|
Bienvenue ! |
LA PAROISSE DE GUENIN |
Retour page d'accueil Retour page "Ville de Guénin"
Comprise dans le doyenné de Porhoët et sujette à l'alternative, cette paroisse
de Guénin avait pour patron tout à la fois et titulaire de son église le saint
évêque de Vannes dont elle porte le nom. Sur toute son étendue, le recteur
percevait la dîme à la 33ème gerbe. Cinq frairies s'en partageaient le
territoire : celles du bourg, de la Haye, de la Rivière, du Manné-Guen et du
Tellené. Outre son église paroissiale, reconstruite en 1773 et bénite, le 13
mars de l'année suivante, par Guy Masson, recteur de Plumelin, elle possédait trois
chapelles : d'abord celle de Notre-Dame, bâtie, en 1300, au sommet du Manné-Guen
(Mont-Blanc) par la Bonne fille Olive Olivo, ainsi que l'appelle l'abbé Cillant
(Manuscrit des archives départementales du Morbihan) ; ensuite celles de Saint-Michel et de Saint-Nicodème, en des lieux isolés.
Une seule chapellenie s'y était fondée ; elle dut son établissement, à la fin du
XVIIème siècle, à Jean Nicollo et à sa femme. Ses fondateurs, dont elle portait
le nom avec celui de la localité où se trouvait son temporel, la chargèrent
d'une messe à célébrer, le lundi ou le vendredi de chaque semaine, en la
chapelle de la Sainte-Couronne, dans l'église paroissiale, et la dotèrent d'une
maison et ses dépendances, au village de Pen-Hayo, en la paroisse de Baud.
Recteurs de Guénin.
1533. R. Michel Souldan.
1564. Thomas Tanguy, recteur de Grand-Champ.
1581. R. Guillaume Le Mevezec résigne entre les mains de l'Ordinaire le 20
Juillet.
1581-1595. Alain Le Goff, de Pluméliau, pourvu par l'évêque le 20
juillet 1581, prit possession le 10 septembre et mourut en avril 1595.
1595-1630. R. Alain Le Ny, pourvu par l'évèque le 18 avril 1595, prit possession
le 4 mai. Demeurant presque toujours au village de Kerbourdal, en Plumelin, sa
paroisse natale, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, le 19 janvier 1630,
pour faire place à son neveu.
1630-1636. R. Alain Le Tutour, de Guénin,
pourvu par l'Ordinaire le 19 janvier 1630, prit possession le 20, et résigna, en
1636, pour devenir recteur de Locminé.
1646. R. Jean Chenault, sieur de
Gradignan, ne fut pas le successeur immédiat d'Alain Le Tutour. Après sept mois
de rectorat ici, il résigna pour passer à Brech.
1646. R. Louis Morice, à
peine pourvu de ce bénéfice, le permuta avec le suivant.
1647-1653. R. Julien
du Bois-de-la-Salle, vicaire perpétuel d'Arz et recteur d’Ilur, s'étant aliéné
l'esprit de ses paroissiens, permuta de nouveau avec le susdit Morice (Voir le
catalogue des vicaires perpétuels de l'Ile-d'Arz).
1653-1669. Louis Morice pour la seconde fois.
1670-1683. R. Alain Le Corf
résigne en 1683 et meurt en 1687.
1683-1714. Michel Guégan. Malade, il donna,
le 12 avril 1714, procuration peur résigner entre les mains du Pape, en faveur
de Jean Oliviéro, son curé ; mais cet acte n'eut aucun résultat, et ce recteur
mourut, au mois de septembre suivant, encore titulaire de son bénéfice.
1714-1718. R. Vincent Mahé, curé de Carnac, pourvu par l'Ordinaire le 11
septembre 1714, prit possession le 13, et résigna le 7 avril 1718, pour passer à
Plouhinec.
1718-1741. Jean de Lentivy, de Riantec, pourvu par l'Ordinaire
le 7 avril 1718, prit possession le 3 septembre, mourut le 23 février 1741 et
fut enterre le 24 au cimetière.
1741-1761. R. Vincent Le Clerc, recteur de
Saint-Goustan d'Auray, pourvu par l'évêque le 25 février 1741, prit possession
le 8 mars et résigna, en 1761, pour passera Cléguer.
1761-1762. Henri
Pichodo, de Silfiac et curé de Langoëlan, pourvu par l'évêque le 17 février
1761, prit possession le 19. Décédé le 20 janvier suivant, à l'âge de 39 ans, il
fut enterré le 22 au cimetière.
1762-1787. Jean-Mathurin Merlet, de
Plumelin et curé de l'Ile-aux-Moines, pourvu par le pape le 17 mars 1762, prit
possession le 8 mai. Mort, à l'âge de 60 ans, le 27 février 1787, il fut
enterre, le 1er mars, auprès de la croix du cimetière.
1787-1802. Pierre
Guillermo, de Moréac et curé d'ici, pourvu par l'évêque le 4 juin 1787, prit
possession le 15. Ayant refusé de prêter le serment exigé par la Constitution
civile du clergé, il dut s'éloigner. Le 29 avril 1801, il se trouvait encore en
Espagne. Maintenu, après le Concordat, à la tête de cette paroisse, il prêta le
serment entre les mains du préfet, le 2 novembre 1802.
(Abbé Luco).
© Copyright - Tous droits réservés.