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 LA CHAPELLE SAINT-FIACRE DE LE FAOUET

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La chapelle a été construite entre 1450 et 1480-1490. On possède un repère précis : le jubé était achevé en 1480 comme nous l'indique l'inscription tenue par l'ange à gauche sur la face ouest [l'an mil IIIIcc/IIIIxx (1480) fut fait cet œuvre par Olivier Le Loergan ouvrier].

Les mécènes sont les seigneurs du Faouët, les Boutteville qui vont marquer de leur empreinte la cité du Faouët entre 1340 et 1550).

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

L'extérieur de la chapelle :

Sur la façade ouest, se trouve un très beau clocher monté sur le pignon entouré de deux tourelles, celle de droite contient l'escalier qui permet d'accéder au clocher, l'autre n'a qu'un but décoratif.

Le porche sud avec voûte de pierres est admirable pour le finesse de sa sculpture et sa double porte en anse de panier.

Au chevet de la chapelle, on retiendra la bannière des Ducs de Bretagne frappée d'hermines et dressée au-dessus de deux lions. En dessous, un écusson ou centre duquel figure une hermine choisie comme emblème par les Ducs avec la devise " Plutôt la mort que la souillure ". La bannière ducale et l'hermine manifestent que la chapelle Saint-Fiacre doit sa magnificence à la protection ducale.

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

 

L'intérieur de la chapelle :

LE JUBÉ.

Le jubé en chêne se compose d’une clôture ajourée surmontée d'ne tribune en encorbellement. Entre les deux, une traverse richement décorée.

Le jubé a servi jusqu’au milieu du XVIème siècle à séparer le clergé, admis dans le sanctuaire où se célébraient les mystères sacrés, du peuple qui devait se tenir à distance.

C’est de la tribune du jubé que le clergé s’adressait au peuple pour le proclamation de l'Evangile. Celui qui lisait le texte demandait d’abord au prêtre de le bénir en lui demandant " jube, domine, benedicere " (veuillez, vous qui présidez, m’accorder votre bénédiction).

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Côté Nef.

Du côté de la nef, c’est à dire face au peuple, le décor représente les Mystères du Christ et les symboles de la foi. Sont donc représentés : le Christ en croix entouré du bon et du mauvais larron, Marie et Saint Jean. A droite, Adam et Eve chassés du paradis terrestre par l’ange porte-glaive et à gauche c'est l'annonce faite à Marie qu’elle sera la mère de celui qui rachètera l'humanité de la faute originelle. 

La sablière dominant les six grilles de clôture évoque la célébration de la messe, mémorial de la mort et de la résurrection du Christ (messe de Saint Grégoire). A gauche de cette scène centrale apparaissent divers épisodes empruntés à la vie de Saint Martin de Tours. A droite, le diable renard, déguisé en moine essaie de s’introduire dans la basse-cour avant de voir sa supercherie déjouée et lui-même mis à mal par ceux qu’il voulait prendre : la scène est empruntée au " Roman de Renard " qui bénéficia d’un immense succès dans la littérature européenne du moyen âge.

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

  

Côté Chœur.

De l’autre côté du jubé, le spectacle est totalement différent, même si le travail du bois est tout aussi admirable. On a voulu voir dans les personnages de cette façade est du jubé des représentations des péchés capitaux au des scènes de la vie quotidienne. De gauche à droite : un paysan portant un mouton et une volaille, un homme vomissant un renard écorché (" écorcher le renard " voulait dire au moyen âge vomir après excès de boisson), un couple d’amoureux se tenant par la main (la luxure), un joueur de biniou et un joueur de bombarde (la paresse ?).

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

    

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Le Jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

ET

Le retable peint qui représente le martyre de Saint Sébastien. 

Une très belle statue de la Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVème siècle. 

Une statue en bois polychrome représentant Jean V.

Un ensemble de précieux vitraux des XVème et XVIème siècles :

- au dessus du maître-autel, le vitrail de la Passion ;

- bras nord du transept, mur est, un vitrail de « l'arbre de Jessé » ;

- dans le même bras sud, un vitrail représentant la vie de Saint Fiacre daté de 1552. (Saint Fiacre est un abbé d'origine irlandaise qui fonda un monastère-hospice à l'est de Meaux ou VIIIème ou peut-être même au VIIème siècle ; il est aussi le Saint des jardiniers) ;

- dans le bras nord du transept, un vitrail de Saint Jean Baptiste du XVIème siècle ;

- dans le bas-côté nord de la chapelle, un vitrail consacré à Sainte Anne et ses trois filles que la légende médiévale lui attribuait à la suite de trois mariages successifs avec Joachim, Salomas et Cléophas.

Vitrail de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Vitrail de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Vitrail de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Vitrail de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Vitrail de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

  

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

Statue de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

 

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

  

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

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La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

   

La chapelle Saint-Fiacre du Faouët

 

La chapelle Saint-Fiacre garde donc deux témoignages remarquables de l'art religieux antérieur au Concile de Trente (réuni de 1545 à 1563) :

- d’une part le Jubé ;

- d’autre part le vitrail de la famille de Sainte Anne encore appelé le vitrail de la Sainte Parenté.

La visite de la chapelle peut être complétée par une promenade à la fontaine.

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Description détaillée de la chapelle Saint-Fiacre.

Ce charmant édifice était achevé en 1480, date de la pose du jubé de bois qui en fait le principal ornement. Son plan comprend une nef flanquée au nord d'un bas-côté, berceau brisé du vaisseau central et la charpente formée un transept et un chœur à chevet plat. Le lambris en de chevrons portant ferme, viennent d'être restaurés : les blochets son garnis de masques grossiers. Au sud s'ouvrent une rose à six rayons et une fenêtre dont les deux meneaux soutiennent cinq mouchettes.

Le bas-côté est une addition, comme le prouve un collage visible près du contrefort gauche de la façade. Sa charpente est soutenue d'un côté par le mur extérieur percé d'une grande baie flamboyante à trois meneaux, de l'autre par deux arcacles segmentaires dont les moulures en pénétration retombent sur une colonne isolée et deux colonnes engagées.

Suivant une disposition assez fréquente en Bretagne, le carré du transept est étrésillonné par des arcs en cintre brisé, et les voûtes d'ogives, amorcées sur la croisée, dans les croisillons et dans le chœur, ne furent jamais construites. Les piles occidentales sont rondes : des baguettes continues se détachent sur celles qui leur font face. Le croisillon nord est éclairé par deux baies en tiers-point à remplage flamboyant, comme l'autre bras du transept. Le chœur, terminé au XVIème siècle, conserve deux fenêtres dont, les meneaux, reliés par des arcs en plein cintre, et les soufflets sans redents portent l'empreinte du style de la Renaissance.

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët (Bretagne).

Extérieur. — Le portail occidental est encadré par sept colonnettes et deux pinacles : son archivolte moulurée décrit une courbe en tiers-point, et son cordon en accolade est amorti par un fleuron. Plus haut, trois niches renferment des écus mutilés.

Le clocher désaxé suite de l'addition du bas-côté nord, s'élève sur le pignon, comme Kernascleden et dans beaucoup d'autres églises bretonnes, entre deux tourelles d'escalier octogones percées de baies à meneaux cruciformes et couronnées d'une balustrade flamboyante autour de leur flèche. A l'ouest, sous la plate-forme intermédiaire, des petits arcs moulurés s'appuient sur des culs-de-lampe, mais à l'orient des corbeaux frustes remplissent le même rôle. La balustrade, ajourée par des mouchettes, comme les rampants du pignon, est soulignée d'un bandeau de fouilles frisées.

Huit piles rondes, reliées par des arcs en plein cintre, limitent les baies jumelles du petit clocher, qui sont encadrées par le même gâble plein garni de deux arcs trilobés et de cinq mouchettes. Des crochets se profilent sur ses rampants, comme sur les arêtes de la flèche octogone, flanquée de quatre pinacles d'angle.

Au sud, un porche, voûté d'ogives piriformes, est épaulé par deux contreforts obliques ornés de deux niches et couronnés de cinq pinacles semblables à ceux du chevet de Kernascleden. On y entre en passant sous un arc en plein cintre à redents tréflés, dont le cordon en accolade est, rehaussé de crochets et d'un fleuron. Les douze niches à dais flamboyant, qui renfermaient les statues des apôtres, sont vides. Au fond s'ouvre un petit portail en tiers-point, dont le trumeau, orné d'un bénitier, sépare deux baies secondaires de la même forme.

Le transept est épaulé par des contreforts décorés de niches et surmontés de pinacles. Un petit portail en tiers-point, à boudin continu, s'ouvre à l'ouest du croisillon sud : il faut signaler sous les niches des contreforts un marmouset entre deux chiens et une figurine qui avale la queue d'un gros lézard.

Le chevet qui fait corps avec la sacristie bâtie dans l'angle du croisillon nord conserve des contreforts ornés de niches à dais flamboyants. Des crochets se détachent sur les rampants du pignon, décoré, des armes de Jean de Bouteville, baron du Faouet, capitaine de l’arrière-ban de Cornouaille en 1481. L'écu, chargé de cinq fusées, est timbré d'un heaume à deux cornes. Les hommes servant de supports portent des singes sur leurs épaules. L'écu en relief sur la sacristie est du même genre. Au sud du chœur, une petite porte, encadrée par des pampres, est surmontée d'une niche : plus hautes, trois mouchettes s'inclinent, dans un oculus.

Vitraux. — Les verrières de la chapelle sont très endommagées. Dans la nef, on lit sous la figure d'un chevalier coiffé d'un casque : Jean Fitre gouverneur pour cette chapelle me fit faire. 1557. Dans le bas-côté nord, un vitrail représente l'Enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère et portant une petite chapelle, sainte Anne, Joseph d'Arimathie, Marie Salomé, Cléophas et les apôtres ; audessus, l'artiste a peint un concert d'anges. Il faut signaler dans le transept : la Nativité, le bain de l'Enfant, la Circoncision, le sermon sur la montagne, la décollation de saint Jean-Baptiste ; puis, sur un autre vitrail, le Crucifiement, les prophètes et les apôtres. Au sud, on voit des scènes légendaires de la vie de saint Fiacre signées du nom de Pierre Androuet, qui habitait à Klempéara. Enfin, dans le chevet, les débris d'une venrière consacrée à la Passion et à la Résurrection du Christ sont surmontés d'anges qui portent les instruments de la Passion.

Mobilier. — Au pied du jubé, un retable de la fin du XVIème siècle représente le martyre de saint Sébastien. Dans le transept, il faut signaler des piscines flamboyantes, une statue de saint Fiacre dans une niche Renaissance à dais très orné et un priant en bois coiffé d'un chaperon.

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët (Bretagne).

Le jubé de bois, qu'on peut comparer à ceux de Guern (Morbihan) et de Lambader (Finistère), porte à gauche dans un écu, sur sa face occidentale, l'inscription suivante : L'an mil IIIIc IIIIxx fut faict cest heupvre par Oliv, Lœrgan. C'est une clôture à jour dont la porte centrale en accolade est encadrée par des rinceaux, des pampres et des statuettes dont l'une représente saint Fiacre. Les vantaux neufs sont ajourés par des remplages latéraux, recoupés par deux meneaux et des soufflets contenus dans des formes. Les écoinçons découpés à jour se composent des mêmes éléments. Sur une frise ornée de figurines se détachent de gauche à droite des personnages à genoux, deux diables qui ressemblent à des griffons, deux femmes, la scène de la messe de saint Grégoire avec le Christ sortant du tombeau, le renard prêchant aux poules, le renard pris par les poules et son supplice. Au revers, les statuettes qui décorent les montants représentent des femmes et deux personnages tenant une épée : un bandeau de feuillages enlace deux marmousets.

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët (Bretagne).

Pour supporter le balcon du jubé, l'artiste a disposé deux rangs de cinq petites voûtes d'ogives toriques en bois renforcées par des liernes, en faisant pendre des clefs au sommet des doubleaux en tiers-point et de chaque voûte. Les arcs d'encadrement en lancette se distinguent par leurs motifs flamboyants qui semblent soutenus par des anges maniérés portant des phylactères. Au-dessus, de gauche, à droite on distingue l'Annonciation la Vierge au Calvaire, saint Jean, Adam et Eve chassés du paradis, l'ange et le serpent, Satan dans un bouquet de feuillages plus haut, des arcs en accolade se logent dans les écoincons sous une frise d'anges, de figurines et d'animaux.

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët (Bretagne).

 

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët (Bretagne).

Sur la face orientale, la même disposition se répète, mais les clefs pendantes, plus variées, sont ornées d'un marmouset renversé, d'un chat, de deux canards, d'un personnage grotesque et d'un singe. Dans les écoinçons, il faut signaler un homme qui porte un mouton et des canards, un paysan qui cueille des pommes, l'ivrognerie personnifiée par une figurine qui vomit un renard et qui tient un baril, des anges portant des écus, une scène d'amour, des joueurs de cornemuse et de hautbois. Dans la frise on distingue, comme sur un chapiteau de Vézelay, un homme qui tient une cloche de verre pour se garantir du venin du basilic, un paysan au pied d'un arbre, un ours, une licorne, un singe, deux ours dévorant un singe et un singe qui se cache dans les feuillages. Tous ces motifs sont plus réalistes qu'artistiques, mais l'ensemble produit un effet très décoratif, malgré la peinture du jubé en 1627 et en 1868 (M. E. Lefèvre-Pontalis).

Nota : les photos réalisées par Gilbert Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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