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FOLGOAT : LES BIENFAITS ET MIRACLES DE NOTRE-DAME.

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Les innombrables faveurs que N.-D. du Folgoat dispense à ses fidèles sont surtout d'ordre spirituel : bienfaits de conversion, de vocation, de consolation de toute sorte.

Dans l'ordre temporel, beaucoup de pèlerins conservent à Notre-Dame une vive reconnaissance pour des améliorations obtenues dans la santé, et pour des guérisons.

Nous avons raconté, dans l'histoire du sanctuaire, les pèlerinages solennels des habitants de Morlaix au XVème siècle et de Plouescat au XVIème, venant remercier Notre-Dame du Folgoat de les avoir délivrés de la peste.

Dans les Archives du Folgoat, on conserve le récit de quelques guérisons que l'on peut considérer avec raison comme miraculeuses. En voici quelques exemples :

Le 29 septembre, madame Gloria, de Brest, écrivait à Monsieur La Haye, recteur du Folgoat une lettre dont voici le résumé et les principaux passages :

Le 12 mai 1862, son fils âgé de 17 ans, arrivait de son atelier tout pâle : il avait été impressionné par la vue d'un cadavre horriblement mutilé qu'on venait de retirer de la rade de Brest.

« Le lendemain matin, entre neuf et dix heures, il eut une attaque de nerfs qui se renouvela tous les jours, et que les médecins de l'hôpital maritime considérèrent comme épileptique. Les attaques duraient une heure, quelquefois deux, et même trois heures. Au début de l'attaque, il semblait apercevoir quelque chose d'effrayant, et je me souviens de lui avoir entendu dire : " oh ! quelle bête ! quelle bête ! ". Ensuite il tombait dans des convulsions horribles à voir, il se jetait à terre et il se débattait avec tant de force que je craignais de le voir se briser quelque membre. Les attaques une fois passées, il ne conservait aucun souvenir de ce qui lui était arrivé ; il ne ressentait d'autre malaise qu'une grande prostation et une fatigue excessive.

Soigné pendant 16 jours à l'hôpital maritime, il n'eut que trois fortes attaques. Il rentra chez lui, et les attaques quotidiennes reprirent ».

Le 10 juillet, une amie raconta à madame Gloria que sa fille avait eu des attaques semblables et qu'elle avait été guérie subitement à la suite d'un vœu qu'elle avait fait d'aller tous les ans en pèlerinage à N.-D. du Folgoat. « A ce récit je sentis d'une manière extraordinaire redoubler ma confiance dans la sainte Vierge, et je m'écriai : oh ! la bienheureuse Notre-Dame du Folgoat ! depuis tant d'années que j'ai le vif désir d'aller la voir ! qu'elle me guérisse mon fils et j'irai aussitôt que possible. Cette conversation eut lieu le 10 juillet entre neuf et dix heures du matin. Je fus pressée ce jour-là de voir midi sonner, afin de pouvoir interroger mon fils. Aussitôt qu'il fut rentré, je lui demandai s'il avait eu son attaque habituelle. " Non, répondit-il, j'ai ressenti seulement quelque chose comme un commencement d'attaque ". Quel bonheur ! N.-D. du Folgoat m'avait exaucée. Depuis un mois aucun jour ne s'était écoulé sans qu'il ne fut tombé dans son mal. " Allons, mon fils, prends courage, lui dis-je ; te voilà à présent, j'en suis sûre, tout à fait guéri ; car, au moment où tu allais avoir ton attaque j'ai promis d'aller en pèlerinage à Notre-Dame du Folgoat pour obtenir ta guérison.

Le lendemain, j'attendis avec impatience l'heure ordinaire de ses attaques ; elles ne revinrent pas et il n'éprouva absolument aucun mal. Depuis ce moment, mon fils n'a jamais eu d'attaque semblable ni rien qui y ressemble ».

Ce récit très impressionnant a été signé par neuf autres personnes qui connaissaient le jeune Gloria ; M. La Haye l'a transcrit dans son journal qui se trouve aux archives du Folgoat. On trouve dans ces archives plusieurs autres récits de guérisons instantanées obtenues ainsi après invocation de N.-D. du Folgoat.

Monsieur le Recteur Le Pape nous a entretenus récemment d'une guérison dont il avait été le témoin. Un pauvre homme, Yves Lesven, souffrait d'une arthrite du genou droit qui paraissait au médecin de nature tuberculeuse. Il marchait avec des béquilles et mendiait aux portes du Folgoat. Un beau jour, comme il se tenait devant la statue de Notre-Dame, il se dressa, mû comme par un ressort, abandonna ses béquilles, et vint annoncer à Monsieur le Recteur qu'il était guéri. Voici la lettre qu'écrivit à Monsieur Le Pape, le médecin qui l'avait soigné :

« Monsieur le Recteur : Je viens d'examiner le nommé Yves Lesven que j'ai soigné autrefois, trois ans environ, pour une arthrite du genou droit qui m'avait paru de nature tuberculeuse. Le malade avait refusé d'entrer à l'hôpital de Brest et de se soigner. Il advint que l'arthrite continua à progresser et mit le membre dans une attitude vicieuse : jambe fléchie sur la cuisse. Aujourd'hui, le malade se présente avec un membre souple, ne conservant de son ancienne lésion que de gros craquements de l'articulation du genou et une atrophie notable des muscles de la jambe et de la cuisse. Si le diagnostic que j'ai porté autrefois était exact, l'état actuel du malade ne rentre pas dans le cours normal des choses et est contraire aux lois de la médecine ».

Ces faits prouvent que Notre-Dame du Folgoat ne reste pas insensible à nos maux temporels ; sans doute ses faveurs, et elles sont innombrables, sont surtout de l'ordre spirituel ; des exemples de ce genre prouvent qu'elles ne sont pas exclusivement de cet ordre, et que nous pouvons recourir à Elle avec confiance au milieu de nos misères temporelles.

(A. Guillermit).

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