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Principales familles de la ville de Fougères

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Les notes suivantes sont en grande partie extraites du travail considérable de M. le Vte Le Bouteiller qu'on trouvera à la bibliothèque municipale. On pourra s'y reporter pour plus de détails et de précision.

Les BASTON fournissent des députés aux Etats de Bretagne aux XVIème siècle et XVIIIème siècles — un lieutenant de la milice bourgeoise au XVIIème — un avocat à la Cour au XVIIème siècle — un connétable de la ville au XVIIIème siècle — un procureur de la maîtrise des eaux et forêts au XVIIème siècle — un alloué ou lieutenant de justice au XVIIIème siècle — un général au XIXème siècle.

Des Baston ont habité la grand'rue (maison Corvaisier actuelle), qui avait été habitée précédemment par les de Farcy, les Tuffin de la Rouërie et les Patard. D'autres, rue du Parc.

Les Baston de Bonnefontaine, au XVIème siècle, habitaient (ou possédaient une maison) au bourg-neuf, côté ouest, entre le beffroi et le théâtre actuel.

Les Baston de la Riboisière avaient, au XVIIIème siècle, leur hôtel dans la rue de ce nom (orphelinat actuel). La partie neuve de cet hôtel est de 1766. La partie ancienne (1566) était l'hôtel des seigneurs de Fontaine-la-Chèze.

Les Baston de Villeherbue, au XVIIIème siècle, habitaient rue du Boële (sud).

Les BEREL ou BREL : vieille famille fougeraise.

Les LE BESCHU fournissent plusieurs procureurs, syndics ou échevins aux XVIIème siècle et XVIIIème siècles — un capitaine de la milice bourgeoise au XVIIème siècle — un député aux Etats et un sénéchal au XVIIIème siècle.

Les BIARD DE LA GILLAUDAIS (Romagné) paraissent au début du XVIIème siècle ; ils fournissent au XVIIIème un avocat au parlement, échevin — une hospitalière morte en odeur de sainteté, un chapelain de Saint-Sulpice qui refusa le serment, plusieurs prêtres et religieux.

Les BINEL DE LA JANNIÈRE (Javelle) : notables commerçants, originaires d'Angers — venus dans le pays au XVIIème siècle — ont habité le haut de la rue Pinterie (en face du théâtre) et la rue des Vallées. C'est dans une maison de cette dernière rue qu'ils ont donné asile pendant la Révolution à la Sœur Nativité.

Les BLANCHOUIN : à Fougères depuis le milieu du XVIIème siècle — fonctionnaires importants : un subdélégué de l'intendance — un maire alternatif — un garde du corps sous Louis XVI, tué à Quiberon.

Les DES BOUILLONS, de la Loriais, du Bois-Bretay, etc. : famille importante d'hommes de loi et de fonctionnaires, à Fougères au XVIIème siècle.

Les DE BRÉGEL, de Méguérin (Villamée), de Vaugarny, etc. : d'azur à 5 besants d'or — alias : d'or à 3 pals au pied fiché d'azur chargés chacun en chef d'une ancolie d'or — arm. 1696 — déboutés en 1668.

Les sieurs du Manoir et du Bois-Henri portaient, d'après l'armorial de 1696 : d'argent à la couronne de laurier de sinople, chargée de 2 lances de gueules en sautoir.

Fournissent des députés aux Etats tout le long du XVIème siècle et du XVIIème siècle, ainsi que des procureurs-syndics — un juge au XVIIème siècle — un chapelain de Saint-Léonard au XVIIème — un administrateur de Saint-Louis en ce même siècle. — Vincent de Brégel restaura la chapelle Saint-Yves en 1580.

Ils habitaient, au XVIIème siècle, le Bourgneuf (emplacement de la maison Danjou) et la rue du Bayle.

On a retrouvé récemment, dans l'ancien cimetière de Saint-Sulpice, la pierre tombale de feu noble homme Eusèbe de Brégel, sieur de Méguérin, décédé le 5 mai 1685. — C'est sans doute le député aux Etats de 1649 et 1653.

Les CAILLEL (du Tertre) : vieille famille bourgeoise de Vitré (d'azur au chevron d'or accompagné de 3 cailleteaux de même), venue par suite d'alliances à Fougères au début du XIXème siècle.

Les DE LA CAUNELAYE (voir du Breil) : habitaient rue Pinterie (école du Sacré-Coeur) — un père Jésuite au XIXème siècle. — Mlle E. de la Caunelaye, dévouée aux œuvres de Saint-Sulpice.

Les CHAMPION DE LA CHESNARDIÈRE : fournissent un connétable en 1562 — construisent une chapelle à Saint-Sulpice au XVIème siècle — à cette époque, ils exerçaient l'industrie de la teinturerie. — C'est de cette famille que le pont Champion tire son nom, à cause sans doute de leur voisinage.

Les DU CHATELLIER : fournissent un lieutenant du château, un sénéchal et un connétable au XVIème siècle — possédaient un hôtel près de l'hôpital Saint-Nicolas.

Les LE CORVAISIER : fournissent des députés aux Etats aux XVIème siècle et XVIIème siècles — un procureur des bourgeois et un procureur du roi au XVIème siècle — habitaient, semble-t-il, le bourg neuf (est) (angle de la rue Rallier).

Les COURTAYS (sieurs d'Aron, de Racinoux, de Saint-Germain, etc...) : nobles d'extraction — d'argent à 3 rencontres de taureaux de sable — fournissent un secrétaire du duc, anobli en 1452 — des députés aux Etats, un connétable, un procureur du roi — un procureur de la maîtrise des eaux et forêts au XVIIème siècle.

Ils paraissent avoir habité le bourg neuf (est) — entre Saint-Léonard et la rue Rallier — et, au XVIIème siècle, le bourg neuf (ouest).

Les COUYER (des Juguenais, de la Chesnardière, de la Couyère, de Champrobert (St-Marc-le-Blanc), etc...) — (armoiries : d'argent à 3 cœurs de gueules ; cet écusson se voit encore à Villeneuve et à la Couyère) — très vieille famille de Fougères qui, au XVème siècle, portait le nom singulier de « Dieu est le maire ». Ils fournissent des procureurs-syndics au XVIIème siècle — un échevin et un maire au XVIIIème.

Au XVIème siècle, ils habitaient rue Pinterie (entre Saint-Yves et le château).

Au XVIIème siècle, ils ont aussi une maison rue du Bayle (sud).

Les DORANGE, que l'on trouve à Fougères dès 1410 — de sable à un chevron d'or accompagné de 3 losanges de même — alias : de 3 billettes couchées de même. — C'est cette famille qui a donné son nom à la Dorangerie (maison René Cordier actuelle) et aux Champs Dorange qui l'entouraient. Ont fourni au XIXème siècle un maire de Fougères.

Les DE DOUILLET fournissent un sénéchal à Saint-Aubin, un procureur-syndic à Fougères au XVIème siècle — un député aux Etats au début du XVIIème siècle. — Ils habitaient ou possédaient des maisons rue Barbacane (Fourchette) et rue Pinterie (nord) entre Saint-Yves et le château.

Les DOUSSALT ou DUSSAULT : vieille famille fougeraise — anoblis en 1816 — de sinople an chevron d'or surmonté d'une épée d'argent en pal, accostée de 2 éperons d'or, une tige de lys en pointe — un peintre de talent au XIXème siècle.

Les ECHARD possédaient au XVIème siècle des maisons au bourg neuf et rue de l'Aumaillerie et rue Pinterie.

Ils fournissent des députés aux Etats au début du XVIIème siècle — des procureurs-syndics aux XVIème siècle et XVIIème siècles — un recteur de St-Léonard (1597-1611) — un miseur (comptable) de la ville en 1472 — un moine mort en odeur de sainteté au XVIème siècle.

Les FRAIN de la Villegontier — anoblis en 1624 — fournissent des députés aux Etats de Bretagne presque sans interruption pendant la seconde moitié du XVIIème siècle — des sénéchaux aux XVIIème siècle et XVIIIème siècles — un préfet d'Ille-et-Vilaine — un sénateur au XIXème siècle.

Ils possédaient un hôtel dans la Grand'rue (ouest), hôtel Le Pays du Teilleul actuellement.

Les FOURNEL : originaires de Torcé, amenés à Fougères par un mariage (1661) — d'argent à 3 bandes d'azur à la bordure de gueules chargée de 8 besants d'or 3, 2, 2, 1 — fournissent un gros négociant de toiles à la fin du XVIIIème ou au début du XIXème siècle, qui était commandant de la garde nationale en 1790 — alliés aux Dorange — habitaient la Dorangerie au XIXème siècle.

Les FOURNIER DE LA POMMERAIS. La filiation commence à Louis, sieur de la Percherie, vers 1600 ; mais, dès 1434, on trouve à Fougères des Fournier qui sont peut-être de la même famille. Ont fourni plusieurs prêtres, un député aux Etats généraux et à la Constituante, qui fut arrêté en 1794 et mourut avant d'être jugé. — Les Fournier de la Pommerais portaient : d'azur à la fourche d'argent, cantonnée de deux étoiles d'or en chef et 2 coquilles d'argent en pointe.

Les GEFFELOT ou GEFFLOT de Marigny. Au XVIème siècle, ils habitaient ou posédaient des maisons au bourg neuf (est) entre Saint-Léonard et rue Rallier, et dans la rue de l'Aumaillerie (est). Au XVIIIème siècle, ils avaient un hôtel rue de l'Aumaillerie (ouest) qui porte encore les armoiries des Gefflot et des la Roche Saint-André.

Ils fournissent des procureurs-syndics aux XVIème siècle et XVIIème s. Les Gefflot étaient au moyen-âge des ciriers.

Les DE GLÉDEL fournissent des députés aux Etats au XVIIème siècle ; un procureur-syndic au XVIème. Ils avaient une maison au bourg neuf (est) entre Saint-Léonard et la rue Rallier ; au XVIIème siècle, ils possédaient rue Pinterie (nord) la maison habitée récemment par M. O. Murphy. — Déboutés en 1668 ; armoirie : coupé d'argent et de pourpre.

Les DE GOMMÉRIEL (d'argent à 2 épées de sable en sautoir — armorial de 1696) fournissent des députés aux Etats de Bretagne — avaient, au XVIIème siècle, une maison dans l'impasse du théâtre.

Les GORET avaient un hôtel portant la date de 1651 au n° 39 actuel de la rue Pinterie (sud) — fournissent un officier de marine au XVIIème siècle, deux secrétaires du roi au XVIIème siècle — un maître des XIXème et forêts en 1745 — un prêtre schismatique tristement célèbre au XIXème siècle.

Les GROULT DE LA VILLENOUVEAU fournissent des députés aux Etats et un sénéchal au XVIIème siècle.

Les LE HARIVEL : famille de négociants, originaire de Normandie — avaient, au XVIIIème siècle, un hôtel rue Pinterie (maison Boutin actuelle).

Les LE JARIEL, qui au XVIème siècle habitaient (ou avaient des maisons) à la Porte-Roger (nord) et dans la rue Pinterie (nord) entre la tour des Noës et Saint-Yves, fournissent des procureurs-syndics et un député aux Etats au XVIème siècle.

Les JUMELAIS, famille innombrable et de très ancienne bourgeoisie —originaires de La Chapelle-Janson, du Loroux et de Fleurigné. La Jumelais est un village de La Chapelle-Janson. — Ont fourni plusieurs notaires, des magistrats, un procureur général à Rennes. Ils habitaient au XVIIème siècle la rue Pinterie (sud),. maison Nelet actuelle.

Les LAGOGUÉ fournissent un procureur des bourgeois, et un député aux Etats au XVIème siècle.

Les LANGELIER, famille marquante au commencement du XVIème siècle —paraît remonter au XIème siècle — fournit un gros négociant en toiles et en sel au XVIIème siècle, qui habitait la grand'rue (maison à porche actuelle).

Les LASNE, famille que l'on trouve à Fougères dès le XIIème siècle — fonde une chapelle à Saint-Léonard au XVème siècle — fournit des députés aux Etats au XVIème. — des procureurs du roi et un avocat à la Cour dans le même temps. Ils semblent avoir habité dans la grand'rue (ouest), au voisinage de la rue du Bayle.

Les LEBRETON. On trouve des Lebreton dans le fougerais depuis 1400, mais ils semblent appartenir à des familles diverses. — Roch-Pierre Lebreton, ancien procureur-syndic du district, député à la Législative, à la Convention et au Conseil des Cinq Cents, vota la détention perpétuelle de Louis XVI — Pierre, médecin des hospices de Fougères pendant la Révolution.

Les LEMARCHAND fournissent, au XVIIème siècle, plusieurs députés aux Etats, un avocat au Parlement, un procureur-syndic, un échevin, etc... Ils habitaient ou possédaient une maison au XVIème siècle dans le bourg neuf (ouest), entre le beffroi et la place du Théâtre.

Les LEMERCIER OU LE MERCIER (de Montigny, des Alleux, de Cure, de Morière, etc.), dont certains habitaient au XVIIème siècle la rue Pinterie, et bâtirent plus tard un hôtel rue du Bayle (ouest), fournirent aux XVIIème et XVIIIème siècles des députés aux Etats, plusieurs maires, un prêtre martyr de la foi pendant la Révolution.

Les LEMOYNE, branche de l'innombrable famille de Vitré à laquelle appartenait M. Lemoyne de la Borderie, le savant historien. Etablie à Fougères dès 1432 (lettres de bourgeoisie) — fournit un maire de Fougères, député aux Etats généraux et à la Constituante (Lemoine de la Giraudais) qui habitait rue Pinterie (maison Nelet) — un médecin à Fougères de 1809 à 1815 — un vicaire constitutionnel de Saint-Léonard.

Les LENOIR DE LA COCHERIE, famille de médecins et d'apothicaires aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Les LELIÈVRE DE LA VILLEGUÉRIN, DE LA GESMERAIS, grands bienfaiteurs de Saint-Sulpice, fournissent des députés aux Etats aux XVIème et XVIIème siècles. Les Lelièvre de la Villeguérin habitaient rue Pinterie (sud), là où M. du Parc Porée bâtit ensuite son hôtel (école du Sacré-Cœur).

Mlle Lelièvre de la Gesmerais habitait, au XIXème siècle, rue de l'Horloge (ouest) (n° 19 actuel).

Les LIAIS ou LYAIS (d'azur à l'épervier d'argent longé d'or perché sur un tronc d'arbre arraché de même) semblent avoir habité dans le Gast et au bourg vieil au XVème siècle. — Ils fournissent plusieurs trésoriers de Saint-Sulpice — un chapelain de cette paroisse — un connétable en 1629 — un sénéchal de Fougères en 1611 — Nicole Lyais, marquise de Marboeuf, amie de Mme de Sévigné, amena dans son carosse à Fougères les premières Augustines (hôpital Saint-Nicolas).

Les LE LIMONNIER qui, au XVIème siècle, habitaient, rue Nationale, la seule maison à porche qui subsiste, et qui possédaient d'autres maisons à la porte Roger et au faubourg Saint-Léonard, fournissent au XVIème siècle un député aux Etats, plusieurs conseillers au Parlement, un lieutenant de la sénéchaussée, un procureur-syndic — Michel, mort en 1496, fondateur de la chapelle St-Michel à St-Léonard, où se voit encore l’écusson des le Limonnier — Thomas, trois fois prisonnier, dont une fois à la bataille de Saint-Aubin (1488) — Thomas, tué à Poitiers (1356).

Les LOYSEL fournissent un sénéchal au XVIème siècle — des députés aux Etats au XVIIème — un maire pendant la Révolution — un député au Conseil des Anciens — un président du Tribunal de Fougères — un général sénateur au XIXème. — Ils bâtissent au XVIIIème siècle un hôtel rue du Bayle (ouest) (maison Mellet actuelle, avec perron).

Les MAIGNAN (LE), qui habitaient au XVIIème siècle au n° 19 actuel de la rue de l'Horloge qui devint l'hôtel de la Gesmerais (voir Lelièvre), ont fourni à cette époque des députés aux Etats, procureur-syndic, avocat à la Cour, etc... — Pierre, en 1602, fonde la chapelle Sainte-Anne de la Bosserie. On trouve les Lemaignan à Fougères depuis 1347.

Les DE MARBRÉ fournissent un connétable au XVIème siècle. — Ils habitaient alors le bourg neuf (est) (grand'rue) entre Saint-Léonard et la rue Rallier.

Les MARTIN. Il y a plusieurs famille de ce nom :

Les Martin de la Vairie (Saint-Marc-le-Blanc), déboutés en 1668, portaient : d'or au chevron de gueules, chargé d'une molette de sable, accompagnée de 3 pies au naturel ;

Les Martin-Métairie et de la Picquelerais (Saint-Marc-le-Blanc) semblent une branche des précédents ;

Les Martin de la Coutançais (ont fourni un notaire) ;

Les Martin-Maisonneuve, famille de chapeliers qui semblent descendre des précédents, à Fougères aux XVIIIème siècle et XIXème siècles ;

Les Martin de Montliges ;

Les Martin de Mouligné, etc...

Les MAUNOIR, de la famille du célèbre Jésuite qui était originaire de Saint-Georges-de-Reintembault, habitaient au XVIIème siècle la rue Pinterie (maison à porches encore existante, dont un pilier porte une tête sculptée). — En même temps que le P. Maunoir vivait un prêtre de ses parents portant le même nom, Julien Maunoir.

Les MÉNARD (des Loges, des Bourlières, etc...) fournissent tout le long des XVIIème et XVIIIème siècles, des députés aux Etats, un maire de Fougères — un avocat au Parlement — un procureur-syndic au XVIème siècle — un recteur de Saint-Léonard en 1696.

Les MENEUST (LE) des Aulnays fournissent au XVIème siècle des députés aux Etats, un sénéchal — plusieurs receveurs des domaines au XVIIème siècle — un recteur de Saint-Léonard et un gardien du couvent de Saint-François au XVIIIème siècle.

Les DE MÉZENGE : famille de gentilshommes verriers — habitaient le bourg neuf (est), non loin de Saint-Léonard — M. de Mézenge, recteur insermenté de Romagné.

Les MOREL de la Martinière, de la Haye, etc... (d'argent au chevron de gueules, accompagné de 3 pommes de pin de même) fournissent un député aux Etats et un procureur-syndic au XVIIème siècle. Ils habitaient au XVIème siècle le bourg Saint-Léonard.

Les PAËL : très vieille famille de Fougères, fondue dans les Pelet. Les Pael furent de grands bienfaiteurs de Saint-Sulpice et de Saint-Léonard. Ils fondèrent une chapelle dans ces deux églises au XVème siècle. — Ils fournissent un sénéchal au XVIème siècle.

Les PELET (d'argent chargé de 2 loups affrontés de sable avec 3 têtes de levriers d'or, 2 au chef, 1 en pointe) — descendants des Paël — fournissent des députés aux Etats, un procurenr-syndic, un connétable au XVIIème siècle. — Ils habitaient au XVIème siècle la rue Pinterie.

Les POIRIER de la Gautrais (Lécousse) — originaires de Versailles —fournissent en 1725 un apothicaire à Fougères ; son fils, avocat au Parlement, échevin en 1788, lieutenant de maire. — Ils construisent un hôtel an XIXème siècle, rue Pinterie (maison au grand balcon près du théâtre).

Les POITRINE, dont Guillaume Poitrine, architecte au XVème siècle, grand bienfaiteur de Saint-Léonard qu'il agrandit d'une chapelle. — Les Poitrine possédaient tout le terrain à l'est de la place Riboisière actuelle.

Les POMMEREL (DE) fournissent un notaire, un procureur au XVIIème siècle, un député aux Etats au XVIIIème siècle, deux officiers généraux aux XVIIIème et XIXème siècles.

Les PORÉE DU PARC — un avocat général au Parlement au XVIIIème siècle — construisent un hôtel rue Pinterie. devenu hôtel de la Caunelaye puis école du Sacré-Cœur.

Les RALLIER.

Les RESTE, sieurs de Bulot (Fougères) (de gueules au dragon ailé d'argent coupé à mi-corps d'or, avec 3 coquilles de méme au chef), fournissent plusieurs députés aux Etats aux XVIème et XVIIème siècles — un avocat au Parlement — un procureur-syndic et un échevin au XVIIème siècle.

Les SARCEL : famille notable dont on voit souvent le nom dans les vieux actes — fournissent des notaires et gens de loi. — Possédaient plusieurs maisons au bourg Saint-Léonard, au bourg Chevrel, et au bourg Vieil ; une de ces maisons (dernier porche au bas de la Pinterie) porte encore le chiffre R S (Raoul Sarcel).

Les SAUSSET : un député aux Etats au XVIIème siècle — des procureurs-syndics au XVIIème siècle — habitaient au XVIème, le bourg neuf (est) (emplacement de l'hôtel Danjou).

Les LE TANNEUR : des députés aux Etats et des procureurs-syndics aux XVIIème et XVIIIème siècles — habitaient alors rue de l'Aumaillerie, près de la Porte-Roger.

Les TRÉHU de Monthierry (Saint-Germain), originaires de cette paroisse — semblent descendre de Jean, sergent d'Olivier Le Corvaisier pour le Coglais — fournissent : un maître des eaux et forêts en 1774 ; un notaire procureur de la commune en 1792 ; un député (1839-1842) ; un maire de Rennes à la fin du XVIIIème siècle.

Les VIVIEN des Renardières, des Buffards (XVIIème s.), de la Vigne (XVIème s.) : famille noble originaire de Normandie (d'or au levrier rampant et contourné d'azur, à la bande de sable brochant chargée de 3 étoiles d'argent) — fournissent aux XVIème, XVIIème, et XVIIIème siècles des procureurs-syndics, procureurs du roi, maires, députés aux Etats — semblent avoir habité au XVIème siècle le bourg neuf (ouest) (emplacement de la maison Layez).

(Emile Pautrel).

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