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FOUGÈRES A LA MAISON DE LUSIGNAN

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FOUGÈRES A LA MAISON DE LUSIGNAN (1256 / 1307-1314).

 

LA FAMILLE DE LUSIGNAN.

La Maison de Lusignan descend des comtes de Poitiers, qui prétendaient tirer leur origine d'une certaine fée moitié femme, moitié serpent, appelée Mélusine (mère Lusine, mère des Lusignan, disait-on).

On représente cette fée sous la forme d'une sirène tenant d'une main un peigne et de l'autre un miroir.

Fougères ne resta guère qu'un demi-siècle au pouvoir des Lusignan. Cependant, le souvenir de cette illustre famille y est resté vivace ; on y connaît la fée Mélusine ; son image existe encore, sculptée sur de vieilles pierres de l'église de Saint-Sulpice (dans les ornements de la jolie porte située près du presbytère).

Le nom de Mélusine est toujours celui de la plus belle des tours du château, au fond de laquelle, d'après la légende [Note : LE BOUTEILLER, Notice sur le château (Assoc. bretonne, 1908), p. 116], vivait un serpent qui ne semble pas sans rapport avec la fée.

Il apparaît que sous la direction des Lusignan, Fougères prit un nouveau développement. Les églises de Saint-Léonard et de Saint-Sulpice, devenues trop petites, furent agrandies d'une nef (LE BOUTEILLER, III, 42 et suiv., 57 et suiv.), et il est probable que c'est au cours de ces travaux que fut découverte, dans le marais, près de Saint-Sulpice, la statue de Notre-Dame des Marais (LE BOUTEILLER, III, 46), disparue depuis la ruine du château, en 1166.

 

LA BARONNIE AUX MAINS DU ROI DE FRANCE (1307).

En 1307, Philippe le Bel, pour un motif mal connu [Note : On a parlé de crime de lèse-majesté. Voir : LOBINEAU, I, 300 ; Duras ; LE BOUTEILLER, III, 32 ; AUBERGÉ, Cartulaire de Fougères, p. 35 ; DU HALGOUËT, Vicomté de Rohan, p. 76], entra en possession de la baronnie de Fougères. Elle lui aurait été léguée, avec le Porhët, par testament, rédigé, de force ou de bon gré, par Guy de Lusignan, fils de Jeanne de Fougères, lequel n'avait pas d'enfant.

Cependant Yolande, sœur de Guy, en conserva la jouissance jusqu'à sa mort (1314).

En 1316, le roi Philippe le Long investit de la baronnie son frère Charles (futur Charles le Bel).

Celui-ci, à son tour, lorsqu'il fut devenu roi (1322) disposa de Fougères, en faveur de son cousin Philippe de Valois (futur Philippe VI).

La baronnie passa ensuite aux mains du futur Jean II le Bon, alors Jean de Valois ; puis (1328), à celles de son oncle Charles Ier d'Alençon, frère de Philippe VI et arrière petit-fils de saint Louis.

Cette dernière affectation se fit moyennant l'abandon par Charles d'Alençon d'une rente de 10.000 livres qu'il recevait du roi.

Il faut noter que la seigneurie de Fougères, qui demeura exactement un siècle en la possession de la Maison d'Alençon, ne devait pas, d'après le droit féodal, cesser, pour autant, de relever du duc de Bretagne. Il semble cependant qu'il y eût quelques difficultés sur ce point (voir LE BOUTEILLER, III, 37 et 79).

En tout cas, on sait que Pierre II d'Alençon rendit hommage au duc de Bretagne, en 1366, et il dut en être de même de ses successeurs ; mais je doute que ses prédécesseurs aient tous rendu cet hommage.

GÉNÉALOGIE DE LA MAISON D’ALENÇON.

Généalogie de la Maison d'Alençon (Bretagne)

 

(Emile Pautrel).

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