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GUERRE DE HOLLANDE (1672-1678)

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1° Bataille de Solebay (1672).

Les Français et les Anglais étaient alliés contre les Hollandais. Le commandant en chef de la flotte alliée était le duc d'York, grand amiral.

La flotte alliée comprenait 103 vaisseaux de ligne, 30 brûlots et un certain nombre de frégates, répartis en trois escadres : l'avant-garde ou escadre blanche (vaisseaux français), commandée par le vice-amiral d'Estrées, monté sur le vaisseau le Saint-Philippe ; le corps de bataille ou escadre rouge (vaisseaux anglais), commandé en personne par le duc d'York, grand-amiral, monté sur le vaisseau le Prince ; l'arrière-garde ou escadre bleue (vaisseaux anglais), commandée par le comte de Sandwich, contre-amiral, monté sur le vaisseau le Royal-James.

L'escadre française, commandée par le vice-amiral d'Estrées, et comprenant 30 vaisseaux de ligne, 8 brûlots, 5 frégates et des bâtiments de transport, se subdivisait elle-même en trois divisions : la première était commandée par le vice-amiral d'Estrées en personne, qui avait son pavillon de vice-amiral à bord du vaisseau le Saint-Philippe (76 canons et 560 hommes d'équipage) ; cette division se composait de 11 vaisseaux. La division du centre était sous les ordres de Duquesne, chef d'escadre ; le vaisseau qu'il montait, le Terrible (72 canons et 450 hommes d'équipage), portait pavillon de contre-amiral ; cette division comprenait 10 vaisseaux. La troisième division était commandée par le chef d'escadre de Rabesnières, dont le vaisseau le Superbe (72 canons et 450 hommes d'équipage), ne portait au mât d'artimon que la cornette (insigne de commandement de chef de division) ; cette division se composait de 9 vaisseaux.

Le commandant en chef de la flotte hollandaise était le grand-amiral Ruyter.

La flotte hollandaise comprenait 75 vaisseaux de ligne et 40 frégates et brûlots, répartis en trois escadres : l'escadre de Zélande (avant-garde), sous les ordres du lieutenant-amiral Bankhaert ; l'escadre de la Meuse (corps de bataille), sous les ordres directs de l'amiral Ruyter, monté sur le vaisseau les Sept-Provinces ; l'escadre d'Amsterdam (arrière-garde), commandée par le lieutenant-amiral Van Ghent. 

RÉSULTAT. — Bataille indécise, chaque partie s'attribuant la victoire. L'escadre française eut très peu à souffrir dans cette journée. Les amiraux de Sandwich, Hollis (anglais), de Rabesnières (français), Van Ghent (hollandais), périrent dans la bataille. 6 vaisseaux anglais furent perdus (2 brûlés, 3 coulés, 1 pris) ; les Français en perdirent 2 et les Hollandais 3 (1 coulé, 1 brûlé, 1 pris).

Bataille navale de Solebay

Bataille navale de Solebay.

Bataille navale de Solebay 

Bataille navale de Solebay.

 

2° Bataille de Walcheren (7 juin 1673).

Les Français et les Anglais étaient encore alliés contre les Hollandais. Le commandant en chef de la flotte alliée était le prince Rupert, grand-amiral.

La flotte alliée comprenait 80 vaisseaux de ligne et 60 frégates, brûlots et autres bâtiments, répartis en trois escadres : l'avant-garde ou escadre rouge (vaisseaux anglais), commandée en personne par le prince Rupert, grand-amiral ; le corps de bataille ou escadre blanche (vaisseaux français), commandé par le vice-amiral d'Estrées ; l'arrière-garde ou escadre bleue (vaisseaux anglais), commandée par le contre-amiral Spragge.

Le commandant en chef de la flotte hollandaise était le grand-amiral Ruyter.

La flotte hollandaise se composait de 52 vaisseaux de ligne, 12 frégates, 25 brûlots et 14 yachts, divisés en trois escadres : la première escadre (avant-garde) était placée sous les ordres du lieutenant-amiral Bankhaert ; la deuxième escadre (corps de bataille) était commandée en personne par l'amiral Ruyter, montant le vaisseau les Sept-Provinces ; la troisième escadre (arrière-garde) était dirigée par le lieutenant-amiral Tromp, monté sur le vaisseau le Golden-Lion.

RÉSULTAT. — La bataille, cette fois encore, fut indécise. L'escadre française se distingua particulièrement et fut la plus éprouvée. Les Français perdirent dans cette journée 7 vaisseaux (brûlés ou coulés) ; les Hollandais en perdirent un.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren

Bataille navale de Walcheren.

Bataille navale de Walcheren 

Bataille navale de Walcheren.

 

3° Bataille du Texel (21 août 1673).

Les Français et les Anglais étaient toujours alliés contre les Hollandais. Le commandant en chef de la flotte alliée était le prince Rupert, grand-amiral.

La flotte alliée comptait 100 vaisseaux de ligne (60 anglais, 40 français), répartis en trois escadres : l'escadre blanche, avant-garde (vaisseaux français), commandée par le vice-amiral d'Estrées ; l'escadre rouge, corps de bataille (vaisseaux anglais), commandée en personne par le prince Rupert, grand-amiral ; l'escadre bleue, arrière-garde (vaisseaux anglais), commandée par le vice-amiral Spragge, montant le vaisseau le Royal-Prince.

Le commandant en chef de la flotte hollandaise était le grand-amiral Ruyter.

La flotte hollandaise comprenait environ 70 vaisseaux de ligne séparés en trois escadres : la première escadre (avant-garde), sous les ordres de Tromp, vice-amiral, ayant hissé son pavillon à bord du vaisseau le Golden-Lion ; la deuxième escadre (corps de bataille), sous les ordres directs de Ruyter, grand-amiral ; la troisième escadre (arrière-garde), commandée par le vice-amiral Bankhaert.

RÉSULTAT. — Bataille encore indécise. L'escadre française fut peu engagée dans la bataille, aussi ne souffrit-elle pas beaucoup. Les amiraux Spragge (anglais), Sweers et de Liefde (hollandais), furent tués.

 

Bataille navale de Texel

Bataille navale de Texel.

Bataille navale de Texel

Bataille navale de Texel.

Bataille navale de Texel

Bataille navale de Texel.

 

4° Bataille de Stromboli (8 janvier 1676).

Les Français, seuls cette fois, étaient en présence des Hollandais. Le commandant en chef de la flotte française était Duquesne, chef d'escadre.

La flotte française se composait de 20 vaisseaux de ligne et 6 brûlots, séparés en trois divisions : la première division (avant-garde), commandée par le chef d'escadre de Preuilly d'Humières, montant le vaisseau le Saint-Michel ; cette division comprenait 6 vaisseaux et 2 brûlots ; la deuxième division (corps de bataille), sous les ordres directs de Duquesne, chef d'escadre, commandant en chef, ayant arboré son pavillon sur le vaisseau le Saint-Esprit ; cette division se composait de 8 vaisseaux et 2 brûlots ; la troisième division (arrière-garde), était placée sous les ordres du chef d'escadre Gabaret (aîné), dont le pavillon de commandement flottait à bord du vaisseau le Sans-Pareil ; cette division comprenait 6 vaisseaux et 2 brûlots.

Voici, d'ailleurs, l'ordre dans lequel se présentait l'armée navale française :

PREMIÈRE DIVISION. — (AVANT-GARDE). Commandant : DE PREUILLY D'HUMIÈRES, chef d'escadre. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Prudent (De la Fayette). - Parfait (De Châteauneuf). - Saint-Michel (De Preuilly d'Humières, chef d'escadre). - Fier (Chabert). - Mignon (De Relingue). - Assuré (De Villette). - Brûlot n° 1 (Beauvoisis).-  Brûlot n° 2 (De la Galissonnière).

DEUXIÈME DIVISION (CORPS DE BATAILLE). Commandant : DUQUESNE, chef d'escadre, commandant en chef. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Pompeux (De Valbelle). - Sceptre (Tourville). - Sage (De Langeron). - Saint-Esprit (Duquesne, chef d'escadre, commandant en chef). - Sirène (De Béthune). - Eclatant (De Cou). - Téméraire (De Léry). - Aimable (De la Barre). - Brûlot n° 3 (Champagne). - Brûlot n° 4 (Honorât).

TROISIÈME DIVISION (ARRIÈRE-GARDE). Commandant : GABARET (aîné), chef d'escadre. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Vaillant (De Septesme). - Grand (De Beaulieu). - Aquilon (Villeneuve de Ferrières). - Sans-Pareil (Gabaret, aîné, chef d'escadre). - Magnifique (Gravier). - Apollon (De Forbin). - Brûlot n° 5 (Serpent). - Brûlot n°6 (Despretz). 

Le commandant en chef de la flotte hollandaise était le grand-amiral Ruyter. 

La flotte hollandaise comprenait 19 vaisseaux de ligne, 2 flûtes et 4 brûlots, répartis en 3 divisions également : la 1ère division (avant-garde) était commandée par le contre-amiral Werschoor ; la 2ème division (corps de bataille) était placée sous les ordres directs du grand-amiral Ruyter, montant le vaisseau la Concorde ; enfin la 3ème division (arrière-garde) était commandée par le vice-amiral Kaen.

RÉSULTAT. — Cette bataille fut des plus opiniâtres ; c'était la première fois que Duquesne et Ruyter, les deux plus grands amiraux de leur siècle, se trouvaient en présence, nous les reverrons du reste encore une fois face à face. Quoique le sort des armes ne se décidât pas d'une manière positive en faveur de l'une ou l'autre flotte, les Français s'attribuèrent néanmoins la victoire, et avec raison, puisque Ruyter lui-même confessa plus tard la demi-défaite qu'il avait essuyée à Stromboli. Dans cette journée d'ailleurs, l'avant-garde et les corps de bataille hollandais souffrirent horriblement et durent même opérer leur retraite à un moment donné. C'était la première fois qu'on voyait fuir l'invincible Ruyter. L'amiral Werschoor, commandant de l'avant-garde hollandaise, fut tué dans la mêlée.

REMARQUE. — Le grand Duquesne, bien que commandant en chef d'une flotte française, ne portait que le titre de chef d'escadre, ce dont on pourra s'étonner. Voici l'explication de ce fait étrange : Duquesne avait une origine plébéienne, il n'était pas noble, et les grades de vice-amiraux, lieutenants-généraux et amiraux étaient à cette époque, seuls réservés aux membres de la noblesse ; aussi lorsque Colbert eut enfin décidé Louis XIV à placer Duquesne à la tête de son armée navale, le monarque n'y consentit-il qu'à la condition expresse de le maintenir dans son grade.

 

5° Bataille d'Agosta (22 avril 1676).

Les Français étaient en face des Hollandais et des Espagnols alliés. Le commandant en chef de la flotte française était Duquesne, lieutenant-général.

La flotte française se composait de 30 vaisseaux de ligne et 8 brûlots répartis en 3 escadres : l'avant-garde (escadre bleue et blanche) était placée sous les ordres du lieutenant-général d'Almeiras, montant le vaisseau le Lys, de 74 canons ; cette escadre comprenait 10 vaisseaux et 3 brûlots ; le corps de bataille (escadre blanche) était commandé en personne par Duquesne, lieutenant-général, ayant arboré son pavillon sur le vaisseau le Saint-Esprit, de 72 canons ; cette escadre comprenait 10 vaisseaux et 3 brûlots ; l'arrière-garde (escadre bleue) était dirigée par Gabaret, chef d'escadre, monté sur le vaisseau le Sans-Pareil, de 66 canons : cette escadre comptait 10 vaisseaux et 3 brûlots.

Voici d'ailleurs l'ordre dans lequel se présentait la flotte française : AVANT-GARDE (ESCADRE BLEUE ET BLANCHE). Commandant : d'ALMEIRAS, lieutenant-général. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES – Fidèle, 56, De Cogolin. - Heureux, 54, De la Bretesche. - Vermandois, 50, De Tambonneau. - Pompeux, 72, De Valbelle. - Lys, 74, D'Almeiras, lieutenant-général. - Magnifique, 72, De Gravier. - Parfait, 60, De Châteauneuf. - Apollon, 52, De Forbin (aîné). - Trident, 38, De Flacourt. - Cheval-Marin, 46, D'Infreville. - Trois Brûlots.

CORPS DE BATAILLE (ESCADRE BLANCHE). Commandant : DUQUESNE, lieutenant-général, commandant en chef. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Fortuné, 56, D'Amfreville. - Aimable, 56, Le Fèvre de la Barre. - Joli, 46, De Belle-Isle-Erard. - Eclatant, 60, De Coux. - Sceptre, 84, De Tourville. - Saint-Esprit, 72, Duquesne, lieutenant-général, commandant en chef. - Saint-Michel, 64, De Preuilly. - Mignon, 46, De Relingue. - Aquilon, 50, De Sébeville. - Vaillant, 54, De Septesmes. - Trois Brûlots.

ARRIÈRE-GARDE (ESCADRE BLEUE). Commandant : GADARET, chef d'escadre. VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Assuré, 56, De Villette. - Brusque, 46, De la Motte. - Sirène, 46, De Béthune. - Fier, 60, Chabert. - Agréable, 66, D'Hailly. - Sans-Pareil, 66, Gabaret, chef d'escadre. - Grand, 72, De Beaulieu. - Sage, 54, De Langeron. - Prudent, 54, De la Fayette. - Téméraire, 54, De Léry. - Deux Brûlots.

Le commandant en chef de la flotte combinée hollandaise et espagnole était le grand-amiral Ruyter.

La flotte hollando-espagnole comprenait 29 vaisseaux de ligne, 9 galères et quelques brûlots, divisés en trois escadres : l'avant-garde (première escadre), composée de vaisseaux hollandais, sous les ordres directs du grand-amiral Ruyter ; cette escadre comptait 12 vaisseaux, 4 brûlots et 3 galères ; le grand-amiral Ruyter avait hissé son pavillon sur le vaisseau la Concorde ; le corps de bataille (deuxième escadre), composé de vaisseaux espagnols, sous les ordres du vice-amiral Freyre de la Cerda ; cette escadre se composait de 8 vaisseaux et de quelques brûlots et galères ; l'arrière-garde (troisième escadre), composée de vaisseaux hollandais et espagnols, commandée par le vice-amiral (hollandais) Haen ; cette escadre se composait de 9 vaisseaux et de quelques brûlots et galères.

RÉSULTAT. — Cette bataille fut très acharnée. Comme à Stromboli, ce furent encore les Français qui demeurèrent maîtres du champ de bataille, et la flotte hollandaise fut presque écrasée par suite de la défection de l'escadre espagnole, qui demeura constamment à l'écart sans presque participer à l'engagement général. Le grand-amiral Ruyter, le chef suprême des flottes hollandaises et qui avait dans plus de vingt combats déployé une tactique de premier ordre, fut grièvement blessé, et mourut quelques jours après de ses blessures. Du côté des Français, une victime aussi : le lieutenant-général d'Almeiras.

 

6° Bataille de Palerme (28 mai 1676).

Les Français étaient encore en présence des Hollandais et des Espagnols. Le commandant en chef de la flotte française était le lieutenant-général de Vivonne.

La flotte française comprenait 28 vaisseaux de ligne, 25 galères et 9 brûlots, répartis en trois escadres : la première escadre (avant-garde) sous les ordres de Duquesne, lieutenant-général, montant le vaisseau le Saint-Esprit : cette escadre comprenait 10 vaisseaux et 3 brûlots ; la deuxième escadre (corps de bataille), commandée en personne par le lieutenant-général de Vivonne, ayant arboré ses couleurs sur le vaisseau le Sceptre ; cette escadre comprenait 9 vaisseaux et 3 brûlots ; la troisième escadre (arrière-garde), sous les ordres de Gabaret, chef d'escadre, dont le pavillon de commandement flottait à bord du vaisseau le Lys ; cette escadre comprenait 9 vaisseaux et 3 brûlots. En outre, la flottille des galères, constituant un corps indépendant, était placée sous le commandement des chefs d'escadre de la Brossardière et de Mance. Voici l'ordre de bataille dans lequel était disposée la flotte française :

PREMIÈRE ESCADRE (AVANT-GARDE). Commandant : DUQUESNE, lieutenant-général. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Fortuné (D'Amfreville). - Aimable (De la Rarre). - Joli (De Belle-Isle). - Grand (de Coëtlogon). - Saint-Esprit (Duquesne, lieutenant-général). - Eclatant (De Relingue). - Mignon (De Montreuil). - Aquilon (De Sébeville). - Vaillant (De Septesmes). - Parfait (Duquesne, fils). - Notre-Dame-de Humières, brûlot (Honorât). - Hameçon, brûlot (Versuin). - Dangereux, brûlot (Du Rivaut).

DEUXIÈME ESCADRE (CORPS DE BATAILLE). Commandant : DE VIVONNE, lieutenant-général, commandant en chef. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Agréable (D'Ailly). - Téméraire (De Léry). - Sirène (De Bélhune). - Pompeux (De Valbelle). - Sceptre (Tourville et de Vivonne, lieutenant-général). - Saint-Michel (De Preuilly d'Humières). - Assuré (De Villette-Mursay). - Brusque (De la Motte). - Sage (De Langeron). - Ardent (Despretz). - Ligornois, brûlot (Serpant). - Orage, brûlot (Scion). 

ROISIÈME ESCADRE (ARRIÈRE-GARDE). Commandant : GABARET, chef d'escadre. VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Heureux (De la Bretesche). - Apollon (De Forbin, aîné). - Trident (De Bellefontaine). - Sans-Pareil (De Châteauneuf). - Lys (Gabaret, chef d'escadre). - Magnifique (De Gravier). - Vermandois (De la Porte). - Prudent (De la Fayette). - Fidèle (Cogolin). - Imprudent, brûlot (Chaboisseau). - Inquiet, brûlot (Fourteau). - N.-D.-de-Bon-Voyage, brûlot (Toucas).

FLOTTILLE DE VINGT-CINQ GALÈRES. Commandants : DE LA BROSSARDIÈRE et DE MANCE, chefs d'escadre. Le commandant en chef de la flotte alliée des Hollandais et des Espagnols était le vice-amiral Haen, successeur de Ruyter.

La flotte hollando-espagnole comprenait 27 vaisseaux de ligne, 19 galères et 4 brûlots divisés en trois escadres.

RÉSULTAT. — La flotte hollando-espagnole fut complètement battue et à moitié incendiée. Ce fut une des plus belles batailles navales gagnées par les Français. Les alliés perdirent dans cette journée deux amiraux : Haen (hollandais) et Florès (espagnol), près de cinq mille hommes et un grand nombre de vaisseaux qui furent consumés par les flammes. De notre côté, les pertes furent très minimes, et Vivonne eut le bonheur de ne pas perdre un seul de ses vaisseaux.

 

Bataille navale de Palerme

Bataille navale de Palerme.

Bataille navale de Palerme

Bataille navale de Palerme.

 

7° Combat de Tabago (1677).

Les Français étaient en présence des Hollandais. Le commandant de l'escadre française était le vice-amiral d'Estrées.

L'escadre française se composait de 10 vaisseaux de ligne. Le vice-amiral d'Estrées avait pour vaisseau amiral le vaisseau le Glorieux, commandé par le capitaine de vaisseau de Méricourt.

Voici l'ordre de bataille de l'escadre française :

VAISSEAUX (CAPITAINES) : - Intrépide (Gabaret, jeune). - Galant (De Montortie). - Fendant (De Bléniac). - Marquis (De Lézine). - Glorieux (De Méricourt et d'Estrées, vice-amiral). - Précieux (Mascarany). - Jeux (De Gassinière). - Emerillon (Hérouard de la Piogerie). - Laurier (Pannetier). - Soleil d'Afrique (Grand-Fontaine).

Le commandant de l'escadre hollandaise était le vice-amiral Binken.

L'escadre hollandaise se composait de 10 vaisseaux de ligne également.

RÉSULTAT. — Cette bataille fut indécise ; les deux escadres française et hollandaise furent fort éprouvées l'une et l'autre. Les Hollandais, sur les 10 vaisseaux qu'ils avaient mis en ligne, en perdirent 8 (6 brûlés, c'étaient les vaisseaux : Armes de Leyde, Etoile d'Or, Popinbourg, Sphera mundi, Duc d'York et Moine d'Or ; deux autres vaisseaux furent coulés). Du côté des Français, il y eut aussi de grandes pertes d'hommes et de vaisseaux : le vice-amiral d'Estrées fut blessé et 4 vaisseaux furent perdus, dont 3 brûlés : l'Intrépide, le Glorieux et le Marquis, et un capturé par les Hollandais : le Précieux.

 Jean Barrachin.  

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