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LES ECRIVAINS

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Ecrivains de Bretagne

             Peut-on rêver village plus breton que Saint-Michel-en-Grève quand, venant de l'ouest, on le découvre campé à l'étroit entre les collines et la mer; il suffirait, semble-t-il d'un haussement d'épaules de celles-là pour verser les maisons et l'église dans celle-ci. Mais les collines de Saint-Michel, maintenant que l'on a chassé les prospecteurs d'uranium, ne s'inquiètent de rien. Au bord de l'eau, une église étroite au svelte clocher, un étroit cimetière aux tombes sveltes, aussi mélancolique que celui de Sète. Quelque part sur la plage, enfouis sous plusieurs mètres de sable les ossements dispersés d'un barde. Dans l'air qui volète entre les maisons et le petit port les vers tout neufs d'archaïques poètes (Edmond Rébillé).

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1-Ecrivains ayant vécu à Saint-Michel-en-Grève

. Claude Rannou, 1808-1869. Né à Lanvézéac près de Lannion, Rannou fut instituteur à Saint-Michel de 1837 à 1851, année où il fut révoqué. Barde Roc'h Allaz, il a publié un extravagant "Teutatès", "discours de Fergussoc'h chef des druides", et une "Excentricité d'une petite rivière" (le Yar). En 1848, Rannou fut candidat malheureux à l'Assemblée Nationale. Il devint cabaretier. Sa tombe a disparu du petit cimetière marin.

. Jean des Cognets, 1883-1961. Né à Saint-Brieuc, il fut directeur de l'Ouest-Eclair et possédait une maison à Toul ar Vilin. Saint-Michel-en-Grève lui a inspiré des poèmes de "Fugitives".

"La chapelle qui dresse au coeur du cimetière
Le grand mât désarmé d'un clocher en fuseau
Est une passerelle au milieu du vaisseau
Dont la vague qui rampe ou se rue à l'assaut
Lèche ou mord tour à tour la carène de pierre,
Barque des morts lestée avec un peu de terre.
"


Il fut critique littéraire à la Bretagne touristique, écrivit des préfaces et d'autres oeuvres. Il fut aussi le scénariste du premier film de l'histoire du cinéma breton; Chanson d'Armor.

. Jean Urvoy, 1898-1989. Originaire du pays de Dinan, il fut instituteur puis professeur au collège de Dinan. Jean Urvoy a vécu à Saint-Michel-en-Grève (4, route de Bellevue), une partie de sa retraite où il aimait venir passer ses vacances d'été. Il a fréquenté Saint-Michel-en-Grève de 1933 à 1989 sauf pendant la guerre de 1939-1945. Il compte parmi les peintres et graveurs bretons du XXème siècle. Peintre autodidacte, il a occupé ses moments de liberté à écrire, peindre, dessiner et graver. Il a publié plusieurs albums de bois gravés : Les chansons du XVIIIème siècle (en 1932), Images de la Rance (en 1934), Pardons (en 1936), Bouts de Bois (en 1983), et illustré Dinan, ville féodale (en 1959) et Saisons bretonnes de Jacques Petit.

. Jean Conan, 1765-1834. Né à Sainte-Croix de Guingamp. Tisserand et écrivain, il se retire au hameau de Kernevez (convenant de Kerautret) près de Saint-Michel-en-Grève, non loin de la voie romaine. Ses manuscrits connus sont au nombre de sept (trois d'entre eux n'ont pas été retrouvés) : "Jérusalem délivrée", "Ecriture Sainte", "Ann Tad Boucher", "vie de Louis Eunius", "La inosans reconnu a Santes Jenovefa", "Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb", "Ar vue a Sant ar voan".

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2- Ecrivains ayant séjourné à Saint-Michel-en-Grève

. Maxime Maufra, 1861-1917. Né à Nantes, connu avant tout comme peintre, ami de Gauguin à Pont-Aven, il séjourna souvent à Saint-Michel-en-Grève. Il fut Président de l'Union Régionaliste Bretonne. Bien que la contrée lui ait fourni maints sujets de toiles et dessins exposés au Musée de Quimper en 1896, il écrivit que "Saint-Michel et Saint-Efflam étaient, en 1896, peuplées d'ivrognes, dont il déplorait l'esprit grincheux, querelleur et jaloux...".

. Yves Berthou, 1861-1933. Né à Pleubian (cf. cette commune), barde breton sous le nom de Kaledvouc'h (nom de l'épée du roi Arthur) créa à Saint-Michel-en-Grève "Ti Kaniri Breiz": la Maison du Chant de Bretagne.

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3- Ecrivains étant passés à Saint-Michel-en-Grève

. Edouard Corbière, 1793-1875. Né à Brest, ce boulingueur, père de Tristan, entre deux romans maritimes vint se perdre , ainsi qu'il le conte dans la Revue bretonne (1843), au milieu de "cette réunion de cahutes recrépies de boue et habitées pour la plupart par de pauvres pêcheurs déguenillés comme le pays qui les a vu naître. Ce village possède un maitre d'école, un débit de tabac et deux cabarets fumeux décorés du titre d'auberge....Corbière veilla à éviter "les bandits incivilisés qui sous des paquets de goëmons ou des monticules se cachent à la vigilance de la maréchaussée pour mieux surprendre et détrousser les voyageurs". Mais il y rencontra "Sainte Folle, une jeune innocente sourde-muette, en haillons, pour qui il écrivit une complainte, car elle était canonisée par les marins de Basse-Bretagne".

. Emile Souvestre, 1806-1876. Né à Morlaix, journaliste, professeur, auteur des "Derniers bretons", il décrivit Saint-Michel-en-Grève en 1835: "Pauvre Herculanum maritime, que mine lentement le flot et sur lequel chaque année la mer étend plus avant son linceul de sable. Invariable dans sa poursuite la mer continue à manger chaque année sa part de champs et de maisons". Les édiles ont depuis lors édifié un haut parapet.

. François Luzel, 1821-1895. Né à Vieux-Marché, il décrit dans le Fureteur breton n° 62 un bas-relief figurant un Sauvage sur la porte de l'église de Saint-Michel-en-Grève. Il a malheureusement disparu.

.Albert Cloüard, 1869-1952. Né à Rennes, il s'extasie dans son Tro Breiz "devant la baie de Saint-Michel-en-Grève qui semble un beau lac aux albes et diaphanes matités d'opale que des vols de cormorans ou de goëlands gris, parfois, égratignent d'un trait d'argent".

. Jean Grenier, 1898-1971. Né à Paris, mais ayant séjourné à Trédrez, il décrit dans "Les grèves" (1957), la station sous le nom de Saint Pierre en Grève: "..Nous nous laissions sécher par le soleil qui jouait à travers les nuages en footballeur infatigable. C'était un moment de plénitude".

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