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LES FOUGERETS

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La commune de Les Fougerêts (bzh.gif (80 octets) Felgerieg-al-Lann) fait partie du canton de La Gacilly. Les Fougerêts dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE des FOUGERETS

Les Fougerêts vient du nom romain "Filgeriaca" (fougère).

Les Fougerêts est, semble-t-il, un démembrement de l'ancienne paroisse gallo-romaine de Glénac. Les Fougerêts est érigé en commune en 1790.

Ville des Fougerêts (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Feugeres (1340), Forgeray (1387), Fougeray (1387), Les Fougerais (en 1427), Les Fougerez (en 1464), Les Fougerets (en 1477), les Foulgerets (en 1481), Les Fougeretz (en 1516).

Ville des Fougerêts (Bretagne).

Note : Le territoire des Fougerêts est limité au sud par la rivière d'Oust, qui le sépare de Peillac, à l'ouest par un petit ruisseau, qui longe Saint-Martin, au nord par d'immenses landes, qui touchent Saint-Nicolas-du-Tertre et La Gacilly, et enfin à l'est par une ligne conventionnelle, qui le sépare de Glénac. Sa superficie est de 1990 hectares, dont la moitié presque est sous landes ou sous marais ; tout le coteau, parallèle à l'Oust, est bien cultivé et bien peuplé. Les habitants sont, en 1891, au nombre de 1130. A deux kilomètres du bourg, se trouve une gorge de rochers, on l'on voit une suite de petites grottes, connues sous le nom de chambre du coucou ; ces rochers sont depuis 1888, couronnés d'une croix, et décorés de deux statues, l'une de Notre-Dame de Lourdes, l'autre de saint Joseph. On conçoit sans peine qu'il n'y ait plus de monument mégalithique dans la partie cultivée, mais il en peut rester dans les landes, vers le nord. Le passage de l'Oust entre les Fougerêts et Peillac porte encore le nom assez significatif de Passage des Romains ; il y a maintenant un pont depuis 1872 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville des Fougerêts (Bretagne).

 

Ville des Fougerêts (Bretagne).

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PATRIMOINE des FOUGERETS

l'église de la Nativité-de-la-Vierge (XVème siècle). L'église, orientée, avec bas-côtés et transept peu débordant, est édifiée au XV-XVIème siècle sur un terrain donné, suivant la tradition, par le chevalier de la Villebeau, seigneur de la Ville-Caro. L'édifice, en forme de croix latine, est épaulé de contreforts. A l'origine, les deux bras du transept faisaient office de chapelles, l'une dédiée à saint Yves, l'autre appartenant aux seigneurs de La Jouardaye. De style flamboyant, l'église avait jadis un clocher sur le carré du transept qui fut démoli par la foudre en 1871. Le clocher est reconstruit en 1874 sur le porche occidental. Les portes et les fenêtres sont de forme ogivale et décorées de quatre feuilles et de trilobés. L'autel principal date du XVIIème siècle. L'église possède quelques belles pièces d'orfèvrerie, en argent, des XVIIème et XVIIIème siècles : deux calices, une croix processionnelle et un encensoir ;

Eglise des Fougerêts (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale est sous le vocable de la Nativité de la sainte Vierge (8 septembre). C'est un édifice en forme de croix latine, avec contreforts simples, et un clocher en ardoises sur le milieu de la nef. Les portes et les fenêtres sont à ogives, avec des quatre-feuilles et des triboles aigus. A l'intérieur et à l'extérieur, on voit un écusson sculpté : à une croix cantonnée de quatre besants ou tourteaux ; le clocher détruit par la foudre en 1871, a été remplacé en 1874 par une belle tour bâtie au bas de la nef, dans le style de l'église. L'église a été construite, dit-on, sur un terrain concédé, moyennant une modique redevance, par le chevalier de la Villebeau, seigneur de la Ville-Caro. En reconnaissance de ce bienfait, le trésorier de l'église devait, selon l'usage qui dura jusqu'à la révolution, crier trois fois, à la seconde messe de Noël : « Monseigneur de la Villebeau, venez recevoir vos rentes ». — Le seigneur ne se présentant plus aux siècles derniers, le fabrique jetait cinq deniers dans le banc seigneurial. Les deux transepts de l'église formaient deux chapelles, l'une dédiée à saint Yves, l'autre appartenant aux seigneurs de la Jouardaye. Les chapelles de la campagne étaient : — 1° Saint-Jean, au Pont-d'Oust, siège d'un établissement des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et non de Templiers. Cette chapelle est aujourd'hui détruite. On montre dans le voisinage quelques ruines, que l'on dit être celles d'un couvent. — 2° Saint-Jacques, ou Saint-Jacob, à l'est, auprès de la Forêt-Neuve. Cet édifice, ruiné et abandonné en 1742, n'a pas été relevé depuis. Il y avait aussi jadis une chapelle privée à la Ville-Caro, et plusieurs seigneurs y ont été enterrés. Les chapellenies étaient les suivantes : — 1. Celle de Saint-Jacob, fondée par les seigneurs de Rieux dans la chapelle de ce nom, et transférée en 1742 à la chapelle du manoir de la Forêt-Neuve en Glénac. — 2. Celle de la Jouardaye, fondée par les seigneurs de cette terre, et desservie dans leur chapelle à l'église paroissiale. — 3. Celle du Pont-d'Oust, fondée en 1639 par le seigneur de la Ville-es-Cars, en Caden, et desservie de deux messes par semaine dans la chapelle de Saint-Jean. — 4. Celle de la Ville-Jehan, fondée par le même en 1639, et chargée d'une messe à l'autel de Saint-Yves. — 5. Celle de la Ville-Chauve, fondée par les seigneurs de ce lieu, et dont les charges sont inconnues. Les frairies étaient celles du bourg, du Pont-d'Oust, et de la Tréhenaye. Le recteur percevait la dîme à la 33ème gerbe dans toute la paroisse. En 1757, son revenu net, après avoir payé son vicaire et ses autres charges, était évalué à 610 livres. La paroisse des Fougerêts était comprise dans le territoire de Rieux pour l'église, et dans la sénéchaussée de Ploërmel pour la justice. En 1790, elle fut érigée en commune, du canton de La Gacilly et du district de Rochefort. Son recteur, M. Pierre Houeix, ayant refusé de prêter serment à la constitution schismatique du clergé, fut obligé de s'exiler. On vendit, pendant les troubles révolutionnaires, 60 cordes de terre labourable, dépendant de la chapellenie de la Ville-Jehan, deux prairies de la chapellenie de la Jouardaye, un domaine et un pré appartenant à la fabrique. En 1800, à la suppression des districts, la commune des Fougerêts fut comprise dans l'arrondissement de Vannes, tout en restant dans le canton de La Gacilly. Au spirituel, c'est du doyenné de Carentoir que relève la paroisse (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville des Fougerêts (Bretagne) "L'histoire de la paroisse des Fougerêts et ses recteurs"

Eglise des Fougerêts (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Jacques et Saint-Jean Baptiste, aujourd'hui disparue et dépendant jadis des Hospitaliers de la commanderie de Carentoir ;

Nota 2 : L'annotateur d'Ogée nous dit qu'on voit encore dans la paroisse des Fougerêts la chapelle de Saint-Jacques, voisine des ruines d'un ancien couvent. Cette chapelle appartenait au commandeur de Carentoir, comme le prouvent les titres suivants : " Est (au commandeur Jean Pelletier) une tenue et tenement de héritaiges nommé le Pont-d'Aougst scitué en la paroisse des Fougeretz, contenant environ 35 journaulx, sur laquelle est deub 30 sols et la dixme à la dixiesme gerbe des fruits y croissants" (Aveu de 1574).
L'aveu de 1677 parle ainsi de la chapelle : " Le Pont-d'Aoust consistant en une chapelle fondée de saint Jan-Baptiste et de saint Jacques, où le commandeur prend un tiers des oblations qui y tombent, l'autre tiers le prend le recteur des Fougeretz à la charge d'y entretenir et célébrer le service divin, et l'autre tiers pris par les hommes dudit commendeur qui, pour ce , font les réparations nécessaires à ladite chapelle. Item, à cause dudit lieu sont deubz nombre de rentes féodalles sur les maisons et terres qui sont dans ledit fief avec la dixme à la unziesme sur les grains et fillaces".
Du temps du commandeur du Buisson, il y avait dans la chapelle du Pont-d'Oust " trois autels avec les ornements pour faire le service divin . . . deux callices d'argent et un d'estain" et Mre Jean Danet la desservait. Quant au fief du Pont-d'Oust il s'étendait alors " au long de la rivière (d'Oust) et au raz de la muraille de la maison de La Noé du Pont-d'Aoust, appartenant aux héritiers du feu sieur de la Rochebrai". Enfin à cette même époque le temple de Saint-Congard était uni au Pont-d'Oust. Vers 1740, le Pont-d'Oust n'était affermé que 18 livres et ne consistait qu'en " un fief, une pasture et le tiers des oblations de la chapelle". Cette chapelle était alors " armoriée dans la vitre des armes du commandeur et bastie dans son fief" (Archives de la fabrique du Temple de Carentoir - l'abbé Guillotin de Corson).

la croix du cimetière (XVIème siècle) ;

le château de la Jouardaye (XVème siècle), propriété de la famille Jouardaye (Pierre de Jouardaye en 1427), Maigné (Raoul de Maigné en 1481, et jusqu'en 1700), puis des familles Gascher, Yvignac et Sioc'han de Kersabiec (en 1869). Ce château est remanié au XVIIème siècle et au XIXème siècle (entre 1869 et 1910) ;

Manoir des Fougerêts (Bretagne).

le château de la Ville-Chauve (XVIème siècle). L'ancienne seigneurie appartenait à la famille Huchet, puis à la famille Freslon ;

Château des Fougerêts (Bretagne).

le manoir ou château de Launay (XVIème siècle), situé route de Glénac et propriété de la famille Castellan (François de Catellan en 1481). Une tour ronde est accolée à la façade ;

l'ancien manoir de la Noë-Cado. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu à la famille Feillastre, puis à la famille Boudet ;

l'ancien presbytère (XVème siècle), situé à La Cordonnais et édifié par les seigneurs de Rieux. Cet édifice primitif est converti en presbytère en 1636 ;

le manoir de la Ville-Caro (XVIIème siècle), situé route de La Gacilly. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu à la famille Mancel (Jehan Mancel en 1427, en 1464 et en 1481), puis à la famille Burhan ou Bruhan. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée et un colombier ;

le manoir du Pont-d'Oust (XVIIIème siècle), situé route de Peillac et propriété de la famille Le Marie (Perrot Le Marie en 1427 et Pierre Le Marie en 1464), Berruyer, puis de la famille Guillart. Restauré au XXème siècle ;

Manoir des Fougerêts (Bretagne).

le four à pain de La Ville-Macé (XVIème siècle). L'ancienne demeure noble de La Ville-Macé est dotée d'une tour et d'un four à pain ;

la maison située à Saint-Jacob (XVIIIème siècle). Saint-Jacob est un ancien bourg, devenu prieural à la fin du XIIème siècle. Il dépend à l'origine de l'abbaye de Paimpont et les ruines de la chapelle subsistent encore ;

la fontaine d'Y ou fontaine d'Iff (XVIIIème siècle), située route de Saint-Martin. Un ancien lavoir se trouve à proximité ;

le site de Rochenais (XVIIIème siècle), lieu de culte édifié par le vicomte François de Freslon. On y voit les statues de Notre-Dame de Lourdes et de Saint-Joseph. La famille de Freslon fait ériger en 1888 une croix au sommet du rocher ;

les moulins de la Ville-Caro, de Rieux, de la Jouardais, de Launay, de l'Antepataux, du Halais, de la Chênaie ;

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ANCIENNE NOBLESSE des FOUGERETS

Les seigneuries des Fougerêts étaient :

1.     Les Crolais, au sud.

2.     La Jouardaye, à l'est, aux Maigné, aux Gascher et Yvignac, aux de Kersabiec.

3.     Launay, au sud-est.

4.     Les Loulais, au sud-est, longtemps unis à la Jouardaye.

5.     La Morandaye, à l'est, aux La Houssaye.

6.     La Noé-Cado, au nord-est, aux Feillastre et aux Boudet.

7.     Le Pont-d'Oust, au sud, aux Berruyer et aux Guillart.

8.     La Touche, aux Le Roy, puis aux Frémentier.

9.     La Ville-Caro, au nord-est, aux Mancel et aux Bruban.

10.   La Ville-Chauve, au nord, aux Huchet, aux de Freslon.

11.   La Ville-Macé, au nord-est.

De ces divers manoirs, celui de la Jouardaye, construction du XVème siècle, est encore dans son entier. Plusieurs autres sont devenus de simples fermes (de Joseph-Marie Le Mené).

 

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Les Fougerêts : Jehan Boquenc (village de la Chesnaye, frairie de la Trénaye), Guillaume Reczac (la Grignonnaye, village de la Chesnaye), Jehan Bouesbic (la Morandaye, St Jacob), Pierre de la Jouardaye (la Jouardaye, la Hallaye), Regnault Mahé (la Vigne, la Trénaye), Regnault Mahé (les Loulayes), Rolland Laject (Loulaye Guerrif), Ollivier Le Bilou et Guillaume Leset, maître des écoles (Launay, le Pont d'Oust), Perrot Le Marié (le Pont d'Oust), Guillaume Mahé (le Pont d'Oust), Perrot Ravilly (le Pont d'Oust), Eon de Villeneufve (Boin), Perrot Guimar (bourg de Fougerêts), Jehan Hallaye et son fils Ollivier (bourg de Fougerêts), Jehan Hastelou, sieur de Trelan (Ville Macé), Jehan Mancel (la Ville Caro).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise 9 nobles de Les Fougerêts :

Ollivier PESCHART (30 livres de revenu), remplacé par Ollivier Le Madec : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge ;

Jehan MANCEL (70 livres de revenu) : défaillant ;

Louis de la HOUSSAYE (12 livres de revenu) : excusé pour maladie ;

les héritiers de Guillaume de RESSAC : défaillants ;

les héritiers de Guillaume HATELOU (30 livres de revenu) : défaillants ;

Jehan GUYMAR ou Guimar (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Pierre LE MARIE, remplacé par Jehan Le Bisoux : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

André QUERMOET : excusé pour maladie ;

Guillaume de la GREE : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise 11 nobles de Les Fougerêts et de Glénac :

Raoul de MAIGNE (100 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Pierre SALMON (30 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Lorans de la HOUSSAYE (5 livres de revenu) ;

Jehan MANCEL (60 livres de revenu), remplacé par Guillaume Mancel ;

Jehan de RESAC : comparaît en archer ;

Jehan HASTELOU (30 livres de revenu) ;

Jehan HODYC (15 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Jehan BOUCEL l'aîné (25 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Jehan de la HOUSSAYE (10 livres de revenu) : comparaît en archer ;

François de CASTELLAN (600 livres de revenu) : comparaît en archer et armé d'une vouge ;

Jehan de la ROCHEGESTIN (60 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

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