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FOLGOAT : LES MANIFESTATIONS RELIGIEUSES.

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La dévotion au Folgoat revêt plusieurs formes : pèlerinages individuels, pèlerinages du mois de Mai ; pèlerinages en groupes ; grande fête du 8 Septembre.

Les Bretons du Léon et même de tout le Finistère, ont une grande dévotion à Notre-Dame du Folgoat ; ils s'adressent à elles avec confiance dans tous leurs besoins spirituels et temporels ; dans les moments critiques de leur vie, ils font vœu de se rendre à son sanctuaire pour la remercier des bienfaits obtenus : il n'est pas rare de voir des pèlerins parcourir de longues distances, pieds nus, « en bras de chemise » , le chapelet à la main, pour accomplir leur vœu.

Ils viennent encore pour faire célébrer des messes à la mémoire de leurs défunts. La prière pour les morts, associée à la dévotion à Marie, est une coutume qui remonte aux origines du Folgoat. Est-ce parce que Salaün mourut le 1er Novembre, veille de la fête des Trépassés ? Est-ce tout simplement parce que la Vierge Marie est l'avocate toute-puissante des morts comme des vivants ? Quoi qu'il en soit, de nombreuses fondations de messes furent faites aux XVème, XVIème et XVIIème siècles pour les défunts au Folgoat ; à la fin du XVIIIème siècle, les religieux récollets de Lesneven devaient desservir 1.400 messes de fondation : la plupart étaient demandées pour les défunts.

La confrérie fondée par Henri II était une société de prières mutuelles : les associés versaient des cotisations qui étaient employées à faire célébrer des messes pour les confrères trépassés.

En 1666, Anne d'Autriche, mourant à Paris, se recommandait aux bonnes prières de N.-D. du Folgoat et laissait à son sanctuaire 360 livres pour la fondation de six messes qui devaient être célébrées à perpétuité pour le repos de son âme. Aujourd'hui les fidèles pèlerins conservent cette pieuse coutume : ceux du voisinage viennent eux-mêmes assister à ces messes aussi tôt que possible après la mort de leurs parents ; les autres laissent des offrandes pour le même objet.

Une dévotion très ancienne consiste à venir prier au Folgoat cinq dimanches consécutifs pendant le mois de Mai, et le premier dimanche de Juin, s'il n'y a que quatre dimanches dans le mois de Mai. C'est la dévotion des fidèles du pays à quatre lieues à la ronde. Beaucoup se contentent d'assister aux offices, aux vêpres surtout, et de réciter le chapelet au pied de la statue. D'autres observent les rites traditionnels, et s'arrêtent pour prier et recommander leurs intentions : auprès du Calvaire, auprès de la fontaine miraculeuse, devant les cinq autels de l'abside, les deux autels du Jubé et les fonts baptismaux.

Pendant tout l'été, depuis le mois de Mai jusqu'au mois de Septembre, le jeudi surtout, les écoles, les pensionnats, les congrégations des paroisses viennent en groupes au Folgoat.

La grande fête solennelle a lieu le 8 Septembre, jour de la Nativité de la Sainte Vierge. Dès la veille, une heure sainte est prêchée de 9 heures à 10 heures, à une foule considérable qui remplit l'église et déborde sur la place. Tout récemment encore, cette heure sainte était précédée d'une procession aux flambeaux. Monsieur le Recteur de la paroisse l'a supprimée : cette procession était trop bruyante, et menaçait d'enlever au pèlerinage le caractère de grave piété qu'il est nécessaire de lui conserver.

Pendant toute la nuit, des messes sont célébrées à chaque heure, et de nombreux prêtres entendent les confessions.

La grand'messe à 10 heures et les vêpres à 3 heures sont célébrées généralement en présence de l'évêque du diocèse et d'autres prélats, de 150 à 200 prêtres ou séminaristes, et de plus de 30.000 pèlerins : c'est un beau, religieux et réconfortant spectacle : les processions viennent nombreuses de plusieurs lieues de distance avec leurs croix et leurs bannières les plus belles.

Nulle réjouissance profane ne vient troubler la piété des pelerins ; la municipalité très catholique du Folgoat refuse aux forains toute autorisation de séjourner dans la commune pendant les jours de fête.

(A. Guillermit).

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