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LA PAROISSE D'ELVEN

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Du territoire de Vannes et à l'alternative, cette paroisse d'Elven se trouve mentionnée dans un acte du 27 novembre 910 consacrant une donation faite à l'abbaye de Redon par Tanguy, qualifié du titre de comte, qui partageait la terre d'Elven avec Derian, son petit-fils (Cartulaire de Redon, p. 226). Alors et encore à la fin du siècle suivant, environ la moitié de cette paroisse était couverte d'une forêt portant le nom de Lamnas et dans laquelle une grotte abritait des ermites en un quartier appelé Treduchum. Grâce à la générosité d'Even, fils aîné du susdit Derian et seigneur d'Elven, cet ermitage devint, vers la fin du XIème siècle, un prieuré membre de l'abbaye bénédictine de Marmoutier, sous le nom de prieuré de Saint-Martin de Trédion (Fonds da prieuré de Trédion, aux archives départementales du Morbihan). Ce n'est point ici le lieu de faire l'histoire de ce bénéfice qui, au XVIème siècle, fut annexé au prieuré de Saint-Nicolas de Ploërmel.

Comme les autres monuments religieux de ce pays, l'église paroissiale d'Elven fut détruite par les Normands. Après le passage de ces nouveaux vandales et au moment où il fondait le prieuré de Trédion, le seigneur aven était préoccupé de sa reconstruction et ne pouvait, par suite, donner aux moines de Marmoutier que la moitié de ses dîmes sur la paroisse, attendant, pour leur céder le reste, l'achèvement de cet édifice, qui avait pour titulaire saint Alban, premier martyr de la Grande-Bretagne et dont la fête se célèbre le 22 juin, jour auquel, en 303, il remporta la glorieuse palme, à Vérulam, lieu de sa naissance (Fonds du prieuré de Trédion, aux archives départementales du Morbihan). Au commencement du XVIème siècle, cette seconde église fut refaite en grande partie, comme l'attestent les deux inscriptions suivantes du chœur et de la nef : 1° « . Anno : Dni § millio § quingentio § vigio vi..te § Bertrand de : Quifistre : scolasticus : et canonic : venetn hujusq : prochial : eccle § rector : a fundamentis : fieri : et § fabricari : hunc : chorum : Pecat : ei : altissimus : Amen ». — 2° « : M : cinq : centz : trante : seix : fut : ce : boys : yci : asilz : lors : dici : estoit : recteur : venerable : t (et) discret : maistre : Guy : de : Quifistre, etc... ». [Note :  M. Rosenzweig, Statistique archéologique de l'arrondissement de Vannes — La liturgie romaine fut inaugurée dans cette église à un baptême fait par le recteur, le 19 juillet 1615]. Juste un siècle plus tard, il s'y fit de nouvelles et importantes réparations ; mais, cette fois, à la nef seulement et au bas de l'édifice, comme le prouvent la continuation de la susdite inscription et une note des registres paroissiaux. Ceux-ci nous apprennent, de plus, que, le 11 février 1626, fut bénite et posée, dans le porche de l'église, une image (statue) de Notre-Dame-de-Pitié, exécutée par Julien Jouhault, sculpteur, et P. Davy, peintre, demeurant à Ruffiac. Alors aussi fut érigé, dans le cimetière, un remarquable reliquaire, sur lequel se lisait cette inscription : Exultabunt Domino ossa humiliata (Ps. 50) et la date de 1626. Pollués, la nuit de la Toussaint de l'an 1630, par une violente effusion de sang humain, cette église et son cimetière demeurèrent interdits jusqu'au dimanche de la Passion, 6 avril 1631, jour auquel ils furent réconciliés par Mgr Sébastien de Rosmadec lui-même. Ce long châtiment et la présence de l'évêque indiquent assez que l'affaire dut être fort grave ; mais les Registres ne nous en apprennent pas plus long. En 1736, l'édifice reçut des réparations nouvelles et tellement importantes, qu'elles nécessitèrent une nouvelle dédicace qui eut lieu le dimanche, 12 octobre. La note du Registre ajoute que, ce jour, la messe paroissiale fut célébrée au maître-autel intégralement réédifié et coûtant 3.500 liv. A la fin du XVIIIème siècle, il se passa encore dans cette église un fait qui mérite d'être rapporté, C'était en 1795. Les soldats en garnison à Elven s'y étaient logés et y furent attaqués et battus par les Chouans sous la conduite de Georges Cadoudal. Ceux qui n'y trouvèrent point la mort et purent en sortir se sauvèrent dans la tour du château.

La paroisse d'Elven possédait une trêve et plusieurs chapelles.

Frairie pendant fort longtemps, le territoire d'Aguénéac avait une chapelle sous le vocable de Saint-Nicolas et déjà mentionnée au XIIème siècle. En 1658, il fut érigé en trêve. Mais ce changement de condition entraînait des dépenses auxquelles les nouveaux tréviens ne pouvaient faire face. Il fallait, en particulier, un logement convenable pour le prêtre qui désormais devait résider parmi eux. A leur prière, Pierre de Sérent, seigneur d'Aguénéac, fit don, sur des tenues à domaine congéable dont le fonds lui appartenait, d'un emplacement pour la maison et un jardin ; mais il laissa aux habitants la double charge d'indemniser de leurs édifices les colons de ces tenues et d'établir à leurs frais le susdit logement. Principal promoteur de ce nouvel état de choses et comptant sur les prières que lui assurerait le souvenir de ses bienfaits, ce seigneur d'Aguénéac fut, suivant une clause de son testament, inhumé, le 15 juin 1663, dans cette chapelle qui relevait de sa seigneurie, en un caveau précédemment construit par ses ordres. Mais il paraît que ces tréviens se trouvèrent trop pauvres pour faire bâtir le logement projeté, puisque, le 2 juillet 1704, Gilles de Sérent, fils du premier bienfaiteur, recteur de Sérent et seigneur, lui aussi, d'Aguénéac, leur donna une maison avec son jardin, sans exiger d'indemnité pour les colons désintéressés par lui et se contentant d'imposer au prêtre, qui jouirait de cet immeuble, l'obligation de célébrer, à son intention, une messe chaque lundi au maître-autel de la chapelle de Saint-Nicolas.

Les autres chapelles qui s'élevaient sur la paroisse étaient : celle de la Passion, avec son cimetière, au sud du bourg paroissial, et ayant pour titulaire la sainte Vierge sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié ; celle de Saint-Germain de Pibidan, au village de ce nom, déjà signalé au XIIème siècle, à l'extérieur et au midi de laquelle se voyait un cercueil en pierre dit tombeau de Saint-Germain ; celle de Camarec, dont le titulaire m'est inconnu, frairienne de temps immémorial et vendu, avec la terre noble dudit lieu ; celle de Saint-Nicolas, isolée sur le territoire actuel de Trédion ; celle de Notre-Dame, au château d'Elven ; celle du château de Kerleau ; enfin la chapelle prieurale de Saint-Martin de Trédion. Quoique, à cause de la distance entre ce point et Elven, le prêtre qui, après la suppression de la conventualité, desservait cette dernière chapelle, y fit, comme celui d'Aguénéac, des baptêmes et des sépultures, elle ne s'éleva cependant jamais au rang de trêve et le territoire qui l'environnait ne forma qu'une simple frairie.

Aux siècles derniers, le recteur dîmait à la 33ème gerbe sur presque toute la paroisse, et là où il n'avait rien à prétendre, les dîmes étaient perçues à la 11ème, sur son terrain, par le prieur de Trédion, qui, on le voit, avait beaucoup perdu depuis la fondation de son bénéfice, et à la même quotité, sur quelques champs, à parts égales, par ce prieur et l'abbé de Prières. Le droit de ce dernier remontait au don fait, en 1253, par Barthélemy de Questembert, pour fonder une chapelle dans le couvent de Prières ; il s'exerçait sur trois frairies, parmi lesquelles se trouvaient celles de Saint-Christophe et de Botcolo. Pour augmenter sa chapelle, ce donateur ajouta, deux ans plus tard, la métairie de Talhouet, en Elven, avec ses taillis et bois de haute futaie, ce qui fit alors donner à cette terre le nom de métairie des bois aux moines. D'après l'abbé Cillart (Manuscrit précité des archives départementales du Morbihan), lorsque la dîme rectoriale, jadis levée à une quotité plus avantageuse pour le décimateur, fut réduite à la 33ème gerbe, le titulaire du bénéfice de Trédion tenta, mais en vain, d'étendre à toute la paroisse son droit à la 11ème.

Plusieurs chapellenies s'étaient fondées sur cette paroisse.

Il avait d'abord celle des Nouël, fondée par les seigneurs de Kercheval ?, présentée, au XVIIIème siècle, par la famille dont elle portait le nom, et conférée par l'Ordinaire. On en ignore les charges et la dotation.

C'était ensuite celle de Kercointe, dite aussi de Pendelen, desservie de quelques messes à l'autel de Saint-Yves et plus tard à celui de Sainte-Anne dans l'église paroissiale, dotée d'une maison, de jardins et de champs au village de Kerolo, en cette paroisse, présentée par les seigneurs de Kercointe et ayant encore un titulaire en 1790.

Pendant son rectorat, dans le premier quart du XVIème siècle, Bertrand de Quifistre fonda la chapellenie de la Sainte-Trinité, pour être desservie de trois messes par semaine, celles des dimanches et des jours de fête en la chapelle du château de Kerleau, et les autres à l'église paroissiale, aux jours qui conviendraient aux titulaires. Par ordonnance épiscopale du 31 juillet 1783, ce service fut réduit d'une messe, et, à la demande du seigneur de Kerleau et de Beauregard, transféré à la chapelle de ce dernier château situé en Saint-Avé. Outre la célébration de ces messes, le titulaire devait, en vertu de la fondation, veiller à la conservation des ornements de la sacristie d'Elven ; pour cette surcharge, il jouissait d'une maison au bourg. Cette dernière particularité montre que la sacristie de la paroisse avait perdu son titre de bénéfice qui figure pourtant encore au pouillé de 1516 souvent cité. Distincte à l'origine, la dotation de cette chapellenie, dont le fondateur avait réservé la présentation aux seigneurs de Kerleau, se confondit plus tard avec celle de la suivante, et les deux dotations réunies, avec des charges égales, se composaient de douze perrées de seigle et de 168 livres en argent à prendre sur les terres de Kerleau.

La chapellenie de la Sainte-Croix eut pour fondateur Guy de Quifistre, successeur de son frère Bertrand dans ce rectorat. Chargée aussi de trois messes par semaine à célébrer au château de Kerleau, réduites à deux par la susdite ordonnance de 1783 et transférées au même château de Beauregard, elle était pareillement à la présentation des seigneurs de Kerleau et se desservait encore en 1790. Dans les derniers temps, ces deux bénéfices avaient toujours le même titulaire.

Enfin Françoise Goret avait fondé, à une date inconnue, une autre chapellenie qui devait, elle aussi, se desservir dans la même chapelle de Kerleau, mais d'une messe chaque samedi seulement. La dotation, consistant en 50 livres de rente annuelle sur une maison située à Rennes, devint insuffisante, et, par suite, la charge fut, en même temps que celles des précédentes, réduite à deux messes par mois, le samedi. Ce service fut également transferré au château de Beauregard. La présentation de ce petit bénéfice appartenait également aux seigneurs de Kerleau.

Le dernier seigneur de ce manoir, qui fut autrefois à la famille du célébre philosophe Descartes, ne se contentait pas de faire prier, il contribuait encore à répandre l'instruction dans cette paroisse. Par ses libéralités René-Jacques-Louis Le Prestre, seigneur de Châteaugiron, de Kerleau, de Beauregard et de plusieurs autres lieux, y fonda effectivement des écoles pour les garçons. Pour en célébrer l'ouverture, le 3 novembre 1772, le clergé se transporta processionnellement à la chapelle de la Passion et y chanta une messe solennelle.

La paroisse avait une communauté de prêtres à laquelle appartenaient, entre autres immeubles, deux maisons au bourg, contiguës, ayant chacune son jardin derrière, donnant de l'ouest sur le chemin de Vannes à Elven, et vendues 1.300 livres, le 16 novembre 1791.

Il faut remarquer aussi qu'il y avait sur ce territoire deux localités dont les noms méritent d'être relevés et conservés : c'étaient le Haut et le Bas-Moustoir, et Mouster Sanct-Alban. J'ajoute que la charte du Cartulaire de Redon, citée au début de cet article, me paraît renfermer un passage également digne de remarque. Il y est fait mention d'une ancienne paroisse appelée Pars Lunen, comprise alors dans celle d'Elven [Note : Parroechia que vocatur pars Lunen in plebe Eluen cita. N'y aurait-il pas un rapprochement à faire entre ce nom de Lunen et celui de Lamnas cité plus haut ?].

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Recteurs d'Elven.

1384. Jean Le Pinu.
1426-1431. Pierre Le Breton.
1497-1501. Jean de Lentivy, chanoine de Vannes.
1501-1526. Bertrand de Quifistre, seigneur de Kerleau, chanoine de Vannes. Il résigna entre les mains du Pape en faveur de son frère Guy, mais en se réservant les fruits du bénéfice. En 1530, il fit cession de cette réserve.
1530-1537. Guy de Quifistre, chanoine de Vannes. Titulaire d'un grand nombre de bénéfices, même à charge d'âmes, il eut ici le suivant pour coadjuteur avec future succession.
1537-1552. R. Guillaume de Quirissec, chanoine et trésorier de Vannes.
1552-1564. Jean de Quifistre, chanoine de Vannes. Il résigne à une date inconnue.
1572. Olivier Orvéno. Il eut à se défendre successivement contre Pierre et Jean Le Bras.
1572-1580. Amaury Caro, d'Ambon, pourvu par le Pape le 11 juin 1572, prit possession le 15 novembre. Julien Caillos et Vincent Lorjoux lui disputèrent en vain la possession de ce bénéfice. Il mourut au mois de mai 1580.
1580-1594. Alain Picault, de Saint-Jean-Brévelay, pourvu en Cour de Rome le 13 juin 1580, prit possession le 18 septembre. Malade, au commencement de 1592, il donna plusieurs procurations pour résigner ce bénéfice ; mais, revenu à la santé, il les révoqua toutes le 27 mai de la même année et garda sa paroisse jusqu'à sa mort arrivée en avril 1594.
1594-1506. Pierre du Mas, archidiacre et chanoine de Vannes, pourvu par l'Évêque le 19 avril 1594, prit possession le 1er mai.
1596-1616. R. Sébastien Nicolazo, trésorier et chanoine de Vannes, pourvu par le Pape, résigna, en 1616, entre les mains du même en faveur du suivant, avec réserve d'une pension de 600 livres dont il ne jouit pas longtemps, puisqu'il mourut au mois de septembre de cette année.
1616-1642. Yves Audit, de Rostrenen, maître ès-arts de l'université de Paris, licencié in utroque jure de l'université de Poitiers, aumônier du frère du roi et chanoine de Vannes, pourvu en Cour de Rome le 12 avril 1616, prit possession le 18 septembre. Fidèle observateur de la résidence, surtout depuis la résignation de son canonicat, il débouta son compétiteur François Cossé, mourut à l'âge de 55 ans et eut doubles funérailles, le 7 novembre 1742 dans son église paroissiale, et le 13 à la cathédrale, dont il était encore chanoine honoraire.
1643-1657. Louis Le Carnec, de Rostrenen aussi, licencié en l'un et l'autre droit et chanoine de Vannes pourvu par le Pape, mourut à Elven et fut inhumé, le 18 décembre 1657, dans l'église, sous une tombe blanche du coté de l'évangile, au bout du maître-autel et sous l'image de saint Alban.
1657-1663. R. Julien Guillemin, écuyer, sieur du Roscoüet, pourvu par l'Ordinaire en décembre 1657, permuta en 1663 avec le suivant contre la paroisse de Plaudren.
1663-1669. René de Trévégat. En allant aux bains de Bourbonne, il mourut à Paris, à l'âge de 45 ans, et y fut inhumé le 3 mars 1669 dans l'église de Saint-Benoît. 1669-1674. Julien Chohan, pourvu en Cour de Rome, résigna à une date inconnue.
1676-1680. René Sain,
1680-1703. R. Laurent du Boüexic, docteur en théologie de la faculté de Paris. Dangereusement malade, il résigna entre les mains de l'Évêque, le 8 mars 1703, et ne mourut cependant qu'en 1705. Il fut inhumé dans la nef d'Elven le 10 juin de cette année.
1703-1706. R. Alexis-François du Bot, de Pluherlin, pourvu par l'Ordinaire le 9 mars 1703, prit possession le lendemain. Le 28 août 1706, il résigna entre les mains du même qui lui conféra, le même jour, la paroisse de Sérent.
1706-1719. Jean-Servais de la Houssaye, pourvu par l'Évêque le 28 août 1706, prit possession le 5 septembre. Décédé à l'âge de 56 ans, le 1er février 1719, il fut inhumé le 2 du côté de l'épître auprès du maître-autel.
1719-1723. R. Joseph-Gilles Moro, sieur de la Villeder, pourvu par le Pape le 22 mai 1719, prit possession le 1er août. Il donna, le 19 mars 1723, procuration pour résigner entre les mains de l'Évêque et devenir recteur d'Allaire.
1723-1732. R. Louis Bernard, de Malestroit, docteur en théologie et vicaire perpétuel de Saint-Salomon, pourvu par l'Ordinaire le 21 mars 1723, prit possession le 8 avril et résigna entre les mains de son collateur le 30 janvier 1732.
1732-1738. R. Louis Bonnard, de Questembert et recteur de Saint-Nolff, pourvu par l'Évêque le 30 janvier 1732, prit possession ce jour et résigna entre les mains du même le 4 novembre 1738 pour passer au rectorat de Saint-Patern.
1738-1745. R. Gaston-Jean-Baptiste Maurice, de Paris et chanoine de Vannes, pourvu par l'Ordinaire le 4 novembre 1738, permute, en Cour de Rome, le 24 mars 1745, avec le suivant contre la paroisse de Fontenay-aux-Roses, dans le diocèse de Paris.
1745-1767. Mathurin Danet, de Ploërmel, pourvu par le Pape le 24 mars 1745, prit possession le 12 août. Durant tout son rectorat ici, il fut en procès avec le chapitre auquel il refusa toujours les droits de censaux et questaux. Mort à l'âge de 78 ans, le 10 décembre 1767, il fut inhumé au cimetière le surlendemain.
1767-1794. Julien Gombaud, de Béganne et recteur de Malestroit, reçut de l'Évêque ses provisions en date du 29 décembre 1767 et prit possession le 13 janvier suivant. Ayant refusé de prêter le serment exigé par la constitution civile du clergé, il fut par son âge exempté de la déportation. Détenu successivement au Petit-Couvent et à la Retraite des femmes, il mourut dans cette dernière maison, à l'âge de 80 ans, le 12 mai 1794.

(Abbé Luco).

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