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GUENIN

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La commune de Guénin (bzh.gif (80 octets) Gwennin) fait partie du canton de Baud. Guénin dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GUENIN

Guénin tire son nom de saint Guénin, qui aurait été évêque de Vannes.

Guénin est un démembrement de l'ancien paroisse primitive de Baud. On trouve à Guénin un lieu-dit Lenvaud qui, semble attesté l'appartenance primitive de Guénin à Baud. La paroisse de Guénin faisait autrefois partie du doyenné de Porhoët.

On trouve les appellations suivantes : Guinin (en 1448, en 1477) et Guenin (en 1464, en 1536).

Ville de Guénin (Bretagne).

Note : Ce territoire, limité au nord par Pluméliau, à l'est par Remungol et Plumelin, au sud par La Chapelle-Neuve et Baud, et à l'ouest par Saint-Barthélemy, est traversé du nord au sud par le cours sinueux de l'Evel. Sa superficie est de 2870 hectares, dont un tiers environ est en culture, un tiers en landes, et le reste en prés, bois, etc... En 1891, sa population actuelle est de 1960 habitants. Le bourg, à 5 kilomètres de Baud et à 40 de Vannes, est presque au centre de la paroisse, et au milieu des terrains les plus productifs. Généralement ces terres sont peu favorables au froment, et le seigle est la céréale la plus cultivée. Les landes pourraient être défrichées avec succès, car la terre y a beaucoup de profondeur. Les staurotides, ou croix de pierre, dont il a été déjà question à l'article de Baud, se rencontrent aussi en Guénin, auprès du moulin de Téléné. Une voie romaine, venant de Carhaix, traverse ce territoire en passant à Botfaux, au pont de Kerchassic, à Kergoric, où se trouve encore une borne milliaire, à Botcol et à Coet-Coet. Dans ce trajet, la voie contourne le Mané-guen, ou la Montagne-blanche, et laisse à un kilomètre au sud le village de Locmiquel, position très élevée sur le bord de l'Evel, où l'on trouve de nombreux fragments de briques ; on rencontre de semblables débris au village de Keralbaud situé plus au sud sur la même rivière, et dans une position analogue. De l'autre côté de la rivière, près de Kerival, se trouve une ancienne fortification, de forme rectangulaire, et de petite dimension. Un peu plus loin, entre les villages de Pengovéro et de Kerguestenen, se voit un retranchement de même nature. Ces postes étaient sans doute en rapport avec la voie romaine, mentionnée ci-dessus. Guénin tire son nom de celui de son patron, saint Guénin, évêque de Vannes. Ce saint prélat étant mort vers 622, si l'on en croit Albert Le Grand, la paroisse de Guénin n'aurait été érigée que postérieurement à cette date. C'est probablement de Baud qu'elle aurait été détachée (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de GUENIN

l'église Saint-Guénin (1773 et 1774). Cette église, en forme de croix latine, remplace un édifice plus ancien et a été construit en 1773 comme l'indique une inscription du mur Sud : "Cette église a été bâtie du temps de Jean Guyomard, trésorier. La première pierre fut posée le 13 avril 1773, et elle a été bâtie en un an. Priez Dieu pour vos pères". L'église a été bénite le 13 mars 1774 par Guy Masson, recteur de Plumelin. On y trouve les armes de la famille Martel de Tenuel. Le tableau du Christ de Pitié date du XVIIème siècle ;

Eglise de Guénin (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, reconstruite en 1773, et bénite le 13 mars de l'année suivante, par Guy Masson, recteur de Plumelin, est en pierres de taille et en forme de croix latine. Sur les murs du côté sud, on lit cette inscription : « Cette église a été bâtie du temps de Jean Guyomard, trésorier. La première pierre fut posée le 13 avril 1773, et elle a été bâtie en un an. Priez Dieu pour vos pères ». Les chapelles sont : — 1. Notre-Dame du Mané-guen, située vers le nord-est, sur la montagne qui porte ce nom. Cette chapelle offre par sa position, son isolement, l'aspect du mur, et les ombrages qui l'environnent, la plus grande analogie avec la chapelle de Notre-Dame du Burgo en Grand-Champ. Elle est en contre-bas du sol, et on y descend par plusieurs degrés. Elle est en forme de croix latine, avec un choeur polygonal, et sur l'intransept une tour carrée et une flèche en ardoises. Ses murs sont en grand et moyen appareil, ses portes et fenêtres en ogive, ses dimensions de 24 mètres sur 6 environ. La sablière du nord porte la date de 1577, qui correspond exactement au style de l'édifice. Des réparations y ont été faites en 1604 et 1751. On y voit un écusson plusieurs fois répété : Ecartelé aux 1er et 4ème, à ... fasces, aux 2ème et 3ème losangé. Les jeunes filles viennent ici en pèlerinage pour obtenir de l'embonpoint, et les mères pour demander le lait nécessaire à l'alimentation de leurs enfants. Près de la chapelle se voit un puits de 1705, récemment restauré, avec une inscription. — 2. Saint-Michel, au Mané-guen également, mais sur un mamelon différent de celui de Notre-Dame. Il est très possible qu'avant de s'élever ici, cette chapelle ait existé au village de Locmiquel, qui en porte le nom. — 3. Saint-Nicodème, vers l'est, est sans intérêt. Cependant, deux fois l'an, le 1er dimanche de mai et d'août, des pèlerins des cantons d'Auray, Belz, Port-Louis, Languidic, Pluvigner, etc. viennent en grand nombre implorer la protection du saint et s'en retournent emportant de la fontaine une fiole d'eau qu'ils donnent à boire à leurs bestiaux. — 4. Saint-Cado, vers le sud-est. Il est probable qu'il y a eu jadis des chapelles à Saint-Guen, auprès du bourg, et à Saint-Teno, vers le sud : les noms seuls paraissent l'indiquer ; quant à Saint-Godenec, auprès de Saint-Nicodème, ce n'est vraisemblablement qu'une altération du nom de Saint-Nicodème. Il n'y avait à Guénin que deux chapellenies : — 1° Celle de Jean Nicolo et de sa femme, fondée à l'autel de la Sainte-Couronne, à raison d'une messe par semaine, et dotée d'une maison et dépendances, située à Pen-Hayo en Saint-Barthélemy. — 2° Celle du Bras, dotée d'une métairie, située à Kerhingant en Guénin, vendue nationalement pendant la Révolution. Les frairies étaient celles du bourg, du Mané-guen, de Téléné, de la Haye, de la Rivière et de la Lande. Le recteur diluait à la 33ème gerbe sur toute l'étendue de sa paroisse ; son revenu net était évalué, en 1757, à 900 livres. Guénin relevait du vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Baud et du district de Pontivy. Son recteur, M. Pierre Guillerme, refusa le serment à la Constitution civile du clergé, et dut s'exiler en Espagne, où il resta jusqu'au Concordat. Bientôt on vendit comme biens nationaux la métairie de Kerhingant, les arbres de Notre-Dame du Mané-guen, un verger, un champ et des prairies, dépendant du presbytère. Cette commune fournit à la Chouannerie bon nombre de volontaires. En 1801, elle fut maintenue dans le canton de Baud et l'arrondissement de Pontivy : ce qui a été accepté par l'Eglise en 1802 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Guénin (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Guénin et ses recteurs"

la chapelle Notre-Dame-du-Mané-Guen (XVIème siècle), située au village de Manéguen et restaurée en 1751. Selon un cantique de 1711, un sanctuaire marial existait au début du XIVème siècle sur le versant est de la "colline sacrée", au sommet de laquelle se dresse toujours une chapelle dédiée à saint Michel. Ce sanctuaire est remplacé dans la seconde moitié du XVIème siècle, par l'édifice actuel. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine, terminé par un choeur polygonal. Les rampants du toit sont décorés de crochets. Sous le pignon occidental s'ouvre un joli portail Renaissance (1577) avec colonnettes cannelés et entablement sculpté. Au-dessus de la porte, deux sirènes soutiennent un écu. Sur le pignon s'élève un campanile carré formé de colonnettes supportant un petit dôme. La porte Sud est à anse de panier surmontée de feuillages et d'arabesques. Sur le carré du transept est une tour carrée avec flèche en ardoises. Une frise en granit (1577) est sculptée d'arabesques et de feuillages, de personnages et d'animaux (dans sa partie inférieure court une corniche moulurée). La chapelle est couverte d'une charpente lambrissée à clefs pendantes et les sablières de la nef, oeuvre de Guillaume et Jacques Thébaut (ou Thébault), datent de 1577 (date donnée par l'inscription d'une sablière : "1577, Guill et Jacques ont faict cet boeis"). La charpente du croisillon Sud porte la date de 1604. Le confessionnal date de 1788. Le retable du maître-autel, en pierre et marbre, date de 1754. Le retable sud date da 1696. L'enclos date de 1726. Un banc de pierre extérieur complète cette chapelle ;

Chapelle de Guénin (Bretagne).

la chapelle Saint-Michel (XVIIème siècle), située à Mané-Guen, sur un mamelon voisin de Notre-Dame. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire, maintes fois restauré ;

l'ancienne chapelle Saint-Nicodème (XVIème siècle), aujourd'hui disparue et signalée encore en 1930 ;

Pardon de Guénin (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Cado (XVIIIème siècle). Il s'agissait d'un édifice de forme rectangulaire encore signalé en 1930 ;

la croix de Kerauffret (XIIème siècle), l'une des plus anciennes du Morbihan. Cette croix est gravée de dessins géométriques ;

le calvaire du cimetière (XVIIème siècle) ;

l'ancien manoir de Tenuel. La seigneurie a appartenu en 1380 à Jean Thenevel. Le manoir est devenu ensuite la propriété d'Alain Le Corvec, puis de la famille Lambert. Il existerait à Tenuel un souterrain dont on ignore la destination ;

le puits monumental (1705), restauré au XIXème siècle et situé près de la chapelle Notre-Dame ;

3 moulins à eau dont le moulin de Trusac, de Tenuel et de Teléné ;

A signaler aussi :

le site gallo-romain de Locmiquel ;

les sites médiévaux d'Envaud (ou Lenvaud) et de Keralbaud ;

la voie romaine Vannes-Carhaix ;

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ANCIENNE NOBLESSE de GUENIN

Les seigneuries de Guénin étaient :

1.     Téléné, au sud-est, sur la lisière de la Chapelle-Neuve.

2.     Ténuel ou mieux Tenevel, au sud, sur l'Evel.

FRÉMEUR. Terre et moulin en la paroisse de Guénin, évêché de Vannes. Jean de Lantivy, seigneur du Rest (1647-1680), et ses descendants en furent seigneurs. Il existait en la paroisse de Lesbins, près de Pont-Scorff, un autre Frémeur. Le 9 octobre 1599, noble homme Julien André, sr. de Launay, demeurant au bourg paroissial de Guidel, rendit aveu et dénombrement à très haut et très puissant seigneur Loys de Rohan, pair de France, prince de Guémené, duc de Montbason, baron de Marigny, seigneur de la Rochemoisan, du lieu noble de Frémeur et de ses dépendances, assis en la paroisse de Lesbein et mouvant de la seigneurie de la Rochemoisan. (Archives Nationales. Q776. Dossier Frémeur) (Théodore Courtaux, 1899).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 2 nobles de Guénin :

Guillaume DES PORTES (30 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Alain de THUOUENEL (300 livres de revenu) : excusé ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Guénin.

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