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L'ANCIENNE PAROISSE DE GUER

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Les Fiefs de l'ancienne paroisse de Guer.

 

Si plusieurs des seigneuries de Guer avaient des extensions dans les paroisses voisines, à leur tour, celles-ci avaient des rentes féodales en Guer. Nous donnons ici ce que nous connaissons sur ce sujet.

 

Fief du Binio. — La seigneurie du Binio, située en la paroisse d'Augan, s'étendait en Augan, Guer, Monteneuf, Réminiac, Tréal, Caro et Ploërmel. En Guer la maison de Porcaro lui devait foy, hommage et une rente de 13 sols, comme faisant partie du fief du Grévy, relevant du Binio. Pébusson ancien ou Pébusson-du-Houx, lui devait 13 sols, 8 deniers ; Pébusson-Neuf, 9 sols.

 

Le fief de Couëtus à Coesbo. — Coesbo avait un fief situé à Couëtus. Il appartenait, en 1455, à Jean du Bois-Brassu qui le vendit à Jean Gallery, sieur de Coesbo, qui le possédait en 1528. Son fils André le revendit en 1558 à autre Jean du Bois-Brassu, sur qui il fut retiré par Jeanne Gallery, en 1562. En 1639 il appartenait à Lucrèce de Quincampoix, veuve de Jacques Troussier, vivant sieur de Pontmenard et Coesbo, et tutrice de son enfant.

 

Fief de la Morinais. — Il se trouvait près du village de Brésihan, trève de Monteneuf. Il était, en 1401, la propriété de Jean Boschet, seigneur de la Morinais, en Pleucadeuc ; en 1493, de Guillaume Boschet ; puis il passa aux de Couesplan. Ce fief relevait de la Petite-Bouère, en la trève des Brûlais.

Ce fut X. de la Morinais qui passa, en sa qualité de notaire, l'aveu entre Bertrand du Loquet, sieur des Touches, et Jean d'Acigné, époux de Béatrix de Rostrenen, sieur et dame de Couédor.

 

Le fief de Redon ou de Saint-Salomon. — En fondant le monastère de Maxent, près de Plélan, en 869, le roi Salomon lui donna plusieurs prairies, vignes en Guer.

Ce fief fut vendu en partie par Claude d'Andelot, indigne abbé commandataire de Saint-Sauveur de Redon, et à son profit personnel, en 1562.

Une note qui se trouve dans les archives de la Ville-Hue nous dit que le sieur de la Garenne vendit les cens de ce fief, en Guer, l'an 1587. Néanmoins, dans sa déclaration de 1677, Auguste de Choiseul, abbé de Redon, fait mention de ce fief, comme s'étendant en Guer et Maxent (Voir Archives de la Loire-Inférieure. B 1999, fol. 282).

 

Fief de Trécant. — Les tenanciers de ce fief se trouvaient en Guer, Mauron et Réminiac. En 1395, il appartenait à Guilaume Normand. En 1439, aveu en fut fait par Françoise de Théhillac, héritière de Jeanne de Théhillac, veuve de Tristan de la Lande, sieur de Guignen, qu'elle avait épousé vers 1400, alors veuf de Marguerite de Bruc. Les enfants de Tristan de la Lande et de Françoise de Théhillac prirent le nom et les armes des Théhillac (Courcy) qui sont : « de gueules à 3 croissants d'argent ». Tristan de la Lande avait pour père Guillaume, l'un des héros du combat des Trente (1351). Ce Guillaume avait des terres en Guer, près de Hidouze.

Guillaume de Théhillac, le premier de ce nom dont l'histoire fait mention, sieur de Théhillac, le Plessis de Peillac, Beaumont en Redon vivait en 1354, 1377 et 1380. Par acte du 19 mai 1389, il fonda une messe par semaine, pour être dite et chantée à l'autel Saint-Nicolas, dans l'église des Trinitaires de Rieux. Pour l'acquittement de cette fondation, il donnait l'hébrégement du Tertre, en Rieux, qui avait appartenu à son frère cadet, Payen de Théhillac, le tout valant 7 livres de rente. De leur côté, les Trinitaires s'engageaient à exécuter la fondation et à donner au dit seigneur, à chaque Noël, une demi-livre de poivre (archives du Morbihan).

Sa femme était Jeanne de la Motte, fille de Robert, sieur de Bossac, la Thébaudaye et Sourdéac, qui jura, en 1378, l'association bretonne pour empêcher l'invasion étrangère en Bretagne.

Guillaume Ier de Théhillac et Jeanne de la Motte eurent 4 enfants : 1° Guillaume, époux de Jeanne de Questembert, tué à Azincourt en 1415, et mort sans enfant. Sa soeur Jeanne recueillit son héritage. 2° Jehan, époux de Guyonne de Sévigné, veuve en 1429. 3° Marguerite, mariée à Briand de Châteaubriand. 4° Jeanne, dame du Plessix de Peillac, puis de Théhillac, épousa, avant le 17 septembre 1401, Tristan de la Lande, seigneur de Guignen, la Salle, le Vaurouaut, grand maître de Bretagne, capitaine de Nantes, Redon et Saint-Malo, veuf de Marguerite de Bruc, l'un des gentilshommes les plus en vue de son temps (Comte de Laigue. — Nouvelliste du 21 octobre 1909).

 

Fief de Maure. — Le comte de Maure avait comme dépendances en Guer la maison et moulin de la Houssaye et le rôle de la Voltais.

 

Fief de Comblessac. — On sait que la châtellenie de Comblessac était très importante.

Elle comprenait les manoirs de : Craon ; Bois-Jan ; le Couédic ; la Villeéan ; Vauvert ; la Porte-Santé ; la Porte-Porcaro ; le Coudray ; les Bouère ; le Bois-Guimard ; la Couppuaye, en partie, l'autre partie relevait de la Gacilly ; la Motte ; Trégoédan ; Trébado ; Bodél ; les Salles ; la Ville-Huet ; Tresle-Lois ; la Malardais.

Elle avait aussi des dépendances en Guer que nous ne pouvons signaler avec assez d'exactitude.

Dans l'Histoire généalogique de la famille Eder (Revue de Bretagne, Nov. 1911, M. le vic. Paul de Freslon) il est dit que Guillaume Eder possédait de nombreuses terres et des fiefs en Maure, Guer et Comblessac. Il était seigneur de la Haye en Misillac (évêché de Nantes), de Trégoédan et Trébado en Comblessac. Il signa le traité de Guérande, le 12 avril 1365. Catherine, sa fille, épousa, par contrat du 15 mars 1385, Jehan Freslon, sieur de la Freslonnière et du Bois-Briant, en la paroisse du Rheu, évêché de Rennes. Dans cet acte il est marqué que Guillaume donna à sa fille 40 livres de rente sur ses revenus en Maure, Comblessac, et s'il le fallait, en Guer.

Pierre Eder, fils aîné de Guillaume, parut aux Montres de Comblessac en 1427, comme seigneur de Trégoédan et Trébado ; mentionné avec Tristan de la Lande dans un acte du 22 juillet 1430, par lequel ils recevaient du sire de Rieux une indemnité de 40 livres de rente en récompense d'une somme de 600 livres qu'ils avaient versée pour partie de la rançon du Maréchal de Rieux, prisonnier des Anglais.

Pierre Eder épousa Jeanne du Brossay, en Saint-Gravé, fille de Guillaume et de Jeanne Anger, fondatrice de l'hôpital de Saint-Gravé en 1412, héritière du Brossay et Vaugrain.

Guillaume, leur fils, fut marié à Marguerite de la Lande, dont l'oncle, Olivier, épousa Aliénor de la Jaille. Il avait plusieurs tenues en Guer.

 

Fief du Bois-de-la-Roche. — Cette seigneurie possédait des fiefs en Mauron, Réminiac, Ploërmel et Guer.

Le fief en Guer fut-il un démembrement de la châtellenie de Guer ou un bien personnel des Montauban, nous ne saurions le dire. Si Robert de Montauban, seigneur du Bois de la Roche parut aux montres de Guer en 1426 et Guillaume en 1444, ce ne fut pas en qualité de seigneurs de Couédor mais du fief qu'ils avaient en Guer [Note : Le lieu de la « Montre » n'était que l'endroit du rendez-vous. Plusieurs de ceux qui y étaient appelés, n'y avaient pas de terres].

 

Fief de la Lardaye. — Cette seigneurie, en Maure, avait un fief en Guer. Les prés du Pont-Minier, de la Claire-Fontaine et de Laumaillerie en relevaient pour 30 sols de rente, droit de moyenne et basse justice. Aveu fut rendu à Julien de Bégasson, en 1751 (Papiers des Brenugat).

(abbé Le Claire, 1915).

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