Retour page d'accueil       Retour Ville de Plusquellec   

Euzénou, seigneur du Quélennec, paroisse de Plusquellec, — des Landelles, — du Cosquer, paroisse de Combrit, — marquis de Kersalaün (par lettres royales de 1775), paroisse de Leuhan, — vicomte de Trévalot et seigneur de Kervégant, paroisse de Scaër, — de Rustéphan, paroisse de Nizon.

Maison d'ancienne extraction chevaleresque, réformations et montres de 1445 à 1536, paroisse de Plusquellec, évêché de Cornouailles ; réformation de 1669, neuf générations.

Les armes de cette noble maison sont : « Ecartelé aux 1 et 4 ; d'azur plein ; aux 2 et 3 : d'argent à la feuille de houx de sinople en pal » (P. de Courcy).

Nous citerons parmi ses membres :

Payen Euzénou, croisé en 1248 ;

Conan Euzénou, seigneur du Quélennec et des Landelles, marié à Marguerite de Kerméno, vivant en 1380, d'où :

Noble escuyer Raoul Euzénou, seigneur des Landelles, marié à Plézou de Keroignant d'où :

Noble escuyer Charles Euzénou, marié à Marie de Kaër, sans enfants, et Henri Euzénou, seigneur des Landelles marié à Marguerite Richard d'où :

Noble escuyer Charles Euzénou, seigneur des Landelles, marié à Catherine du Quélennec, d'où :

Henri Euzénou, seigneur du Quélennec, marié, en 1545, à Marie de Coëtgouréden d'où :

Louis Euzénou, sgr. de Kersalaün, marié à Jeanne de Kersandy, fille de nobles gens Jean de Kersandy et Marthe de Penguilly, d'où :

Henri et Charles Euzénou, morts sans alliance.

Jehanne Euzénou, mariée, en avril 1600, à noble écuyer Henri de Kerampuil,  sgr. du Bois-Riou.

Alain Euzénou, sgr. de Kersalaün, marié, en octobre 1625, à Julienne de Kerlazrec, dame du Cosquer, en Combrit, d'où, entre autres :

Nicolas Euzénou, sgr. de Kersalaün et du Cosquer, marié, en février 1650, à Claude Guégan, fille de Jean, sgr. de Kerbiguet en Gourin, et de Françoise de Brésal, d'où :

Jean Euzénou, chevalier, seigneur de Kersalaün, marié à Anne-Corentine le Lagadec, qualifiée veuve douairière en 1703, morte âgée de 84 ans et inhumée, le 31 mai 1744, en la cathédrale de Quimper ; d'où :

Messire Jean-Joseph Euzénou, chevalier, seigneur de Kersalaün et du Cosquer, chevalier de Saint-Louis, major général garde-côtes, à Concarneau, né vers 1687, mort à Quimper, à Saint-Mathieu, le 18 janvier 1773, marié à Marie de la Pierre, décédée en Saint-Mathieu de Quimper, à environ 83 ans, le 3 octobre 1771 ;

Claude-Jeanne Euzénou, sa soeur, née le 22 septembre 1680, fut mariée, à Saint-Mathieu de Quimper, le 19 janvier 1703, à messire Jean-François de Gourcuff, chevalier, seigneur de Tréménec.

Jean-François Euzénou, marquis de Kersalaün, fils de Jean-Joseph et de Marie de la Pierre, pourvu, le 27 juin 1739, d'un office de conseiller au Parlement de Bretagne, y reçu, le 23 novembre suivant. Né au château du Cosquer en Combrit, le 12 septembre 1714, il y décéda le 14 juin 1810, marié à Catherine de la Pierre, née à Nantes en 1728.

Vincent-Jean, ou Jean-Vincent Euzénou, chevalier comte de Kersalaün, chevalier de Saint-Louis et capitaine des vaisseaux du Roi, fils cadet de messire Jean-Joseph et de Marie de la Pierre, né le 5 mai 1729 et époux de demoiselle Charlotte du Main. Le comte et la comtesse de Kersalaün habitaient ordinairement en leur hôtel, paroisse de Saint-Louis à Brest et, parfois aussi, leur château du Névet, paroisse de Lopérec, évêché de Cornouailles.

De ce mariage une fille :

Marie-Jeanne-Pèlagie Euzénou de Kersalaün, née à Brest vers 1766, décédée à Quimper, le 5 juillet 1833, épousa, par contrat en date du 15 avril 1789, messire Jean-Charles-Marie de Saisy, né à Kersaint-Eloy le 25 mars 1759, fils de Jean-Baptiste de Saisy et de Pauline de Penguern d'où deux enfants morts en bas âge.

Le nom d'Euzénou de Kersalaün était encore porté récemment par le général de brigade Marie-Jean-Hippolyte Euzénou de Kersalaün, né en 1804, décédé en février 1895 (J. Baudry).