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L'église de Saint-Goulven

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L’origine de cette église remonterait à la vie de Saint Goulven qui serait arrivé en ces lieux à sa naissance, ses parents ayant fui comme de nombreux bretons, la Grande-Bretagne à la fin du Vème siècle, début du VIème siècle. Devenu un saint ermite, ayant aidé par ses prières le comte de Léon Even à repousser les pirates normands, il reçut en remerciement un territoire sur lequel fut construite une église plusieurs fois remaniée au cours des siècles. 

A quatre kilomètres à l'ouest de Lochrist se trouve le bourg de Goulven, au fond de la haie qui porte son nom, sur la petite ligne de chemin de fer qui relie Landerneau à Lesneven, pour aboutir à Plounéour-Trez. Elle est réellement curieuse d'aspect, l'église de Goulven. Un clocher immense en style Louis XIII, à ses côtés un joli petit porche gothique, un campanile central chevauchant sur le milieu de la nef, une belle abside droite ; telle est la physionomie extérieure.

La base du clocher, flanquée à ses angles de gros contreforts à niches, pilastres et caissons, est absolument dans le même genre que celles de Pleyben, Saint-Thégonnec et Lampaul-Ploudalmézeau. Voyons leurs rapports comme date : Pleyben, 1588-1591. — Goulven, 1593. — Saint-Thégonnec, 1599-1605. — Lampaul-Ploudalmézeau, 1629.

La ressemblance avec Pleyben est surtout frappante, ce sont absolument les mêmes détails, les mêmes dispositions, les mêmes tracés dans la grande arcade d'entrée, les contreforts, la niche du saint Patron et la galerie qui la surmonte et dans la galerie du haut avec ses balustres taillés en gaines ; mais ici, au lieu d'avoir un couronnement en dômes superposés comme dans les trois autres monuments, nous avons une flèche octogonale hérissée de crochets et bien ajourée sur ses faces, et dans les angles montent quatre solides clochetons, reposant sur des bases carrées. Dans le grand porche, sous le clocher, nous trouvons un motif architectural qui a son caractère spécial, c'est la colonne appelée française, inventée par Philibert Delorme dans la construction du palais des Tuileries, consistant en une série de tambours cannelés séparés par des bagues saillantes et sculptées. Ce genre de colonnes se répète dans la plupart de nos porches de la fin du XVIème siècle et ceux du XVIIème : Brasparts, Pleyben, Landerneau, Guimiliau, Saint-Thégonnec, Bodilis, Goueznou, Trémaouézan, Plabennec, etc., sans compter d'autres détails qui sont communs à tous ces porches inspirés de la même idée et construits peut-être par les mêmes ouvriers, panneaux à fortes moulures, caissons, cartels, mascarons, modillons, corniches et niches des apôtres.

Tout contre le clocher, au bout d'un ancien transept transformé maintenant en sacristie, s'ouvre un joli petit porche rappelant dans ses lignes et ses sculptures ceux de Pencran et de La Martyre ; colonnettes très fines, portes géminées, bénitier dans le trumeau, feuilles frisées et déchiquetées à l'excès. Sur le contrefort de l'angle sud-ouest on lit cette inscription en caractères gothiques : Lan MVcV. (1505) G. Clech, Gouverneur, Per Guen Fabrique.

A l'intérieur de l'église on trouve deux gros piliers et un grand arc triomphal soutenant le campanile central, puis trois enfeux, dont l'un contient un petit autel en pierre. Le maître-autel en Kersauton est divisé sur sa façade en quinze arcatures flamboyantes et porte une frise de feuillages très largement sculptés.

Du côté midi, un petit autel ancien, dans le genre gothique du XVème siècle, se compose de cinq arcatures séparées par des colonnettes torses et surmontées de découpures très déliées. Les sujets représentés dans ces panneaux sont :

1° L'Annonciation. — L'ange Gabriel, tenant un sceptre, apparaît à la Sainte Vierge agenouillée sur un prie-dieu, avec un livre ouvert, et abritée sous un dais ou baldaquin dont deux anges soutiennent les draperies. Au-dessus de l'ange Gabriel plane le Père Éternel coiffé de la tiare et tenant la boule du monde.

2° La Nativité de l'Enfant-Jésus, la Sainte Vierge et saint Joseph en adoration, et les Anges chantant dans les airs : Gloria in excelsis Deo.

3° L'Adoration des Mages.

4° La Présentation au temple.

5° Le Crucifiement.

DANS LE RETABLE :

6° La Visitation.

7° L'ange apparaissant aux bergers de Bethléem.

Un autre autel, du côté nord, retrace aussi dans son retable, mais d'une façon plus grossière, les principaux miracles de la vie de saint Goulven.

Une peinture naïve, exécutée sur le lambris du transept nord, reproduit l'entrevue du comte Even et de saint Goulven, après la victoire remportée par le comte sur la flotte des Danois, grâce à la prière et à l'intercession du saint ermite.

Citons encore la tribune des orgues, travail de l'époque du gothique flamboyant, comme les tribunes de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon et de Saint-Melaine de Morlaix ; puis les deux bannières du XVIIème siècle, belles œuvres de broderie comme celles de Trèflez, Plouguerneau, Plougourvest, Guimiliau, Lampaul, etc.

Dans le cimetière est un ossuaire portant la date de 1707. Sous cette petite chapelle existe une crypte profonde dont l'escalier a été maçonné il y a quinze ans environ. Dans cette crypte on a trouvé un bras en bois sculpté et doré, contenant un autre bras en argent lequel à son tour renfermait une relique assez considérable.

A une petite distance du bourg se trouve une chapelle appelée le Pénity ou maison de pénitence. Elle a été bâtie sur l'emplacement de l'ermitage de saint Goulven, et à côté coule la fontaine miraculeuse qui jaillit à la prière de Glaudan, le père du saint enfant, qui avait erré en vain pendant toute une journée, à la recherche d'un peu d'eau pour désaltérer la mère et laver le corps de son fils nouveau-né.

Pour être édifié sur toutes ces merveilles de l'enfance et de la vie de saint Goulven, il faut lire son histoire dans Albert le Grand ou encore dans le livre de M. l'abbé Thomas : Saint-Pol Aurélien et ses premiers successeurs. Avec cette connaissance, les monuments qui se rapportent à notre saint ermite et évêque auront encore plus d'intérêt pour notre esprit et notre coeur.

 (J.-M. ABGRALL, Chanoine honoraire).

En résumé, ce bel édifice gothique fut totalement reconstruit du XIVème au XVIIème siècle. L'édifice actuel à l'exception de la tour édifiée sur son flanc sud date de la fin du XVème, début du XVIème siècle. Au-dessus du porche Renaissance daté de 1593, le clocher étonne par ses dimensions imposantes. Il semble attester ainsi combien le culte de Saint Goulven renommé par ses miracles attira de nombreux pèlerins jusqu’à la Révolution. La construction du clocher dura 45 ans (1593-1638) en raison du petit nombre d’ouvriers. Le clocher porte à sa base la date de 1593, date du commencement de la construction (il fut foudroyé à deux reprises, en 1763 et en 1835). L’inauguration eut lieu le 2 juin 1639 (pour la circonstance un banquet fut offert à tous les paroissiens). La flèche octogonale bien ajourée, flanquée de solides clochetons culmine à 58 m. Jouxtant la base du clocher, s’ouvre un porche de style flamboyant remarquable par l’élégance de ses lignes et la finesse de ses sculptures. Dès 1836, à la suite de la visite de Prosper Mérimée, conservateur des monuments historiques, l’église de Goulven fut l’un des premiers monuments du Finistère à être classé. 

L'église de Goulven

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L'ossuaire de l'église Saint-Goulven (1709). Cet ossuaire porte l'inscription "R. Breton R. 1709", date d'un remaniement pour le transformer en école. Une porte du XVIème siècle y a été réemployée.

En 1880, dans la crypte, a été découvert un bras en bois sculpté et doré contenant un autre bras en argent qui renfermait une relique de saint Goulven. La crypte fut murée au cours d'un autre remaniement ainsi qu'en témoignent les comptes de la fabrique : " Payé aux trois Stéphan maçons pour avoir fait la muraille de la maison des petites écoles, relevé la porte du reliquaire, tiré et fourni la pierre de taille pour cet effet et autres réparations sur les lieux dépendants de la fabrique : 208 livres 16 sols ".

 

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L'autel, situé aujourd'hui devant le maître autel, comporte des panneaux représentant les différents miracles de saint Goulven (une fille mondaine convertie par prières, deux aveugles guéris, le miracle de la terre changée en or, un enfant préservé de l'incendie, un enfant noyé ressuscité par prières, une femme préservée de la mer).

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Du côté midi, se trouve un petit autel ancien (XV-XVIème siècle) composé de cinq arcatures séparées par des colonnettes torses : les panneaux contiennent plusieurs bas-reliefs dont l'Annonciation, la Nativité, l'Adoration des Mages, la Présentation au temple, le Crucifiement, et sur l'autel "l'Annonce aux bergers", sur le retable "la Visitation". 

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Le maître autel en granit (divisé sur sa façade en quinze arcades et portant une frise de feuillages sculptés, de style gothique, autrefois surmonté de la statue du Sacré-Coeur) date du XVème siècle ; il est entouré de deux reliquaires (XVIIème siècle) : l'un contenant les reliques d'un martyr inconnu et l'autre (XVI-XVIIème siècle) les reliques de saint Goulven (bras reliquaire en bois).

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Au bas de la nef, la tribune des orgues en bois sculpté provient sans doute d'un ancien jubé (XV-XVIème siècle). 

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L'église renferme de plus six enfeus vides de leurs tombes, un baptistère (dais imitation marbre avec 6 colonnes corinthiennes et peinture sur lambris représentant le baptême de Jésus), une chaire à prêcher surmontée de la colombe de Saint-Esprit (fin XVIIème siècle ou début XVIIIème siècle) et des statues anciennes.

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Nota : les photos réalisées par Gilbert Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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