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LA PAROISSE DES FOUGERETS

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Du territoire de Rieux. cette paroisse était soumise à l'alternative et avait son recteur pour gros décimateur à la 33ème gerbe. Dans certains quartiers, ce titulaire était seul à prélever cette dîme ; dans d'autres, plusieurs seigneurs laïques prenaient deux gerbes sur les 32 qui restaient après le recteur. Sous le vocable de Notre-Dame, l'église paroissiale fut, d'après Ogée, construite sur un terrain concédé, moyennant une modique redevance, par le chevalier de la Villebeau, seigneur de la Ville-Caro. En reconnaissance de ce bienfait, le trésorier de l'église devait, selon l'usage qui dura jusqu'à la Révolution, crier trois fois, à la seconde messe de Noël : « Monseigneur de Villebeau, venez recevoir vos rentes ». Le seigneur ne se présentant plus aux siècles derniers, le fabrique jetait cinq deniers dans le banc seigneurial (Ogée, Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, art. Fougerêts).

Divisé entre les trois frairies du Bourg, de Trehenaye et du Pont-d'Oust, le territoire de cette petite paroisse ne possédait probablement que deux chapelles : celle de Saint-Jacques du Pont-d'Oust, portant encore au XVIIIème siècle le nom de Temple, attribuée à l'Ordre de Malte par l'abbé Cillart et Monsieur Rosenzweig (Manuscrit souvent cité des archives départementales. – Dictionnaire topographique du département du Morbihan, au mot Oust), et une autre de Saint-Jacques encore, située auprès de la Forêt-Neuve, ruinée, abandonnée en 1742 et non réédifiée depuis. Celle de la Jouardais faisait partie de l'église paroissiale ; les seigneurs de la terre de ce nom y avaient leur enfeu.

Outre le rectorat et le susdit établissement des Templiers au Pont-d'Oust, il y avait ici quatre chapellenies.

Celle de Saint-Jacques, parfois désignée sous le nom de prieuré, dut sa fondation aux seigneurs de Rieux qui la présentaient. A l'origine, elle se desservait de deux messes par semaine, le mercredi et le vendredi, dans la chapelle de Saint-Jacques, voisine de la Forêt-Neuve. Son temporel, qui ne consistait qu'en dîmes, étant devenu insuffisant, l'Ordinaire profita de la ruine de cette chapelle pour l'annexer, par ordonnance du 28 janvier 1742, aux chapellenies de Saint-Augustin, de Saint-Marguerite, etc., et en transférer le service à la chapelle du manoir de la Forêt-Neuve, en Glénac.

La chapellenie de la Jouardais, présentée par les seigneurs de cette terre, desservie dans leur chapelle de l'église paroissiale, était conférée par l'évêque ; ses charges et sa dotation me sont inconnues.

Celles du Pont-d'Oust et de la Villejehan, fondées, en 1639, par le seigneur de la Ville-ès-Cart, en Caden, qui les dota de la terre dite la Bande du Moulin, située au haut des Noës du Pont-d'Oust, se desservaient, la première de deux messes par semaine, le mercredi et le vendredi, dans la chapelle du Temple ; la seconde, d'une messe chaque lundi, à l'autel de Saint-Yves dans l'église paroissiale. Elles n'avaient qu'un seul titulaire.

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Recteurs des Fougerêts.

1461-1462. R. Jean Le Floch.
1535. R. Alfred de Goaisbrient résigne en faveur du suivant, avec réserve des fruits jusqu'à sa mort.
1535-1544. R. Guillaume de Goaisbrient résigne aussi en faveur du suivant.
1544. François Jégou.
1552. François Le Voyer.
1552-1579. Yves Le Dat ou le Lut.
1591-1625. François Le Bas, originaire de cette paroisse, pourvu par le Pape, le 20 août 1591, prit possession le 17 mars, par dévolut sur Jean Le Dozo, accusé de confidence et qu'il débouta. Il fit le pèlerinage de Rome pour le jubilé de 1600. Mort le 13 décembre 1625, il fut inhumé dans le chœur et auprès du maître-autel.
1626-1636. R. Pierre Senant, du diocèse de Saint-Malo, pourvu par l'Évêque en 1626, résigne dix ans plus tard entre les mains du Pape, en faveur du suivant, avec réserve d'une pension de 200 livres, et devient recteur de Guern.
1636-1653. + Guillaume Sorgault, aussi du diocèse de Saint-Malo, pourvu en Cour de Rome le 27 septembre 1636, prit possession le 7 décembre. Décédé le 18 janvier 1653, il fut enterré dans le chœur vis-à-vis du tabernacle.
1653-1659. L. Le Clerc.
1660-1670. Yves Touzé, mort subitement à Vannes, le 6 mai 1670, fut enterré le 7 aux Cordeliers de cette ville.
1670-1687. Julien Hamon, précédemment curé d'ici.
1687-1690. Alain Hamon,
1690-1728. Barthélemy-Julien Guérin, enterré au cimetière le 27 juin 1728.
1728-1732. Guillaume Le Bouhellec, de Bignan, pourvu par l’Évéque le 21 novembre 1728, prit possession le lendemain. Déjà recteur d'Arradon, il résigna, le 27 février 1732, cette paroisse entre les mains de l'Ordinaire.
1732-1755. Jean-Augustin Aubin, de Saint-Vincent-sur-Oust et sieur de la Fontaine, pourvu par l'Évêque le 27 février 1732, prit possession le 2 mars. Mort à 76 ans, le 11 août 1755, il fut enterré le 12 au cimetière.
1755-1783. Louis Dréan, de Guéhenno et curé d'ici, pourvu par l'Évêque le 20 août 1755, prit possession le 26. Décédé à 63 ans, le 17 août 1783, il fut inhumé le 18 au cimetière.
1783-1791. Pierre Houeix, originaire et curé de Peillac, pourvu par l'Évêque le 19 août 1783, prit possession le 28. Ayant refusé de prêter le serment exigé par la constitution civile du clergé, il dut quitter sa paroisse. Un pré qu'il y possédait fut vendu, le 5 octobre 1794, comme bien de prêtre déporté.

(Abbé Luco).

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