Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

L'ANCIENNE PAROISSE DE GUER

  Retour page d'accueil       Retour Seigneuries de Guer   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Les Seigneuries de l'ancienne paroisse de Guer.

(4ème partie)

LA GOURAIE.

D'après M. Loth le mot « Gouraie » signifie le haut, le sommet de la colline ; la forme ancienne, au moyen âge, est « Gorre ». Sa situation justifie son étymologie ; en effet, il se trouve sur le sommet de la lande de la Voltais.

En 1300 cette terre appartient à la famille de Lescouble et elle relevait de la Voltais.

Nous avons des aveux des Lescouble à la Voltais pour la terre de la « Gouraye » depuis 1357 ; cependant la maison ne fut bâtie que vers 1400 par Guillaume Lescouble qui était noble.

Les Lescouble se succèdent de pères en fils et habitent toujours la Gouraie [Note : En 1513 nous trouvons Jean Lescouble qui épousa Yvonne de Gaincru. De ce mariage naquit Guillaume Lescouble, époux de Jeanne de Porcaro. En 1583, Alain Lescouble et Renée du Houx ; leur fille Jeanne, baptisée à Réminiac le 2 janvier, eut pour parrain Jean Cado, sieur de la Chapelle, et pour marraine Jeanne de Porcaro, dame de la Ville-Daniel, et Olive Couldebouc, dame de la Poterne].

Le 22 février 1679, inhumation, à Monteneuf, près des balustres du grand autel, d'Alain Lescouble, sieur de la Gouraie, époux de Jeanne Gandin.

 

GUER.

Dans le principe, la châtellenie de Guer fut, croyons-nous, distincte de la seigneurie de Couédor. D'après une généalogie manuscrite, du XVIème siècle, insérée dans un aveu de la Porte Neuve, paroisse de Ricé, évêché de Quimper, propriété des de Guer, il est dit : « Guer est une ancienne châtellenie sortie de la maison de Malestroit, qui fut donnée en apanage à un cadet de cette maison, lequel prit le nom de Guer et porta les armes des Malestroit avec brisure en signe de puiné. Cette seigneurie est placée dans l'évêché de Saint-Malo, à huit lieues de Rennes ; son antiquité est fort considérable, quantité de manoirs nobles en relèvent ; on tient même comme prouvé qu'il y en a quatre-vingt-dix-neuf !... [Note : Ici il y a de l'exagération, elle en comprenait quarante ou cinquante, comme on le verra plus loin, ce qui déjà est un chiffre respectable avec, peut-être, cent tenues roturières. C'est à cause de son importance que la seigneurie de Guer fut toujours désignée châtellenie. — La seigneurie de Malestroit fut formée du dénombrement du Poutrecoët, au XIème siècle, en même temps que le comté de Porhoët et les seigneuries de Gaël et Lohéac (La Borderie, Géographie féodale de la Bretagne, p. 27-31). Guer dut faire partie de la seigneurie de Malestroit, car d'après l'enquête du Vicomte de Rohan, en 1479, le Porhoët ne dépassait pas la paroisse de Campénéac, du côté de l'Est]. Elle a été possédée par les seigneurs d'Acigné ; actuellement elle a comme propriétaire le seigneur du Bordage (de Montbourcher), mais le nom de « Guer » a été conservé par le seigneur de la Porte-Neuve ».

D'après ce qu'on vient de lire on reconnaîtra que la seigneurie de Guer était très importante, mais eut-elle jamais un chef-lieu ou siège dans la ville même ?...  

Il nous est impossible de répondre à cette question. Généralement toute seigneurie, un peu importante, avait pour siège une maison, manoir ou château. Ainsi, près de Guer, la châtellenie de Comblessac avait, primitivement, pour siège le château de Primeville qui existait du temps de Saint-Mélaine ; puis plus tard le château des Salles dont les ruines se voyaient encore en 1744.  

Pour Guer on ne retrouve rien ; la tradition est muette sur ce sujet.

Cependant si les de Guer ont habité la ville dont ils ont porté le nom il faut croire qu'ils y avaient une demeure féodale mais, encore une fois, rien de précis à ce sujet.

A une époque très reculée, mais indéterminée, peut-être au moment ou les de Guer quittèrent le pays pour aller s'établir à Brooms, il est même possible qu'ils vendirent Guer aux Montauban, avant de quitter leur ville patronymique, c'est-à-dire au commencement du XIIIème siècle. Alors les seigneuries de Guer et de Couédor furent unies, si bien, que dans les aveux, jusqu'en 1509, il n'est question que de Couédor.

Si Guer n'eut pas été uni à Couédor on trouverait, à la Cour des Comptes, des aveux rendus seulement pour Guer, seigneurie très importante relevant directement du roi.

En outre, pour preuve que les d'Acigné devinrent seigneurs de Guer par les Rostrenen, nous avons un aveu rendu à « la dame d'Acigné » [Note : En 1450, Guer et Couédor étaient unis, ils avaient les mêmes propriétaires. Pour nous c'est une preuve que Guer est venu aux d'Acigné par Les Rostrenen-Rohan et Montauban] (qui n'est autre que Béatrix de Rostrenen) « à cause de sa seigneurie de Guer », le 5 juin 1450, par Jehan Ugues, sieur de la Ville-Hue, pour son hébrégement, maisons, bois, vignes de la Ville-Hue : ce qui nous confirme dans l'opinion que nous avons, à savoir que Guer fut la propriété des Montauban ainsi que Couédor et passa dans la suite aux Rohan, puis Rostrenen, comme nous l'avons dit pour Couédor.

Enfin les procès-verbaux des réformations ne parlent ni de Guer ni des seigneurs de Guer. Ils en auraient sûrement parlé si Guer eut été une seigneurie distincte de Couédor [Note : Couédor avait été choisi comme siège de la châtellenie de Guer et l'avait pour ainsi dire absorbée. Puis Guer sera rétabli dans sa qualité de seigneurie et châtellenie avec Couesbo pour chef-lieu, et Couédor perdra de son importance]. En 1513, parmi les exempts, il y avait trois sergents receveurs : celui de Ploërmel, Couédor et Peillac ; de Guer il n'en est pas question.

L'aveu du 4 juin 1501, rendu à la mort de Béatrix de Rostrenen, dite dame de Couédor, de la Chesnaye et de Cordemays, ne parle que de Couédor.

Dans l'aveu du 13 mai 1509 Jean d'Acigné est dit : sire d'Acigné et de Fontenay, baron de Coëtmen, vicomte de Loyat et de Tonquédec, enfin seigneur de Guer ; il rend hommage pour Couédor et Guer.

Comme nous l'avons vu déjà, dans l'aveu de 1464, Couédor était le centre de la châtellenie de Guer ainsi que de la terre de Launay. Dans tous ces aveux les devoirs, droits et propriétés sont à peu près les mêmes. On peut donc conclure que Guer et Couédor étaient unis féodalement.

Pourtant à partir de 1509 il y a une distinction entre Guer et Couédor, mais nous n'en connaissons pas la raison. En 1660, quand les de Marnière devinrent propriétaires de Couédor et de Guer ils prirent le nom « de Marnière de Guer » ; ils voulurent aussi en faire une seigneurie plus grande. Par lettres royales de mars 1678 le Bois-Glé fut incorporé à la châtellenie de Guer ; puis, dans la même année, vinrent s'ajouter Kerbiguet, la Hidouze, le Langouet et l'Abbaye Jarno.

De plus, dès 1665, Julien de Marnière avait retiré à sa mère (Marie Maingard, veuve de Julien de Marnière) la terre de la Lohière acquise par elle de François d'Avaugour. 

En 1677 il avait acheté le fief et châtellenie [Note : Mais non pas le manoir et la terre] de Peillac qui appartenaient alors à Isaac Huchet, seigneur de Cintré. Enfin il y ajouta la seigneurie de Brambéat, possédée depuis longtemps déjà par les de Marnière, annexion qui se fit en 1769 [Note : La châtellenie de Comblessac fut acquise par Marie-Anne du Bois-Baudry en 1713. Elle fut mise en possession en 1715].

Propriétaire de cette grande châtellenie, Julien de Marnière reconstruisit alors le manoir de Coëtbo pour en faire le siège de sa seigneurie de Guer ; c'est aussi à ce moment qu'il se qualifia « marquis de Guer ».

Remarquons, en passant, que nous ne trouvons aucune trace de l'érection de la terre de Guer en marquisat, tout au moins dans les formes ordinaires .

Il ne faut donc pas confondre les marquis de Guer avec les marquis de Guer de Pontcallec en Berné, terre qui fut érigée en marquisat, en faveur d'Alain de Guer, par lettres patentes de juin 1657, enregistrées au Parlement de Paris le 31 mars 1666.

Les de Guer (branche aînée). — Les de Guer sont-il issus des de Malestroit ? nous ne le croyons pas ; mais comme pour presque toutes les familles de très ancienne extraction, nous en ignorons l'origine. Il est probable cependant qu'ils sont sortis des mactyernes ou premiers chefs de cette paroisse.

Sur les de Guer primitifs nous n'avons rencontré qu'un nom : « Hamon de Guer » ; celui-ci était seigneur principal de la paroisse de Broons, au diocèse de Saint-Malo.

En 1231 Hamon de Guer fit accord, avec Geoffroy, évêque de Saint-Malo, au sujet des dîmes de Brooms.

L'évêque de Saint-Malo ainsi que son chapitre prétendaient que ces dîmes leur appartenaient.

Hamon de Québriac leur en avait disputé la propriété ; cette contestation qui dura longtemps finit par une transaction entre l'évêque et Hamon de Guer qui était devenu probablement le successeur de Hamon de Québriac (Voir : Dom Morice - Preuves — Tome II — XLVI).

0gé nous dit aussi que le même prélat transigea en 1237 avec Rolland de Plouren pour le patronage de l'église de Broons.

Remarquons ici la rencontre de Hamon de Québriac avec Hamon de Guer dans la paroisse de Broons. N'oublions pas non plus que les de Québriac avaient des terres en la paroisse de Guer (Ogé : article sur Broons).

2ème branche. — La branche des de Guer que nous trouvons dans les environs de Pontivy, que nous supposons être une branche cadette, serait, nous le croyons volontiers, la branche qui aurait pris les armes des de Malestroit avec brisure. Il est évident que pour cela il faut nous en rapporter uniquement à la généalogie du XVIème siècle dont nous avons parlé et que nous voulons croire exacte et sérieuse et non pas fantaisiste.

Il est certain que les de Malestroit avaient de nombreuses possessions dans le pays de Pontivy. Ils étaient propriétaires du manoir de Tronchâteau en Cléguer. Au sujet de cette famille (Revue Historique de l'Ouest, Juin 1893, page 163) voici ce que dit le devisaire de Bretagne :

« La devise des de Malestroit est : Que numerat nummos, non malestricta domus (Une maison qui compte de l'argent n'est pas mal administrée).

Cette devise est équivoque au nom de Malestroit, par le mot latin " malestricta ". Elle a pour corps les besants (monnaie sarrasine) des armoiries.

Malgré son apparence bourgeoise, elle est d'origine essentiellement noble, et vient aux Malestroit de la possession du fief de Pontcallec et d'une coutume existant pour cette châtellenie.

En effet, s'écartant un peu des lois sur l'hérédité des fiefs, dont l'assise du comte Geoffroi avait posé les bases, les Pontcallec pouvaient partager leurs cadets en argent ».

Chose curieuse nous trouvons, en Guern, Guillaume de Guer au manoir Kériec à la réformation de 1427. En 1448 Guillaume de Guern « au manoir de Tréguenez » [Note : Il y a entre Guer et Guern beaucoup d'autres analogies ; même étymologie — famille portant le même nom].

Dans la paroisse de Cléguer on les trouve seigneurs de Tronchâteau.

L'Armorial de M. de Courcy (édition de 1848) nous dit : Guillaume de Guer, premier du nom, vivait vers 1300 ; puis, dans la dernière édition, il ajoute : Guillaume épousera en 1445 Catherine Morillon, dame de la Porte-Neuve en la paroisse de Ricé.

Dom Morice (dans les Preuves) nous apprend que Guillaume de Guer parut à la montre [Note : Montre ou revue de chevaliers, écuyers et d'armes à fournir en cas de guerre. — Par le seul fait de paraître avec sa fille, Guillaume de Guer ne devait pas avoir d'héritier mâle] de 1382.

A une montre du 1er juillet 1383 il figure comme écuyer avec 34 hommes d'armes de sa compagnie.

Le 13 juillet 1396 il rend hommage au duc, parmi les nobles, dans le pays de Pontivy, avec Typhaine, sa fille.

Typhaine était fille aînée, héritière principale de Guillaume de Guer, lequel avait pour épouse Harriette de Kerninel.

Typhaine épousa Jean d'Acigné, seigneur du dit lieu, vicomte de Loyat, dont les descendants devinrent seigneurs de Guer et Couédor.

Cette famille finit en quenouille comme le dit la note insérée dans la demande de l'érection en marquisat de la terre de Pontcallec, par Allain de Guer, en 1657.

Ajoutons pour terminer que Guillaume de Guer, en 1418, accompagna le Duc de Bretagne dans le voyage qu'il fit en France.

Il reçut aussi l'ordre de s'armer avec les nobles du territoire de Redon en 1424.

Guillaume de Guer est porté comme « défaillant » aux montres de 1464 et 1477, avec 40 livres de revenu en 1464, et 10 livres en 1477.

3ème branche dite : de Guer de Pontcallec. — Elle a commencé avec Guillaume de Guer, fils puîné [Note : C'est très probablement Guillaume de Guer qui fut convoqué aux Montres de Langon, et qui n'y habitait plus, ce qui explique sa « défaillance ». Au XVIème siècle, les de Guer avaient encore des possessions dans le pays ; en effet, nous avons les aveux suivants : « 9 mars 1540. Eonnet de Guer et Julienne Huet, sa femme, rendent aveu à Jacob Regnault, sieur de Penhoët, pour diverses terres sises près du village de Quily, en Loyat ». 1er avril 1560, Marguerite de Guer rend aveu pour les mêmes terres au même sieur de Penhoët, avec plusieurs autres] de Guillaume, qui épousa, en 1445, Catherine Morillon, dame de la Porte-Neuve, paroisse de Ricé, évêché de Quimper.

Charles épousa en 1598 Marie Papin, dame de Pontcallec, en la paroisse de Berné, siège d'une importante seigneurie détachée, au commencement du XIIIème siècle, du grand fief d'Hennebont, comprenant alors les paroisses de Berné, Inguiniel, Bubry, Quistinic, Lanvaudan, Calan, Cléguer, les deux tiers de Plouay, une partie de Caudan, de Saint-Caradec, plus un tiers du vieux château d'Hennebont.

Ces biens furent apportés en mariage, par Alix d'Hennebont, à Olivier, baron de Lanvaux.

Ce dernier perdit ces biens, en 1238, par sa révolte contre le duc Jean Ier. Ils entrèrent alors dans le domaine ducal.

En 1332 le duc Jean III donna la châtellenie de Pontcallec avec toutes les dépendances désignées ci-dessus à Jean de Derval. (Pr., I, 1359).

Mais pendant la guerre de succession, Jean de Montfort la lui retira pour la céder, en 1345, à Jeanne de Belleville, dame de Clisson ; de son côté, Charles de Blois en gratifia Jean de Beaumanoir, le héros de Mi-Voie. (Ib., 1452, 1494, 1508).

Plus tard cette seigneurie échut à Hervé Ier de Malestroit, par son mariage avec Tiphaine de la Motte qui mourut en 1410. Elle passa ensuite à leurs descendants : Henri II, Jean Ier, Jean II, Louis Ier et Louis II de Malestroit.

A la mort de ce dernier, vers 1572, cette succession fut recueillie par son beau-frère René (David) Papin, seigneur de la Tévinière.

Peu après, en 1591, le château de Pontcallec fut pris par les troupes du duc de Mercœur qui le fortifièrent et y mirent garnison, ce qui n'empêcha pas les royaux de le prendre et de le garder jusqu'à la paix.

Charles de Guer, seigneur de la Porte-Neuve, ayant épousé Marie Papin en 1598, recueillit le domaine de Pontcallec et le transmit à son fils Olivier, puis à son petit-fils Alain.

Celui-ci obtint, en 1657, l'érection de sa terre en marquisat et eut pour successeur, en 1700, son petit-fils Clément Chrysogone qui fut décapité à Nantes, le 26 mars 1720, avec trois autres gentilshommes, pour avoir trempé dans la conspiration de Cellamare (Voir Histoire des Paroisses du Diocèse de Vannes).

Nous devons dire que le jeune marquis de Pontcallec avait pour but de protester contre l'administration du Régent qui violait sans scrupule les libertés et franchises de la province. Il était fils aîné et héritier principal de Charles-René, capitaine de cavalerie, et de Bonne-Louise Le Voyer.

Déclaré majeur en 1698 il avait servi dans les mousquetaires du roi. Il mourut sans alliance ; une de ses soeurs avait épousé Hyacinthe de Cosnoal de Saint-Georges, sieur de Lieuzel, en Pleucadeuc. Son frère n'eut qu'un fils, d'Angélique Le Voyer, Armand-Corentin de Guer, marquis de Pontcallec et de Marigny. Il mourut sans postérité, à Paris, le 29 octobre 1797, laissant sa fortune à son filleul Armand-Corentin de Bruc qui prit le nom de marquis de Guer de Malestroit. Ainsi finit l'antique et distinguée famille de Guer.

En terminant remarquons que Guillaume de Guer, sieur de la Porte-Neuve, est dit avoir abandonné les armes des de Malestroit pour prendre les suivantes : « D'azur à sept macles d'or, 3, 3, 1 qui est le Sénéchal, au franc canton d'argent fretté de huit pièces de gueules ». Devise : « sine, masculis » [Note : Voici la déclaration que fit Allain de Guer, laquelle est insérée dans l'acte d'érection en marquisat de la seigneurie de Pontcallec en 1657 : « … Quant aux seigneurs de Guer, la terre de leur nom, qui est aujourd'hui paroisse et seigneurie dans l'évêché de Saint-Malo, était tombée en quenouille. Par mariage elle passa en la maison d'Acigné, puis elle est venue par partage à celle de Montbourcher du Bordage ; le nom en fut conservé dans la famille par ces puinés seigneurs de la Porte-Neuve »].

Maisons et terres nobles relevant du Souverain, en sa cour de Ploërmel. (Archives de la Cour des Comptes de Bretagne, à Nantes).

1° Terre et châtellenie de Guer.

2° Terre et seigneurie de Couédor.

3° Châtellenie de Peillac.

4° Le lieu et Manoir du Bois-Glé.

5° Maison, Pourpris et Métairie du Breil.

6° Terre et Seigneurie de Couesbo.

7° Le lieu et Métairie de la Hatais.

8° Le lieu et Manoir de Kerbiguet.

9° Maison et Manoir de Langouet.

10° Maison, Pourpris et Métairie du Placy.

11° Maison, Pourpris et Métairie du Tertre-Travers.

12° Maison, Pourpris et Métairie de la Touche-Boulart.

13° Le lieu et Maison du Grand Trébulan.

14° Maison, lieu et Pourpris du Val-Garel.

Fiefs et Juridictions.

1° Fief de la Morinais.

2° Fief de la Grée-Mareuc.

3° Fief de Redon, en Guer et Maxent, dépendant de l'abbaye de Redon.

Prieurés et Chapellenies.

1° Le Prieuré de Saint-Etienne. 

2° Le Prieuré de Saint-Michel.

Moulins. — 1° Moulin : à eau du Tertre et de la Perche, dépendant de la Seigneurie de Branbéat, en Maure.

2° Moulin : à eau du Chatellier, dépendant de la Maison de Peillac. — Foy, hommage, rachat et Chambellenage, le cas échéant.

Maisons et Métairies Nobles relevant de la châtellenie de Guer. — Couédor. — Le tout à foy, hommage et rachat, le cas échéant.

En Tréal, Le Plessix.

En Réminiac, La Clémençais.

Pour Guer ces maisons étaient les suivantes :

1° L'Abbaye-Jarno.

2° La Bardoulaye.

3° Métairie de Brécihan.

4° Le Bouexic.

5° La Métairie de Boquidé.

6° La Brousse. 

7° La Fléchaye.

8° La Gouraye.

9° La Hidouze.

10° Le Hiquelo ou Higlon.

11° Kerbiguet-Houix.

12° Le Grand-Kerbiguet (en partie).

13° Livoudray.

14° Lohingat.

15° Monteneuf.

16° La Motte-Québriac.

17° La Mulotière.

18° La Métairie du Plessis-Araut.

19° Porcaro.

20° La Roche.

21° Rotilleuc.

22° Trébulan (le Petit).

23° Tréron.

24° La Vallée Bouillant.

25° Le Vaumarquer.

26° Le Vauniel.

27° La Ville-Daniel.

28° La Ville-Hue.

29° La Voltais.

30° Maison d'Amaury de Rieux en la ville de Guer.

31° Le moulin du Placy.

32° Le moulin du Tertre (en partie).

33° Les Touches (d'après l'aveu du 1er juin 1642) à François d'Avaugour, seigneur de Couédor et Guer ; la maison des Touches relevait de la dite châtellenie, excepté le portail et la grange qui relevaient de Couesbo, à qui le sieur des Touches devait foy, hommage, rachat et chambellenage.

D'après l'aveu du 26 novembre 1454 par Patry du Loquet à Jean de Rostrenen et Louise de Rohan, (à cause d'elle) et celui de 1477 à Jean d'Acigné et Béatrix de Rostrenen (à cause d'elle), le clos d'Aval, Beautertre, les pêcheries d'Oyon, les landes de Perohan relevaient de Couesdor.

D'autres pièces et maisons relevaient de Peillac et de Hidouze (aveux du 31 décembre 1532, à Jacquette de Peillac et François de Rohan). — Du 8 octobre 1498 à Marie de Pellan, dame de Hidouze.

En outre, d'après la déclaration de 1680, nous avons :

34° La Garenne.

35° La Porte-aux-Bastard.

36° La Hâtais.

37° Le Cahello.

38° Couesplan.

39° Le Passouer.

40° La Ville-Morin.

41° Le Placy.

42° Le Chesnot.

43° La Noë de Ruando. 

44° Le Bois-Travers.

45° La Grée-Mareuc.

En outre le seigneur de Livoudray devait une paire de gants à Noël.

Maisons et Terres relevant de la seigneurie de Guer. (Rôle de 1600 à 1650-1670) [Note : A cette pièce il manque, malheureusement, quelques feuilles au commencement et à la fin. Il est donc possible, vu le mauvais état de ce document, que certains mots soient mal lus].

Nobles et Roturiers. — Julien du Plessix, sieur de l'Abbaye-Jarno, pour la dite maison, foi, hommage, rachat et 20 deniers.

N. H. F. Josset, pour sa maison de Kerbiguet-Houix et pour le champ Peraud, 10 sols.

La maison du Bouexic, foi, hommage et rachat.

N. H. Jean Bonin, sieur du Tertre, pour la maison de Rotilleuc, 5 sols.

La dame de la Biffardière, pour la tenue de la Vergeraye ...

La dame de la Biffardière, pour la maison en la ville de Guer qui fut à Amaury de Rieux, 4 deniers.

La dame des Touches, pour la métairie du Plessis-Araut, foi, hommage et rachat.

La métairie de la Vallée, 30 deniers à la mi-août, Pasques et 15 janvier.

Le sieur de la Vallée-Bouillant — auteur des enfants de Guill. Robert et consorts — sols, foy, hommage et rachat.

Tenues Roturières. — Pour la tenue de la Priaudaye — Dom Robert Costard, Dom Pierre Massé, etc..., 4 sols.

Pour la tenue de la Houlle, 5 sols.

La tenue de Boquidé, 33 sols.

La dame de la Chohannière, pour cause de la métairie de Boquidé, 3 sols.

La tenue de la Touche, 14 sols.

Guiblin et consorts, pour cause de la tenue Guibelin, au village de la Touche, 5 sols.

Tenue de la Renardière, 14 sols.

Tenue de la Moutrière, 11 deniers au 1er janvier par la veuve de Charles Regnaud, etc..

La tenue du Vaurorient, au Clos-Araut, 11 sols.

La tenue de la Corbinaye, 2 sols, 4 deniers.

Tenue de la Guéhétraye, 19 sols.

Tenue Lancelot, la dîme à la 12ème.

Tenue du Bois-Berault ... 

Tenue Montauban, 6 sols par Jehanne et Pierre Orhand.

Tenue de la Rouerie, 12 sols.

Tenue de la Vallée-Boschier, 5 sols.

De la Ville-au-Comte, 18 sols.

Tenue de Lesteneuc, par Julien du Plessix et consorts, 12 sols.

Tenue Colombat, une paire de gants blancs.

Tenue du Val-Cargar, 14 sols.

Tenue de Lespinay, 2 sols.

La tenue de Largouet.... 

Tenue aux Macé, au Haut-Cargar, 4 livres, 1 sol.

La tenue de Tehel, 7 sols.

Tenue de la Boullays, 5 sols.

Tenue Montaigu, à la Ville-Hue, 5 sols.

Tenue de Lesloran, 9 sols.

Tenue aux Guerhac (?), 4 livres.

Tenue de la Mare, 7 sols.

Tenue de la Landelle, 14 deniers.

La dame de Livoudraye de Yvon Labé — la prée de Livoudraye, foy, hommage et rachat.

Tenue de Lespinay due par les enfants du sieur de Lespinay, 12 deniers.

Le sieur de la Cler-Fontaine, 12 deniers.

Le sieur et dame de Livoudraye et consorts, pour cause des courtils de Pelan, 20 sols.

Madame de Ville-Erdin (?), pour la tenue dépendante de la métairie de Laumaillerie, 10 sols.

La tenue aux Glorieux, proche les Moutier, 30 sols + 2 sols + 5 sols.

Jean Guillaume Bouchar, pour cause d'un état en la ville de Guer, 13 deniers.

Tenue de la Cassonnerie, par les Bouillart et autres consorts, 18 deniers.

La tenue X.. , 3 sols.

La tenue Marchant, 3 sols.

Tenue de la Fauge, 20 deniers.

Tenue de la Grée-Basse, 2 sols.

Tenue de la Chapelle-Neuve, 4 deniers.

Tenue de la Desmardais, 9 sols, 2 deniers.

La terre aux Danion du Plessis-Araut, 15 sols.

Tenue de la Mallardrye, 20 sols.

Olivier Bécel, sergent bannier du grand bailliage de la seigneurie de Guer, 50 sols.

Madame de la Biffardière, Madame de Lesermont (Olive Havart, épouse de Jean Lambert, sieur de Lesermont), Madame des Touches, pour le droit des coutumes (droit d'entrée et de place), levés aux marchés de Guer, 52 sous pour une part + 52 sous + 32 à la mi-août et Noël, mesure comble, 5 boisseaux chaque an.

La tenue de Halgonan, due par la dame de la Biffardière et Bouillart, 1 boisseau.

Tenue de Herlière .... 

Tenue de Couesmel, 1 demé de blé.

Tenue du Val...... Gauthier (?) 

Tenue du Val-Coric, une mesure de blé.

Tenue de la Boulais, une mesure.

Tenue du Bardoux à la Bardoulais.

Autre tenue à la Bardoulais.

Tenue de la Peignardais.

Tenue Durand.

Tenue de Pont-Neuf.

Tenue Glos à Couesplan.

Une tenue à la Touche.

Une tenue à X... 

Une autre tenue au village de la Touche. 

Tenue de la Houssaye.

Tenue de Livoudraye.

Une autre tenue à la Bardoulaye, 2 mesures d'avoine.

Il devait y avoir plusieurs autres tenues, mais, comme nous l'avons dit, il manque plusieurs feuilles au document que nous possédons.

Droits du Seigneur de Guer. (Aveu de 1574 et déclaration de 1680). — Sur les marchés et foires.... « le devoir de coutume et de trépas sur le marché de Guer et toutes les marchandises passant dans cette paroisse, savoir : pour chaque cheval, 1 denier ; plus le tiers des devoirs et coutumes des étalages qui se lèvent à Guer le mercredi, jour de marché ; les deux autres tiers appartenant aux seigneurs du Bois-Glé, du Placy et des Touches » [Note : En 1574 ces droits étaient perçus par Jean de Couédor, Olivier Havard, sieur du Placy et Bois-Jan, et François de Porcaro. Pour le droit aux 2/3 ils devaient : foy hommage et rachat. — En retour ils pouvaient percevoir 1 denier pour chaque bête vendue. — Il résulte que les seigneurs du Bois-Glé, du Bois-Jan (en Comblessac) et des Touches avaient les 2/3 des marchés. Une partie des droits d'étalage sur la place de Guer avait été vendue par Gallais de Trébulan, en octobre 1469, à Guillaume Robelot, sieur de la Voltais, et fut rachetée par Jehan d'Acigné, sieur de Guer, par acte du 31 juillet 1482].

Les foires en la ville et paroisse de Guer, savoir : les foires du 1er août, de la Toussaint et des deux foires de Saint-Michel, la foire de Saint-Joseph, auxquelles foires le dit seigneur du Couédor prend et lève de coutume la moitié plus qu'aux marchés du mercredi de la ditte ville de Guer.

D'après l'aveu de 1574, les deux foires de Saint-Michel se tenaient au village des Moutiers.

Pour chaque charrette passant par Guer et portant une charretée de marchandises, on devait payer 1 denier pour chaque cheval conduisant la charrette.

Pour chaque bête vendue, 1 denier.

Pour un cheval et jument, 1 denier.

Pour un pot de beurre, 1 denier.

Pour un bouc et chèvre, 4 deniers.

Il y avait aussi le droit de bouteillage sur les vins, cidre, hydromel et autres liqueurs qui se vendaient aux foires et marchés de Guer.

Droits honorifiques. — A savoir : Droit de prééminence en l'église de Guer. — Enfeu et sépulture dans le choeur. — Banc dans le choeur. — En dehors de l'église, le droit de mettre ses armes, armoiries ; droits de lizière au dedans et au dehors. — Avec le droit exclusif de se tenir dans le choeur pour son mariage.

Droits de Police. — Haute, moyenne et basse justice, avec auditoire et sep et collier en la dite ville. — Prison — Droit de menée aux plaids généraux de Ploërmel, le second jour [Note : Les plaids généraux se tenaient le lendemain de la fête de Saint Gurval, c'est-à-dire le 7 juin] — d'avoir un sergent ou commissaire de police, des officiers pour punir les délinquants allant et venant aux foires et marchés. — Droits d'épaves et gallois. — Fourches patibulaires à quatre pots.

Le 9 mars 1617 une somme de 60 livres est adjugée à Jacques …, exécuteur public, pour avoir exécuté, la veille, la sentence capitale, prononcée, par jugement présidial, contre Julien Rouault, sieur des Brosses. L'exécuteur avait fourni l'échaffaud (Archives du Morbihan).

Droits civils. — (Pour amuser le Public). Le droit de soulle, qui est que le dernier épousé de la paroisse de Guer doit présenter une soulle le jour de Noël, après vêpres, à peine de 60 sous d'amende.

Le Papegaud. — Le 27 novembre 1718, M. Jean Le Deau vient à Ploërmel loger à l'hôtel du Pavillon, pour toucher la somme concédée par sa Majesté le Roy à celui qui a abattu le Papegaud. Les sociétés de tir récompensées par le roi furent supprimées en Bretagne par arrêt du conseil du roi du 7 mai 1770 et les sommes attribuées à l'abatteur remises aux hôpitaux pour l'entretien des enfants trouvés. (Revue de Bretagne, mars 1913, p. 184).

Les devoirs de quintaine et de bouhourd, qui sont que tous les nouveaux mariés, qui ne savent écrire et qui ont épousé en l'an, doivent courir une gaule de bois d'aulne de sept pieds et demi de long contre un poteau planté dans laditte ville de Guer, et que doivent fournir, ainsi que les fers pour enferrer les dites gaules les seigneurs du Boisglé [Note : D'après l'aveu de 1574, Jean de Couédor devait fournir et faire planter le poteau] ; et les doivent iceux nouveaux mariés courir sur un cheval par trois fois, et, s'ils ne rompent la ditte gaule, doivent 60 sols et 12 deniers d'amende.

Les nouveaux mariés qui savent écrire doivent « bouhourder » deux à deux, chacun sur un cheval, et faire tomber l'un ou l'autre de cheval, sous peine d'amende.

Plus un autre devoir, appelé le saut dans l'eau, qui est que chacun des poissonniers qui a vendu du poisson dans la ville de Guer pendant le Carême doit sauter du haut du pont Saint-Melaine dans la rivière, et ce dû le lendemain de Pâques, sous peine de 60 sols d'amende.

Ces jeux devaient être bannis trois fois, et le sieur de la Hatais devait fournir le bannier ou crieur.

 

LE GUINY.

Cette seigneurie dut appartenir primitivement à la famille du Guiny ; famille établie à Quéhéon, en Ploërmel, dès la deuxième moitié du XIVème siècle, puis, au Breil, près de Porcaro.

Une branche des du Guiny prit le nom de Quéhéon, mais les du Guiny, comme les Quéhéon, portent : « d'azur au croissant d'or ».

Les premiers seigneurs dont nous avons trouvé les noms sont les Couppu, qui figurent parmi les vassaux nobles d'Olivier de Montauban, sieur de Couédor et Guer, en 1280.

La réformation de 1426 ne parle pas des Couppu ; mais nous trouvons Jean Couppu, en 1442 et 1444, comme seigneur du Guiny.

Les actes de 1513 ne parlent ni des Couppu ni de la terre du Guiny.

Sur le village du Guiny nous avons les renseignements suivants :

« Le 12 juillet 1415, aveu à Hidouze pour terre située au village du Guiny, sur le chemin de l'hôtel Jean Robert et paty Beauchesne à l'hôtel Jean Guillotel.

Le 13 avril 1424, Amice, femme de Menargat, fait aveu, à Mgr du Bois-Glé, pour terre située au village du Guiny, près le champ de la Vigne et bitant à Raoul Boschier ».

 

LA HATAIE.

La maison de la Hâtaie, qui existe toujours en 1913, a été bâtie en 1686. Cette maison est majestueuse, dans le style de l'époque, avec grande cour devant ; des bois et fossés l'entourent, ce qui lui donne un cachet féodal. Elle avait fuye et chapelle, dont les restes se voient à l'extrémité de l'ancien jardin.

Elle appartenait, en 1426 et 1444, à Jean Pillet, puis à son fils Guillaume Pillet [Note : Il y avait à la Gaudinais, en Ploërmel, une famille Hatte qui portait : d'azur au lion d'argent chapé de gueules (aujourd'hui armes de la ville de Ploërmel). Cette famille aurait-elle donné son nom à la Hâtaie ?... Toujours est-il que cette famille a dû habiter Guer ou y avoir été propriétaire. Sur le ruisseau du Vau-Orient, en Porcaro, se trouve le pont de Hate. Autrefois il y avait le moulin à eau de la Hâtaie. En voici la légende : Jean-Louis était le meunier du moulin, qui passait pour un peu voleur, comme tous les gens de sa profession. Dans le pays, alors il y avait des Korrigans ou petits êtres qui aimaient à jouer des tours au meunier. Ils vinrent donc un jour s'installer dans la vieille grosse tour de la Hâtaie et tous les soirs ils en sortaient pour taquiner le meunier. Celui-ci ayant consulté une sorcière de la ville de Guer, Marie Maingard, réussit à s'en débarrasser, en les mettant dans l'impossibilité de « faire ce qu'ils avaient défait ». Honteux, les lutins ne revinrent pas. Mais leur maître, Messire Guillaume Satanas, plus fort qu'eux, vint à son tour, emporta le meunier dans son enfer. Alors le moulin. n'ayant plus de meunier, tomba vite en ruine l'étang se remplit d'herbes et il n'en reste plus que l'emplacement. Le meunier aurait-il réussi à se tirer d'affaire avec Satan comme il l'avait fait avec les lutins et à se faire admettre en paradis ? les uns disent oui, les autres, non].

En 1492 à Jeanne Pillet qui épousa Guyon de Fontenailles, disent les aveux, ou Guyon de Francheville d'après M. Galles.

En 1514 nous trouvons Julien du Val comme propriétaire de la Hataye.

En 1528, Gurval du Val.

De 1550 à 1600 Jean du Val et Jacquette du Loquet. Jean du Val fut inhumé, dans la chapelle Sainte-Suzanne, au cimetière de Guer, le 16 septembre 1660.

Charles du Val, sieur de la Hattaye, fut assassiné dans la ville de Guer ; par dispense il fut inhumé, dans la chapelle Saint-Blaise, le 31 janvier 1619.

Hélène du Val épousa Jean de Marnière, lequel fit de la Hataye sa résidence.

Jean de Marnière était seigneur de Guer, conseiller au Parlement de Bretagne ; il mourut à Rennes le 21 août 1627.

Son fils, Julien de Marnière, épousa Marie Maingard. De ce mariage naquirent trois enfants : Hélène en 1640, Julien en 1641, Jean en 1643.

Le 17 juin 1651, transaction entre dame Marie Maingard, dame de la Biffardière, pour elle et comme tutrice de ses enfants de Julien de Marnière, vivant conseiller au Parlement de Bretagne, la dite dame demeurant à Rennes près de l'hôpital Saint-Yves, et Guillaume Ugues, sieur du Chesnot, demeurant à Rennes, rue Vasselot, fermier de la maison de la Hataye, au sujet des meubles qui s'y trouvaient. Sur l'avis de René Lambert, sieur de la Havardière, et Gilles de Bellouan, la dame consentit à payer 36 livres tournois, pour jouir de ces meubles, sauf quelques-uns.

Le 30 décembre 1710 : N. H. Jean Frementière, sieur de la Hataye, demeurant à Malestroit, loge en l'auberge du Soleil à Guer, vend, à Vénérable et Discret Jean-Baptiste Boulard prêtre, le pré et jardin du Pont-Minier sur le chemin de ce pont à la Claire-Fontaine, et généralement tout ce que le dit sieur de la Hataye avait acquis judiciairement aux requêtes du Palais le 26 août 1709 (Archives des Brenugat).

Quelques temps après, la Hataye revint dans la famille de Marnière, sans doute par retrait féodal.

En effet, par son mariage avec Léon de Sorel, Marie de Marnière, fille de Jean et de Marie de la Roche-Saint-André, apporta la Hataye dans la maison de Sorel.

1736-1749 : Charles-Gilles-Léon de Sorel est qualifié sieur de Peillac et la Hataye.

Sa fille Jacquette épousa : 1° M. Desbordes-Foligny, 2° M. de Carné [Note : De son mariage avec M. Desbordes, deux filles, héritières chacune pour un quart dans la succession de leur mère. L'une épousa M. d'Irnouville, l'autre M. Vesly. Elles vendirent la Hataye et Peillac, en 1811, à M. Sébastien de Préaudeau, puis à son fils, mort sans enfant. Il y a environ 15 ans (vers 1900), M. de Préaudeau fit don aux de Castel, (en Saint-Servan, près Josselin) d'une magnifique boiserie de cheminée, que l'on voit dans la salle à manger du château. Elle est de style renaissance, avec feuilles d'acanthe et de chêne. Une autre, moins belle, se trouve au château de la Lohière, en Loutehel. Toutes deux proviennent de la maison de la Hataye].

 

LA HAYE.

Le village de la Haye se trouvait tout près de la Houssaye. Ce n'était pas une terre noble mais elle était possédée par des nobles qui, en 1513, voulaient l'anoblir, c'est-à-dire la décharger de l'impôt du fouage.

A ce sujet, les Commissaires, de la Réformation de 1513, s'expriment ainsi : « Charles Perce, sieur de la Houssaye que possédait Guillaume de Laillé, sieur de la Houssaye, a plusieurs rotures et un métayer, que Guillaume de Craon avait acquises au village de la Haye, et qu'il donna en assiette (en partage) à Gilette de Craon, sa soeur, mère du dit de Laillé ».

Les de Laillé portaient : d'argent à trois pots ou orceaux de sable (d'après un sceau de 1404).

 

LA HIDOUSE.

Cette terre appartenait en 1402 au sieur et dame de Pellan.

Nous trouvons un aveu du 2 septembre, à la dite dame, pour terre joignant à Perrin Guillemin, Eon de Trébulan, Bertrand de Trébulan, Guillaume de la Lande, Bertrand de Couédor, Louis de la Porte pour le champ au Duc.

En 1426 à Eon de Pellan.

En 1456 à Marie de Pellan qui épousa Jean Thierry, sieur de Pontrouault, la Verrie, etc..., lequel mourut en 1504.

Devenue veuve, Marie de Pellan, dame de Pel­lan, Hidouze et Verrie, se remaria avec Laurent de la Chapelle.

En 1504 à François de Pontrouault, sieur de Pellan, Hidouze, Verrye, Boisorcant, Ruaudière (ou Renaudière) [Note : Le Pontrouault est en Mernel], lequel était fils de Jean de Pontrouault et de Marie de Pellan.

En 1507, nous avons un aveu au Duc pour la seigneurie et métairie de la Hidouze par Pierre du Pontrouault, fils et héritier de Jean.

En 1540 nous trouvons toujours François de Pontrouault, chevalier de l'ordre du roy, gouverneur de Rennes, qui acheta en 1528 la seigneurie de la Villequéno en Carentoir. Il avait un fils : Julien de Pontrouault [Note : Le 3 mai 1683 eut lieu à Augan le mariage d'Alain de Pellan, sieur des Landes, de la paroisse de Guer, et d'Anne Touzé, dame de la Ville-es-Glaux].

En 1641 à Pierre de la Fresnaye et Guyonne de la Voue qui vendirent la Hidouze à Guillaume Boulard, époux de Renée Renimel [Note : En 1641 et 1643 François d'Avaugour, seigneur de Guer, se dit seigneur de Hidouze. Il est donc à présumer qu'il n'avait que le fief de Hidouze et non la métairie, comme il en était pour le Breuil].

Puis nous trouvons Briand Huchet, époux de Louise Rabinard, mort en 1674.

En 1677 Isaac Huchet qui vend la Hidouze à Julien de Marnière et Marie Maingard, comme en fait foi l'acte suivant : « 13 juillet 1736 appropriement, pour Joseph de Marnière, chevalier, seigneur, marquis de Guer, conseiller, de la maison noble de Hidouze consistant en maison, granges, bois de haute futaie vendue par M. Charles Geffroy, sieur de la Grée et demoiselle Anne-Marie Deshayes son épouse pour la somme de 5.250 livres ».

Enfin la Hidouze fut vendue nationalement, en 1791, à Grée, 9.850 fr. sur le marquis de Guer.

 

LE HIGLON.

Le Higlon ou Hiquelo (aujourd'hui Huglor), d'après l'Armorial de Bretagne de M. de Courcy, aurait eu pour premiers seigneurs les de Guer, seigneurs de Guer et du Higlon ; terre qui passa des de Guer dans la famille des Montbourcher.

En 1400 et 1427, au moment de la Réformation de la noblesse, le Higlon appartient à Bertrand de Montbourcher. Celui-ci eut une fille, nommée Philipotte, qui épousa, vers 1430, Bonabès le Voyer. De ce mariage naquit un fils : Guillaume le Voyer, qui épousa, vers 1456, Louise de Callac, veuve de Pierre de Neuville. Par cette union il devint seigneur de la Grée de Callac, mais non du Higlon.

En effet, la Réformation de 1444 donne le Higlon au sieur de Beloczac ; celle de 1513 dit : « la maison et métairie du Higlon au sieur de Québriac et de Beloczac ».

Les Québriac et Beloczac, co-propriétaires, en avaient hérité des Montbourcher. Nous trouvons aux archives de la Cour des Comptes en 1460 la mention suivante : « Thomas de Québriac, héritier de Jeanne de Montbourcher, sa mère ».

En 1574 le Higlon appartient à Jean Massuet.

En 1607 au sieur de la Touche-Larcher en Augan, à savoir Mathurin Larcher.

Pour terminer ajoutons que le Higlon se trouvait dans la frairie de Livoudray comme le déclare la Réformation de 1444. Aujourd'hui cette terre s'appelle le Huglor.

Origine. — Le Higlon, plus souvent appelé le Hiquelo, nous parait être la terre donnée, en 839, par Hael à Saint-Sauveur de Redon ou plutôt le fond sur lequel reposait la rente donnée au monastère de Redon. Cette terre s'appelait : Liscelli ou Lisquilly ou plus vraisemblablement près de Liscelli ou Lisquilly.

Dans ce lieu se tint, en 836 ou 837, une grande assemblée de notables présidée par le Mactyern Gradlon. A cette époque Lisquilly était un endroit important puisqu'il était la demeure de Gradlon, le chef temporel de la paroisse, dont les descendants ont peut-être pris le nom de « Guer ».

Ce qui permet de le supposer c'est que le Higlon ou Hiquello est donné comme ayant, dans le principe, appartenu aux « de Guer ».

De plus on sait que « Lis » veut dire Cour, maison seigneuriale, ce qui convient parfaitement à cet endroit.

Il n'est pas non plus difficile d'admettre que « Li » se soit transformé en « Hi » puisque de nos jours le Higlon ou Hiquello du moyen-âge s'appelle le Huglor [Note : 15 juillet 1573 : « Le conseiller du roi, trésorier receveur-général de la Cour des Comptes de Bretagne, confesse avoir reçu, de Guillaume Provost, curateur de Guillaume Angelart, fermier du domaine de Henglot-Landilleuc, la somme de 12 livres 19 sols » (Archives de la Ville-Hue)] et aussi le Huclo.

D'après le Cartulaire de Redon Lisquilly se trouvait tout près de l'Aff. Le Huglor n'en est qu'à quelques cent mètres ; sa position, son entourage indiquent qu'il a dû être autrefois important.

Le Huglor se trouve près de Lohingat et appar­tenait en 1607 au même propriétaire.

 

LA HOUSSAIE.

Cette maison, qui n'était d'abord qu'une métairie, appartenait, en 1426 et 1444, à Aufray de Bodel.

Puis Guillaume de Craon forma la maison de la Houssaye de plusieurs rotures, achetées par lui, qu'il donna à sa soeur Guillemette de Craon.

Guillemette de Craon épousa le sieur de Laillé. De ce mariage naquit Guillaume de Laillé qui devint propriétaire de la Houssaye.

En 1513 cette maison appartient à Charles Perce.

Jeanne Raboceau, épouse de Pierre Robitel, sieur de la Herblinaye, prétendit (dans un procès intenté à Olivier de Quéjau et Perrine Perce, sieur et dame des Châtaigniers, en Caro) que pour une rente due d'abord à Jeanne du Loquet, puis transportée sur les sieur et dame des Châtaigniers, elle leur avait laissé, par transaction en date de l'an 1542, le lieu, manoir et maison de la Houssaye, en Guer, avec toutes ses dépendances.

Après Olivier de Quéjeau et Perrine Perce nous avons Nicolas de Quéjeau qui épousa Suzanne de Porcaro.

De cette union naquit un fils : Jean, qui fut baptisé le 14 juin 1573.

Suzanne de Porcaro mourut le 30 avril 1574 ; alors Nicolas de Quéjeau épousa en 2ème noce Michelle de Lémo dont il eut deux filles : Suzanne, baptisée le 19 février 1577 ; Marguerite, baptisée le 31 juillet 1587. Nicolas de Quéjeau fut inhumé à Caro le 7 février 1610.

Dans les registres de Guer nous trouvons Yves du Plessis qui, lors de son mariage, dans la chapelle de Saint-Raoul, avec Mathurine de la Marche, est qualifié sieur de la Houssaye, le 16 septembre 1590.

Puis nous avons François Troussier, sieur de la Houssaye, mort sans enfants. Il paraît même qu'il en était propriétaire pendant la ligue.

Le 19 septembre 1616 les maisons et terres de la Houssaye avec Coesbo furent vendues par adjudication au sieur Simon de la Cosse, demeurant à Nantes.

Enfin, dans les registres, on trouve encore : Jeanne de la Touche, dame de la Roche et de la Houssaye, enterrée le 18 janvier 1618.

Le 23 avril 1643, mariage de Jean le Sage, sieur de la Houssaye, de la paroisse de Bréal, avec Gilette Bonin, dame de la Vigne.

Leur fils, Yves Le Sage, fut baptisé le 12 juillet 1648.

Le 24 septembre 1629, dans la chapelle de Saint-Nicolas eut lieu le mariage d'Abel de Lésenet, sieur de la Houssaye, et Jeanne Faruel, dame de Boquidé.

25 février 1671, inhumation, dans l'église de Monteneuf, d'Abel de Lésenet, sieur de la Houssaye.

10 octobre 1742, mariage, à Ploërmel, de Joseph Voirdy, sieur de la Houssaye, de la paroisse de Plouhinec, et Agathe Dumay.

En 1790 la métairie et le moulin à fouler de la Houssaye appartenaient à Monsieur de Guer.

La métairie fut achetée par Grée ; le moulin par Gérard et Perrot.

 

KERBIGUET.

Il y avait deux Kerbiguet : Kerbiguet de Haut ou grand Kerbiguet et celui de Bas dit Kerbiguet-Houix. Celui-ci n'était qu'une seigneurie sans importance. Plusieurs familles cependant en prirent le titre. Dans l'acte de donation de Réginald et Simon, nous avons vu que des vignes et 4 journaux de terre près de Kerbiguet « justa Querbiguet » furent donnés au monastère de Josselin.

La maison de Kerbiguet de Haut consiste en une belle construction du XVème siècle où l'on voit, sur la porte d'entrée, l'écusson des Hudelor qui est : « de sable à la croix d'argent cantonné de 12 fleurs de lis de même ».

Sur la cheminée de la cuisine existe un autre écusson, celui des Huchet de la Bédoyère : « d'argent à 3 huchets de sable, qui est Huchet — écartelé d'azur à 6 billettes percées d'argent ».

Bien que la maison soit du XVème siècle, à l'intérieur certaines parties de l'édifice indiquent une origine plus ancienne : par exemple l'escalier et certaines portes qui sont du style ogival ; ajoutons même (si l'on en croit une tradition) que la maison de Kerbiguet aurait été construite et habitée par les Templiers. Un peu au6dessous du manoir il y avait une chapelle, disparue totalement.

Avant 1400 nous trouvons, comme propriétaire de Kerbiguet, Bertrand Hudelor, père de Bertrand, lequel fut père de Raoul Hudelor.

En 1426 et 1444 « à Bertrand Hudelor, fils de Raoul, demeurant en son hôtel de Kerbiguet, ancien et principal » ; il avait épousé Marguerite du Plessix.

De ce mariage naquit un fils : Jean, vivant en 1485, lequel épousa Perrine Mouraud.

Yves Hudelor, fils de Jean et de Perrine Mouraud, eut pour épouse Honorée de l'Epinaye. Puis, par mariage, la branche des Hudelor de Kerbiguet se fondit en le « Bastard ».

En 1513 nous trouvons Guillaume le Bastard, sieur de Kerbiguet et Langouet.

Ensuite, Charles Huchet qui avait épousé en 1580 Mathurine le Bastard, dite Mathurine de Kerbiguet [Note : Nous trouvons aussi en 1595 Jacquette du Loquet, alors épouse de Jean du Val, sieur de la Hattaye, veuve en 2ème noces de Jacques Le Bastard de Kerbiguet. Elle habitait Rennes. — Dans son testament, en date du 13 mai 1595, elle déclare que pour son douaire, à la mort de Gurval Ugues (qui mourut le 8 septembre 1583) elle eut : 80 écus. — Elle demande à être enterrée à Saint Yves de Rennes si elle décède dans cette ville]. Ils avaient une fille : Renée, qui fut baptisée le 10 janvier 1588.

Charles Huchet, chevalier de l'ordre du roy, sieur du Bois-Glé et de Kerbiguet, mourut à Rennes. Il fut confessé par M. le Recteur de Saint-Germain, puis son corps apporté à Guer. L'inhumation eut lieu dans l'église le 23 mai 1599. Il était fils de Jean et de Julienne de Cleux.

Mathurine de Kerbiguet devenue veuve se remaria avec Jean Hudelor, sieur du Plessis [Note : Le Plessis-Heudelor, dans la paroisse du Loutehel : Briand Huchet, sieur de Kerbiguet, et François Rabinard, sieur de …, par contrat du 5 mars 1642, au rapport de Mahé et Berthelot, acquirent, le premier : les fiefs et bailliages de Tresvy, d'Ysaugoet et de la Roche (en Concoret), ayant cours aux paroisses d'Iffendie et Monterfil ; le second : le droit de conserver irrévocablement les seigneuries de ses terres et les seigneuries de la Roche-Trébulan et du Perray, sous la mouvance du comté de Montfort, pour la somme de 15.700 livres]. Leur fille Jeanne fut baptisée le 28 juillet 1602 par Mgr Jean du Bec, évêque de Saint-Malo.

Renée Huchet, fille de Charles et de Mathurine le Bastard de Kerbiguet épousa, le 26 février 1612, Nicolas Alleno, sieur de Saint-Alouerne, de la paroisse de Guengat, évêché de Quimper.

Son frère, Briand Huchet, épousa en 1623 Louise Rabinard, fille de François, qui lui apporta la seigneurie du Plessis-Cintré en la paroisse du Rheu. De ce mariage naquit un fils : Gilles Huchet, baptisé le 23 février 1632. Briand Huchet mourut en 1674.

Isaac Huchet, son fils cadet, époux de Angélique de Sesmaisons, et Anne-Marie Huchet, sa soeur, femme de Georges-René de Servaude [Note : Georges-René de Servaude, sieur de la Ville-es-Cerfs, en Plélan, épousa : 1° à Rennes, le 29 avril 1676, Anne-Marie Huchet ; 2° à Augan, le 7 janvier 1686, Perrine-Françoise Le Douarin de Lemo], dame de Kerbiguet, vendirent cette terre, en 1677, à Marie Maingard, veuve de Julien de Marnière, sieur de la Biffardière.

En 1793, Kerbiguet appartient à M. de Guer. Cette seigneurie fut vendue 15.200 livres au sieur Anger.

 

LA LANDELLE.

Dans l'armorial de Monsieur de Courcy on trouve un Robert de la Landelle, seigneur du dit lieu, qui se croisa en 1248. Dans la suite nous avons les noms suivants :

De 1426 à 1444, Jouhan de la Landelle.

En 1513, Alain de Porcaro et Jeanne Robelot.

En 1575, Claude de Porcaro et Anne le Gentil.

En 1621, Julien de Porcaro et Renée Troussier.

 

LES LANDES-VILLE-HUE [Note : Se trouvait tout près de la Ville-Hue actuelle, est complètement disparue. — On écrit aussi : Ville-Hus].

Cette propriété appartenait à la famille Ugues ainsi que la Ville-Hue.

Sur une pierre provenant des Landes-Ville-Hue ou Hantel, (qui actuellement se voit sur les remises de la Ville-Hue) on peut lire l'inscription suivante : « Ce bastiment a esté faict de par Francois Ugues sieur de ceans, 1516 ».

Ensuite, nous trouvons Louise Gouro, veuve de Pierre Guillaume, sieur de Lescoët en Elven, qui décéda en 1637.

Anne Guillaume, fille de Pierre et de Louise Gouro, épousa Julien Ugues.

Julien Ugues, sieur des Landes, était fils aîné de François Ugues et de Julienne Grignard.

Louise Gouro épousa, en deuxièmes noces, Armel le Fébure, sieur de la Vieille-Ville. Louise Gouro décéda en juillet 1648.

En 1648 Les Landes-Ville-Hue appartiennent toujours à Julien Ugues et Anne Guillaume, son épouse.

Leur fils, François-Thomas Ugues, fut baptisé le 21 avril 1661.

(abbé Le Claire, 1915).

 © Copyright - Tous droits réservés.