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EXPEDITION D'EGYPTE (1798-1799) |
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Bataille d'Aboukir (1er août 1798).
Les Français avaient en face d'eux les Anglais. Le commandant en chef de la flotte française était le vice-amiral Brueys d'Aigallieri, ayant sous ses ordres 13 vaisseaux de ligne et 4 frégates, le tout formant 4 divisions distinctes : la division d'avant-garde était commandée par le contre-amiral Blanquet du Chayla, montant le vaisseau le Franklin ; la division du centre était placée sous les ordres directs du vice-amiral Brueys, ayant arboré son pavillon sur le vaisseau l'Orient de 124 canons et de 1.000 hommes d'équipage ; la division d'arrière-garde était dirigée par le contre-amiral Villeneuve, montant le vaisseau le Guillaume-Tell, enfin la quatrième division ou division légère, composée uniquement de frégates, était sous les ordres du contre-amiral Decrès, montant la frégate la Diane. Le capitaine de vaisseau Gantheaume était chef d'état-major de l'escadre, à bord du vaisseau amiral l'Orient.
Ligne de bataille française.
VAISSEAUX, CANONS, CAPITAINES : - Guerrier, 78, Trullet (Timothée). - Conquérant, 78, Dalbarade. - Spartiate, 78, Emériau. - Aquilon, 78, Thévenard. - Peuple souverain, 78, Racord. - Franklin, 86, Gilet et Blanquet Duchayla, contre-amiral. - Orient, 124, Casabianca et Brueys, vice-amiral. - Tonnant, 86, Du Petit-Thouars. - Heureux, 78, Etienne. - Mercure, 78, Cambon. - Guillaume Tell, 86, Saunier et Villeneuve, contre-amiral. - Généreux, 78, Le Joille. - Timoléon, 78, Trullet (Léonce).
FRÉGATES, CANONS, CAPITAINES : - Sérieuse, 40, Martin. - Artésienne, 40, Standelet. - Diane, 40, Soleil et Decrès, contre-amiral. - Justice, 40, Villeneuve, capitaine de vaisseau.
Le commandant en chef de l'armée navale anglaise était l'amiral Nelson ; sa flotte se composait de 14 vaisseaux de ligne, dont le nombre de canons respectifs variait de 72 à 82, et d'un certain nombre de frégates.
RÉSULTAT. — Cette bataille d'Aboukir fut un vrai désastre pour notre marine ; 9 vaisseaux, sur les 13 dont se composait notre flotte, durent se rendre après une lutte acharnée ; 2 autres, l'Orient et le Timoléon, furent brûlés ; il n'y eut donc que deux vaisseaux, le Guillaume-Tell et le Généreux, qui purent revenir en France ; quant aux frégates, 2 d'entre elles furent prises par les ennemis ; les 2 autres : la Diane et la Justice, purent s'échapper. L'amiral Brueys et 5.000 marins français périrent dans cette bataille. Les Anglais devaient leur victoire beaucoup moins à la supériorité de leurs vaisseaux qu'à la savante tactique navale employée par Nelson.
Bataille navale d'Aboukir.
Jean
Barrachin.
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