Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

La famille le Sénéchal de Kercado (ou Carcado)

  Retour page d'accueil       Retour page "Seigneurs de Bretagne"       Retour page "Ville de Saint-Caradec"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

D'après certains généalogistes cette famille Le Sénéchal était une branche puînée des vicomtes de Rohan. Les faveurs dont ils furent comblés par ces derniers, et leurs alliances souvent renouvelées le prouveraient assez. Elle avait les mêmes armoiries d'azur à 7 macles d'or, (sceau de 1262). Dans les derniers siècles, elle porta toujours d'azur à 9 macles d'or, d'après la réformation de 1669, et cet écusson se trouve encore dans le fronton du clocher de l'église.

Il faut remarquer que le titre de sénéchal féodé héréditaire de la vicomté de Rohan était attaché à un fief de haute justice, appelé sénéchallie, lequel comprenait une grande étendue de terres situées dans la vicomté de Rohan. L'auteur du dictionnaire de la noblesse, édition in 4°, tome 3, page 503, dit que cette terre « est le seul monument qui reste en Bretagne d'un glèbe ou fief, attaché à la dignité de sénéchal, et possédé héréditairement. Cette terre devait étre d'une étendue considérable, puisqu'on voit, par un titre de 1258, qu'elle était composée des chatellenies de Coëtniel, de la Motte d'Onom (en Saint-Thélo), de Saint-Caradec, de Cadelac, Uzel, Le Quillio, (sic) Guern et Molac ». Les descendants de la branche aînée portèrent, par héritage, les deux tiers de la sénéchallie, avec la charge de sénéchal féodé dans les maisons de Trébrimoël, de Molac, de Rohan et de Rosmadec. Il n'en resta que la seigneurie de Bot au sénéchal ou de Saint-Caradec, qui a été possédée depuis le XIIème siècle par ceux du nom et du sang de le Sénéchal de Kercado ou Carcado.

C'est ici le lieu de transcrire les devoirs du sénéchal et ses droits, on les trouve extraits des titres de Kercado et conservés par Don Morice, ils peuvent jeter un certain jour sur les institutions du moyen-âge. C'est une traduction abrégée.

« A taus ceux qui ces présentes lettres verront, Allain, vicomte de Rohan, chevalier, salut dans le Seigneur. Sachent tous qui nous avons fait une enquête, par témoignage légitime, selon l'usage de notre patrie, touchant les droits (de drecturis), que Olivier, le sénéchal de la vicomté de Rohan, chevalier, doit avoir à perpétuité, dans notre terre et vicomté, et ses héritiers après lui, à perpétuité à raison de sa sénéchallie

1° Quand notre épouse la vicomtesse, vient et entre, pour la première, fois dans la vicomté, ledit Olivier, et ses héritiers aprés lui, peuvent et doivent avoir toute robe qu'elle apporte avec soi. Omnem robam quam secum affert, videlicet circà, caput et corpus suum usque ad camisiam. Le paiefroi sur lequel elle est assise, avec tout son harnais [Note : Aujourd'hui l'on dirait toute la corbeille de mariage].

2° Quand nous tenons et tiendrons notre cour, dans notre maison, aux fêtes annuelles, notre maître d'hôtel doit se rendre auprès de notre sénéchal, s'il est présent, et le prier d'inviter les convives à s'asseoir à la table ; si ledit Olivier tarde à le faire, les servants doivent sans retard procéder à cette invitation.

3° Ledit Olivier peut et doit se servir de notre manger du premier plat et des autres, selon son bon plaisir.

4° Ledit Olivier peut et doit avoir les cuirs de toutes les bêtes abattues, à cette occasion. il les vendra et en partagera le prix avec notre épouse.

5° Ni nous, ni les nôtres, ne pouvons et ne devons avoir qu'un alloué, dans les terres de notre vicomté, qui tienne nos plaids généraux (assemblées judiciaires), lequel nous pouvons changer à notre gré et volonté. Le dit Olivier est obligé de faire nos mandements et ceux de notre alloué. Si ce dernier tarde à tenir nos plaids, au jour assigné jusque après l'heure de midi, Olivier ou son alloué, peut les faire tenir en sa présence.

6° Ledit Olivier, ou les siens, doivent faire toutes les prisées, et toutes les citations en notre nom ou en celui de notre alloué. S'il se trouve dans notre vicomté de Rohan, des prévôts féodés, il leur fera nos mandements, et eux seront tenus de faire les siens, en notre nom ou en celui de notre alloué.

7° Le priseur qui aura fait des prisées concédées à Olivier recevra son honoraire de prisage selon la coutume de nos prédécesseurs.

8° Ledit Olivier, et ses héritiers après lui, doit prendre dans tous les domaines de la vicomté une criblée d'avoine mesurée à sa volonté et à la nôtre, dans tous les lieux où nous avons coutume d'en prendre et dans ceux mêmes qui dépendent de son fief ; il prendra cette rente annuellement et à perpétuité.

9° Ceux qui doivent asseoir nos tailles, et affermer nos terres avertiront ledit sénéchal, du jour de leur arrivée, s'il fait défaut, ils procéderont sans retard (sine aliquâ occasione), à l'assiette des tailles et à la location des fermes. Ledit Olivier doit prendre et avoir sur chaque ferme et taille, de vingt sous douze deniers, (un sou par franc) pour son service. Quinze jours après l'assiette, ou location, Olivier ou son alloué doit et peut prendre des gages avec droit de vente, moins qu'il n'ait été payé. (Nisi de servicio suo pogaretur). Ce taux d'un sou par livre devait lui être payé sur toutes les fermes et tailles, les amendes exceptées ainsi que les secours pris sur les domaines et fiefs nobles.

Nous accordons et voulons que tous ces droits appartiennent à Olivier Le Sénéchal et à ses héritiers par droit d'héritage, à perpétuité. De son côté Olivier et ses hoirs ne pourront jamais rien réclamer en plus de leur sénéchallie. Donné l'an du Seigneur 1255, le lundi après la Résurrection de Jésus-Christ ».

Au mois de janvier de cette année 1255, dans un accord fait en présence de Jean Ier duc de Bretagne, Alain, vicomte de Rohan, avait concédé 20 livres de revenu annuel, au même titre qu'il possédait d'autres terres dans la vicomté de Rohan, sur le fief Dèles, situé entre l'Oust et le Blavet, excepté, ce que possédait de ce fief Silvestre de La Feuillée, et sauf les droits que ledit Olivier pouvait avoir précédemment ; pour completer ces vingt livres de rente, somme énorme pour ce temps-là, il lui cédait en plus, tont son domaine de Kergrist (de villa Christi), se réservant à lui et à ses héritiers la haute-justice de cette paroisse. Si ledit Olivier souffrait quelque difficulté de la part de Rivoalan de la Forest ou de ses héritiers, le vicomte s'engageait à lui donner, en échange, d'autres terres dans le voisinage. Il lui accordait le pouvoir d'exercer son droit de sénéchal dans la paroisse de Noyal ; de son côté, Olivier reconnut pour lui et ses héritiers, qu'il n'avait aucun droit d'usage dans les forêts de la vicomté ; il renonça à tous les droits que pourraient lui conférer les lettres ou autres pièces authentiques données avant cet accord, dont l'observation fut jurée par les deux parties sur les saints évangiles et scellée de leur sceau respectif.

Alain ne se lassait point d'accorder des faveurs à son sénéchal. En 1264, il lui accordait 1° l'exemption du droit de bail et de rachat, pour toutes les terres qu'il possédait. 2° La faculté de tester, selon son bon plaisir, et, s'il venait à mourir sans avoir fait son testament, on devait commettre quelques personnes pour la garde des terres, jusqu'à la majorité de ses héritiers ; et, si ces personnes mouraient, ou géraient mal les biens des mineurs, on pouvait en choisir d'autres. 3° Il déclarait encore ne pouvoir, en rien, gêner la volonté d'Olivier ou des siens quand il voudrait se marier [Note : Cette liberté n'exista pas toujours ; en 1444, François Ier duc de Bretagne, publia un mandement contre deux demoiselles de la maison de Kercado qui étaient sur le point de se déshonorer par des mariages non sortables]. Les enfants, quel que fut leur âge, pouvaient faire l'hommage lige envers le vicomte de Rohan, et, si ce dernier cherchait à les inquiéter, ils pouvaient en appeler au duc de Bretagne.

Si l'on porte le regard en arrière, on verra en 1050 Aimeric le Sénéchal, servir de témoin dans l'accord fait entre Pérénesius, abbé de Saint-Sauveur de Rhédon, et les seigneurs de la Garnache.

En 1110, Hugues le Sénéchal, accompagnait Alain Fergent  dans son voyage à Nantes, lorsqu'il donna aux religieux de Marmoutiers la forêt de Puzartès.

En 1184, Daniel le Sénéchal, époux d'Olive Le Chevalier, assistait comme témoin à la fondation de l'abbaye de sainte Marie de Bon Repos, faite par Allain III, et Constance son épouse, en présence de Pierre abbé de Clairvaux et d'un grand nombre d'outres témoins.

En 1195, Olivier le Sénéchal assistait à la ratification de la donation faite à la même abbaye, des dîmes de Plussulien et de Merléac, de deux quartiers de froment à prendre sur les moulins de Pontivy, pour l'entretien du luminaire de l'église. Alain IV, dit le Jeune, et Mabile son épouse, donnaient encore la montagne de Corlay, (le Haut-Corlay) avec toutes ses dépendances.

Fili le Sénéchal était témoin d'une donation faite à Savigné par Alain de la Zonche, ce dernier, fils puîné de Geoffroi, comte de Porhoët, s'établit en Angleterre vers la fin du XIème siècle.

En 1212, Fraval et Olivier le Sénéchal attestaient la constitution d'une rente annuelle de 13 sous 6 deniers, payable à l'époque des foires de Dinan, et faite par Raoul de la Motte (de Saint-Thélo) pour la cire des messes chantées dans la chapelle de Bon-Repos.

En 1248, avant de partir pour la croisade, à la suite de Pierre de Dreux, dit Mauclerc, Olivier le Sénéchal donna aux religieux de Bonrepos, pour se rendre Dieu propice : 1° un quartier de seigle qui devait être prix dans la dîme de Pencoët-Mahnon ; 2° Une provende (provendarium) de seigle perçue dans la tenue Severin et Rabace, au village de Grenel ; 3° Un démé, (micotum) de seigle [Note : Cette mesure est encore en usage à Saint-Caradec et à Loudéac, elle pèse environ 22 kilogrammes 500 grammes] dans la tenue Gautemer près de Grenel ; 4° Un reix et demi de froment dans la tenue d’Eudon Grenel, un reix de froment à la Ville-Ausaut dans la tenue de Geoffroi le Blanc ; 5° Et un reix dans la tenue du fils Silvestre au village de Leffo. Ces diverses mesures de grains devaient être livrées au terme de Saint-Michel, par les fermiers ou colons de ces terres. En cas de refus, Olivier et ses hoirs s'engageaient à les poursuivre.

Olivier revint de Terre-Sainte, car on le voit servir de caution à Allain de Rohan, en 1259, dans un accord entre ce dernier et Henri de Quenécan.

En 1254, Allain, fils de Fraval le Sénéchal, tint à se montrer aussi généreux que son oncle, il donna à l'abbaye de Bonrepos deux reis (russellatas) de seigle, mesure du Château-Neuf de Quintin, qui devaient être pris sur les dîmes et revenus de Ker an Bastard et reçus par les mains de son alloué, après publication faite le jour de la fête de Tous les Saints. Cette donation est datée de la Motte-d'Onom, en Saint Thélo.

En 1259, Eon le Sénéchal, fils d'Olivier, joignit à son nom celui de Kercado, ou Carcado, qui a prévalu en épousant Olive, fille du dernier seigneur de ce nom. La terre de Carcado se trouve dans Saint-Gonéry, paroisse du diocèse de Vannes. Elle se composait d'un château, de bois de futaies, de bois taillis, de fermes et de domaines congéables elle s'étendait beaucoup dans Hémonstoir.

En 1289, un jugement rendu par le Parlement, séant à Auray, termina les discussions sans cesse renaissantes entre le vicomte de Rohan et son sénéchal féodé. Olivier fut maintenu dans tous les droits accordés à son aïeul en 1255, et il fut convenu que, si le vicomte de Rohan tenait en sa main pour l'usage de son hôtel, les moulins de la Ville de Rohan, Olivier ne devrait rien percevoir ; mais que, si le vicomte les affermait, il percevrait son droit de mouture en grain ou en argent, comme dans tous les autres moulins de la vicomté.

En 1330, Autre Eon le Sénéchal assistait au Parlement, tenu à Nantes, lorsque l'évêque et le chapitre élevèrent une plainte contre les gens du duc qui ne tenaient nul compte de leurs droits, et agissaient comme dans leur propre territoire.

En 1358, Alain le Sénéchal recevait l'hommage de Guillaume, son frère puîné. En voici la teneur : « Present huy par céans Alain le Sénéchal, filz et principal hoir d'Eon le Sénéchal print et receut Guillaume le Sénéchal, son frère, à homme de tout son avenant et propre des héritages de la succession de leur père et mère, segond le nombre des enfants de present et le grand de l'héritaige, à commencer son dict avenant là où le dict Main voudra et feront de prouchain en prouchain à la coûtume, et des dictes choses li fist l'hommaige de fei, de bouche et des auttres o toute la solemnité qui a se peut et det appartenir, et en ceste forme y fust es-dit Alain reçeut ; faict par notre cour de Pontivy, sous le scel des contrats d'héritaiges du dict lieu Alain, misa cest lettres à la requeste du dict Alain, le samedi après la fère de Noal, l'an mil trois cent sexante et ouict. Signé, Geoffroi le Fresne passe ; et sur le dos est escript, présens, Monsour Guy de Moulac o Guy son filz ; Olivier Thomelin , Geoffroy du Houlte, etc. ».

Trois ans plus tard le même Guillaume prêtait serment au duc. Jamet le Sénéchal, servait et guerroyait pour Charles de Blois.

En 1379, Perrot le Sénéchal fit partie de l'association de la noblesse, pour empêcher l'invasion du pays.

En 1392 Jéhan le Sénéchal, comme chevalier banneret faisait monstre de ses écuyères et soldats, il faisait aussi partie de la maison de Richard de Bretagne, comte d'Etampes, qui le désigna dans son testament, comme l'un de ses conseillers, chargés d'examiner ses dettes et comptes. Il figurait comme écuyer de la maison du duc pour le mois de septembre.

L'année suivante Yvain et Jeannette le Sénéchal, filles d'Alain, rendaient hommage au vicomte de Rohan.

La charge de sénéchal féodé était alors passée dans la famille de Molac, comme on le voit par une sentence rendue en la cour de Ploërmel contre le vicomte de Rohan, en faveur de Guy de Molac, en l'année 1407.

En 1420, Thébaut le Sénéchal suivit le duc de Bretagne en France et reçut 12 livres pour ses gages.

Lors de la révolte des Penthièvre contre Jean V, plusieurs le Sénéchal prirent les armes pour la délivrance de ce dernier.

Thébaut figurait dans la monstre de 1427 et de 1447. Il reçut la récompense de ses bons et loyaux services, dans cette déclaration du duc, « François premier, par la grâce de Dieu duc de Bretaigne, comte de Montfort et de Richement à nos amez et féaux conseillers, trézoriers tenant nos générales assignations Salut : Mandons que vous ayez à délivrer la somme de six cents escuz à notre féal chevalier, Thébaut le Sénéchal, seigneur de Kercado, en récompense des troupes et gens de guerre que le dict Chevalier a cidevant conduict pour nostre service dans la Normandie, et de la valeur qu'il a tesmoigné en beaucoup de bonnes et notables occasions. Donné en nostre ville de Vennes, le 12 octobre 1447. Par le duc en son conseil ouquel estoient les évêques de Dol et de Saint-Brieuc ».

En 1449, Even le Sénéchal, seigneur du Bot, terre noble.

La famille le Sénéchal jouissait alors d'une grande faveur auprès du duc. Jéhan était abbé de Saint-Gildas des Bois ; Raoul du Guéheneuc, connétable de Rennes, épousait Philippete Le Sénéchal ; Yves, son frère, abbé de Saint-Sauveur de Redon, voyait le pape Nicolas V, à la prière du duc François Ier, donner une bulle pour l'érection de cette abbaye en évêché, en sa faveur. Et dilectus Yvo ejusdem monasterii abbas in episcopum Rhotonensem prœficiatus. Jean l'Espervier, évêque de Saint-Brieux, et chancelier de Bretagne devait être le prélat consécrateur ; mais sur les observations des autres évêques de Bretagne, qui démontrèrent au pape le tort que causait cette érection à leurs diocèses respectifs, la bulle d'érection fût annulée par un bref du 20 décembre 1449. La mort du duc François Ier fut aussi l'une des causes de la non-exécution.

En 1463, Guillaume le Sénéchal épousait Yolande de Rohan, qui mourut en 1505, leur fils Jean fut la souche de toutes les branches le Sénéchal qui ont subsisté jusqu'à nos jours.

A partir du XVIème siècle, les Sénéchal s'allièrent à toutes les grandes familles de Bretagne, et plus tard, de France, ils devinrent possesseurs des plus belles terres. Aussi, n'habitèrent-ils plus régulièrement Saint-Caradec. Cependant ils affectionnèrent toujours beaucoup cette paroisse, on peut s'en convaincre par la lecture des registres paroissiaux et des comptes de fabrique. Ils y conservaient leur enfeu, placé dans le chœur, du côté sud, et souvent ils y faisaient baptiser leurs enfants.

En 1525 Jehan le Sénéchal s'immortalisa, lit-on dans le dictionnaire généalogique des Maisons de France, en sauvant le roi François Ier, nouveau Curtius, il se jeta au devant d'un coup dirigé contre ce prince, et en le recevant, il lui sauva la vie au prix de la sienne.

En 1624, la seigneurie de Saint-Caradec et la terre de Kercado fut érigée en baronie, et plus tard en marquisat, sous le titre de Carcado [Note : Dans la montre de 1536, on trouve encore un le Sénéchal de Kercado, seigneur du Bot, il est bon de remarquer que le bourg de Saint-Caradec était le siège proprement dit de la sénéchallie, et que la terre du Bot, situé à la porte du bourg, était un fief noble qui a appartenu aux le Sénéchal jusqu'à nos jours ; le marquisat de Carcado a été divisé depuis quelques années, et les terres ont été vendues. Il ne reste plus rien de cette grande propriété foncière].

(M. L. Audo).

© Copyright - Tous droits réservés.