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QUELQUES NAUFRAGES AUX GLENANS

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Les îles Glénans

A partir du XVIIIème siècle, on trouve dans les documents de cette époque et dans les registres de l'Amirauté, des mentions nombreuses de naufrages et accidents de mer survenus aux Glénans. Il serait long et fastidieux de les énumérer et décrire. J’en citerai deux seulement en raison du contraste entre la conduite des habitants dans ces deux cas vis-à-vis du naufragé.

En 1732, un navire hollandais d'environ cent tonneaux, toucha sur les rochers au sud des Glénans ; deux hommes furent noyés, le capitaine et deux matelots purent en nageant atteindre les îles, ils étaient à bout de forces et entièrement nus. Le navire vint plus tard à la côte et les pêcheurs s'emparèrent de tout ce qu'ils purent enlever, vêtements ou provisions, et il fallut l'intervention de la femme du fermier des Glénans pour obtenir qu'il fût laissé aux naufragés un simple suroît. L'Amirauté prévenue fit faire une enquête, mais celle-ci fut particulièrement laborieuse, elle dura plusieurs mois et forme un dossier très volumineux. Tous les individus convaincus d'avoir recueilli une partie des épaves durent en rembourser la valeur au Domaine royal, qui, je crois même, réclama le prix des vêtements abandonnés aux naufragés !.

En 1747, on s'était décidé à organiser une division volante pour protéger les côtes de l'Atlantique. Elle comprenait deux frégates, de 24 canons chacune, la Mutine, du chevalier Du Dresnay des Roches, la Galatée, du chevalier de Tourville, petit-fils du grand marin, ainsi que deux corvettes, la Badine et l'Espion. Etablie en croisière, entre les Glénans et l'île d'Yeu, elle s'empara de plusieurs corsaires ennemis, et le 22 juin, elle captura une frégate de 22 canons, le Duc de Cumberland, qui s'était échoué sur les rochers des Glénans.

Dans une autre circonstance, il s'agissait d'un navire à destination de Greenock (Ecosse), naufragé dans les parages des Glénans. Le capitaine du nom d'Hamilton qui s'était sauvé à la nage, déclara dans l'enquête avoir été parfaitement traité par les pêcheurs qui l'avaient recueilli en pleine mer, transporté chez eux, réchauffé et habillé, pendant que l'on faisait sécher ses habits (Villiers du Terrage).

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