Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LA FAMILLE DE BREHAN (ou BREHAND ou BREHANT)

  Retour page d'accueil      Retour page "Ville de Bréhand"   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

La famille DE BREHAN, marquis de Brehan ; comtes de Mauron et de Plélo ; barons de Mauron ; seigneurs de Galinée, de Beaulieu, de Montbron, de Chastel-Brehan, de la Villecorbin, des Cognets, de Belissue, etc. — ARMES : de gueules, à un léopard d'argent. — COURONNE : de Marquis. — SUPPORTS : deux lions. — DEVISE : Foy de Brehan mieux vault qu'argent (Sceaux de 1275 et 1405.).

Armes de la famille de BREHAN.

La Maison DE BREHAN, dont le nom est écrit dans les titres anciens BREHAND, BREHANT, et plus récemment BREHAN , est d'origine chevaleresque, et l'une des plus anciennes et des mieux alliées de la province de Bretagne.

Elle était connue dès le commencement du XIème siècle.

La filiation des seigneurs DE BREHAN est authentiquement établie depuis :

I. Jean, sire DE BREHAN, chevalier, qui se croisa en 1250 avec le duc de Bretagne. Il signa, en 1275, l'acte par lequel le duc changea la coutume du bail des mineurs en rachat. Le sceau de Jean représente « un chevalier armé de toutes pièces, l'épée haute, tenant un écu chargé d'un léopard. ». Il eut pour fils :

II. Guillaume DE BREHAN, surnommé de Moncontour, qui épousa Sybille DE TOURNEMINE, fille de Pierre, seigneur de la Hunaudaye, et mourut en 1360. Il laissa plusieurs enfants. Geoffroy, l'aîné, continua la descendance qui s'éteignit après plusieurs degrés.

III. Pierre DE BREHAN, le cadet, forma la branche des seigneurs DE GALINEE, DE MAURON, DE PLÉLO, encore existante. Il se trouva à une monstre de l'an 1356, et servit comme capitaine dans les guerres de Charles de Blois et de Jean de Montfort.

IV. Geoffroy DE BREHAN, chevalier, capitaine de Dol, épousa : 1° Thomine DE DINAN (1435), dont il n'eut pas d'enfants ; 2° Annor DE PENTHIÈVRE, qui lui donna entre autres enfants :

V. Gabriel DE BREHAN, chevalier, seigneur de Beaulieu, Montbron, Chastel-Brehan, etc., marié à Thomine DE LA LANDE, dont il eut deux fils : 1° Eonnet, qui suit ; 2° Thibault DE BREHAN, qui alla servir dans les guerres de Grèce. Il y demeura si longtemps qu'on le crut mort ; mais à son retour en Bretagne, il réclama le partage noble, suivant l'assise du comte Geoffroy, et reçut la terre de la Ville-Corbin, par sentence des plaids généraux de la cour de Lamballe en date du 15 avril 1482, qui déclare que la maison DE BREHAN était d'ancienne chevalerie.

VI. Eonnet DE BREHAN, seigneur de Bélissue, comparut aux réformations de 1443 et 1476. Il s'était marié, dès l'an 1462, avec Marguerite DE BOISBOISSEL, dont il eut entre autres enfants : 1° Gabriel DE BREHAN, seigneur de Villecorbin, Beaulieu, etc., capitaine de cent archers, mort en 1502, sans laisser de postérité ; 2° Jean, qui suit.

VII. Jean DE BREHAN, surnommé le capitaine Bonnet, compagnon d'armes de BAYARD, se distingua dans les guerres d'Italie ; il ne vivait plus en 1521. Il épousa Françoise DE KERGU, veuve de Pierre des Cognets, dont il laissa : 1° Mathurin, qui suit ; 2° Jean DE BREHAN, tué dans les guerres d'Italie ; 3° et 4° Claude et Jacques, qui servirent tous deux en Lombardie et en Piémont.

VIII. Mathurin DE BREHAN, seigneur de la Villecorbin, Beaulieu, etc., commandait 500 hommes de bandes françaises dans les guerres de Piémont et d'Italie. Il mourut de ses blessures dans son château de Galinée au mois d'octobre 1538. Il avait épousé le 2 août 1530, Gillette DES COGNETS, dame des Cognets et de Galinée, de la paroisse de Plurien, héritière de sa branche, morte en 1543, pendant la minorité de ses enfants. Elle se remaria avec N. DE LA VILLE-LOUYS, seigneur de Saint-Méloir. Mathurin eut pour fils :

IX. Jean DE BREHAN, chevalier, seigneur de la Galinée, des Cognets, de Beaulieu, etc., épousa le 27 mai 1572, Jeanne DU PLESSIS-MAURON, dame de la Morinière, etc., héritière de sa branche, par la mort de François DU PLESSIS-MAURON, son frère, tué dans un combat, près de Brest en 1571. De ce mariage est né :

X. Louis DE BREHAN, né le 15 avril 1572, chevalier, seigneur de Belissue, des Cognets, etc., chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre en 1601, capitaine d'une compagnie de 200 hommes d'armes, maréchal de camp en 1615 ; fut blessé à la bataille de Craon en 1592, et s'attacha au duc de Mercoeur qui le présenta à Henri IV, lorsqu'il eut fait la paix avec ce monarque. Il épousa en 1599, Catherine DE KERLOSQUET, fille et héritière principale de Jean HUBY, seigneur de Kerlosquet, etc., doyen du parlement de Bretagne, dont il eut le fils qui suit.

XI. Jean DE BREHAN, né le 26 février 1605, chevalier, conseiller au parlement de Bretagne dont il fut le doyen, seigneur de Bélissue, châtelain du Plessis, etc., baron de Mauron, conseiller d'Etat par brevet de 1649, et l'un des commissaires du Roi pour la réformation de la noblesse en la province de Bretagne. Il fut maintenu comme d'ancienne extraction (arrêt du 8 octobre 1668), et avait obtenu en 1655 l'érection de la terre de Mauron en baronnie. Il avait épousé en 1630, Françoise LE FER, fille et unique héritière de Jean, seigneur de la Motte-Roussel, décédée en 1664. Jean DE BREHAN mourut en 1681, laissant entre autres enfants, le fils qui suit.

XII. Maurille DE BREHAN, chevalier, comte de Mauron et de Plélo etc., conseiller au Parlement de Bretagne, né en 1631, et décédé en 1682. Il épousa Louise DE QUELEN, héritière de la branche de Sainte-Bihi, dont il eut entre autres enfants :

XIII. Jean-René-François-Almaric DE BREHAN, chevalier, comte de Mauron et de Plélo, etc, conseiller au Parlement de Bretagne, né en 1668, et décédé en 1738. Il épousa : 1° En 1694 Catherine LE FEBVRE DE LA FALLUERE, fille du premier président du parlement de Bretagne ; 2° Radegonde LE ROY DE LA BOISSIERE, décédée en 1749. Fils cadet, il devint principal héritier par la mort de son frère, en 1704, Louis-Hyacinthe DE BREHAN, comte de Mauron et Plélo, etc., décédé sans hoirs de Sainte DU GOURAY, marquise de la Coste, comtesse de Guébriant, dame de BREHAN, héritière de sa maison. Jean-René-François-Almaric DE BREHAN, eut de son premier mariage le fils qui suit.

XIV. Louis-Robert-Hypolyte DE BREHAN comte DE PLELO, (bien connu dans l'histoire sous ce nom), né à Rennes, le 28 mars 1699, sous-lieutenant des gendarmes flamands en 1717, colonel du régiment de Plélo en 1724, ambassadeur de France en 1729, fut tué le 27 mai 1734 à l'attaque des retranchements de l'armée Moscovite qui assiégeait Dantzick. Il avait épousé Louise PHELIPEAUX DE LA VRILLERE, fille de Louis Phelipeaux marquis de La Vrillère, ministre secrétaire d'Etat. Il en eut plusieurs enfants qui moururent tous sans postérité, à l'exception de Louise-Félicité DE BREHAN, mariée au duc D'AIGUILLON.

Les enfants du second lit furent : 1° Jean-Almaric qui suit ; 2° Maurille DE BREHAN, décédé en bas âge ; 3° Bihi-Almaric, comte DE BREHAN, né en mars 1734, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment des dragons de la reine, mestre de camp de la cavalerie, retiré du service avec le grade de colonel, et chambellan de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine, par brevet du 9 mai 1771. Mort sans postérité vers 1810.

XV. Jean-Almaric DE BREHAN, comte de Mauron, né le 22 décembre 1730, comme son frère, capitaine de dragons de la reine, Chevalier de Saint-Louis, fut admis aux honneurs de la Cour le 25 mai 1768, et mourut le 23 février 1813. Il avait épousé le 16 septembre 1766, AnneFlore MILLET, née en 1749, et décédée le 27 avril 1826, fille de Charles-Simon Millet, receveur général du Bourbonnais, et de Gabrielle-Anne Ménage. Il eut de son mariage :

XVI. Armand-Louis-Fidel DE BREHAN, né le 16 juillet 1770, marquis de BREHAN, baron de l'Empire par lettres patentes du 14 février 1810, colonel d'état-major, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, mort commandant la place du Havre, le 29 septembre 1828. Il avait épousé, en 1804, Jeanne-Françoise DE CHANTAL DE CRECY, née le 15 juin 1786 et décédée le 29 mai 1860, fille de Ferdinand-Denis, comte de Crécy, lieutenant-colonel du 1er régiment de chevau-légers, député de la noblesse aux Etats-généraux de 1789, et membre du Conseil des Anciens en l'an III.

De ce mariage sont issus : 1° Napoléon-Charles-Bihi qui suit ; 2° Paul-Louis-Almaric DE BREHAN, né en 1811, sorti de l'Ecole de Saint-Cyr en 1830, capitaine-adjudant-major au 2ème régiment de chasseurs d'Afrique en 1835, mort à Hyères des suites des fatigues de la guerre, le 1er septembre 1843.

XVII. Napoléon-Charles-Bihi, marquis DE BREHAN, baron de l'Empire, ancien sous-préfet, né le 15 août 1805, épousa le 1er août 1840 Harriet PEACOCK, fille d'Anthony-Tailor Peacock et de Mary Wilson dont il n'a pas d'enfants. Il est le dernier représentant de la maison de BREHAN. (Bibliothèque Nationale).

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

BRÉHAN (de). Armes : de gueules à un léopard d'argent. – Couronne : de Marquis. - Supports : deux lions. – Devise : Foi de Bréhan mieux vault qu'argent. - Autre devise : Fides Brihentensium.

La maison de BRÉHAN, complètement éteinte en 1879, était une des plus anciennes de la noblesse de Bretagne. Il en a été publié une généalogie en 1867 ; on trouvera aussi sur elle des renseignements dans les manuscrits de Chérin et dans les Dossiers bleus, au Cabinet des Titres, dans le Dictionnaire de la noblesse de la Chesnaye des Bois, dans l'Annuaire de la noblesse de 1845, etc.

Elle a eu pour berceau l'importante seigneurie de Bréhan-Loudéac, paroisse située dans les environs de Rohan, au diocèse de Saint-Brieuc ; cette seigneurie passa par mariage au cours du XVème siècle dans la maison de Rohan qui la conserva jusqu'à l'époque de la Révolution. La famille de Bréhan a pour plus ancien auteur connu un Génitus de Bréhan qui, d'après un ancien cartulaire de Marmoutiers, fit en l'an 1000 une donation au prieuré de Lehon, près de Dinan. Bréhan le vieux (Brientius vetulus) fit donation au prieuré de Saint-Martin de certains fiefs usurpés sur sa famille par les seigneurs de Dinan par acte de 1080 dans lequel il est qualifié Brientensium summus dominus et eorum primogenitus et dans lequel sont nommés ses deux fils, Guillaume et Tascha. Guillaume de Bréhan, fils d'Irfoy et frère d'Hervé, confirma en 1110 une donation qu'il avait faite au Mont-Saint-Michel avant de partir pour la Croisade ; l'acte fut souscrit par un Arnaud de Bréhan dont le fils Norman souscrivit un autre acte en 1109. Le nom des seigneurs de Bréhan figure dans un grand nombre de chartes des XIIème et XIIIème siècles. Plusieurs d'entre eux se croisèrent ; c'est ainsi qu'Henri de Bréhan suivit saint Louis en Égypte en 1248 et qu'Étienne de Bréhan et son frère Raoul prirent part en 1270 à la huitième croisade.

La filiation peut être considérée comme établie à partir d'un Alain de Bréhan qui fit en 1184 une donation à Saint-Magloire de Lehon. Ce gentilhomme fut père d'Etienne et de Raoul de Bréhan, les deux chevaliers croisés mentionnés plus haut. L'aîné de ceux-ci, Etienne, mourut au cours de la croisade, en 1274 ; il avait épousé Alix de Rohan et en eut, entre autres enfants, deux fils, Jean, qui continua la descendance, et Geoffroy, que l'on croit avoir été l'auteur d'une famille de Bréhan ou de Bréhant, éteinte au XVIIIème siècle, dont il sera parlé plus bas. Jean, sire de Bréhan, l'aîné de ces deux frères, peut avoir été le même personnage qu'un Jean de Bréhan qui se serait croisé en 1248 d'après un titre du cabinet Courtois ; il se croisa en tout cas en 1275 avec Jean le Roux, duc de Bretagne, signa cette même année avec son plus jeune frère Bertrand l'acte par lequel le Duc changeait la coutume du bail des mineurs en rachat et fit en 1309 le partage de ses biens entre les trois fils, Guillaume, Jean et Pierre, qu'il avait eus de son mariage avec Sibylle de Beauport. Guillaume, sire de Bréhan, chevalier, dit de Montcontour, fut capitaine d'une compagnie de 120 lances, épousa Sibylle de Tournemine et mourut à la guerre en 1360. Il laissa quatre fils :
1° Geoffroy, sire de Bréhan, chevalier, marié à Azénor de la Roche, auteur de la branche des seigneurs de la Roche-Bréhan, qui fut maintenue dans sa noblesse par jugement du 23 mars 1668 et qui s'éteignit peu après ;
2° Pierre de Bréhan, damoiseau, auteur de la branche qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours ;
3° Guillaume de Bréhan, qui fut un des plus vaillants compagnons d'armes du connétable Duguesclin ;
4° Bertrand de Bréhan.

Pierre de Bréhan, le second des fils de Guillaume et de Sibylle de Tournemine, comparut en 1356 la montre de Jean de Beaumanoir et fut capitaine de compagnie dans la guerre qui se produisit entre Charles de Blois et Jean de Montfort ; il épousa Aliette le Vayer et en eut plusieurs fils. L'aîné de ceux-ci, Godefroy de Bréhan, chevalier, Sgr de Belle-Issue, capitaine de Dol, décédé en 1435, figura lors de la réformation de 1423 au nombre des nobles de la paroisse de Maroué ; il avait épousé d'abord Thomine de Dinan, dont il n'eut pas d'enfants, puis Thomine Anor de Penthièvre qui appartenait à une branche naturelle de la puissante maison de Penthièvre. Il eut de cette dernière alliance un grand nombre d'enfants parmi lesquels on doit mentionner Gabriel de Bréhan, chevalier, Sgr de Belle-Issue, Beaulieu, Villecorbin, etc., décédé en 1452, qui épousa Thomine de la Lande et qui continua la lignée. Jean de Bréhan, Sgr de Galinée, né le 8 août 1533, descendant du précédent, épousa en 1572 Jeanne du Plessis-Mauron, héritière de l'importante seigneurie de Mauron. Il fut père de Louis de Bréhan, Sgr du Plessis-Mauron, né en 1572, gentilhomme de la chambre du Roi en 1601, maréchal de camp en 1615, chevalier des Ordres du Roi, et grand père de Jean de Bréhan, Sgr de Mauron, né en 1605, conseiller au Parlement de Bretagne en 1631, conseiller d'Etat en 1649, un des commissaires du Roi pour la réformation de la noblesse de Bretagne en 1668, qui obtint l'érection de sa seigneurie de Mauron d'abord en baronnie par lettres de 1655, puis en vicomté par lettres de 1658, et qui fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêt d'octobre 1668 sur preuves de quatorze générations. Deux des fils puînés de ce dernier furent admis parmi les pages du roi Louis XIV. Leur frère aîné, Maurille de Bréhan, comte de Mauron et de Plélo, né en 1631, conseiller au Parlement de Bretagne, lieutenant général pour le Roi aux évêchés de Basse-Bretagne, marié en 1654 à Louise de Quélen, héritière d'une des branches de sa maison, fut un des plus opulents seigneurs de son temps ; il laissa deux fils et une fille qui épousa en 1684 le marquis de Sévigné. Louis-Robert de Bréhan, baron de Mauron, connu sous le titre de comte de Plélo, né en 1699, colonel d'un régiment de son nom en 1724, ambassadeur du Roi à Copenhague en 1729, s'illustra en se faisant tuer en 1734 au cours d'une attaque contre l'armée russe qui assiégeait Dantzick ; de son mariage en 1722 avec Mlle de la Vrillière, fille du ministre d'Etat, il laissa une fille unique qui hérita de la plus grande partie des vastes domaines de la maison de Bréhan, qui épousa en 1740 le célèbre duc d'Aiguillon, qui fut dame d'honneur de la reine Marie Leczinska et qui laissa elle-même une fille unique mariée en 1776 au marquis de Chabrillan. Jean-Amalric de Bréhan, comte de Mauron, né en 1730, demi-frère du comte de Plélo, devint après la mort de celui-ci chef de nom et d'armes de la maison de Bréhan, fut dès lors connu sous le titre de marquis de Bréhan sous lequel il fut admis en 1768 aux honneurs de la Cour, épousa en 1766 Flore Millet, fille d'un receveur général du Bourbonnais et mourut en 1813. Il laissait un fils, Louis-Fidèle, marquis de Bréhan, comte de Mauron et de Plélo, né en 1770 colonel d'Etat-major, officier de la Légion d'honneur, marié en 1804 à Mlle de Crécy, décédé en 1828, qui fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 14 février 1810. Celui-ci laissa à son tour deux fils qui furent les derniers représentants de leur maison ; le plus jeune d'entre eux, Paul-Amalric, né en 1811, mourut en 1843 des suites de blessures reçues à l'ennemi ; l'aîné, Napoléon, marquis de Bréhan, né en 1806, inspecteur général des prisons, est décédé en 1879 sans avoir eu de postérité de son mariage en 1840 avec miss Harriet Peacock, décédée en 1885.

La maison de Bréhan a fourni dans ses diverses branches des chevaliers croisés, des officiers généraux, un ambassadeur, des conseillers d'Etat, des conseillers au Parlement de Bretagne, des chambellans des ducs de Bretagne, des pages et des gentilshommes de la chambre des rois de France, des chevaliers de leurs Ordres, des chevaliers de Malte, etc.

Principales alliances : de Tournemine, de Rohan, de Dinan, de Penthièvre, du Boisboissel, de Sesmaisons 1543, de Savonnières 1607, du Bouays de Couesbouc, du Lescouet 1628, du Breil de Closneuf, de Mesnard-Toucheprés, Guibé, de Kergu, du Plessis-Mauron 1572, du Boisjagu, de Quélen 1654, de Sévigné 1684, Lefebvre de la Faluère, Phélyppeaux de la Vrillière 1722, du Plessis-Richelieu d'Aiguillon 1740, de Crécy 1804, de la Motte-Rouge 1536, du Cambout 1531, de Reilhac, etc.

Il a existé, également en Bretagne, une famille DE BRÉHANT DE L'ISLE, fort distinguée, qui a toujours été considérée comme une branche de l'illustre maison dont il vient d'être parlé. Les armes de cette famille étaient à peu de chose près les mêmes que celles de la maison de Rohan : de gueules à sept macles d'or, 3, 3, 1. On lui attribue généralement pour auteur, mais sans preuves bien certaines, un Geoffroy de Bréhant qui, était fils cadet d'Etienne de Bréhan, décédé en 1274, et d'Alix de Rohan, mentionnés plus haut, et qui épousa Tiphaine de Boisglé, veuve de Geoffroy Botherel, sire de Quintin. Ce gentilhomme fut père de Robin de Bréhant, Sgr de Glécoet, dont la descendance, maintenue dans sa noblesse par arrêt du 14 novembre 1670, s'éteignit dans les dernières années du XVIIème siècle. La famille de Bréhant de l'Isle ne pouvait remonter par filiation suivie au delà de Jean de Bréhant, Sgr de l'Isle, en la paroisse de Plœuc, au diocèse de Saint-Brieuc, dont le fils, Eon de Bréhant, Sgr de l'Isle, rappelé comme mineur dans un acte de 1396, fut compris lors de la réformation de 1423 au nombre des nobles de la paroisse de Plœuc et obtint du duc François Ier l'autorisation de tenir deux fiefs à Saint-Eloi, en Plœuc. Antoine de Bréhant, Sgr de l'Isle, fils d'Eon, était en 1444 receveur du duché de Penthièvre et figura en 1469 à la montre de la noblesse du diocèse de Saint-Brieuc. Sa descendance fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction sur preuves de neuf générations par arrêt du 10 décembre 1670 et fut admise en 1751 aux honneurs de la Cour de France. Elle s'éteignit avec Jacques, marquis de Bréhant, maréchal de camp, inspecteur général d'infanterie, décédé en 1764 et avec sa fille unique, Madeleine-Angélique, qui épousa en 1769 le duc de Maillé, fut dame d'honneur de la reine Marie-Antoinette et mourut en 1819. La famille de Bréhant avait fourni des officiers de mérite, des chevaliers de Malte, des gentilshommes ordinaires de la chambre du Roi. Son chef fut connu dès le XVIème siècle sous le titre de vicomte de l'Isle, puis au XVIIIème siècle sous celui de marquis de Bréhant. Elle avait conclu des alliances avec les ramilles du Parc, de Maillé, de Robien, le Mintier 1493, de Visdelou, de Bino, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

 © Copyright - Tous droits réservés.