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LA PAROISSE DE GUERN

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Dans le doyenné de Guémené ou de Kemenet-Guégant, cette paroisse de Guern existait déjà au commencement du IXème siècle et avait, pour titulaire de son église, l'apôtre saint Pierre, auquel fut adjoint, plus tard, l'apôtre saint Paul. Antérieurement au 14 novembre 836, un certain Rethwobri, persuadé de la fin prochaine du monde, avait donné à cette église un champ de sa proprieté ou tigran Fabr qu'il concéda, à cette date, à l'abbaye de Saint-Sauveur Redon, avee ses terres, ses forêts, ses prairies, ses pâturages, ses étangs et ses cours d'eau (Cartulaire de Redon, p. 135). Peu de temps après, sentant sa fin approcher, un autre propriétaire de ce quartier, Matuedo, fils d'Hailwaloi, fit don au même couvent, le 21 janvier 878, de la villa Conjubot, située dans la paroisse de Guern (Cartulaire de Redon, p. 219). Ces premières possessions des moines dans la paroisse furent augmentées, en 1125, par Alain de Porhoët, vicomte de Castennec, qui leur accorda, auprès de l'église de Guern, non-seulement un prâteau pour y batir une maison et s'y faire un jardin, mais encore le quart des dîmes, des offrandes, des prémices, des droits de mortuage et de tous les autres revenus paroissiaux, avec l'exemption du guet, qu'il pouvait exiger des sujets de l'abbaye au lieu de Penret [Note : Cartulaire de Redon, p. 351. Ce lieu de Penret, devenu plus tard Perret, fut une trêve de la paraisse de Silfiac et se trouve assez éloigné de Guern, pour qu'il soit permis de voir, dans ces sujets de l'abbaye, ceux du monastère de Saint-Ducocan, en Cléguérec]. La même année, Morvan, évêque de Vannes, confirma cette donation et ajouta, pour sa part, le droit de présentation du titulaire de la paroisse. Mais ce nouvel état de choses ne dut pas avoir une bien longue durée, et Saint-Sauveur perdit bientôt tous ses privilèges de Guern. La paroisse revint au droit commun, c'est à dire à la collation libre, et ses dîmes, levées à la 33ème gerbe aux siècles derniers, se virent annexer aux deux archiprêtrises de la cathédrale, ainsi qu'on l'a déjà dit. Le recteur fut donc toujours portionnaire, Par concordat avec lui, les novales furent enfin abandonnées en guise de portion congrue ; mais, lorsqu'il put avoir mieux, il se hâta de déclarer, le 26 novembre 1768, qu'il optait pour la pension de 500 livres.

Dans l'incendie de l’église paroissiale, en 1788, le chœur, la sacristie et les deux chapelles des transsepts devinrent la proie des flammes. Au mois de novembre de cette même année, un compromis fut passé avec un architecte pour reconstruire l'édifice.

Outre cette église, la paroisse possédait les chapelles de l'Assomption, à Quelven, de Saint-Brieuc, de Lomeltro [Note : Cette chapelle était sous le vocable de Saint-Meldeoc, évêque de Vannes au VIIème siècle, d'après Albert le Grand], de Saint-Jérôme et Sainte-Catherine, au château de Ménorval, enfin celles de Saint-Julien et de Saint-Michel, au Sourn. Parmi elles, deux se trouvent élevées au rang d'églises treviales : celles de Lomeltro et de Saint-Michel, La première, passant même pour avoir été le siège d'une ancienne paroisse, ne portait plus le titre de trève, au XVIIIème siècle.

Il n'y avait ici qu'an seul bénéfice secondaire ; c'était la chapellenie des saints Jérôme et Christine, desservie dans la chapelle de Ménorval, dès la fin du XVIIème siècle.

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Recteurs de Guern.

1461. Guillart.
1461… Guillaume Coëtmeur.
1536. R Jean Mabic. Par concession apostolique, il se réserva, en résignant, les revenus de la paroisse jusqu'à son décès arrivé cette année même.
1536-1540. Jean Marcie.
1540-1554. Jean Rouxel, archiprêtre, puis chanoine de Vannes.
1577-1600. R Guillaume Le Franc, de Malguénac, résigne, vers 1600, en faveur du suivant.
1600-1630. Yves Kerjan, pourvu en Cour de Rome. Étienne Beauvais, simple clerc, résigne probablement en faveur du suivant, et se réserve une pension de 75 livres, qu'il abandonne le 13 novembre 1636.
1636. R. Gabriel de Quifistre, de Berric et recteur de Sulniac, résigne aussi entre les mains de l'évêque le 11 juin 1636, pour passer à Plouay.
1636-1637. R. Pierre Senant, du diocèse de St-Malo, recteur des Fougerêts, pourvu par l'évêque le 11 novembre 1736, prit possession le 23. Dès le 10 janvier 1637, il résigna entre les mains du Pape en faveur du suivant, avec réserve d'une pension annuelle de 120 livres.
1637-1638. Charles Le Cognic, encore clerc, pourvu en Cour de Rome le 10 janvier 1637.
1669-1675. François le Cognic, mort le 8 août 1675, fut enterré le 10.
1675-1700. Pierre Drouin fut inhumé, le 28 avril 1700, auprès de la grande croix du cimetière,
1700-1707. R. Yves Thoumelin, pourvu par l'évêque le 8 mai 1700, prit possession le 30. Déjà recteur de Séglien, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, le 20 février 1707.
1707-1716. R. Guillaume Pourchasse, pourvu, par l'évêque, ce jour, prit possession le 5 mars et résigna en octobre 1716,
1716-1724. Yves Le Fur, pourvu par un vicaire capitulaire de Vannes le 21 octobre 1716, prit possession le lendemain, et mourut en juillet 1724.
1724-1756. René Edy, prêtre du diocèse de Cornouaille, pourvu en Cour de Rome le 2 octobre 1724. Décédé à l'âge de 61 ans, le 11 mars 1756, il fut inhumé le 13 dans le cimetière.
1756-1775. Guillaume Tanguy, compatriote du précédent, pourvu par le Pape le 1er juillet 1756, prit possession le 5 août. Mort, âgé de 49 ans, le 27 août 1775, il fut enterré le 28 au cimetière.
1775-1787. Guillaume Carel, de Plélauff, pourvu par l'Ordinaire le 9 septembre 1775, prit possession le 22. Décédé le 30 mars 1787, à l'âge de 59 ans, il fut enterré le lendemain dans le cimetière.
1787-1791. Mathurin Le May, de Locminé et recteur de Persquen, pourvu par le Pape, refusa le serment prescrit par la Constitution civile du clergé [Note : Détenu à la citadelle du Port-Louis depuis le 19 juin 1791, il réussit à s'évader, entre 8 et 9 heures du soir, le 15 août 1792, en escaladant les remparts au moyen de plusieurs chemises et autres linges cousus ensemble. J'ignore encore ce qu'il devint par la suite].

(Abbé Luco).

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