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ANCIENNES CHAPELLES DE LA VILLE DE FOUGERES

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La chapelle de Saint-Pierre-d'Iné, enlevée au culte en 1792, sert en 1846 de lieu de dépôt pour la ferme dont elle dépend.

Il parait qu'antérieurement à la fondation de la ville de Fougères, il existait à Iné une église paroissiale, de laquelle dépendait le territoire sur lequel la ville fut ensuite bâtie. La paroisse d'Iné ayant été supprimée et réunie à celle de Saint-Léonard, l'église fut conservée comme subcuriale. On continua ainsi d'y conserver le Saint-Sacrement et les Saintes-Huiles, et on y administra même le baptême jusqu'à l'époque du concile de Trente.

La messe y était célébrée tous les dimanches, par l'un des deux curés de Saint-Léonard, qui y faisait également une instruction.

Il y avait, en outre, une fondation de trois messes par semaine, faite par les religieux de Pontlevoy, anciens décimateurs de cette paroisse.

Cette chapelle avait le titre de prieuré. Dans le principe, le titulaire était tenu de payer une rente de 25 sous, chaque année, aux religieux de Pontlevoy ; mais (en 1292), l'abbé en fit remise au seigneur de Fougères.

Les habitants d'Iné jouissaient du droit de bourgeoisie et ne contribuaient ni aux fouages ni aux tailles.

 

La chapelle de Saint-Jean-d'Iné, située dans un champ connu en 1846 sous le nom de la Santé, était église paroissiale avant le XIIème siècle. Sa destinée paraît avoir été la même que celle de Saint-Pierre : donnée comme elle, aux religieux de Pontlevoy, vers 1030, elle cessa d'être église paroissiale, quand la paroisse de Saint-Léonard fut érigée. Il ne paraît pas cependant qu'elle ait jamais été subcuriale.

On ignore l'époque à laquelle elle a été détruite ; mais tout porte à croire qu'elle n'existait déjà plus au commencement du XVIIIème siècle. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'elle servait encore au culte en 1635, et était affectée aux exercices religieux du Lazaret, établi dans le voisinage.

 

La chapelle du Petit-Saint-Nicolas était située dans le cul-de-sac qui se trouve au bas de la rue de l'Aumaillerie. Elle devait son existence aux chevaliers du Temple, qui possédaient auprès une espèce de prieuré dépendant de la maison qu'ils occupaient à la Templerie, dans la paroisse de la Chapelle-Janson.

Après la destruction de cet ordre célèbre, en 1315, cette chapelle fut annexée à l'hôpital Saint-Nicolas, qui la posséda jusqu'en 1770, époque à laquelle elle fut entièrement ruinée par un incendie.

Un grand nombre d'ossements humains, que l'on a trouvés, en 1835, en creusant les fondations d'une maison voisine, prouvent qu'il y avait un cimetière autour de cette chapelle.

Elle avait été dotée, en 1672, par André Morel, sieur de la Poupardais, d'une somme de 500 livres, avec cette clause qu'il y serait dit une messe tous les vendredis par un chapelain, dont les héritiers du testateur avaient la présentation, et auquel ils payaient une rente de 25 livres.

 

La chapelle Saint-Yves, dans la Pinterie, fut bâtie, en 1429, pour servir à cette partie de la paroisse de Saint-Sulpice qui était dans l'intérieur des murailles, et dont les habitants ne pouvaient se rendre à leur église, ni dans les temps de siège, ni pendant la nuit, les portes de la ville étant fermées chaque soir au coucher du soleil.

A la fin du XVIème siècle (1678), la communauté de Fougères ayant afféagé cette chapelle avec toutes ses dépendances, moyennant 16 deniers de rente censive et féodale et 4 deniers de fermage, elle y établit son collège.

 

La chapelle Saint-Gorgon, située à rentrée de la rue de la Caserne, avait été bâtie, vers l'an 1500, par messire Henri Fauvel, seigneur de la Fontaine, qui y avait fondé deux messes par semaine.

On croit que la foire l'Angevine, qui a lieu le jour même de la fête de saint Gorgon, et l'assemblée qui la précède, doivent leur origine aux nombreux pèlerins qui venaient ce jour-là visiter la chapelle du saint.

Elle a été démolie en 1842.

 

La chapelle Saint-Roch avait été élevée, en 1571, par Guillaume Echard, sieur de la Salle, à l'embranchement des deux routes de Vitré et de Laval, là où se trouve en 1846 la prison. On ignore si elle fut bâtie à cause du cimetière que l'on ouvrit à cette époque, ou si elle fut la cause déterminante du choix que l'on fit du terrain qui l'environnait pour le consacrer aux sépultures.

Cette chapellenie, la plus richement dotée et la plus lucrative de la ville de Fougères, était à la nomination du général de la paroisse de Saint-Léonard.

La chapelle a été démolie en 1806.

(L. Maupillé et A. Bertin)

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