autres de sa dite compagnie. Quoy iceluy Morice tout esmeu en fureur et delire comme est à présumer de le tuer, luy bailla d'estoc de sa dite espée plusieurs coups en plusieurs endroits de son corps tiellement que celuy Yvon cheut à terre comme tout mort et comme il demandoit avoir le prestre pour le confesser, lui couppèrent les gerles, et illecques le laissérent tout abandonné à mort ; aussy trouvèrent ung nepveu dudit Jacques nommé Hervé Coetangars quel ils prindrent et navrèrent en la teste en grant effusion de sang, mesme batirent et oultragèrent une fille dudit Jacques et lui baillèrent plusieurs coups et en grande mutilation de son corps, tellement que elle fut contrainte à se getter par une fenestre d'une chambre haulte hors la dite maison ; les dits nommés menassans et faisans de grans serments par division de l'umanité de N. S. que s'ils eussent trouvé le dit Jacques, qu'ils leussent fait mourir et que ils les serchaient sur tous les autres. Lequel Alain de Tournemynes depuis lesdits cas perpetrez a recueilli, recellé et entretenu en sa maison les dits delinquants avec les dits biens ainsi prins et pillés, se demontrant auteur et fauteur desdits excex, et chacun, et les avons agréables, mesmes que le dit Sr. de Coetmeur et Morice son frère qui de longtemps ont consceu hayne contre le dit Jacques et ceulx de sa lignée par plusieurs et reiterrées foys, ont donné menaces de batre, crever les yeux, excéder et oultraiger le dit Jacques et ses gens, et aussy plusieurs serviteurs du dit de Couetmeur et son dit frère, entrautres ung appelé le Lacqués, depuis et deparavant les dits exces ont plusieurs foys de son commandement gueté le dit Jacques en chemin, assailly, menacé, desrobé et spolié de sa saincture, son braguemart, sa boguecte en la quelle il y avoit or, argent, lettres et autres choses quielx gens et serviteurs depuis, ledit de Coetmeur a recueilliz et receptez en ladite maison comme dit est. Et à l'occasion des dits exces, oultraiges et menasses, n'oze ledit Jacques se trouver résider et demourer en sa dite maison et lun a convenu se retirer en la ville de Morlaix, qui est à distance d'environ quatre lieues de la dite maison pour la tuition et seurté de sa personne. Quiceulx exces, crimes, delictz, forces et violences publiques sont cas de mal exemple dignes de grand pugnition, tournent et cèdent en grand mespris et contempt de nous et de notre justice et de la chose publique. Oultre, nous a le dit Jacques exposant, remontré que le dit Sgr. de Coetmeur par notre court de Lesneven et à son pourchatz, instigation et solicitation, ung nommé Pierre le Corre, Jehan Pener, Guillaume Caradeuc et Marie Berven sa femme, Olivier Geffroy et Catherine Berven sa femme, Jehan 0llivié et Jehanne Berven sa femme, Jehan Caradeuc et Beatrice Berven sa femme, Guion Balcon et ses freres et mesme le procureur de nostre cher et amé cousin le Sr. de Rohan en sa court du dit Landerneau à la dénonciation du dit Coetmeur et autres dessus, avainct mis en proces et action tant de injure que autrement le dit Jacques exposant par la dite court de Landiviziau les proces de quelles matieres que que soit partie d'iceulx en allant aux dits termes et assignations furent prins et desrobez par le dit Lacques et autres serviteurs du dit de Coetmeur, et à l'occasion des dits exces oultrages, menaces et crainte d'estre oultragés, des dits dessus ; et mesme que le dit de Coetmeur qui an pais craint et doublé pour ce que ils et ses dits familiers et serviteurs donnent menaces de batre et oultrager les gens et sont coustumiors de executer leurs menaces et de commettre et faire plusieurs maulx telz que doibvent donner au dit Jacques crainte que choses (?) en coustent home ; par raison desquelles menaces et depuis les dits exces le dit Jacques ne peult se trouver au païs et encore noseroit y aller ne se trouver. Et est venu à sa cognoissance que a ceste occasion il a esté par le dit court mis en deffault par les dessus dits et chacun et aultres plusieurs personnes. Et que par les faveurs supportez et crainte du dit Sgr. de Coetmeur a qui les officiers et gens tant de la dite court de Landivisiau que mesme de noz courtz et chacune au dit Evesché de Léon, quelque soit la personne diceulx, sont bonnes parens, aliés, officiers ou pencionnés du dit Sr. de Coetmeur ou du Sr. Duchastel, o la soeur duquel le dit Sr. de Coetmeur est maryé, nose le dit exposant et ne peult poursuivre, conduire ne défendre ses dites matieres par icelles court sans danger de sa personne, doultant que par nombre de défailles, il ne soit convaincu en damnes des dites matieres, nous suppliant sur tout ce que dessus de pourvoir de remede convenable, humblement nous le requérant. Pourquoy, Nous les dites choses considérées, ne voulant iceulx excez et delicts de tres mal exemple souffrir, tollérer ne permettre, ains les réprimer et les délinquans pusnir et corriger et entre noz subjects justice estre fete comme raison est ; apres avoir fait venir et visiter bien meurement en notre conseil et chancelerie de Bretaigne les enquestes faictes en la matiere, tant par vertu de nos dit mandement et commission que par nos officiers dessus dits les lieux, par lesquels suymes suffisamment informez de ce que dessus ; Nous mandons et commandons expressement et à chacun de vous en commectant si mestier est, prandre, soesir et aprehender de corps reament et de faict les dits Alain de Tournemyne, Sgr. de Coetmeur, Morice de Tournemyne, un nommé Jehan son lacquais, Ressin Bellec et son frere de nostre garnison de Brest, Dom Alain Cumelen pretre, Jehan Penaer, Goulven Penaer, 0llivier Person, Yvon Guistin, Hervé le Du, Tanguy Guestan, Corentin Kerscau, Gueguen le Myngam, Paul Mahé et Chacun et les amener rendre et constituer prisonniers en notre bouffay de Nantes sans récréance quelconque, se trouver et appréhender les povez hors lieux saint, quelque part que ce soit, autrement iceulx et chacun d'eulx ajourner ou faire ajourner en leurs maisons et domicilies silz en ont ou es personnes de leur procureurs, ou à son de trompe, ou par ban et lieux publiques et accoustumes à faire tels exploitz, bannies et criées, à comparoir en personnes et par arret, devant nous en notre conseil et chancelerie de Bretagne à jour et terme compectant, pour sur et touchant ce que dessus et a droit respondre a notre dit procureur général et au dit Jacques le Seneschal et chacun deulx pour son interest ce que droit sera. Et mesmes inventer et describer par bon vray et loyal inventaire tous et chacun les biens meubles des dessus dits et chacun et iceulx biens par vous ou voz commis inventorizés et describés, mectés et deposez soubz notre main en bonne et seure garde jusque a ce que par nous autrement en soit disposé. Lesquelles matieres et chacune en ce que touche les dits exces, crimes ou delitz dessus supposcés a nous evocquées et retenues, evoquons et retenons par ces présentes devant nous en notre dit conseil et en ce que sont les dites autres causes dentre ledit Sénéchal Coetmeur et autres dessus dits, nous les avons o toutes leurs sequelles et dependances evocquées et commises, evocquons et comettons devant vous nos dits juges et chacun de Mourleix (Morlaix), que estes les prouchains, outres juges, dessus les lieux pour en cognoistre et de continuer par breffs jours et termes compectants, sans avoir esgard à quelconques termes ordinaires et à tous autres juges en avons interdict et interdisons la cognoissanco et décision de ce faire et les choses pertinentes et requises. Vous avons donné et donnons et à chacun de vous plain pouvoir, autorité, commission et mandement especial, mandons et commandons à tous et chacun nos feaulx et subjects vous estre et a chacun de vous faisant et exercent ce que dessus, aidans, favorizans et diligemment entendans et à tous et chacun noz sergents généraux et partculiers faire les ... et autres explets et diceux faisans due relation ; et par autant que en l'enterinance et execution de ces presentes se trouve aucune résistance à ce que justice soit obeye, mandons et commandons tres expressement à noz amez et feaulx les Srs. du Chastel et de Kermavan, Guillaume Carrel chevalier nostre capitaine de Brest, Meriadec de Guicaznou nostre capitaine de Morlaix, François de Lesquelen Sr. de Penfentenyou et chacun deulx, prendre et assembler tel nombre de gens que verrons appartenir pour l'enterinance et exécution de cestes presantes faire et accomplir en telle fourme que la forcze nous en demeure, car ainsi nous plaist il estre fait, Donné à Nantes en nos chancelerie et conseil de Bretagne, le 11ème jour de Juillet l'an 1493. Par le Roy à la relation de son dit conseil, MINEC ».

Note 3 : Réponses à l'enquête sur la mendicité en 1774. — « 1° Le nombre des mendians de la paroisse de Guiclan, diocèse de Léon, est de 450 aux environs, la paroisse contient 3500 habitans, dont 300 sont riches, 1000 aisés, 1000 dans un état médiocre, 750 au-dessous du médiocre, 750 pauvres. - 2° Les causes les plus ordinaires de la mendicité dans cette paroisse sont, la liberté de mendier impunément d'ou provient la confusion du véritable pauvre avec celuy qui n'a aucun droit aux charités publiques et qui mendie par oisiveté, souvent par libertinage. La chereté du bled qui provient très rarement de la qualité et quantité des récoltes mais de l'exportation des bleds presque toujours funeste, à moins qu'une très grande abondance ne la fasse tolérer et qu'une certaine valeur locale du bled ne l'arrête a propos, qui provient de l'importation même du bled qui n'a pour principe que le lucre du negotiant et presque jamais l'abondance ou le superflu qui en devroient être les seules causes, la chereté des autres denrées presque toujours proportionnelle à la chereté des bleds, deux causes essentiellement dépendantes l'une de l'autre qui multiplient les pauvres et les malheureux. Le défaut de travail provenant de la quantité des terres incultes dont l'étendue est immense dans cette paroisse, terre très propre à être ensemencée et à produire beaucoup si les seigneurs attentifs au bien public vouloient fournir aux pauvres laboureurs les semences et les autres ressources nécessaires pour les premiers défrichemens ; le défaut de travail provenant du dégoût de travailler dans un grand nombre de pauvres qui trouvent dans la mendicité un sort fixe et plus abondant quelquefois qu'un travail réglé, la chereté du fil et des toiles, l'interruption et la diminution du commerce réduisent quelquefois un nombre de tisserans et d'ouvriers aux dernières extremités : les locataires qui n'ont point de terres à cultiver, ceux qui en ont très peu qui ne les cultivent pas par défaut de semence, genre de mal au quel M. le duc de Rohan vient de remédier en fournissant du grain à ses pauvres vassaux en les obligeant à rendre après la récolte la même quantité de bled ; ce genre de charité a produit un grand bien et devroit exciter le zele des seigneurs qui habitent les campagnes. - 3° Il se trouve au nombre des pauvres dans cette paroisse, des infirmes, des vieillards, des enfans, des journaliers dont le salaire ne suffit pas à la subsistance d'une famille entière. - 4° Un établissement pour les pauvres dans chaque canton paroît au premier coup le seul moien de remédier à la mendicité mais à la réflexion l'exécution me paroit impossible relativement à la multiplicité de ces sortes d'etablissemens ; une imposition personnelle dont la spéculation ne peut effraier que les hommes injustes et avares me paroît le seul moien de détruire la mendicité ; cette imposition doit se faire sur les biens ecclésiastiques, sur les propriétaires proportionnellement à l'imposition du vingtieme, sur les habitons proportionnellement au rolle de l'industrie et de la capitation, en y comprenant pas la dernière classe qui ne contient que des pauvres ; mais comme il se trouve peu de pauvres, quelquefois point du tout dans une paroisse et que le fort doit aider au faible, l'imposition ne doit point se faire dans chaque paroisse proportionnellement au nombre de pauvres qu'elle contient, mais plutôt proportionnellement à l'étendue et a la fortune, des habitans : cette imposition doit se faire sur un diocèse en général : il faut établir un bureau général dans la ville épiscopale au quel toutes les impositions seront rapportées. L'évêque diocesain y doit présider ; on y fera une distribution dans chaque paroisse proportionnellement au nombre des pauvres dont les recteurs feront une juste énumération ; il s'établira dans chaque paroisse un bureau pour les pauvres composé du recteur et de quelques notables habitons... Sur les fonds destinés à l'aumône on emploiera une somme pour acheter les denrées les plus usitées dans le pays, tel que le lin et les plus propres au commerce local. On distribuera ce lin avec un salaire proportionné au travail, le lin sera distribué aux femmes, le fil aux tisserans pour en faire des toiles ; par ce moien on soutiendra une grande partie des habitus sans presque diminuer le fond des aumones, le prix qu'on retirera du fil et des toiles compensera par le profit les avances qu'on aura faites pour salarier les ouvriers ; on pourra donc disposer de la somme presque entière des aumones qu'on recevra du bureau général pour chaque paroisse, pour soulager les vieillards, les malades, les infirmes, les enfans, voila le seul moien que je connaisse pour detruire la mendicité, moien qui deviendrait inutile si les juges ne punissent pas severement les mendians ; mais il est à prévoir qu'un défaut de police détruira tou­jours dans ce pays les lois sages qu'on y voudra établir. Il n'y a point d'hôpital ni d'établissement pour les pauvres dans cette grande paroisse, on y fait une quète les dimanches dans l'église qui produit 6 ou 7 livres chaque année que le recteur distribue aux pauvres. A Guiclan le 15 Janvier 1775. AUTHEUIL, recteur de Guiclan ».

Note 4 : L'an 1313, la paroisse de Guiclan fut témoin d'un grand miracle. Mabile, épouse d'Alain de Bosnezne, eut la douleur de perdre sa fille Thyphaine, âgée de 3 à 4 ans, qui décéda un mardi soir. Sa mère, désolée, la déposa sur un lit de parade, passa près d'elle toute la nuit suivante et, le matin du mercredi, le moment approchait où il fallait rendre à son enfant les derniers devoirs ; elle préparait le linceul pour l'ensevelir, lorsque, tombant à genoux, elle pria avec une foi ardente, saint Yves, de rendre la vie à sa fille. Peu après, celle-ci commença à donner quelques signes de vie, puis à se remettre complètement, à trois heures de l'après-midi. En 1330, la mère vint déposer, lors du procès de canonisation de saint Yves, sur cette grande grâce obtenue, et Typhaine elle-même, alors âgée de 20 ans, vint témoigner que, depuis qu'elle se connaît, elle a toujours entendu dire par tous qu'elle avait été ressuscitée par l'intercession de saint Yves (Procès de canonisation, 58ème témoin). C'est également à Guiclan que naquit Marie-Amice Picart, dont le père, Jean Picart, et la mère, Agathe Mallegol, habitaient la ferme de Kergam ; voisine de l'église de Guimiliau, où elle fut baptisée. Sa vie, racontée par le V. P. Maunoir, fut un martyre continuel, depuis surtout qu'elle fut transportée à Saint-Pol, en 1635, par ordre des supérieurs ecclésiastiques, qui voulaient être à même de constater par eux-mêmes, la voie étrange par laquelle Dieu la conduisait. Jusqu'à l'heure de sa mort, 25 Septembre 1652, elle souffrit ordinairement, d'une manière sensible, les souffrances du martyr dont on célébrait la fête, si bien que le Père Maunoir l'appelait un martyrologe vivant. Elle fut enterrée dans la cathédrale de Saint-Pol, près de l'autel de Notre-Dame de Cahel, aujourd'hui autel de Saint-Pol, et sa mémoire est toujours en vénération près de pieuses âmes, qui ne cessent d'avoir recours à son intercession toute puissante près de Dieu (M. Abgrall). Liste des Recteurs de Guiclan avant la Révolution : - 1373 : Décès de Jean Menguy, recteur. Guillaume Lescardour, clerc, de Vannes, succède. - 1390 : Yves .... - 1405 : Hervé Mathias. - 1556 : Olivier Kerbic. - 1576-1589 : Christophe Kérourfil ; se démet. - 1589 : Christophe Kérourfil, sous-diacre, succède. - 1596 : Nicolas Goazmoal, chanoine, recteur. - 1643 : N. Kerbic. - 1682 : François Cren, sous-diacre ; diacre en 1687 ; résigne au suivant. - 1687-1703 : Yves Messager ; reconstruit l'abside de l'église. - 1705-1739 : Jacques-Philippe Bannalec. - 1740-1753 : Jacques Guillou, de Pontuzval, docteur en Sorbonne, official du Léon. - 1754-1758 : Jean-René Guillou ; mort le 17 Février 1758, âgé de 50 ans. - 1758-1792 : Mathurin-Hyacinthe Autheuil. Liste non exhaustive des Recteurs de Guiclan depuis le Concordat : - 1800-1803 : Hervé Grall, curé d'office. - 1804-1807 : Le même, recteur ; nommé chanoine honoraire et directeur du Séminaire ; décédé en Janvier 1811. - 1807-1818 : Yves-Marie Le Roux, de Saint-Thégonnec. - 1818-1822 : François-Marie Breton, de Saint-Thégonnec. - 1822-1857 : Jean-François Rosec, de Plouescat. - 1857-1860 : Hervé-Marie Cloarec, de Saint-Sauveur-Trève-Neuve. - 1860-1888 : François-Marie Mazé, du Conquet. - 1888-1910 : Grégoire-Pierre Jaouen, de Coray. - 1910 : François-Louis Kervella, .... Liste des Prêtres de Guiclan, pendant le XVIIIème siècle : - 1701 : Laurent Prouff ; curé en 1708. François Pouliquen ; décédé en 1721 âgé de 68 ans. Olivier Morvan. François Mer. Yves Martin. - 1702 : Jean Pouliquen. Le Boulc'h. - 1704. François Abgrall ; curé en 1708, jusqu'en 1725. Olivier Maguet. - 1714 : Yves Fer ; décédé en 1762, âgé de 75 ans. Yves Le Breton. - 1718 : François Calvez ; curé en 1725, jusqu'en 1740. J. Le Roux. Yves Chapelain. Hervé Le Gall. - 1729 : Yves Le Duc. Roué. - 1731 : Hervé Madec ; curé en 1740 ; décédé en 1744. - 1739 : François Floc'h ; décédé en 1757, âgé de 55 ans. Marc Breton ; né en 1713, prêtre en 1713, décédé en 1776. - 1745 : Maurice Fer ; curé jusqu'en 1753 ; décédé en 1770, âgé de 70 ans. Thomas Guillou. Olivier Alain ; né en 1716, prêtre en 1746, curé en 1753, décédé en 1778. - 1751 : Jean-Louis Lapous, curé. - 1757 : Yves Jézéquel ; né en 1726, prêtre en 1757, curé en 1760, décédé en 1792. - 1764 : Gabriel Vaillant ; né en 1735, prêtre en 1781 ; est aumônier de l'Hôpital de Brest. - 1770 : François Le Menn, né en 1744. - 1771 : Guillaume Cabioc'h ; né en 1745, curé en 1778, décédé en 1792. - 1775 : François Loscun. - 1779 : Louis-Marie Le Breton. - 1782 : Jean Madec. Olivier Cloarec. - 1783. François Floc'h. - 1786 : Jean Prigent. - 1791 : Thomas Cazuc. Liste non exhaustive des Vicaires de Guiclan depuis le Concordat : - 1805 : Jean-Marie Corre. - 1808 : Jean Bourhis. - 1813 : E. Mérer. - 1816 : Tanguy Berregar. - 1819 : Jean Le Bris. - 1819 : Pierre Le Breton. - 1821 : Jean Le Lann. - 1822 : François Silliau. - 1824 : Jean-François-Marie Breton. - 1824 : François Bouderf. - 1827 : Jacques Cozian. - 1832 : Gabriel Caroff. - 1834 : Nicolas Le Saout. - 1834 : Pierre Le Pichouron. - 1834 : Jean-Jacques Boujet. - 1837 : Hamon Déroff. - 1840 : Pierre Nicolas. - 1847 : Yves-François Kermorgant. - 1849 : Guillaume-Marie Ruellou. - 1856 : Jean-Marie Le Bloas. - 1857 : Paul Bernard. - 1862 : Yves-Marie Le Dréau. - 1865 : Jacques-François Cantinat. - 1868 : Jean-Marie Gélébart. - 1868 : Adolphe-Marie Le Bourhis. - 1870 : Jean-Marie-Nicolas Le Bihan. - 1879 : Goulven-Marie Fagon. - 1882 : Jean-Marie Quioc. - 1883 : Sesny-Jean-Marie Fily. - 1884 : Jacques Goret. - 1889 : Guillaume-Marie Bévout. - 1892 : Bernard Moal. - 1892 : Jean-François Caër. - 1893 : Jean-François Person. - 1896 : Jean-Guillaume-Marie Rozen. - 1898 : Joseph-Marie Moal, ... (Archives de l'Evêché).

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PATRIMOINE de GUICLAN

l'église Saint-Pierre (XVIIème siècle), restaurée en 1878-1880. En forme de croix, l'église comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur avec chevet à noues multiples. La consécration de l'église actuelle a eu lieu le 6 novembre 1935. De la vieille église, il subsiste le retable de Saint Sébastien (oeuvre de Jean Hergouarch et de Guillaume Lerrel) de 1708 et le porche latéral sud, bâti en 1615, remanié en 1668. Le porche contenait jadis les statues des douze Apôtres. Le chevet de type Beaumanoir est édifié par Claude Texier (dit La Pensée) en 1688. A noter que Yves Messager était recteur de Guiclan de 1687 à 1703. Le clocher porte la date de 1879 et la porte latérale nord porte la date de 1855. L'autel du Rosaire (de la fin du XVIIème siècle) comporte quinze médaillons en bas-reliefs. L'autel saint Sébastien date du XVIIIème siècle. Les fonts baptismaux portent la date de 1658. Une Vierge à l'Enfant, en argent, date de 1717 et porte le poinçon de François de Saint-Aubin de Morlaix. Le cadran solaire porte l'inscription "Y. Mescam 1787". Parmi les statues on trouve celles de saint Pierre, saint Paul, saint Guénolé (en chêne, H. 1,10 m, moine en chasuble portant un livre dans les deux mains) qui date du XVème siècle, saint Eloi, saint Paul-Aurélien, saint Sébastien, sainte Barbe, saint Herbot, la Vierge Mère, le Christ attendant le supplice, et une statue en kersanton de la Virgo lactans (sous le porche). On y distingue les armoiries et, dans le porche de l'église, les pierres tombales des familles Kersauson, sr. de Kersaintgilly, en Guiclan (d'azur à la boucle d'argent), Le Scaff, sr. de Kergoat, en Guiclan (de gueules à la croix d'or frettée d'azur), Tréfilis ou Treffilis, sr. de Querjan, en Guiclan (échiqueté d'argent et de gueules au bâton d'argent, brochant à dextre). " Fondation immémoriale de l'église parochiale de Guiclan, en l'évêché de Léon, et de Ploénan, sa trêve, à charge de prééminences, enfeux, prières et oraisons, par les srs. de Kersauson et « en raison à des bienfaits multipliés de cette illustre maison » (Prières nominales du Prône, rég. de paroisse année 1766) " (J. de Kersauson) ;

Eglise de Guiclan (Bretagne).

Nota 1 : Ce qui constitue la nef, les bas-côtés et les bras du transept dans l'église de Guiclan, semble avoir été rebâti dans la première moitié du XIXème siècle, avec la forme ogivale, il est vrai, dans les arcades et les fenêtres, mais cependant complètement en dehors du caractère du style ogival. Il n'y a de réellement ancien dans cet édifice que le porche et l'abside. Le porche, quoique très simple, a un air de parenté avec ceux de la fin du XVIème siècle et du commencement du XVIIème. L'arcade est formée de nervures prismatiques ayant encore une touche gothique ; mais au sommet il y a une clef en volute, et sur la façade deux colonnes cannelées supportent un entablement au-dessus duquel on lit la date de 1615. Plus haut, sur le pignon remanié postérieurement, est cette inscription : CESTE : PORTAL : A : ESTE : REMVE : ET : REMIS : LAN : 1668 : LORS : FABRICQUES : IEAN : GVEGVEN : ET : PIERRE : ABGRALL. C'est peut-être à cette date qu'il faut faire remonter la chambre qui surmonte la voûte du porche et qui porte le nom de GAMBR AN ARCHEOU, chambre des archives. Elle est éclairée par trois petites fenêtres, et on y monte par un escalier à vis. Une délibération du corps politique règle qu'un homme, désigné pour cela, doit y coucher toutes les nuits, depuis les premiers jours de Novembre jusqu'il la fin de Février. Deux contreforts d'angles sont surmontés de clochetons. A l'intérieur, des chiffres d'appareillage gravés sur les pierres des niches, indiquent que les matériaux ont été taillés en carrière ou dans un atelier éloigné. L'abside, en beau style du XVIIème siècle, compte trois pans coupés dans lesquels sont des fenêtres à trois baies, avec tympans à jolis compartiments flamboyants, que l'on serait tenté d'attribuer au XVème siècle, à cause des redents qui les enjolivent. Les angles de cette abside sont appuyés par des contreforts ornés de niches et couronnés de lanternons. Dans la frise qui court sous les fenêtres, on lit cette inscription : V. P : MESSAGER : FRANÇOIS : CREN : LORS : FABRICQVE. Au-dessus de la fenêtre Nord-Est se voit une autre inscription : M . Y . MESSAGER . Sr . RECTEVR LORS : P . CIOLIS . SALAVN . E . IEAN . LE . MENEZ. A l'intérieur, il y a à remarquer quelques ouvrages anciens : - L'autel du Rosaire, dans le transept Sud. Colonnes sculptées, et les quinze mystères en médaillons. - L'autel de saint Sébastien, dans le transept Nord. Retable à colonnes cannelées, entourées de festons. On y voit la plus belle représentation du martyre de saint Sébastien qui ait été sculptée ou peinte ; et les tableaux les plus vantés des grands maîtres n'approchent pas de la vérité, de la dignité, de la correction, de l'action qu'on trouve dans le groupe de Guiclan. Le jeune officier romain, lié à un arbre, le torse nu, ainsi que les bras et la jambe gauche, le reste du corps admirablement drapé dans les plis de sa chlamyde, avec, à ses pieds, sa cuirasse, son bouclier et son casque, lève vers le ciel son regard extatique et sa tête empreinte de noblesse. Dans les niches latérales, deux archers d'une magnifique prestance le percent de leurs flèches. Le premier a déjà décoché un de ses traits, l'autre bande son arc et vise avec grande attention. Au-dessus de la tête du Saint, trois petits anges soutiennent une couronne de roses. Dans le soubassement de la niche on voit le suprême supplice du martyr : deux soldats, par ordre de Dioclétien, le frappent à coups de verges et de gourdins. Au haut du retable, comme couronnement, deux beaux anges drapés et agenouillés tiennent un médaillon ovale encadrant un buste mouvementé de Notre-Seigneur montrant sa croix. Les autres accessoires de ce retable décèlent une habileté très grande chez le sculpteur qui les a exécutés : aigles vigoureux, formant les supports des niches, cornes d'abondance avec entrelacement de serpents ; guirlandes, arabesques, branches de palmiers, décorant les piédestaux des colonnes (M. Abgrall, 1910).

Nota 2 : Chapellenies en 1780 : - De Bertholot ; messe le samedi ; rente 50 livres ; les délibérants y présentent ; - D'Yves Cloarec ; une messe tous les quinze jours, le jeudi ; les délibérants présentent, 24 livres de rente ; - De Coatarbellec ou de Kergoat ; présentateurs : les Srs. de Coatarbellec, puis les Saliou de Chef du Bois ; rente de 72 livres, 30 messes par an, le jeudi, dans la chapelle de Kergoat ; - Du Cosquérou ou de Kerourfil, fondée en 1557, par un Sgr. de cette maison, les Montfort en sont actuellement présentateurs ; 300 livres de rente ; trois messes par semaine, dimanche, mardi, samedi ; - De François Cren, dite des Cinq Playes, fondée le 2 Octobre 1710 ; 150 livres ; deux messes par semaine, les lundi et mercredi ; le Recteur et le trésorier y présentent ; - De Françoise Kerbic, dame de Kerouartz ; chapellenie dite des Cinq Playes (Plaies) ou de Kerdélan, fondée le 16 Janvier 1656 ; présentateurs : les Kerbic et Kerouartz ; rente, 230 livres pour deux messes par semaine, le dimanche et le jeudi.

Nota 3 : Relevé des registres paroissiaux du XVIIIème siècle : - 1701, 7 Juillet. — Mariage de Jacques de Coatnempren, écuyer, Sgr. de Kersaint, de la paroisse de Plouzévédé, fils d'écuyer Jacques de Coatnempren et de Marie Trémeur, Sr. et dame de Kergadiou, — et de demoiselle Yvonne-Catherine de Pentrez, dame de Bodenval, de Plounéventer, demeurant à présent au manoir de Tevily, chez écuyer François de Pentrez, Sgr. de Penarmenez, son curateur, fille d'écuyer Jean de Pentrez et de dame Catherine de Kervaziou. - 1702, 1er Mai. — Baptême de Claude-Marie de Penchoadic, fille de Messire Philippe, chef de nom et d'armes de Penchoadic et de dame Geneviève Ansquer. — Parrain, Claude de Kerléan ; marraine, Marie de Keroudault, dame de Pennarun. - 1707, 21 Juillet. — Supplément de baptême à Marie-Gabrielle et à Josèphe-Marguerite de Penchoadic. — Parrains, Gabriel de Bonnent, Sgr. du Bois de la Roche, et Joseph-Marie du Dresnay, chevalier Sgr. de la Roche ; marraines, Marie-Gabrielle Thérèse Le Jan, dame de la Roche, et Marguerite Couloigner, dame de Kerléan. - 1725, 13 Juin. — Baptême de Marguerite-Françoise de Kerouartz, fille de Messire et de dame Jacquette de Bonnemez. - 1731, 7 Septembre. — Enterrement de René-Antoine, fils de Messire René de Penchoadic, Sgr. de Kerfaven, et de dame Renée Alin. - 1733, 29 Août. — Enterrement de Messire Alain-François Le Borgne, seigneur de Mesprigent. - 1733, 6 Octobre. — Bénédiction de la principale cloche, Jacques-Olympe. — Parrain, Jacques-Gilles de Kersauzon, chevalier seigneur du dit lieu de Coatmenet, Coatleguer, Kerrougniant, etc. ; marraine, dlles. Olympe de Brézal. - 1734, 22 Avril. — Baptême de François-Jacques, fils de Messire Jacques-Joseph-René de Kerouartz, Sgr. de Loumenven et de dame Mathurine du Kergoat du Guilly. - 1737, 10 Mars. — Baptême de Marie-Jacquette-Françoise de Kerouartz de Loumenven. — Parrain, Joseph-Marie du Dresnay, Sgr. des Roches ; marraine, Jacquemine Bonnemez, dame de Lézérazien. - 1744, 18 Mai. — Baptême de Marguerite-Césarine de Kerouartz, fille de Jacques-Joseph-René de Kerouartz, Sgr. de Loumenven, président au Parlement de Bretagne, et de Mathurine-Josèphe de Kergoat, dame du Guilly. - 1763, 12 Juillet. — Baptême de Marie-Charlotte-Françoise Cardinal de Keryaouel. — Parrain, François-Jacques de Kerouartz, fils du Sgr. marquis de Kerouartz, Lossulien, Kerdelan, etc. ; marraine, dame Marie-Jeanne-Louise-Charlotte Toussaint de Kerouartz. - 1770, 1er Décembre. — Enterrement de René de Penchoadic, Sgr. de Kerfaven, Agé de 80 ans. - 1776.— Enterrement de dame Thérèse-Ange-Christine-Guillemette Lamy Autheuil, veuve de feu noble homme Guillaume Autheuil de Lesvesnalec, ancien maire de la ville d'Auray, âgée de 75 ans, décédée au presbytère. — C'était la mère du Recteur (M. Jaouen).

la chapelle Saint-Visias ou Saint-Vizias (XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire du XVIème siècle, très remanié. Parmi les statues on trouve celles de saint Vizias en moine, saint Thivisiau en évêque, saint Mériadec en évêque et un Crucifix sur une poutre. On déroulait jadis les enfants sur l'autel pour les fortifier. Il existe une fontaine de dévotion près de lachapelle ;

Nota 4 : Cette chapelle Saint-Vizia (Saint-Vizias, Saint-Vizien ou Saint-Bizien) devait être dédiée à saint Sébastien, et c'est probablement de là que fut transportée à l'église paroissiale la statue de ce Saint. Cependant, plusieurs croient que ce saint Vizias pourrait être saint Yvisiau, le pardon de cette chapelle se faisant à la même époque que celui du saint Patron de Landivisiau (M. Peyron).

la chapelle du Séminaire d'Haïti (XXème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire édifié au XXème siècle, par M. Heuzé, architecte à Morlaix ;

Chapelle du Séminaire à Guiclan (Bretagne).

plusieurs anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Louis (il s'agit de l'ancienne chapelle du château de Lézérazien), la chapelle Saint-Goueznou (proche du château du Cosquérou), la chapelle Saint-Gilles (voisine du château ou manoir de Kersaint-Gilly ; il y avait des foires et des halles), la chapelle de Kergoat (dédiée à Notre-Dame, proche le château de ce nom, qui a appartenu à la famille Oryot), la chapelle Saint-Audut (ou Odu) et la chapelle de Kerdelard (ou Kerdeland) ;

Nota 5 : Chapelle de Saint-Louis, aujourd'hui disparue : - 1757. — Mariage, dans cette chapelle, de Alain-François Le Borgne, Sgr. de Keruzoret, chevalier de Saint-Louis, capitaine de vaisseau, fils d'Alain-Louis Le Borgne et de dame Marie-Anne de Coetlosquet, avec dlle. Marie-Jacquette-Françoise de Kerouartz. - 1766. — Supplément de baptême à Marie-Charlotte-Reine de Kerouartz. — Parrain, Achille-Charles-Paul-Alexis-Anne de Kerouartz, chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; marraine, Anne-Mathurine-Josèphe-Reine de Kergouet, compagne de Jacques-Joseph-René, chevalier, comte de Kerouartz et de Penïhoet, vicomte de Kermellec Loumenven, Sgr. de Lézérazien. - 1768, 6 Mai. — Mariage du Sgr. Paris de Soulange, lieutenant de vaisseau à Brest, chevalier de Saint-Louis, avec dlle. Emilie-Françoise do Kerouartz. - 1769, 25 Avril. Mariage de Paul-Jules de la Porte Vezins, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, Sgr. de Larmois la Lambourgère (Poitou) ) avec Hortense de Kerouartz. - 1772, 16 Mars. — Mariage de Jean-Charles Hector, Sgr. de la Cheffretière, capitaine des vaisseaux du Roi, major des armées navales et du Port de Brest, de Saint-Aubin de Baubigné, diocèse de la Rochelle, avec dame Jacquette de Kerouartz, veuve de Alain-François Le Borgne, Sgr. de Keruzoret. - 1790, 30 Juin. — Mariage de Joseph-Marie-Nicolas Léonard, vicomte du Dresnay, né à Nantes, domicilié à Carantec, avec dlle. Marie-Françoise-Félicité Le Forestier de Kerisien, fille du Sgr. comte de Boiséon et de Marie-José de Kerouartz, née à Saint-Thomas de Landerneau, domiciliée à Saint-Martin de Morlaix.

Nota 6 : chapelle Saint-Audut, aujourd'hui disparue : On y célébra : - 1727, 25 Février. — Mariage de Mre. François-Pierre Larchiver de Kerbalan, de Gomellec, en Tréguier, avec dlle. Marie-Gabrielle de Penchoadic. - 1738, Septembre. — Bénédiction d'une cloche pour la chapelle. HERVE . MARGVERITE. Parrain, Hervé Madec, prêtre ; marraine, dlle. Marguerite-Geneviève Larchiver de Kerbalan. - 1739, 10 Novembre. — Mariage, dans cette chapelle, de Thégonec Jauribé, fils de Jean et de Marie Martin de Lannivinou, par devant E. Martin, chanoine de Boully, en Bourgogne, résidant à Coatlosquet, en Plonéour-Ménez.

le calvaire du cimetière (XVIIème siècle) et un calvaire de 1884. Le calvaire du XVIIème siècle en kersanton date, semble-t-il, de 1642 et il est de l'atelier Le Doré ;

la Croix-Neuve (1577), timbrée des armes alliées de Yves de Boiséon, seigneur dudit lieu, Kerouzéré,... et de sa femme Isabelle de la Boissière, dame de Kermorvan, mariés vers 1560 ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Le Guern (XVIème siècle), Kerhalès (1867), Kerhervé (vers 1550 ou en 1609, abattue en 1793 et relevée en 1891), Kerizamel (1640), Kerjégu (XIXème siècle, restaurée en 1900), Kerlaoudet (1530), Croas-al-Laëron en Kerlaviou (XVIème siècle), Croix-Saint-Dodu en Kerlaviou (1622), Kermat (XVème siècle), Kersaingilly (XVIème siècle, restaurée en 1889), Keruil (1863), deux croix à Lézérazien (XVIème siècle et 1875), Lomenven (XIXème siècle), Mézavel (érigée en 1587, renversée en 1793 et refaite en 1891 par Larc'hantec), Pen-ar-Feunteun (1642, 1889), Pen-ar-Hoat (1649, 1939), Le Planten (1601, 1898) ;

Nota 7 : Voici un état des croix fait à la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle sur la paroisse de Guiclan : - 1° Croix du cimetière : on ignore la date de la première érection. La gaule est forte, haute et à bosses ; elle est surmontée d'une traverse très ouvragée ; sur le devant de la traverse et au milieu, sont sculptées, en forme d'écussons, les images de saint Pierre, d'un côté, et de saint Paul, de l'autre ; au-dessus de la traverse et sous le pied de la croix, sont couchés deux personnages, probablement Adam et Eve ; de chaque côté du Christ, Notre-Dame et saint Jean au revers ; une pietà, avec deux personnages de chaque côté, probablement saint Nicodème et saint Joseph d'Arimathie. - 2° Croix de Saint-Jacques : érigée lors du jubilé de 1875, par M. le comte Albert de Kerouartz. Elle est faite par Jean Larchantec. - 3° Croaz-Mez : ce calvaire était placé au milieu d'un placitre, en face de Goazourlan, sur la route de Carhaix à Landivisiau. La traverse porte la date de 1642. On y voit les statues de Notre-Dame, saint Jean, sainte Catherine et saint Yves. Elle a été restaurée et bénite en 1889. - 4° Croaz Kersaint-Gilly : cette croix porte des traces indéchiffrables d'une inscription en lettres gothiques. On y remarque la statue de saint Gilles, et celles de saint Yves, provenant de La Roche-Maurice, et placée ici par Larchantec, lors de la restauration de ce calvaire, en 1889. - 5° Croaz-ar-Blantez : on ignore la date de la première érection. Elle a été restaurée en 1898. - 6° Croaz-Kerjégu : ce calvaire, rétabli en 1900, a été composé des débris d'une ancienne croix, dont on ignore la date d'érection. On y voit les statues de saint Grégoire, saint Jaoua, saint Gouesnon et saint Goulven. - 7° Croix-Rouge : cette croix avait été érigée en 1577, à l'angle formé par les routes de Pensez et de Plouvorn. Restaurée en 1889, elle porte la statue de la Sainte Vierge, faite par Larchantec, et celle de là Véronique, prise à la croix de Kerjégu. - 8° Croaz-Mezavel : érigée en 1587, renversée en 1793, on y lisait le nom de Riou Hervé. Refaite complètement à neuf par Larchantec, en 1891, elle a été bénite par Mgr. Lamarche, le 26 Avril de cette année. Les statues représentent saint Pierre et saint Paul, saint Corentin et saint Pol de Léon. La croix qui se trouvait sur la section de Kerdéland a été transfé­rée sur celle de Kergoat. - 9° Croaz-Kerhervé : érigée d'abord en 1609, abattue en 1793, elle a été relevée en 1891 ; il ne reste de l'ancienne croix que le Christ, qui avait été tout mutilé. Les statues qui décorent la croix sont celles de Notre-Dame, saint Herbot, saint Hervé. Outre ces calvaires, l'on compte encore, en Guiclan, d'autres croix : Croaz -Perrine, Croaz-Tanguy, Croaz-Touarchen, Croaz-ar-Justis, Croaz-Kerellou, Croaz-ar-Vali, Croaz-Kerizamel, Croaz-Kermad, Croaz Sant-Daudut, Croaz-ar-Laeron (M. Jaouen).

le château de Lézérazien (1870) édifié par le comte Albert de Kerouartz. Il possède une chapelle privative reconstruite en 1864 (ou 1869) et dédiée à saint Jacques. Le domaine passe en 1894 aux missionnaires d'Haïti qui font construire une aile de bâtiment. Dans cette chapelle, il n'y a d'ancien que l'arcade flamboyante fermant l'entrée du caveau funéraire, et une Vierge-Mère en kersanton, très belle, admirablement drapée et un peu cambrée, comme les belles statues du XVème siècle. Son maître-autel est en marbre et elle possède trois bénitiers en kersanton. A l'exception de la Vierge-Mère en kersanton, précédemment mentionnée, toutes les statues placées à l'intérieur sont modernes. A l'extérieur, on peut voir une statue de saint Jacques et une Pietà. La terre de Lézérazien était possédée vers 1780 par le marquis de Kerouartz, président du Parlement de Bretagne. Plus anciennement, elle avait appartenu à la famille La Seneschal ;

Ancien château de Lézérazien à Guiclan (Bretagne).

 

Séminaire de Haiti à Guiclan (Bretagne).

le presbytère (1864) ;

le manoir de Kermorvan (XVIIème siècle) ;

12 moulins dont le moulin à eau de Moudennou, de Kergoat, de Kernabat, Neuf, de Kerlaviou, Kerougay, de Lezararien,...

A signaler aussi :

la grotte de Roc'h-Toul (le trou de la roche), en Kerouguy-Izella. Habitat long d'environ 39-40 mètres et comprenant deux chambres. On y a trouvé 200 à 300 silex taillés. La grotte était fréquentée il y a 10 000 ans. Explorée par le docteur Le Hir, en 1874 (voir Bulletin société Archéologique, I, p. 85). " La grotte est divisée en deux branches ou chambres, dont la première a 12 m. 40 de profondeur sur une hauteur de voûte de 7 à 8 m. 50. La seconde chambre a 34 mètres de longueur, sur une hauteur de 5 à 6 mètres. On y a trouvé un grand nombre de couteaux et pointes de flèches, en silex taillé. Dans un champ voisin, à Parc-ar-Plenen, on trouve un très grand nombre d'armes et d'instruments soit en silex taillé, soit en grès lustrés " ;

la grotte gauloise de Lomenven ;

les vestiges romains du Fagot et de Kersaintgilly ;

les substructions de Lézérazien ;

des vestiges de tuiles entre Ruguelen et Tremenou ;

l'ancien manoir de Kersaintgily (ou Kersaint-Gilly) ;

l'ancien manoir de Cosquérou (XVème siècle) ;

l'ancien manoir de Penchoadic (XVème siècle). Jacques de Penchoadic fut en 1442, ambassadeur en Ecosse pour le duc Jean V dont le fils, François Ier, l'appela dans son conseil. En 1450, le duc Pierre II le nomme évêque de Saint-Brieuc ;

Manoir de Guiclan (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de GUICLAN

- Auffray, Sr. de Kerdelant : Losangé d'argent et de sable ; alias : à la fasce de gueule chargée d'un annelet d'argent.

- Harlay de Penhoadic : d'argent à deux pals de sable.

- De Kergoet, Sr. de Guernjahan ; fondu dans Le Scaff, puis Oriot.

- De Kerhoas : d'azur à 3 étoiles d'or.

- De Kerouartz, Sr. de Lezérazien et de Lomenven : d'argent à la roue de sable accompagnée de 3 croissettes de même ; devise : Tout en l'honneur de Dieu et Tout avec le temps.

- Kerourfil, Sr. du Cosquérou : d'azur à la fasce d'argent accompagnée de 6 besants de même, 3 en chef et 3 en pointes, rangés 2 et 1.

- Kersauson, Sr. de Combout et de Kerssaintiglly (Kersaintgilly) : de gueules au fermail d'argent ; devise : Pred eo, pred a vo.

- Kersaintgilly : de sable à 6 trèfles d'argent 3. 2. 1., alias ; une croix échiquetée ; devise : Florent sicut lilium.

Nota : Kersaint-Gilly ou Saint-Gilles (de), sr. dudit lieu, en Guiclan, — du Cosquerou, — de Keruzoret, — de Keroudot et de Mesprigent, en Plouvorn, — de Kersaliou, — de Kerenec, — du Prathir et de Keravel, paroisse du Minihy, — de Kerscao, en Plougean, — de Truonjulien, en Plounevez-Lochrist, — de la Ville-Jégu, — de la Ville-Colvé, — de Messilian, — de Kerdalaez, en Guipavas, — de Kerivoaz, — de Kergadiou, — de Pontanézen. L'arrêt du 23 août 1669 les a déclarés nobles d'ancienne extraction et maintenus en qualité de chevalier (Mss. de la Bibliothèque de Nantes, t. II). On les voit figurer aux réformes de 1426 à 1534, en Guiclan, Plouvorn et Le Minihy, évêché de Léon. Blason : De sable, à six trèfles d'argent, 3, 2, 1 ; aliàs : une croix échiquetée (Sceau de 1303). D'après Guy Le Borgne, la maison de Kersaint-Gilly a positivement la même origine que celle, non moins illustre, de Saint-Gilles ; elle a toujours suivi la carrière des armes. En première ligne, il faut nommer Geoffroy, croisé en 1248. Etant passé à Damiette, au printemps 1249, il contracta un emprunt, dont l'acte a fait admettre ses armes à Versailles. Eon, l'un des dix escuiers, figurant à la montre de Huet de Kerautret, receue à la Guerche, 15 décembre 1355. (D. Lobineau, II, col. 495.) L'Histoire de du Guesclin, p. 392, nomme en outre Guillaume. — Hervé, fils Yvon, épouse, en 1348, Marie, dame du Cosquérou, dont Bernard, marié, en 1388, à Louise de Penmarch. — Guillaume et Alain, entre les nobles de Plouénan et de Ploëmahorn (Plouvorn), en 1443 (Marquis du Refuge, p. 78). — Pierre, homme d'armes dans la compagnie de Messire Maurice du Mené (D. Morice, III, col. 352). — Guillaume, dans une montre faite à Dinan, le 1er septembre 1489 (Ibid., col. 632). — N... de Kersaint-Gilly, signataire de la capitulation des ligueurs de Léon, au Folgoat, le 8 août 1794 (Ibid., col. 1601). — Un sénéchal de Morlaix, en 1580. — Guy Simon, mestre de camp, chevalier de Saint-Louis en 1771. — Louis-Anne-Joseph, capitaine-commandant au IIème chasseurs, 31 août 1836, chef d'escadron au 8ème dragons, 5 mars 1849, chevalier, puis officier de la Légion d'honneur (Ann. milit., ann. 1836-1854). — Un volontaire pontifical à Castelfidardo. La branche aînée de Kersaint-Gilly fondue dans Kersauson, en 1581, par le présent mariage (Mss. de la Bibliothèque de Nantes, t. II, fol. 1428). — Celle de Keruzoret dans Le Borgne, par le mariage d'Isabeau avec Adrien Le Borgne, vers 1600 (Ibid., t. I, fol. 209). — Celle du Cosquérou dans Goesbriant, par le mariage de Marié avec Christophe de Goesbriant, en 1610 [Note : Du mariage de Christophe de Goesbriant avec Marie de Kersaint-Gilly sont issus deux filles : Anne de Goesbriant, mariée, en 1651, à Jacques de Kermenguy, et Constance, qui épousa Pierre de Kersauson] (Ibid., t. II, fol. 1020). — Enfin, celle de Kersaliou dans Simon de Kerenez. Les trois seules branches existantes de Kersaint-Gilly sont : celle de la Ville-Colvé, représentée par M. le comte Amaury, ses deux fils, Aimé et Amaury, et quatre soeurs ; celle de la Ville-Jégu, par cinq ou six membres. Une troisième habite Saint-Pol-de-Léon.

- Loumenven : d'azur à 6 besants d'argent 3. 2. 1.

- Le Ny, Sr. de Kersauzon : écartelé aux 1 et 4 d'argent à l'écu d'azur en abyme accompagné de 6 annelets de gueules en orle 3. 2. 1. Comme Jacobin et Lanuzouarn. Aux 2 et 3 de Coëtelen ; devise : Humble et loyal.

- Oriot, Sr. de Kergoat : d'azur au chevron d'or accompagné de 3 molettes de même.

- Penhoadic, Sr. de Kernabat : de sable semé de billettes d'argent, au lion de même sur le tout.

Nota : Penhoadic (de), sr. dudit lieu et de Kernabat, en Guiclan, — de Kerouzien et de Kerengarz, en Lannilis, — de Carpont, en Plouénan, — de Kerdanet et de Lavallot, en Taulé, — de Kerfaven, — de Lesvern, — de l'Isle, — de Lanurien, — de Lanmodez, — de Kerédern, en Ploujean. Ancienne extraction chevaleresque. — Six générations en 1668. — Réformes et montres de 1426 à 1534, en Guiclan et Plouénan, évêché de Léon. Blason : De sable, semé de billettes d'argent, au lion de même, brochant, comme Carpont, Coëtlosquet et la Roche. Penhoadic a produit : Jacques, prisonnier en Angleterre en 1357, reçoit un sauf-conduit pour aller chercher en Bretagne le prix de sa rançon. — Jacques, conseiller du duc François Ier, envoyé par lui en Ecosse, en 1440, pour conclure son traité de mariage avec Isabeau d'Ecosse, mort à Rome en 1462, auditeur de Rote, et enterré à Saint-Yves-des-Bretons [Note : Jacques de Penhoadic (que l'abbé Trévaux appelle Rolland) fut aussi, avec Jacques Peurel et Jean Prégent, appelé, en 1451, au siège épiscopal de Saint-Brieuc. Ce fut Jean Prégent qui l'emporta. Jacques de Penhoadic mourut cardinal]. — Jacques, vivant en 1481, épouse Marie Prigent. Du mariage de Thomase de Kersauson avec Nicolas de Penhoadic issurent deux filles : Thérèse qui épousa N. de Penguern et Mezelle resté célibataire (J. de Kersauson).

- Saint-Denis, Sr. de Kerdélant et de Kerilly : d'azur à la croix d'argent.

- Le Scaff, Sr. de Kergoet : de gueules à la croix d'or frettée d'azur, alias : cantonnée à dextre d'une merlette d'or.

- Le Sénéchal, Sr. de Lézérazien : de sable à 5 fusées d'argent ondées en bande, accostées de six besants de même, trois de chaque côté.

SEIGNEURIE DE KERSAUSON. — Située en la paroisse de Guiclan, ancien évêché de Léon, nunc de Quimper, la terre seigneuriale de ce nom, possédée de temps immémorial par la famille, avait haute, moyenne et basse justice [Note : On trouve aux Registres de la Chancellerie du Parlement de Bretagne (mss. n° 1874, Bibliothèque Mazarine), que congé fut donné à Hervé de Kersauson, en 1485, « d'ajouter à sa justice un troisième pot »]. Elle fut constamment habitée par le chef de la maison de Kersauson depuis et bien avant Pierre Ier, qui vivait, comme on le sait, en 1057, au moins jusqu'au mariage, en 1520, de Rolland avec Louise de Launay, héritière du fief de Coëtmeret. Mais si, dès cette époque, elle cessa d'être la demeure de ses anciens seigneurs, elle n'en resta pas moins la terre du nom. Ce ne fut qu'en 1788, à la mort de Jean-Jacques Claude, marquis de Kersauson, qu'elle quitta la famille de Kersauson pour entrer dans la maison de Tinténiac, dont le chef, Hyacinthe, avait épousé la fille aînée du marquis. Depuis ce temps, la terre seigneuriale de Kersauson et les ruines du château de ce nom ont passé par succession aux Le Bihan de Pennelé, descendants, par les femmes, du marquis de Tinténiac. Extrait du cahier des délibérations de la paroisse de Guiclan, chiffré, paraphé et millésimé par Guillaume-Pierre Nouvel de la Flèche, conseiller du Roi, son sénéchal et premier magistrat civil et criminel de Léon, au siège royal de Lesneven, et son lieutenant général de police en ladite ville. « Le jour 4e d'août 1767 : Signé : Nouvel, sénéchal : Je vous ai déjà annoncé publiquement, Messieurs, la mort de madame la marquise de Kersauson, Les bienfaits multipliés que nous avons reçus de cette illustre maison, le titre légitimement reconnu de seigneur et de fondateur de cette église et les aumônes annuellement distribuées aux pauvres et aux malheureux de cette paroisse, méritent à jamais notre respect et notre reconnaissance pour les seigneurs de Kersauson. Nous ne pouvons mieux honorer la mémoire de ces bienfaiteurs que par des prières publiques ; c'est le seul tribut qu'ils attendent de nous. Nous ne pouvons donc nous dispenser, Messieurs, d'enjoindre aux fabriques (marguilliers) actuels de faire annoncer prônalement un service solennel pour feu madame la marquise de Kersauson et de représenter aux habitants de cette paroisse l'obligation qu'ils ont de s'y rendre en habits de deuil, et d'annoncer publiquement le regret sensible qu'ils ont de perdre une bienfaitrice pour laquelle ils conserveront à jamais le plus respectueux souvenir. A Guiclan, ce dimanche 13 octobre 1766. Signé : Autheil, recteur ». Extraits de la Réformation de la noblesse en 1669. Du 26 mars 1669, — M. de Bréhand, rapporteur. « Prigent de Quersauson, sr. dudit lieu, demeurant à Coëtmeret, paroisse de Plouharnec (Lanhouarneau) ; Gabriel, sr. de Rosarnou ; Claude, sr. de Mespennez ; Pierre, sr. de Kergroas ; Guillaume de Quersauson, sr. de Querheret, Charles et Jan, ses enfants, srs. de Créarc'h et de Kerguéréon, demeurant à Landerneau ; messire Sébastien, sr. du Vieux-Chastel, et Tanguy, sr. de Guerjaouen, Gilles, sr. de Larmor ; Hamon, sr. de Coëtbizien, demeurant dans la paroisse de Toussaint (à Saint-Pol-de-Léon) ; François et Paul, srs. de Pratmeur et des Roches, demeurant au bourg de Plouescat, le tout dans l'évêché de Léon, déclarés nobles d'ancienne extraction et maintenus, scavoir dans la qualité de chevalier ledit Prigent, et les autres en celle d'escuiers ; employés aux rolles des nobles de la juridiction de Lesneven ; porte : " de gueules au fermail d'argent ". Du 12 juin 1669, — M. de Lopriac, rapporteur. « Joseph et Tanguy de Quersauson, enfants mineurs de feu autre Tanguy, sr. de Penandreff, Corentin et autre Tanguy, enfants mineurs de François de Quersauson, sr. de Kerhuel, Christophe de Quersauson, sr. de Guergueneau, demeurant à Monplaisir, paroisse de Plougastel, évêché de Cornouailles, et Mathieu de Kersauson, sr. de l'Ysle, demeurant à Landerneau, déclarés et nobles d'ancienne extraction et maintenus dans les qualités d'escuiers ; employés aux rôles des nobles des juridictions roïales de Saint-Renan et Lesneven ; porte : de gueules à la boucle d'argent » (J. de Kersauson).

Note : Guillaume de Kersauson (fils d'Olivier Ier, sr. de Kersauson, chevalier, et de Marguerite de Coëtléguer) ne suivit pas, à l'exemple de ses ancêtres, la carrière des armes : c'est à l'ombre de l'autel qu'il voulut passer ses jours. Elevé, jeune encore, à la dignité du sacerdoce, il fut bientôt élu chanoine et choisi pour occuper le poste d'archidiacre, au diocèse de Léon. On lui confia l'archidiaconé d'Ack, dont le siège était en la petite ville de Saint-Ronan, ou Renan, près de Brest [Note : La dignité d'archidiacre tenait autrefois le rang après celle de grand vicaire. Le diocèse de Léon possédait les trois archidiaconés de Léon, dont le siège était la ville épiscopale, d'Ack, avec siège à Saint-Ronan, et de Kermenet-Illy, à Lesneven. L'archidiaconé d'Ack, le second, hiérarchiquement parlant, occupait la partie occidentale du diocèse, de l'embouchure de l'Aber-Benoit à la paroisse de Guipavas, près de Brest, et venait tomber dans la rivière de Landerneau, qui lui servait de limite sud]. A la mort d'Yves II, évêque de Léon [Note : On a confondu le nom du siège avec celui de la famille, et que, par Guillaume de Léon, il faut entendre Guillaume, évêque de Léon], il fut appelé à lui succéder. C'était en l'an 1292, sous le pontificat du pape Nicolas IV, le règne de l'empereur Adolphe de Nassau, en Allemagne, du roi Philippe IV, en France, et du duc Jean II, en Bretagne. « A cette époque, » ajoute Albert de Morlaix, à qui nous empruntons ce qui précède et la phrase qui suit, « les Anglois pillèrent et brûlèrent les villes du Conquet et de Saint-Mathieu, ainsi que le pays environnant ». L'évêque de Léon assista, en 1298, mercredi 15 janvier, avant la fête de la Chaire de saint Pierre, au concile de Châteaugontier, tenu par Renaud, archevêque de Tours, en présence de Jean de Samois, de Rennes, — Alain Morel, de Quimper, — Geoffroy de Tournemine, de Tréguier, — Guillaume Guéguen, de Saint-Brieuc, et Robert de Pont-l’Abbé, de Saint-Malo. On attribue à Guillaume de Kersauson la tour nord-ouest de la cathédrale de Léon avec sa flèche, garnie à la naissance d'une rampe en trèfles, et l'adjonction, au commencement du XIVème siècle, le long du collatéral sud, de la chapelle de Saint-Martin, où il fut inhumé. Ses armes se voyaient sur deux vitres du choeur, du côté de l'épître ; elles décorent encore aujourd'hui le fronton du grand portail. On doit également à ce prélat l'achèvement de la nef et le porche latéral réservé, dans la primitive Eglise, aux catéchumènes. Albert le Grand qui le dit, (ce qui est la vérité,) « puisné de la noble maison de Kersauson, paroisse de Guiclan, » ajoute que c'est lui qui est appelé Villisaoson dans l'enquête de la canonisation du glorieux saint Yves. Nous serions certes très flattés de cette distinction qui eut pu et même dû se produire, si ladite enquête avait eu lieu quelques années plus tôt, mais comme elle ne se fit qu'en 1330, et que l'évêque Guillaume mourut en 1327, il paraît bien difficile d'admettre cette opinion. Guillaume de Kersauson assista, il est vrai, à la vie si pleine et si remplie du patron de la Bretagne, qui mourut, on le sait, en 1303, mais il ne dut prendre aucune part à sa canonisation. La collégiale de Notre-Dame-du-Mur, fondée à Morlaix, mais dans la partie du diocèse de Tréguier, par le duc Jean II, fut inaugurée le 15 août 1295. Le prélat dont nous nous honorons et glorifions, fut présent à cette cérémonie avec Geoffroy de Tournemine, de Tréguier, — Guillaume de la Roche-Tanguy, de Rennes, — Henri de Calestrie, de Nantes, et Thibaud de Pouancé, de Dol. Vers 1320, le pape Jean XXII, qui occupa la chaire de saint Pierre, de 1316 à 1334, commit Guillaume de Léon pour absoudre Ysabeau d'Espagne, fille de Sancie, roi de Castille, et seconde femme du duc Jean III, d'un voeu qu'avait fait cette princesse, et accorder dix jours d'indulgence à ceux qui prieraient Dieu pour elle [Note : Le Gallia Christiana (fol. 978) mentionne en ces termes la bulle de Jean XXII : A Joanne Papa XXII, ad Guillelmum litteroe missoe sunt de Isabella Castillana absolutione]. Guillaume de Kersauson, qui eut pour prédécesseur Yves II et pour successeur Pierre de Guémené, est le trente et unième évêque inscrit au catalogue épiscopal de Léon, depuis saint Pol-Aurélien, fondateur du siège. Il mourut, d'après MM. de Sainte-Marthe, en l'an 1327, et fut inhumé dans la chapelle de Saint-Martin qu'il avait fondée ; son anniversaire se célébrait à Saint-Pol le 15 juin. Son tombeau, restauré par les soins de la famille, se trouve maintenant accolé au côté sud de la cathédrale (Y. de Kersauson).

Voir aussi  Guiclan "La maison de Kersauson

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Guiclan :

Kergoët (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan. De gueules à la croix d’or frettée d’azur [qui est Le Scaff]. Guyon se trouve mentionné entre les nobles de Guiclan.

Kerourfil (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan, et de Kerbihan, paroisse de Tréflaouénan. D’azur à une fasce d’argent accompagnée de six besants de même. Guyon se trouve mentionné entre les nobles de Guiclan, et Jean se trouve mentionné entre les nobles de Tréflaouénan.

Kersaintgilly (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan, et du Cosquérou, paroisse de Plouvorn. De sable à six trèfles d’argent 3, 2, 1. Eon et Guillaume, écuyers, se trouvent mentionnés dans une montre de 1355 (Histoire de du Guesclin, p. 392) ; Guillaume et Alain se trouvent mentionnés entre les nobles de Guiclan et de Plouvorn.

Kersauzon (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan. De gueules à la boucle ronde d’argent ardillonnée de même. Le sieur de Kersauzon se trouve mentionné entre les nobles de Guiclan.

Loumenven (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan. D’azur à six besants d’argent 3, 2, 1. Salomon, écuyer dans une montre de 1378 (Histoire de du Guesclin, p. 381), semble être de ceux-ci ; Jean se trouve mentionné entre les nobles de Guiclan.

Treffilis (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Guiclan. D’argent au sautoir de gueules accompagné de quatre merlettes de sable. Salomon se trouve mentionné entre les nobles de Guiclan.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Guiclan :

François KERMELLEUC (40 livres de revenu), de l'ordonnance ;

le sire (Hervé) de KERSAUSEN (500 livres de revenu), de l'ordonnance du duc ;

Guyon du KERGOAT (45 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Henry KEROURFIL (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

le sire de LESMENGUEN (800 livres de revenu), demeurant en Tréguier ;

Jehan NOUEL (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé SAINCT DENIS (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan LE SENESCHAL (15 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jacob LE SENESCHAL (30 livres de revenu), de l'ordonnance du duc ;

Nuz TREFFILIS, mineur (60 livres), remplacé par Jehan Grall : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Guiclan (Ploelan) sont mentionnés :

Guillaume, sieur de Kersauson, homme d'armes, o deux archiers, goustilleur et paige. Injonction de s'armer ;

Deryen Auffroy, sieur de Kerobic, homme d'armes o son goustilleur et paige. Injonction de s'armer ;

M. Richart Kerourfil, ancien homme, représenté par Jehan Kerourfil son fils, en brigandine ;

Nuz Trefilis, en brigandine ;

Jehan Kergoat, en brigandine ;

Yvvon le Séneschal, en brigandine ;

Jacob le Séneschal, représenté par Yvon son fils, en brigandine ;

Jehan Nouël, default.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Guiclan (Ploelan) sont mentionnés :

Yvon Nedelec ;

Le sr. de Lesarzien [Note : la famille se fondit après 1557 dans la famille de Kerouartz] ;

François Kerouzfil, sr. du Coz Kerou.

(à compléter)

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