Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA COLLÉGIALE SAINT-AUBIN DE GUÉRANDE

  Retour page d'accueil       Retour Ville de Guérande   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

On appelle cette Eglise « Collégiale », parce qu’elle était desservie jadis par des Chanoines. Ils étaient au nombre de quatorze et devaient présenter quatre quartiers de noblesse.

Leurs insignes étaient et sont encore le camail blanc et la cappa de même couleur. Le Prévôt porte, en plus, une croix d’or émaillée de blanc avec les armes de la Collégiale qul sont : Azur au Saint Aubin, chappé, crossé et mitré d’or, tenant de dextre un écusson losangé d’argent et de gueules.

Cette Eglise fut érigée en Collégiale au IXème siècle, sous le règne de Saint-Salomon, roi de Bretagne, dont on vénère encore les reliques à l’autel Saint-Joseph.

LA VERRIÈRE. — Dirigez-vous immédiatement au fond sur votre gauche. Placez-vous près du bénitier du XIVème, formé d’une vasque enguirlandée de feuillage et artistement détaillée. Après un acte d’adoration à Dieu résidant au Tabernacle du Maître autel, levez les yeux et admirez le jeu des couleurs de l’immense verrière. Elle représente, en bas, l'Assomption, les Apôtres autour du tombeau vide et, plus haut, le couronnement de la Vierge, magnifique tableau cerclé d’une quadruple couronne d’anges aux couleurs chatoyantes, encadré des symboles évangéliques.

LA NEF. — Pour vous reposer, mesurez cette belle nef : 68 mètres de long, 25 de large, et détaillez-en les trois parties :

1° La première, où vous êtes, date du XIIème. Elle se compose de cinq travées à cintre brisé, dont la dernière est en tiers-point. Les arcs reposent sur six colonnes, dont les bases, de forme circulaire et portant des griffes demi-sphériques, sont d’époque romane. Voyez les chapiteaux : les uns sont godronnés, les autres historiés par des scènes de tortures. Ils sont surmontés de tailloirs supportant la tombée des voûtes. Pour terminer cette nef romane, un doubleau porte comme décoration les dents de scie et les premières traces des crochets du XIIIème siècle.

2° Quatre piliers massifs à coupe triangulaire supportent la voûte que surmonte un clocher récemment élevé.

3° La troisième partie forme le choeur. C’est du beau gothique XVème. Elle se compose de cinq travées, en arcs brisés, et d’une cintrée, la dernière, portées par six piliers de forme octogonale. Un triforium, à baies en fer de lance, surmonte et éclaire le vaisseau.

LE CLOCHER. — Prenez à droite. La porte avant le transept est une belle pierre trilobée. Elle conduit au clocher, d’où l’on découvre la mer et la Brière, et aux combles, où les amateurs peuvent admirer les restes d’une vieille charpente du XVIème, ornée de blochets sculptés et de grotesques d’une fantaisie malicieuse.

Le Transept, du XIIIème, possède un autel Renaissance, marbre et pierre blanche.

Face à l’autel Saint-Joseph une curieuse Crucifixion, avec les chanoines de Guérande en grand costume de choeur, signée Quatroulx, 1642.

LA CHAIRE. — C’est une oeuvre artistique, où sont sculptés, sur bois les Evangélistes.

LE CHRIST, qui se trouve face à la Chaire, au-dessus du banc d’oeuvre et d’une statue de Saint Aubin, est en bois. Il fut retrouvé dans les douves après la Révolution, précieuse relique recueillie au XVIème sur la plage de La Baule.

LA CRYPTE. — Aux marches du choeur, le sacristain vous ouvrira une double porte et vous conduira dans la crypte. C’est du XIVème. Un pilier central, composé d’un faisceau de colonnettes reçoit la tombée de voûtes très surbaissées qui forment comme quatre petites chapelles. A droite les tombeaux des sires de Carné, avec les statues de Tristan de Carné et Jeanne de la Salle, seigneur et dame de Crémeur. Tout près, un sarcophage de granit, sans nom ni date : c’est une auge fermée par un couvercle décoré de croix pattées de cercles et d’imbrications. Il dut contenir les restes d’un illustre personnage du VIème ou VIIème.

LES VITRAUX. — Saint-François. — En suivant la corolle, le vitrail de Saint-François vous retiendra certainement : bien que moderne, il a du genre ancien ; mais vos yeux se porteront de suite sur celui du fond, au colori si chaud.

Saint-Julien. — Il représente la vie très curieuse de Saint-Julien qui, après avoir tué son père et sa mère, croyant à un adultère de sa femme, expie son crime, en se faisant passeur, et mérite ainsi d’être glorifié dans le ciel.

Saint-Aubin. — Du côté opposé, c’est la vie de Saint-Aubin qui guérit un possédé, ressuscite un mort, vient au secours des Guérandais.

Saint-Pierre. — Un peu plus loin, vous trouverez la pièce la plus ancienne : Saint-Pierre dans sa barque et sur la Croix.

Dans la chapelle Sainte-Anne, une vieille peinture sauvée du couvent des Jacobins : la Cène.

LES STALLES. — En passant, jeter un coup d'oeil sur les stalles du choeur, où jadis le Chapitre récitait l’office. Dans la sacristie (porte sur votre droite), vous pourriez voir les sculptures de la même époque 1650. C’est tout un ensemble qui fait l’admiration des connaisseurs.

DANS LE TRANSEPT NORD, du XVème : le monument aux morts de la guerre : une Pièta, incrustation de marbre, et un vitrail : les mystères du Rosaire. Il est moderne comme celui du porche principal qui rappelle un miracle de Saint Vincent Ferrier, grand dominicain, apôtre de la Bretagne.

A l’extérieur, vous remarquerez, du côté droit de la façade, la chaire de granit que ce Saint illustra. C’est une rareté architecturale.

PORCHE DU BAPTISTÈRE.

Pour avoir la meilleure vue d’ensemble sur le monument, vous irez vous placer à l’angle de la place Saint-Aubin. Vous aurez là tout un jeu de toits et de clochetons d’un effet très heureux. Le porche qu’ils dominent est dit du Baptistère. Il tient son nom d’une chapelle qu’il remplace où l’on donnait autrefois le Baptême. Il fut construit à la fin du XVème et ornementé à l’époque de la Renaissance. C’est du style flamboyant, comme les crochets et fleurons qui décorent les contreforts et pignons des chapelles.

 © Copyright - Tous droits réservés.