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LA MAISON LE GOALES ou LE GUALES

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Monsieur le Gualès, ou Goalès, nommé ici, appartenait à une ancienne maison chevaleresque de Bretagne portant : « De gueules au croissant d'argent accompagné de six coquilles de même 3, 3. » (sceau 1381). Devise : « Faventibus astris ».

Les Le Goalès, ou Gualès, étaient seigneurs de Kerversault, la Villeneuve, en Ploubezre ; — Kerfeuillen et Keryvon, en Buhulien ; — Guernanchanay, en Plouaret ; — Carcaradec, en Ploulec'h ; — Benvoaz et Lanhalla, paroisse du Faouët ; — Kervégan, en Rospez ; — Coataliou ; — Mezaubran, en Minihy-Tréguier ; — Kerson, en Servel etc.. et autres lieux.

Maison d'ancienne extraction chevaleresque maintenue à la Réformation de 1669, avec douze générations, comparut aussi aux montres et réformations de 1467 à 1543, dans les paroisses de Ploubezre, Langoat, Buhulien, Ploulec'h, le Faouët et Rospez, évêché de Tréguier (P. de Courcy).

Nous citerons parmi les ancêtres de cette maison :

Guillaume, chevalier en 1180, témoin, en 1202, de la concession d'une foire à l'abbaye de Beauport, faite par Conan, fils du comte de Penthièvre ;

Jean, sieur de Kerversault, vivant en 1320 ;

Geoffroy, son fils, qui ratifia le traité de Guérande, en 1381 ;

Jean, fils de Geoffroy, épousa Marie de Ménéhorre. Il prêta serment au duc entre les nobles de Tréguier, en 1437 ;

Marie, fille du précédent, fut l'une des filles et damoiselles d'Anne de Bretagne et reçut de cette princesse et de Maximilien, roi des Romains, 2.000 livres en or en faveur de son mariage, en 1491, avec Mériadec de Guicaznou, l'un des cent hommes de la maison de la duchesse ;

Marie le Goalès fonda, en 1520, plusieurs bourses au collège de Tréguier à Paris ;

Rolland le Goalès, chevalier de Saint-Michel en 1644 ;

Deux capitaines gardes côtes au combat de Saint-Cast, en 1758, dont Alain-Louis, des milices gardes côtes de Tréguier.

Bertrand, avocat à la Cour, né en 1660, dans la paroisse du Faouët évêché de Tréguier, auteur d'un savant « Plaidoyer sur la question de la destitution ad nutum » (Rennes, Audran 1717, in-12 dédié au Président de Robien).

En résumé la filiation de Jean le Goalès sieur de Kerversault s'est divisée en cinq branches principales :

1° Les seigneurs de Carcaradec, alliés aux Even, de Bégaignon et fondus dans Rogon en 1580 ;

2° Les seigneurs de Mésaubran, alliés aux Coëtlogon et aux d'Acigné, branche qui finit à Marie le Goalès, dame de Mésaubran, mariée en 1675, à Léonard-Marie du Maine, comte du Bourg, maréchal de France en 1724 ;

3° Les seigneurs de Benvoas, desquels descendait Bertrand le Goalès, avocat, ci-dessus mentionné ;

4° Les seigneurs de Lanzéon, représentés au moment de la Révolution par Alain-Louis, capitaine des gardes côtes de Tréguier qui, de son mariage avec Marie-Jeanne Guilloton de Kerduff, eut vingt enfants dont quatre fils, émigrés à l'armée des princes, périrent dans les guerres de la Révolution. L'aîné, enseigne de vaisseau, puis officier dans la légion britannique, mort au Port-au-Prince en 1794 ; le second, officier au régiment d'Austrasie, tué à Quiberon ; le troisième officier au régiment de Forez, mort de ses blessures, à la suite d'une affaire sur la Meuse ; le quatrième mort en Suisse des blessures qu'il avait reçues à l'armée de Condé ;

5° La branche des seigneurs de Villeneuve, dont les descendants ont honorablement servi dans l'armée. Cette branche existe encore au début du XXème siècle. (J. Baudry).

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