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GUERRE DE L'INDEPENDANCE DE LA GRECE (1825-1829) |
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Bataille de Navarin (1827).
Les Français, les Anglais et les Russes se trouvaient en présence de la flotte turco-égyptienne dans la rade de Navarin. La flotte ottomane, placée sous le commandement suprême d'Ibrahim-Pacha, se composait de 106 bâtiments de guerre : 3 vaisseaux de ligne, 15 frégates, 18 corvettes, 4 bricks, 5 brûlots (tous bâtiments turcs) ; 6 frégates, 8 corvettes, 7 bricks (bâtiments égyptiens) ; plus 40 transports armés de canons. Quant à la flotte combinée, commandée en chef par le vice-amiral anglais Codrington, monté sur l'Asia, elle comprenait 10 vaisseaux de ligne, 9 frégates, 5 bricks et plusieurs bâtiments inférieurs. Le commandant particulier de l'escadre française était le contre-amiral de Rigny, ayant arboré son pavillon à bord de la Sirène. Le contre-amiral de Heyden, montant l'Azof, commandait la division russe.
RÉSULTAT. — Les marins ottomans luttèrent avec un acharnement incroyable, et se firent couler plutôt que de se rendre : il fallut toute la tactique et toute la science des marines civilisées pour en venir à bout. Cette bataille de Navarin coûta au sultan 6.000 hommes, 3 vaisseaux de ligne, 10 frégates, 19 corvettes, 3 bricks, 5 brûlots et 18 transports. Jamais les annales de la marine n'avaient eu à enregistrer un désastre aussi effroyable. Les alliés n'eurent que 500 hommes hors de combat. L'amiral de Rigny, qui avait contribué puissamment à la victoire, fut félicité par l'amiral en chef, et le gouvernement français, pour le récompenser de sa brillante conduite, l'éleva au grade de vice-amiral.
Bataille navale de Navarin.
Jean
Barrachin.
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