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LE DOYENNÉ DE GOUAREC

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GOUAREC.

Gouarec était autrefois chapelle tréviale de Plouguernével. Depuis la fondation d'un séminaire à Plouguernével, M. Picot, recteur de la dite paroisse, pour les Petites Ecoles, le plus jeune des directeurs de ce séminaire était tenu de venir tous les dimanches chanter la messe à Saint-Gilles, et le vicaire de cette trève disait la première messe. (Extrait du cahier de paroisse).

 

LANISCAT.

Laniscat, paroisse de temps immémorial, était un bénéfice au Concours : elle comprenait les chapelles tréviales de Rosquelfen, Saint-Gelven et Saint-Ygeaux.

En 1790, Laniscat avait pour recteur un M. 0llivier, qui garda ce titre jusqu'en octobre 1791. Jamais il ne quitta les ouailles qu'on avait confiées à sa sollicitude. Quand le calme fut rétabli, il reprit la direction de sa paroisse, fut transféré dans la suite à la cure de Maël-Carhaix, et nommé plus tard au doyenné de Gouarec.

En novembre 1791, M. 0llivier, qui avait refusé le serment, fut remplacé par un intrus du nom de Julien Le Maître, qui porte le titre de curé constitutionnel de Laniscat, Rosquelfen, Saint-Gelven et Saint-Ygeaux. On ignore la date précise de son expulsion ; il prend les actes jusqu'en 1793, époque à laquelle les Registres sont tenus par un officier public.

Pendant la tourmente révolutionnaire, il y avait dans la paroisse de Laniscat, un diacre, M. Pénault, qui émigra en Espagne. Il devint plus tard recteur de Laniscat, sa paroisse natale.

Les registres font aussi mention d'un curé ou vicaire, Alexandre Paul. Il quitta Laniscat en octobre 1791. On ignore le lieu de sa retraite.

La chapelle tréviale de Saint-Ygeaux était desservie en 1790-1791 par un prêtre, M. Vincent Le Bronnec, né au village de Nonénou, dépendant de la chapelle tréviale. Il ne prêta point le serment et ne quitta jamais son pays. Il fut inhumé à Saint-Ygeaux, et sa tombe religieusement conservée porte la date de juillet 1802.

 

LESCOUET-GOUAREC.

Lescouët-Gouarec, paroisse de temps immémorial, faisait autrefois partie du diocèse de Vannes. Le Concordat de 1801 l'a réunie au diocèse de Saint-Brieuc.

Lors de la Révolution, Lescouët-Gouarec avait pour pasteur un M. Huard, François, qui l'a dirigée pendant 41 ans, de 1782 à 1823, époque où il mit sa démission et se retira dans sa famille à Pontivy, où il mourut.

M. Huard, François, avait traversé toute la Révolution à Lescouët. Il ne prêta point serment à la Constitution dite du clergé. M. Huard ne quitta jamais son troupeau, il se cachait tantôt dans un lieu, tantôt dans un autre. Comme on le savait au pays, on lui amenait des paroisses environnantes les enfants pour recevoir le saint baptême, et on l'appelait bien souvent auprès des mourants, pour leur donner les derniers secours de la religion. Quoiqu'il fût déguisé et plusieurs fois pris pour un pâtre par les fils dévoués de la république satanique, il fut enfin reconnu et conduit à Saint-Brieuc où il fut incarcéré. Trois mois après son arrestation, la paix ayant été rendue à l'Eglise de France, M. Huard recouvra sa liberté et se hâta de rejoindre ses ouailles. (Extrait du cahier de paroisse de Lescouët-Gouarec).

 

PLÉLAUFF.

Plélauff faisait autrefois partie du diocèse de Vannes. En 1785, elle avait pour pasteur Messire Louis Goujon de Pontivy. Issu d'une famille bourgeoise, il reçut une brillante éducation. Il allait de temps à autre ergoter avec les MM. du Petit Séminaire de Plouguernével. A la suite d'un procès qu'il eut avec un noble de l'endroit et qu'il perdit, il oublia les principes qu'il devait défendre et donna tête baissée dans l'esprit révolutionnaire, et fut nommé président du District de Rostrenen. Mais voyant la mauvaise tournure que prenaient les affaires, il s'aperçut du pas de clerc qu'il avait fait. Il prit dès lors le parti de se retirer du District et abjura publiquement ses erreurs. Ses anciens amis et collègues devinrent bientôt ses persécuteurs, et force lui fut d'évacuer le terrain et de chercher son salut ailleurs. Il se dirigea d'abord sur Pontivy, son pays natal ; ne s'y trouvant pas en sûreté et espérant, d'un autre côté, en gagnant la côte d'Auray, trouver moyen de passer en pays étranger, il se rendit à Pluvigner où, par les relations qu'il avait eues autrefois avec le recteur de cette paroisse, M. Noël Pasco, son paroissien, il avait pu se ménager quelques ressources. Il fut rencontré en la compagnie de deux autres proscrits aux environs de la petite chapelle de Trélécan, en Pluvigner, par une colonne mobile. Il y reçut un baptême de sang, Chacun voulant exercer son arme sur le martyre, son corps finit par être entièrement dépecé. Les paysans des environs inhumèrent ses restes dans le cimetière de la susdite chapelle. (Extrait du cahier de paroisse de Plélauff).

M. Marion, d'abord curé, puis recteur jusqu'en 1804. M. Pierre Marion, de l'île aux Moines (Morbihan), devint, en sortant du séminaire, curé ou vicaire de Plélauff, sous M. Goujon. A force d'entendre son recteur prôner les nouvelles idées, il finit par y adhérer un moment. Il fut, dans sa grande simplicité, et sans nul doute, en vue du bien, jusqu'à prendre le titre et les fonctions de maire de la commune de Plélauff. Le bon Dieu ne permit pas qu'il y persévérât longtemps ; ce ne fut, à vrai dire, que l'affaire de quelques semaines et l'entraînement d'un moment. Il expia courageusement cette faiblesse par les secours spirituels qu'il ne cessa de prodiguer à cette paroisse et aux environnantes pendant le reste de la tourmente révolutionnaire. Dénoncé par ses ennemis, traqué comme une bête fauve, rien ne put le décider à s'éloigner du troupeau que lui avait légué le pasteur en s'éloignant. Surpris au village de Kergal, par une colonne mobile avertie du lieu de sa retraite, il n'eut d'autre refuge qu'un tas de foin dans lequel il s'enfonça de son mieux. Les sbires de l'infâme république ne tardèrent pas à y fouiller en y plongeant leurs sabres et leurs bayonnettes. Le confesseur de Jésus-Christ y eut un doigt de la main fendu par les armes de ces cruels inquisiteurs ; mais il eut assez de courage pour ne pas pousser un soupir, et, de guerre lasse, ils durent se retirer sans leur victime. Les lieux ordinaires de la retraite de M. Marion, dans la paroisse de Plélauff, étaient Kernaolas, Restengal, Le Varac'h et le Gwerneve. Les granges des villages précités étaient pour l'ordinaire les lieux où il célébrait la sainte messe, et où il administrait les sacrements aux paroissiens qui, à l'exception de quelques citoyens, savaient toujours où le trouver. C'est grâce aux soins et à la vie exemplaire de ce saint prêtre que la paroisse de Plélauff se fait encore remarquer par l'ardeur de sa foi.

Mgr. Caffarelli, à la réintégration du culte, et au moment où cette paroisse fut distraite du diocèse de Vannes pour faire partie de celui de Saint-Brieuc, s'empressa d'admettre M. Marion au nombre de ses collaborateurs et lui confia la direction spirituelle de Plélauff qu'il administra seul jusqu'en 1815 (31 octobre, jour de sa mort). Nommé curé ou vicaire en 1784, il a passé 31 ans au milieu de ses braves paysans qui ne l'oublièrent jamais. Sa mémoire est encore en bénédiction à Plélauff. M. Marion mourut d'apoplexie le 31 octobre 1815, à l'âge de 60 ans. Ses obsèques eurent lieu le jour des morts, au milieu des plus grandes lamentations. (Extrait du cahier de paroisse de Plélauff).

 

PERRET.

Perret était chapelle tréviale de Silfrac (Morbihan) jusqu'en 1802. A cette époque, elle devint succursale du doyenné de Gouarec et fit partie du diocèse de Saint-Brieuc. Son premier recteur fut un M. Jégou.

(le diocèse de Saint-Brieuc durant la période révolutionnaire).

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