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L'ANCIENNE PAROISSE DE GUER

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Les Seigneuries de l'ancienne paroisse de Guer.

(2ème partie)

 

LE BREIL, près de Porcaro.

Le mot Breil paraît venir du radical celtique « Brog » que l'on écrivait aussi Breill, Breuil, Breieil (en latin Brelium, Bruillium, Brolium et Broglium). Il signifiait, en langue romane, canton ou portion déterminée de bois, plus spécialement de bois de plaisance attenant à une habitation ; aussi beaucoup de lieux reçurent chez nous cette appellation [Note : D'après l'histoire généalogique de la maison du Breil, imprimée à Rennes, en 1889, chez Le Roy].

Dans la paroisse de Guer il y avait deux Breil : l'un, en la frairie de Saint-Raoul, l'autre en Porcaro ; c'est de ce dernier dont il est ici question.

Cette seigneurie semble avoir donné son nom à la famille du Breil qui habitait le pays de Ploërmel dès le XIIème siècle.

Hervé du Breil figure, comme témoin, dans l'acte de donation du Prieuré de Saint-Nicolas-de-Ploërmel aux moines de Marmoutier par l'évêque Donoald, en décembre 1137.

De temps immémorial Le Breil appartenait aux Gicquel de la Loyère, en Loutehel, dont un membre fut évêque de Rennes de 1239 à 1258.

En 1409, aveu fut rendu, pour leur maison et métairie du Breil, par les héritiers de Guillaume Gicquel.

En 1420 nous trouvons Jeanne Gicquel, héritière du Breuil, qui épousa Perrot du Guiny, sieur de Quéhéon, en Ploërmel.

En 1454 à Pierre du Guiny qui épousa : Louisette de Castellan et Jeanne de Callac ; il mourut en 1462.

Guillaume, son fils, fit aveu en 1469 pour Quéhéon et le Breil ; dans cet aveu il dit qu'il est propriétaire de l'hébrégement du Breil et de Quéhéon.

Guillaume du Guiny épousa Raoulette Lépervier : de ce mariage naquirent Jean et Gillette du Guiny qui devinrent propriétaires du Breil.

Jean, qui fut époux de Olive de la Bourdonnaye, mourut en 1529.

En 1540, Gillette du Guiny fit aveu pour Le Breil.

De son mariage avec Olive de la Bourdonnaye, Jean du Guiny avait eu deux enfants : Julien et Gillette.

Gillette, par contrat du 2 décembre 1532, épousa Louis de la Bourdonnaye, sieur du Couédic.

Julien eut pour épouse Marie Le Bourg. De ce mariage naquit un fils, Gilles du Guiny, lequel eut pour épouse, en 1562, Blanche le Boteuc.

Dans sa déclaration de 1578, Gilles du Guiny se dit seigneur de Quéhéon et de la maison du Breil avec droit de prééminence dans l'église Saint-Armel et la chapelle de l'hôpital de Ploërmel.

En 1575, Jeanne Logodec, veuve de J. de Lantivy, fait aveu comme héritière de son père, Nicolas Logodec, propriétaire de la métairie [Note : D'après cela, il y a lieu de distinguer entre les manoir et seigneurie du Breil et la métairie noble du Breil. Les propriétaires de l'un et de l'autre se disaient « Seigneurs du Breil ».] du Breil. Après cette dame, le Breil passa dans la famille de Porcaro.

En 1594 : Yves de Porcaro et Marguerite Cado, sieur et dame de Porcaro, La Landelle et Le Breil.

En 1621 : Pierre de Porcaro et Françoise de Théhillac.

En 1636, Alain du Loquet fait une déclaration pour les Touches, le Breil, Vinouse, deux moulins à vent dont il est propriétaire comme héritier de Péronnelle de Porcaro, sa mère, propriétaire en partie du Breil.

De 1625 à 1654 à Julien de Porcaro, fils de Pierre, et son épouse, Renée Troussier.

De 1672 à 1680, Achille-Ferdinand de Porcaro, fils de Julien, et son épouse, Renée de Kerbourdet.

En 1680, Achille-Ferdinand de Porcaro fait aveu ; il est maintenu dans la possession du droit de haute, moyenne et basse justice, sur l'étendue de la seigneurie du Breil et de Porcaro.

Marie-Anne-Julienne de Porcaro, sa fille, se maria trois fois. Elle épousa : 1° Joseph du Guiny, 2° Joseph du Houx, 3° Dominique Huchet.

En 1747, aveu par les enfants d'Achille du Guiny et de Mélanie Le Bel, veuve en 1747.

Le 15 mai 1706, Jean de Porcaro, qui portait le titre de Maupas, et Françoise-Thérèse Danet, sa femme, afferment à Olivier Chevalier le lieu et métairie du Breil et Vinouse.

Ils étaient aussi propriétaires de la Plataine et du Bignon.

 

LA BROUSSE.

La Brousse appartenait, en 1513, à Jacques de Saint-Malon. La réformation nous dit, en effet, que Jacques de Saint-Malon, fils d'André, qui dit être noble, possède une tenue nommé la Brousse qu'Olivier, son aïeul, avait acquise, par défaut de payement, de gens de bas état et contributifs.

Il y avait un métayer franc.

En 1574 la Brousse appartient à Pierre de Saint-Malon.

En 1587 Rolan Macé et Gurvalle Pèlerin.

En 1621 à leur fils Guillaume Macé.

En 1643-1645 à Jean Macé qui avait pour épouse Suzanne Daudiban.

En 1679 à Gabriel Macé et Guillemette Turmel, son épouse, laquelle se remaria à Pierre Meslet.

En 1683 à Gabriel Macé.

En 1695 à Julien de Marnière, époux de Marie-Anne-du-Bois-Baudry.

 

LE BUCHET [Note : En la ville de Guer il y a, près des halles, « La Tour du Buchet »].

Depuis 1550 Le Buchet était la propriété de la famille Hudelor.

En 1615 à François Hudelor, époux de Mahurine Mouraud.

Ils eurent un fils, Pierre Hudelor, qui fut baptisé le 24 janvier 1616.

François Hudelor fut inhumé dans l'église de Guer, en l'enfeu de Kerbiguet, le 17 octobre 1627.

En 1790 à M. de Saint-Malon qui émigra au moment de la tourmente révolutionnaire.

Cette terre fut alors vendue nationalement et achetée par le nommé « Pierre Bigarré ».

 

LE BUSSON.

Ce village, situé sur la route de Guer à Ploërmel, se trouve près de l'endroit appelé « le Haut Couédor », non loin du Bois-Perret.

En 1652, on trouve la tenue aux Perret dans le village du Busson. Il y avait là une maison noble qui a donné son nom à une famille, dont il est fait mention en 1513.

A cette époque nous trouvons, parmi les nobles de la paroisse de Guer, « Bertranne du Busson, veuve de Pierre Bouillant, sieur de la Vallée Bouillent ».

Nous croyons que Bertranne du Busson est la dernière de cette famille.

Cependant M. de Courcy donne deux familles de Busson qui paraissent n'avoir aucun rapport avec la famille ci-dessus.

Les Bouillant [Note : En 1679 vivaient Jean Bouillant et Jeanne Colier, sieur et dame de la Vallée, leur fils Charles, baptisé le 29 mai], sieurs de la Vallée, portaient : « D'argent à l'aigle impériale à deux têtes de sable ».

 

LE CAHELLO.

En 1400 Le Cahello appartient à la famille de ce nom.

En 1426 la Réformation donne, comme propriétaire, Jean du Chesne qui demeure à son hôtel du Quéhélo.

En 1444 à Perrine de Khello [Note : Perrine du Khello ou Cahelo devait être une demoiselle du Chesne qui avait pris le nom de la terre du Cahelo. Peut-être cependant était-elle la dernière du nom et la femme de Jean du Chesne] demeurant au dit lieu et y a un métayer.

En 1513 à Geffroy Hamon et Marguerite du Chesne sa femme, sieur et dame de Cahelo.

Jean du Chesne, sieur du Cahelo, avait acquis plusieurs rotures qu'eut par succession Marguerite du Chesne, sa fille, laquelle épousa Geffroy Hamon.

A cette époque, la dite maison était tenue pour noble.

En 1632 à Grégoire du Plessix et Catherine Riou. Ils ont une fille, Marie, et un fils, François, lequel fut baptisé le 16 mars 1632.

Des du Plessix le Cahelo passa aux de Servaude par le mariage de Thérèse du Plessix avec Georges de Servaude, sieur de la Ville-es-Cerfs, Bois-Durand, etc. Elle fut marraine de son petit-fils François de Servaude, fils de Georges-René et de Perrine-Françoise le Douarin de Lemo, le 22 décembre 1686.

Le mariage de Georges-René de Servaude avec Perrine-Françoise le Douarin avait eu lieu, le 7 janvier 1686, dans la chapelle de Lemo, en Augan. De ce mariage naquirent plusieurs enfants.

Georges-René de Servaude avait épousé en première noce, à Rennes, le 29 avril 1676, Anne-Marie Huchet, dame de la Besneraye et de Kerbiguet.

Lors de son mariage avec Perrine Le Douarin, Georges-René de Servaude est dit seigneur « du Boisdurand, de la Padouière, du Cahélo et de la Haye-Gerno ».

René de Servaude fut inhumé à Saint-Raoul le 28 mars 1731.

En 1733 nous trouvons Anne-Marie de Servaude, dame de Cahélo.

Cette dernière vendit, par contrat du 1er mai 1760 (au rapport de M. Jouet, notaire), Le Cahélo à Guillaume Saulnier. L'acte de vente comprend les maisons et mazières, fours, puits, petit jardin et toutes les terres dépendantes, tenues roturières de Guer.

Cependant, le 11 juillet 1764, il fut payé 25 livres pour franc fief, ce qui indique une terre noble.

 

LE CHÊNE.

Cette terre appartient, en 1426, à Perrin du Chesne, lequel demeure en son hôtel du Chesne.

En 1444 à Pierre du Chesne.

En 1513 « la métairie du Chesne, la métairie de la Landelle avec la métairie de Porcaro appartiennent à l'aîné de Porcaro qui y tient trois métayers exempts ».

En 1572 le Chesne a comme propriétaire Laurent de Porcaro, époux de Françoise de Quéjau.

Puis, nous avons Achille-Ferdinand du Guiny qui épousa Mélanie Le Bel, laquelle était veuve en 1747.

 

LE CHENOT.

Gurval Ugues, fils de Guillaume et de Olive Hudelor, fait aveu, en 1566, à François d'Acigné, baron de Guer, pour le Chesnot et la Ville-Hue.

Après nous trouvons Jean Ugues, sieur du Chesnot, frère de Gurval.

Jean Ugues épousa : 1° en 1563, Bertranne Le Métayer ; 2° Françoise de Talhouet.

Le dit Jean Ugues, sieur du Chesnot et de Télestan, décéda le 23 août 1575.

En 1577, 26 août, décès de Olivier Ugues, sieur du Chesnot, époux de Anne de Mauléon.

En 1607 Pierre Ugues, sieur de la Ville-Hue, revendique pour sa femme, Gillette Havard, le titre de « dame du Chesnot » usurpé par Anne de Mauléon, laquelle avait épousé, en deuxièmes noces, un étranger nommé Le Breil.

En 1636 nous trouvons François Ugues, sieur du Chesnot, époux de Louise de Commines (de Bains).

Leur fils, René Ugues, fut baptisé le 11 décembre 1636 ; il eut pour parrain René Ugues, sieur du Vauresnaud, et pour marraine Louise Rouaud, dame de la Ville-Hue.

Le 13 mars 1660 François Ugues donne à son fils, époux de Anne Guillaume, la maison du Chesnot.

Le 9 novembre 1747 M. de Guer, résidant à Coesbo, donne à Mlle de la Bardoulais, Suzanne Rouaud, la déshérence du Chesnot et Boccandy, moyennant aveu et devoirs seigneuriaux.

M. de Guer déclare : que si des créanciers se présentaient et évinçaient Mlle de la Bardoulais, il s'engageait à lui payer 500 livres en dédommagement des frais qu'elle devra faire pour mettre le Chesnot en bon état et payer les dettes placées sur le dit lieu.

Suzanne Rouaud, demoiselle de la Bardoulais, était fille de François Rouaud et de Thérèse Ugues.

 

LE CHOISEUL ou CHOISEL.

Nous croyons pouvoir dire que cette terre du Choiseul ou Chyosel est celle qui est désignée, dans la Réformation de 1513, de la manière suivante :

«  Les enfants de feu Gallais de Trébulan ont une tenue au village de Choays qui fut autrefois à Tié­phaine Cardouan, femme de bas état, mariée au nommé Guillaume Trébulan qui se disait noble et depuis n'ont contribué ».

M. de Bellevue, dans la généalogie de la famille Larcher, donne sur le Choisel les renseignements suivants : « Le Choysel, seigneurie avec manoir et métairie se trouve à 3 kil. au sud du bourg de Guer et relevait de la Châtellenie de Couëtbo. Elle appartenait d'abord aux Cordouan, qui la portèrent, par alliance, en 1465, aux Trébulan, et ceux-ci, en 1552, aux Larcher, qui la vendirent en 1754. Elle fut achetée nationalement en 1794 par le citoyen Fabre, juge au tribunal de Vannes ».

D'après cela, le mariage de Guillaume de Trébulan avec Tiphaine Corduan aurait eu lieu en 1461. Servan de Trébulan vivait en 1513.

Sa fille Roberte ou Rollande épousa, en 1552, 1° Jacques Larcher, sieur du Quily en Loyat ou Campénéac, fils juveigneur de Guillaume III, seigneur de la Touche-Larcher et de Raoulette Le Febvre ; 2° (après le décès de Jacques Larcher, inhumé à Guer le 18 août 1588) Jean du Lieu, seigneur de la Hercondaye.

Par son mariage avec Jacques Larcher, Roberte de Trébulan porta le Choisel dans la famille Larcher.

Leur fils, Mathurin Larcher, époux de Louise du Fournet, fut inhumé, le 19 février 1633. dans la chapelle Saint-Nicolas.

Barthélemy Larcher, fils de Mathurin et de Louise du Fournet, dame du Fresne, mourut sans enfant le 4 décembre 1684.

Gilles Larcher, son frère, baptisé à Guer le 13 juillet 1626, fut seigneur du Choisel. Il épousa Barbe de Lesenet, fille d'Abel, seigneur de la Houssaye et Guichardaye, et de Jeanne Faruel, dame de Boquidé.

Joseph-Anne, leur fils, fut seigneur du Choisel mais mourut sans postérité.

Jean-François Larcher, son cousin, fils de Jean VII et de Madeleine Riou, hérita du Choisel. Il eut pour épouse (le 19 ..... 1665) Thérèse Mérel, dame de Kergal, et en eut dix-huit enfants.

Isidore, son huitième enfant, hérita du Choisel. épousa, à Ploërmel, le 19 mai 1719, Marie-Anne Gaillard de la Noë, dame de Brignon.

Jean-Chrysostôme, leur fils, épousa, à Augan, 1° le 14 juillet 1739, sa cousine Jeanne Le Douarin de Lémo, née à Lémo le 17 décembre 1719, fille de Thomas-François Le Douarin et de Marie-Madeleine Desgrées du Lou ; 2° à Paris, le 6 février 1759, Louise Paillot, fille de l'ex-trésorier des armées du roi. — C'est lui qui dut vendre le Choisel au Marquis de Guer en 1754.

 

LE CLOS-BOSCHET ou BOSCHIER.

En 1444 nous trouvons Pierre Boschier, noble, demeurant à son hôtel de Tineuc.

En 1493 à Jean Boschier.

En 1598 et 1627 à Pierre Chrestien et Hélène Boullart ; Pierre Chrestien fut inhumé le 16 juillet 1627.

En 1633 et 1677 à François Chrestien, époux de Anne du Chesne.

En 1689 Yves Resquand et Jacquette Roullin.

Leur fils, François-Julien Resquand, sieur du Clos-Boschier, épousa, le 28 septembre 1711, Perrine Guillotel dans la chapelle de la Grée-Basse.

Le 3 septembre 1783 inhumation, dans le cimetière de Guer, du procureur M. Pierre Resquand, sieur du Clos-Boschier.

Les Boschier, nous dit M. de Courcy, portaient : « d'azur à une fleur de lys d'or au pied nourri, deux lys au naturel sortant d'une fleur de lys, le tout d'or ».

Serait-ce la tige fleurie d'un des vassaux d'Olivier de Montauban en 1280 ?... Olivier Boschier a ces armes sur un sceau de 1275.

LE CLOS-PERRIN.

Parmi les rotures qu'on veut affranchir en 1513, il est question du Clos-Perrin.

En effet, la Réformation nous dit : « Jean et Julienne Le Bastard sa soeur, qui se disent nobles, ont une maison et un jardin en la ville de Guer ; plus le lieu nommé Le Clos-Perrin ».

En 1561 Le Clos-Perrin appartient à Georges Le Bastard, époux de Marie de Trébulan.

Marie de Trébulan fut inhumée le 27 octobre 1577.

En 1585 à Jeanne de Trébulan (dite dame du Clos-Perrin), épouse de Jean Pèlerin, sieur du Douet.

 

LE CLOS-POIRIER.

Le Clos-Poirier, en 1444, « appartient à Jean Niel. sieur du Vauniel, et y a un métayer ».

La Réformation de 1513 donne la note suivante : « La métairie du Clos-Poirier, partie de laquelle maison fut autrefois à feu Jean Niel et Hillari Niel, appartient au dit Jean Niel ».

 

COETBO.

Nous ferons d'abord remarquer que l'orthographe de cette maison a beaucoup varié. Tantôt on écrit Coetbo, Coesbo, Couesbo et aujourd'hui Coëtbo. Etymologiquement, il signifie : Bois touffu ou touffe de bois.

D'après l'interprétation commune, il en est fait mention dans le cartulaire de Redon qui s'exprime ainsi : « En 875 Matuédo ayant choisi sa sépulture à Saint-Sauveur de Redon reçut l'habit de moine et donna en échange sa terre de Conjubot dans le Plou de Guer " in plebé Uuern " ».

Avant cette date, en 838 ou 848, Ridwareten donna à Saint-Sauveur tout son héritage paternel et un demi-muid de blé, c'est-à-dire ses terres de Coesbot et Lisros. Or on croit généralement qu'elles sont actuellement dans le Morbihan. Il est donc probable qu'il s'agit de Coëtbo en Guer. Nous dirons cependant qu'il est possible que ce soit le Coëtbo qui est encore dans Paimpont.

On lit dans M. Oresve (Histoire de Montfort, p. 22) : « Tout porte à croire que le château de Botcanteur est le même que celui de Coëtbo en Guer, où Salomon fit, pour la santé de Wembrit, son épouse, la donation d'une certaine quantité de terre appelée Ramnisloven ».

« L'Aula-Coet-Louth, ancienne résidence des comtes de Vannes, où, le 6 mai 848, le roi breton Nominoë tint le fameux synode où fut proclamé la déchéance de plusieurs évêques bretons convaincus de simonie. (Peut-être Le Bois-du-Loup, en Augan). C'est l'avis du P. Oresve dans son Histoire de Montfort (p. 21). D'autres auteurs croient que l'Aula-Coët-Louh était au lieu dit actuellement Coetleu en Saint-Congard, près de Malestroit, ou au château de Couetbo, en Guer, dit en 886 Coyboth » (Marquis de Bellevue, le Camp de Coëtquidan, p. 333).

Emplacement. — Il nous paraît certain que le manoir de Coetbo, dont parlent les actes ci-dessus, n'occupait pas l'emplacement du château actuel. Il se trouvait, croyons-nous, dans un domaine qui porte le nom d'Hébrégement de Coestbo et se trouve à peu de distance, à gauche, sur la route de Guer à Carentoir.

On sait, en effet, que ce mot était très employé dans les aveux et désignait le fond sur lequel était bâti le manoir.

Or, voici comment s'expriment les aveux de Coetbo : « l'Hébrégement de Coesbo possédé par Guillaume Le Borgne, fils de Guillaume (1432), Jean Le Borgne (1493), Jean Gallery, seigneur d'Allérac, Bois-Jouan, héritier de Guillaume Le Borgne (1509) » (Archives de la Loire-Inférieure, série B). On remarquera que dans ces aveux il n'est pas question de maison, manoir, comme dans la plupart des aveux. Par ce mot Hébrégement on indique le lieu seulement. Dans d'autres déclarations, par exemple pour le Breil, on dit : « le lieu, maison, métairie du Breil ». Pour Launay « Hébrégement et métairie ». Pour Langouet « Hébrégement ». Quand il s'agit seulement de fiefs nobles, sans terre, on dit généralement « seigneurie ». Il est donc important de bien remarquer les termes employés, car on l'a fait à dessein. De là nous concluons que Coesbo se trouvait primitivement dans le champ qui a gardé le nom d'Hébrégement.

Les Seigneurs. — Comme beaucoup de seigneuries, Coetbo a donné son nom à une famille noble, sur laquelle on n'a pas de renseignements historiques, mais dont les armes figurent dans les Armoriaux. Dans un vieil Armorial on dit que les de Couesbo s'armaient ainsi : « de sable à la croix d'argent chargée de 3 coquilles de gueules ». Un autre dit : « de sable à la face d'argent bordée d'or ».

Pour expliquer cette variante, il n'est pas inutile de savoir que les familles nobles changeaient parfois leurs armoiries. soit d'eux-mêmes, soit par ordre supérieur.

Dès 1300, Coetbo appartenait aux Le Borgne. Nous en trouvons trace, en 1326, dans un procès entre Geoffroy Le Borgne, chevalier, et Olivier de Montauban, seigneur de Couédor ou Coetdor. Les parties furent renvoyées plaider devant le Duc de Bretagne, comme étant tous deux ses vassaux directs [Note : Revue Historique de l'Ouest (mai 1894, p. 335)].

Avant 1411, vivait Guillaume Le Borgne, qui fut père de Guillaume II signalé à la Réformation de 1426. Son sceau employé par Guillaume d'Avaugour, sieur de Kergrois [Note : Kergrois, seigneurie en Remungol, évêché de Vannes — aux Rohan d'abord, puis aux d'Avaugour en 1280 par le mariage de Catherine de Léon avec Juhaël d'Avaugour. Gabriel de Machecoul, époux de Renée d'Avaugour, la vendit, le 27 avril 1651, à François de Lambilly. On a veu dans un arbre généalogique de Touronce une de leurs mères portant le nom de Le Borgne à laquelle ils donnaient pour armes : de gueules à une fasce d'or accompagnée de 6 besans. (Revue, p. 336)], était une croix ; l'écusson orné d'un casque et pour cimier une corne.

Le 15 octobre 1444, Guillaume Le Borgne III, sieur de Couesbo et d'Allérac faisait aveu à 0llivier de Sixt. — Ce Guillaume III était fils de Guillaume II qui mourut en 1432.

Guillaume III eut un fils, Jean Le Borgne, qui lui succéda en 1451.

Jean fut père de Pierre Le Borgne, seigneur de Couesbo en 1469.

Après lui, vint Guillaume IV, époux de Françoise du Verger, seigneur de Couesbo de 1493 à 1509.

En mourant, Guillaume Le Borgne IV légua, dit M. Galles, Coetbo et la métairie de Lécate à Jean Gallery, époux d'une autre Françoise du Verger, dit M. Guillotin de Corson (Notice sur le canton de Pipriac).

D'après un aveu de 1509, au contraire, Jean Gallery aurait eu Coesbo, le Bois-Jouan et Allérac (en Saint-Just), par droit d'héritage. Il les garda de 1509 à 1511.

André Gallery, son fils, les posséda de 1511 à 1539. Il avait épousé : 1° Jeanne Lépervier, 2° Jeanne de Trégaranteuc, qui appartenait à une famille qui possédait Trégaranteuc en Guégon et qui s'armait : « d'azur à 3 pals d'argent ».

A la mort de son mari, Jeanne de Trégaranteuc demanda le prisage de la terre de Coetbo, qui passa en 1561 à Louis Gallery.

Les armes des Gallery se voient en alliance, sur le fronton ouest du château actuel de Coesbo et qui sont : « 3 goélands au 1er et 4ème de sable ». L'autre écusson nous semble être les pals des Trégaranteuc.

Puis vint Jean Avril qui avait pour père Simon Avril, sieur de Trégoët, en Béganne, pour frère Pierre Avril, sieur du Lou en Saint-Lery [Note : Simon Avril, père de Jean, de Pierre et de Jeanne avait acheté le Lou, par acte du 17 avril 1540, de Mathurin Le Gourvinec, sieur du Bezit, en Saint-Nolff, de Bertranne de Quifistre, sa femme, et de Bertrand de Quifistre, sieur de Trémouar, en Berric], qui épousa, en 1575, Gilette d'Avaugour, fille de Claude, sieur de Saint-Laurent, en Poitou, et de Françoise Le Prestre, dame héritière de la Lohière, en Loutehel, pour soeur Jeanne Avril, qui fut épouse de René du Cambout.

Nous ne savons exactement en quelle année Jean Avril acheta Coetbo. Il y demeurait, lorsqu'il fit l'acquisition de la maison de Craon, en Comblessac, le 5 octobre 1566, de Arthur de Craon, pour la somme de 2.400 livres tournois. Dans l'acte de vente il est dit « sieur de Coesbo et Lourmois ou Lourmais en Nivillac ».

Dans l'acte de tutelle de son neveu, Pierre Avril, le 2 août 1585, il est nommé « sieur de Coesbo ». Il avait acheté La Gacilly en 1571.

Il mourut à Coetbo et fut inhumé à Nivillac le 17 mars 1590. Il avait eu pour épouse Marthe de la Grée, dame et héritière de la Grée-Nevet et de Lourmais, en Nivillac.

Ils eurent : 1° Jean II qui fut époux de Marie de Bellebarbe, fille de Jean et de Hélène de Moire, et de Jeanne Le Pennec qui fut mère de Suzanne Avril ; 2° Françoise Avril qui épousa, par contrat du 20 avril 1544, Jean Picaud, sieur de Morgant, et reçut en dot 2.400 livres ; 3° Claude qui épousa, par contrat de juin 1544, Gilles du Fresne et lui apporta en dot également 2.400 livres ; 4° Jeanne qui ne reçut que 1.800 livres pour dot et épousa, en février 1553, Claude Piel.

Jean II fut père : 1° de Jean III, connu sous le nom de Président de la Grée, à cause de sa charge de Président de la Cour des Comptes, de 1584 à sa mort, 1596. Il avait épousé Jacquemine de la Boessière, dont il n'eut pas d'enfant ; 2° Jeanne, qui épousa Marc Le Pennec, sieur de Boisjollan ; 3° Alain, qui fut sieur de la Houssais, en Guer ; 4° Suzanne, mariée : 1° à Jean Troussier, sieur de Pontmenard, en Saint-Brieuc de Mauron ; 2° à Nicolas de Brosse, sieur de Kergoussart [Note : Notes de M. Arthur Aponil, de Bellouan, en Ménéac, dont nous tenons à louer le mérite et la complaisance. Ses notes sont actuellement à Bellouan et méritent d'être conservées].

Du mariage de Suzanne Avril avec Jean Troussier naquirent deux enfants : Jacques, qui fut époux de Lucrèce de Quincampoix ; Renée Troussier, qui fut épouse de Julien de Porcaro.

La succession des Avril donna lieu à de grandes difficultés à cause de leurs dettes et à un procès qui dura fort longtemps.

Les débats portèrent : 1° sur la succession des feus Jean de Bellebarbe et Hélène de Moire, son épouse, père et mère de Marie de Bellebarbe, première femme de Jean II Avril ; 2° sur la succession de Jean Avril et de Marthe de la Grée, sieur et dame de Coesbo, la Grée et Lourmais.

Gédéon Le Pennec, héritier au même titre que Suzanne Avril, considérant qu'il y avait autant de dettes que de valant, renonça à la succession par acte signé en 1601. Mais Suzanne Avril fit opposition à cette renonciation et le procès s'engagea.

La dame de Pontmenard, Suzanne Avril, mourut à Couesbo le 17 septembre 1614, après avoir recommandé à ses enfants de continuer le procès. Ceux-ci consentirent à accepter la succession de leur mère et de Anne Le Pennec, leur grand'mère maternelle.

Quelque temps après, Couesho et ses dépendances saisies sur la plainte des créanciers, furent vendues et adjugées, le 19 septembre 1616, au sieur Simon de la Cesse, demeurant à Nantes, pour la somme de 40.000 livres. Cette vente fut annulée.

A la mort de sa mère, Jacques Troussier avait pris en main la suite des affaires et la garda, jusqu'en 1620, année où sa soeur Renée épousa Julien de Porcaro, sieur du dit lieu.

Par acte de 1625, Julien de Porcaro se chargea de purger les créanciers et de gérer les affaires de la succession, à condition de jouir des revenus de Couesbo et Kertouart, sauf à verser 3.000 livres à Jacques Troussier, ou à lui laisser, comme il arriva, la jouissance de Lourmais et Kertouart, en Marzan.

Julien de Porcaro, s'il faut l'en croire, géra si bien les affaires qu'il réussit à purger une partie des créances et à avancer de l'argent à Jacques Troussier qui prit du service dans les armées du roi et s'en fut en Allemagne à la tête d'un régiment. Il mourut en 1632, ne laissant qu'un fils en bas âge, Jacques Troussier, connu sous le nom de sieur de Pontmenard, de son mariage avec Lucrèce de Quincampoix.

Après sa mort, il fut convenu que Julien de Porcaro continuerait de s'occuper des affaires.

Après deux années de gestion, Julien de Porcaro voulut rendre ses comptes et prit pour aide Charles du Cambout, marquis de Coislin, tandis que la veuve de Jacques Troussier chargeait de ses intérêts Laurent Peschard, sieur de Lourme ; en plus Julien de Porcaro prit pour défenseur Jean Becdelièvre, sieur des Renardières.

Julien de Porcaro établit ses comptes de la façon suivante : il avait dépensé 1.400 livres ; il avait payé 70.000 livres de dettes ; il avait droit à 10.000 livres pour sa part dans les meubles ayant appartenu à Anne Le Pennec, Suzanne Avril et François Troussier, sieur de la Houssais, mort sans enfant ; 3.000 livres lui étaient dues pour la part de sa femme, Renée Troussier, dans le partage des immeubles ; enfin, la moitié de la succession d'Anne Le Pennec.

Mais Lucrèce de Quincampoix, au nom de son fils, ne voulut pas accepter ces chiffres, disant qu'ils manquaient de pièces justificatives, du moins pour la plupart.

Enfin, les arbitres réunis à Redon sous la présidence du baron de Pontchâteau et devant plusieurs gentilshommes du pays, décidèrent que les sieur et dame de Porcaro jouiraient, comme alors, des revenus de la terre de Couesbo et de la rente de 600 livres constituée sur les fouages, arrérages, hypothèques de Couesbo ; que Jacques Troussier jouirait des revenus de Lourmais, la Grée et Kertouart ; qu'au cas où il se trouverait encore des dettes, la terre de Couesbo serait vendue avant Lourmais et la Grée.

Ces dispositions furent acceptées par Julien de Porcaro qui demeurait alors à Couesbo et Jacques Troussier qui habitait Lourmais. Cet accord est du 12 juillet 1642 (Archives des Touches).

Néanmoins, Couesbo resta encore quelque temps la propriété des Troussier, sieur de Pontmenard. Jacques Troussier, fils unique de Jacques et de Lucrèce de Quincampoix, en fit l'aveu en 1637.

Jacques II épousa, en 1654, dans la chapelle du Plessis-Josso, paroisse de Theix, Louise de Rosmadec, fille de Sébastien et de Julienne Bonnier.

Louise mourut en 1659 ; inhumée le 6 septembre dans la chapelle des Dominicains ou Jacobins de Vannes (en 1915, terrain de la préfecture).

Son mari, Jacques Troussier, décéda le 31 mai 1681, sans laisser de postérité, mais célèbre sous le nom de « sieur de Pontmenard ». Condamné à mort pour fabrication de fausse monnaie, pendu en effigie, il réussit à s'échapper et mourut dans son lit. Madame de Sévigné en parle dans ses lettres à sa fille.

A sa mort, Coesbo passa aux héritiers de sa femme, c'est-à-dire aux enfants de Rosmadec, qui en firent l'aveu le 31 mai 1681. Dans cet aveu sont compris Coetbo et le Val-Garel.

Enfin, les enfants de Rosmadec, qui n'avaient accepté la succession que sous bénéfice d'inventaire, vendirent Coetbo et le Val-Garel, en 1685, à Julien de Marnière, qui en fit l'aveu en 1687 et revendiqua en même temps le droit de Haute, Moyenne et Basse justice comme propriétaire de la Châtellenie de Guer.

Le château que nous voyons en 1913 fut construit par Julien de Marnière et Marie-Anne du Bois-Baudry, son épouse.

On voit leurs armes à l'entrée du grand escalier et dans la cheminée d'une des salles, à gauche. Les de Marnière portent : d'azur aux chevrons d'or accompagné en chef de deux roses et en pointe d'un lion de même.

Les Bois-Baudry : d'or à deux fasces de sable, la première chargée de trois, la seconde de deux besans d'argent.

Dans son histoire du Morbihan, Cayot-Delandre donne de Couesbo [Note : Aujourd'hui on écrit « Coëtbo », nom breton qui veut dire « Bois touffu ». Nous avons dit plus haut que sur le fronton se trouvent les armes des Gallery et probablement des Trégaranteuc] la description suivante : « Ce château se trouve à 3 kilomètres au sud de Guer et ce vaste édifice est placé au centre d'un beau domaine composé d'environ 250 hectares de terres et de bois et borné par la rivière d'Aff. Le château de Coëtbo est construit à mi-pente d'une colline inclinée de l'est à l'ouest ; il se compose d'un grand corps de logis et de deux pavillons ; sa façade rappelle celle du Palais de Justice de Rennes. Ces deux édifices ont été élevés au commencement du XVIIème siècle, et il se pourrait que l'un eût servi de modèle à l'autre » [Voir Le Morbihan, son histoire et ses monuments par M. Cayot-Delandre, page 306. — (Vannes, A. Caudren, libraire-éditeur, 1847)].

Dans une des salles de Coëtbo on voit vers 1913 une peinture représentant le château tel qu'il était au temps de sa construction, avec son entourage d'arbres ; puis un autre tableau sur lequel figure un vieux manoir, avec une chasse conduite par des gens habillés à la Louis XV.

Nous avons dit qu'il y avait une chapelle et une fuye, dans le même style ; les restes de l'une et de l'autre se voient encore en 1913.

Julien de Marnière, sieur de Couesbo, mourut en 1695. Il avait épousé : 1° une demoiselle Gravé ; 2° Marie-Anne de Bois-Baudry dont nous avons plusieurs signatures.

Après Julien de Marnière, vient Julien-Joseph qui épousa Olive de Chapdelaine. Ils furent père et mère de René-Jean, époux de Anne-Louise-Rose-Madeleine de Cosnoal.

René-Jean émigra et tous ses biens furent vendus nationalement.

Le 15 avril 1787 eut lieu à Mauron le mariage de Messire Marie-Alexandre-Malo-Rolland, chevalier, comte du Noday et de la Ville-David, fils de Cyrille-René et de Anne-Joseph le Guennec de Tréran, avec Angélique-Emilie de Marnière, fille de feu Gilles-René-Marin de Marnière, seigneur de la Chouanière, en Carentoir, et de Marie-Constance de Marnière, fille du marquis de Guer. Le portrait de Marie se trouve au château de la Ville-Davy.

La famille de Marnière était puissamment riche au moment de la Révolution, elle possédait des terres considérables ; de plus la châtellenie de Comblessac et ce qu'on appelait la vicomté de Rennes.

René-Yves-Jean de Marnière, marquis de Guer (né à Rennes le 29 juin 1739) avait acheté cette vicomté en 1773, pour 378.000 livres, du duc de Larochefoucaud-Beaumont qui l'avait reçue de sa femme, Mlle de Lanion (ou Lannion), ainsi que la Baronnie de Montbarot.

Anne-Louise-Rose-Madeleine de Cosnoal de St-Georges (née en 1744) était fille de Louis-Marie, sieur de Lieuzel, et de Françoise-Renée de Charette de Montbert. C'est à Pleucadeuc, le 17 décembre 1744, qu'elle épousa René-Yves-Jean de Marnière. Elle émigra en 1791 puis revint à Rennes en 1801, où elle mourut le 4 mai 1804, laissant plusieurs enfants.

La famille de Marnière porte toujours le titre de marquis et comte de Guer, mais il ne faut pas confondre cette famille avec les de Guer dont nous parlerons à l'article « Châtellenie de Guer ».

En terminant, disons aussi que Julien de Marnière épousa à Saint-Malo-de-l'Isle, le 16 février 1639, Marie Maingard, dame de l'Isle, baptisée à Saint-Malo le 1er novembre 1620, fille de Thomas, sieur de la Tournesie et de Charlotte Le Fer.

Les Maingard portaient : d'or à une fasce de gueules au chef de sinople brochant sur le tout ; comme devise : Ut rupes nostra Maën-Gard.

Rôle des rentes dues à la seigneurie de Coëtbo en 1746 [Note : Papier des Simon du Marchix en Carentoir]. 

La tenue Olivier Ricaud vaut 12 sols.

La tenue aux Couëdor : 30 sols.

Tenue du Val-Garel : 22 sols.

La tenue aux Guezay, à la Huais : 21 sols 8 deniers.

La tenue aux Huguet, à la Huaye : 14 sols.

La tenue du Prez-Danion vaut un sol, six deniers.

La tenue du Mitraye et la Ville-Simon vaut 4 livres, 14 sols, six deniers et puis 300 livres d'avoine.

La tenue aux Oliviers à la Gérillay : 14 deniers et deux chapons.

Tenue de la Boudinaye : 18 sols.

Tenue Corbin à la Touche-ez-Huet : 7 sols 9 deniers.

La grande tenue Hesnoné des Périères : 4 livres, 14 sols, six deniers, deux demés d'avoine, une poule.

La grande tenue de Belhaye : 40 sols.

La tenue Durand, à la Belhaye : 9 sols.

La tenue aux Trémoureux, au Choisel : 13 sols.

La tenue des Paquets, à la Chateigneraye : 2 sols 3 deniers.

La tenue du Choisel : dix deniers.

La tenue des Bosses : 20 sols.

La tenue Roussel ou des Rochiels : 8 sols.

La tenue du Clos et du pâty de Coëtbo : soixante sols.

La tenue aux Perreaux : 5 sols.

La tenue aux Guesay : 10 sols six deniers.

La tenue Besollier 25 sols, 3 demés d'avoine, 3 corvées, une poule.

Tenue Colléaux : 31 sols, 9 deniers.

La tenue aux Michelaux : 2 sols, 8 corvées.

La tenue aux Labart : 25 sols, 4 corvées.

Tenue Choisel : 3 sols, un chapon.

Le 25 septembre 1725, Anne-Marie du Boisbaudry, de Guer, donne quittance à Mathurin Guillotin, receveur du grand rôle de Coëtbo.

Il y avait beaucoup d'autres redevances mais malheureusement les archives de Coëtbo ont été brûlées, en grande partie, pendant la Révolution et les autres vendues, comme papiers inutiles, par un des Marnières, ce qui est profondément regrettable (abbé Le Claire, 1915).

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