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COMBRIT

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La commune de Combrit (pucenoire.gif (870 octets) Kombrid) fait partie du canton de Pont-l'Abbé. Combrit dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de COMBRIT

Combrit vient de l'ancien français "Combre" (confluent).

La paroisse de Combrit, qui dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille, est attestée dès le XIIIème siècle. Elle est issue, semble-t-il, du démembrement de la paroisse primitive de Plonéour.

Ville de Combrit (Bretagne).

L'église de Combrit fut donnée comme prébende au Chapitre de Quimper, en 1223, par Renaud, évêque de Cornouaille, qui y nomma Hervé Retheaud. Cette prébende appartint au Chapitre jusqu'à la Révolution ; il en était recteur primitif et se faisait remplacer pour les fonctions curiales, par un vicaire perpétuel, c'est-à-dire jouissant d'un titre bénéficial inamovible et qui, au XVIIIème siècle, prit le nom de recteur. La paroisse comprenait deux trêves, Lambourg et l'île Tudy. Le revenu de la prébende, en 1780, était de 2.099 livres, dont le chanoine devait distraire 1.250 livres pour payer un recteur et trois vicaires ; il ne lui restait que 849 livres, avec la charge d'entretenir les chœurs et cancels des trois églises de Combrit, Lambourg et l'île Tudy.

Combrit est amputée pendant la Révolution de la trève de Lambour qui est rattachée à Pont-L’Abbé. En 1826 Combrit perd aussi la trève de l'île-Tudy qui devient une paroisse autonome.

On rencontre les appellations suivantes : Combrit (en 1223 et en 1368), Combrictum (en 1284), Combric (vers 1330).

Ville de Combrit (Bretagne).

Note 1 : Etat du rôle des décimes pour la paroisse de Combrit en 1789 : le recteur, M. Dilhuit (25 livres et 15 sols), la Fabrice (7 livres, 12 sols et 6 deniers), trève de Lambourg (12 livres et 10 sols), le Rosaire (1 livre et 15 sols), trève de l'île Tudy (4 livres et 10 sols), Saint-Hervé (1 livre et 15 sols), Saint-Vital (1 livre et 15 sols), Notre-Dame de la Clarté (8 livres et 10 sols), Saint-Sauveur (2 livres et 15 sols), Saint-Gildas (1 livre et 15 sols), le Sacre (1 livre et 15 sols), Sainte-Marine (1 livre et 15 sols). Total : 72 livres, 2 sols et 6 deniers. Liste des Chanoines de la Prébende de Combrit : - 1223 : Hervé Retheaud. - 1270 : Alain D'hervei. - 1567 : Sébastien Martin, résigne. - 1567-1571 : Edmond Boucher, clerc de Langres, résigne. - 1571-1575 : François Moniardet. - 1575 : Jean Duchesne, clerc d'Orléans, résigne. - 1575-1595 : Maurice Fauchour. - 1602 : Henri Hardy, clerc de Chartres. - 1602-1620 : Philippe Yon, décédé en 1620. - 1620-1622 : Olivier Le Prestre, sieur du Val, clerc. - 1622-1626 : Geoffroy Lanloup, clerc de Saint-Brieuc, devient archidiacre de Poher, en 1626. - 1660 : Gandon. - 1674-1697 : Alain de Kernaflen. - 1697-1704 : François de Coetlogon. - 1704 : Charles-Elisabeth de Coetlogon. - 1764-1789 : des Cognets. Liste non exhaustive des Vicaires, Recteurs de Combrit : - 1535 : Jean Gratien, vicaire perpétuel. - 1559 : François Marquer, vicaire de Combrit et recteur de Plobannalec. - 1567 : Hervé Toullalan, recteur aussi de Bodivit. - 1567 : Alain Kerdiagast. - 1600-1618 : Bertrand Lozech. - 1618-1635 : Daniel Mittern. - 1635-1652 : Yves L'Arzul. - 1653-1688 : Yves Le Coader. - 1688-1705 : Jean Lafontaine. - 1705-1718 : P. de Poulmic. - 1719-1731 : A.-F. de Lisle. - 1731-1738 : J.-P. du Baudiez. - 1738-1747 : Jean de la Croix Cozic, décédé le 14 Août 1747. - 1747-1773 : J. Riou, décédé à l'âge de 60 ans, le 13 Juin 1773. - 1773-1783 : Joseph-Augustin Triton de Kerguidau, décédé à l'âge de 66 ans, le 30 Octobre 1783. - 1784-1791 : Joseph Le Dilhuit. - 1791 : J. Diouron, curé constitutionnel, ... Liste non exhaustive des Recteurs de Combrit depuis le Concordat : - 1804-1819 : Yves Andro, de Plobannalec. - 1819-1824 : Louis Tabourdet, de Quimperlé. - 1824-1828 : Yves Pétition, de Briec. - 1828-1843 : Yves Carn, de Crozon. - 1843-1850 : Jean-Marie Le Cocq, de Quimper. - 1850-1872 : Jean-Louis Tilly, de Saint-Christophe de Lorient. - 1872-1879 : André-Joseph Kervella, de Plougastel-Daoulas. - 1879-1885 : Quéméneur, de Commana. - 1885-1888 : Jean-Paul Le Bars, d'Audierne. - 1888-1897 : Jean-Marie Bizien, de Landerneau. - 1897 : Marc-Louis Cévaër, .... Liste non exhaustive des Vicaires de Combrit : - 1838 : Yves Conan. - 1846 : Jérôme Cosden. - 1851 : Louis Le Michel. - 1852 : Yves Pavec. - 1855 : Alain Cotonéa. - 1862 : Yves-Marie Le Dréau. - 1864 : Clet Kerloc'h. - 1866 : Alain Brelivet. - 1869 : Edmond Jouannet. - 1872 : Jean Gilard. - 1875 : Yves Linguinou. - 1881 : François Nédélec. - 1883 : Yves-Marie Le Moal. - 1891 : Jean Houel. - 1903 : Eugène Cabioc'h. - 1904 : Laurent Roudaut, ... (Archives de l'Evêché).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Combrit : Louis Carot (1803-1808), Jean-Joseph Jezegabel (1808-1810), Jean-Vincent Euzenou de Kersalaün (1810-1823), Sébastien Le Gall (1823-1829), Jean Guitot (1829-1839), Thimothée Chauvel (1838-1848), Jean Guitot (1848-1854), Victor de Crésolles (1854-1867), Jean-Joseph Biger (1867-1870), Eugène François Le Goazre de Toulgoët (1870-1871), Claude Cariou (1871), Jean-Joseph Biger (1871-1873), Pierre-Yves Quillec (1873-1874), Paul Roussin (1874), Henri Chauvel, fils de Thimothée (1876-1880), Pierre Tanniou (1881), Henri Chauvel (1881-1885), Paul Roussin (1885-1888), François Govin (1888-1892), Alexandre Mauduit (1892-1899), Félix Borrelly de Kervelegan (1899-1902), Tugdual Le Certen (1902-1918), Isidore Le Béchennec (1919-1923), Yves Berehouc (1923-1925), Ferdinand Chauvel (1925-1944), Nicolas Castric (1944-1947), Yves Le Bleis (1947-1953), Jean-Louis Péron (1953-1965), Henri Péron (1965-1977), Jean Richard (1977-1983), Henri Pérennou (1983-2001), Gérard Cariou (2001-2008), Jean-Claude Dupré (2008-2014), Jacques Beaufils (2014-2020), etc ...

Ville de Combrit (Bretagne).

Voir   Ville de Combrit (Bretagne) " Le cahier de doléances de Combrit en 1789 ".

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PATRIMOINE de COMBRIT

l'église Saint-Tugdual (XVI-XVIIIème siècle). En forme de croix latine, l'église de Combrit possède une nef avec bas-côtés de sept travées : la nef est séparée des bas-côtés par des piliers octogonaux ou ronds, sans chapiteaux, soutenant des arcades ogivales. Deux chapelles en aile forment faux transept. Le chevet et l'aile sud datent du XVIème siècle, la base du clocher du XVIIème siècle et tout le reste de l'édifice du XVIIIème siècle. Le clocher, amorti par un dôme, porte les dates de 1663 et 1774. La sacristie date de 1723. Les retables datent du XVIIème siècle (restaurés au XIXème siècle). Le bénitier, situé près du catafalque, date de 1611. Le baptistère (XVI-XVIIIème siècle). Le cadran solaire date du XVIème siècle. Le sacraire date du XVIème siècle. La chaire date du XVIIIème siècle. On y voit un panneau de la sainte Trinité en albâtre et daté du XVème siècle. Le vitrail est signé de Pauline Simon de la Jarrige. On y trouve des statues anciennes : la Vierge, la sainte Trinité, saint Tugdual et saint Jean Discalceat. Lors de la Révolte du papier timbré, la population pend Nicolas Euzenou, sieur de Kersalaun, à une fenêtre de son château du Cosquer en 1675. En guise de châtiment, le duc de Chaulnes fait raser le clocher de l'église paroissiale ;

Eglise de Combrit (Bretagne).

Nota 1 : dans ses caractères généraux, elle présente les notes de la fin du XVIème siècle : fenêtres flamboyantes, colonises rondes ou octogonales sans chapiteaux, surmontées d'arcades ogivales très simples. Les sablières du choeur sont sculptées richement dans le genre Renaissance et représentent des génies, griffons, feuillages, arabesques. A l'angle Nord du sanctuaire, est une armoire double en pierre, destinée très probablement à renfermer les saintes-huiles. Le maître-autel est surmonté d'un retable à tourelles, orné de riches colonnettes torses. A l'autel du bas-côté Nord, est une belle Trinité en albâtre. Aux fonts baptismaux, une petite armoire en chêne sculpté, avec colonnettes, panneaux, têtes saillantes, et jolies ferrures, le tout en style Henri II. Dans l'enfeu de la branche du transept Midi est déposée une tombe armoriée aux armes du Cosquer. Sur la façade Midi, au côté Est du porche, est accolé un ossuaire comportant une baie d'un côté et trois de l'autre, avec cette inscription : FRANÇOIS . ET. MARGUERITE. CARIOV . ONT FAICT . BASTIR . CE . RELIQUAIRE . 1700 . DIEV . LES . BENISSE. Le 11 Août 1545 (Archives départementales), un acte constate les prééminences que possèdent en l'église paroissiale de Combrit noble messire de Kerlazrec stipulant pour Dlle. Catherine Le Du, sa compagne, F. Keraoul Sr. du dit lieu, Yvon du Guermeur Sr. de Coetroserch, de Keraoul Sr. du Coetdero, stipulant pour François de Kerlisivi Sr. du dit lieu de Kerellan, Jehan Treffanc Sr. de Kerguilfit, stipulant pour Alain Kerouant, curateur de Jacques de Kerouan Sr. de Kernuz, Henri Le Coign Sr. de Kergadalen, Pierier Le Coign Sr. de Keraneizan, stipulant pour Christophe de Trémic. Un aveu de 1707 déclare que la nef de l'église paroissiale de Combrit est dédiée à saint Tugdual, et que de l'église dépend le manoir à double étage de Keroulé, érigé en manoir presbytéral de tout temps immémorial (M. Peyron).

Eglise de Combrit (Bretagne).

la chapelle Sainte-Marine (XV-XVIème siècle), dédiée au XVIème siècle à saint Moran, puis à sainte Maraine et aujourd'hui à sainte Marine. Il s'agit d'un édifice rectangulaire avec chapelle en aile au nord : il date de la fin du XVIème siècle avec une porte remployée et datée du XVème siècle. Vu les sablières sculptées de poissons, il semble, que cette chapelle soit due à la générosité des pêcheurs. Des anges tiennent une banderole portant l'inscription "A Morvan lors Fabrique". On y trouve les statues de sainte Marine, saint Pierre, sainte Barbe et une Vierge allaitant l'Enfant Jésus ;

Chapelle Sainte-Marine de Combrit (Bretagne).

Nota 2 : Cette chapelle est située juste en face de Bénodet, au bord de la rivière. On y remarque des sablières sculptées, assez curieuses et un peu barbares. Sainte Marine y est représentée par une très jolie statue tenant un livre de la main gauche, et qui autrefois devait tenir une ancre ou une palme de la main droite. Sa robe forme tunique à double ceinture (semicinctium). Cette chapelle était dédiée au XVIème siècle à saint Moran (Société Archéologique, t. IV, p. 19) ; par corruption, on l'a appelée Sainte-Maraine au XVIIème, puis aujourd'hui Sainte-Marine. Les autres statues sont celles de saint Pierre, sainte Barbe et une petite Sainte-Vierge allaitant l'Enfant-Jésus. On trouve une inscription sans date : MORVAN . LORS . FABRIQUE (M. Abgrall, 1906).

la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté (XVI-XVIIème siècle), encore appelée chapelle Saint-Vennec. Cette chapelle comprenait, à l'origine, une nef étroite et un choeur de deux travées avec bas-côtés. La nef est refaite en 1904. Le choeur qui date du XVIème siècle, porte un écusson avec aigle aux armes de la famille Kerlazret du Cosquer. Le clocher porte les armes de la famille Penmorvan de Kerfoul. Le linteau d'une porte latérale remployée porte la date de 1761. On y trouve les statues de Notre-Dame de la Clarté et de saint Vennec ;

Chapelle Notre-Dame de la Clarté à Combrit (Bretagne).

Nota 3 : Sur le linteau de la porte latérale, on lit : 1761. — Messire J. C. Riou, recteur de Combrit. Paul Kviel fabrique, et sur le linteau de la fenêtre de la sacristie : G. Le Golf, curé. La porte principale est ancienne. La chapelle fut en partie brûlée, en 1824, par un cierge allumé oublié près de la statue de la Vierge. Toute la voûte de la chapelle était couverte de peintures; il n'en existe plus que dans une partie des voûtes de la nef ; on y reconnaît l'Annonciation (Notes du Recteur en 1856). C'est un pèlerinage très fréquenté, dont le grand pardon annuel a lieu le même jour que celui de Kerdévot, en Ergué-Gabéric, et celui do Notre-Dame d'Izel-Vor, en l'église paroissiale de La Forêt-Fouesnant, c'est-à-dire le dimanche dans l'octave du 8 Septembre. De nombreux pèlerins tiennent à visiter en ce jour ces trois sanctuaires, assistant dans l'un à une messe matinale, dans un autre à la grand'messe, et aux vêpres dans le troisième. C'est ce qu'ils appellent Pardon an teir Vari, le pèlerinage des trois Marie. Les chapelles ou églises dédiées à la Sainte-Vierge sous le vocable de N.-D. de la Clarté, sont au nombre de quatre dans notre diocèse : Combrit, Beuzec-Cap-Sizun, Plonévez-Porzay et Querrien. Dans les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), on connaît la chapelle monumentale de la Clarté, en Perros-Guirec, dominant les rochers fantastiques de Ploumanac'h. La chapelle de la Clarté de Combrit se composait primitivement d'un chœur à deux travées, avec bas-côté, puis d'une nef étroite et basse. Vers 1904, cette nef a été refaite et agrandie, de manière à offrir toute la largeur du chœur et de ses collatéraux. La date de la partie ancienne doit être le XVIème siècle. Les deux statues en vénération sont celles de Notre-Dame de la Clarté et saint Guénoc ou Vennec, frère de saint Guénolé et de saint Jacut. Un hameau voisin porte son nom. Vers la fin du XIXème siècle, on pouvait voir, dans la fenêtre derrière le maître-autel, des restes de panneaux de vitraux peints où l'on reconnaissait les scènes suivantes : N.-S. en croix ; — Descente de croix ; — Sainte-Vierge portant l'Enfant-Jésus ; — Assomption ; — Couronnement de Notre-Dame. Au pignon Est de la chapelle, à l'extérieur, au-dessus de la fenêtre, est un écusson soutenu par deux sauvages et portant l'aigle impériale éployée, qui est Kerlaezret (d'après M. Ducrest). « Non loin de la chapelle, il y a une fontaine qui, pendant les deux jours du pardon, est littéralement mise à sec par les pèlerins ; ils en boivent l'eau, en font couler entre leurs épaules et sur leurs poitrines et dans leurs manches de chemise ». Ceci était écrit par le recteur, M. Tilly, en 1856, et il ajoutait : « Il y a en Combrit une autre fontaine, dite de St Tugdual, dans laquelle, au milieu de l'hiver, par les temps les plus rigoureux, on plonge les petits enfants tout nus, même ceux qui sont à la mamelle, pour les guérir de la fièvre, au risque de les faire mourir de froid ; je me suis souvent élevé contre cette barbarie, mais on n'en fait pas moins pour cela. Parfois aussi pour guérir des fièvres, on vide cette fontaine et d'autres sur la paroisse ».

Chapelle Notre-Dame de la Clarté à Combrit (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Vital (XVème siècle), aujourd'hui disparue. Cette chapelle, de plan rectangulaire, se trouvait jadis à l'emplacement d'un ancien camp romain et portait les armes de la famille Guermeur de Coëtrosec'h ;

Nota 4 : Lorsqu'on suit la route de Quimper à Pont-l'Abbé, à quelques cents mètres après avoir monté la côte du Corroarh, on aperçoit à droite, dans les champs, une chapelle en ruine dont le petit clocher est entouré de lierre. Quand on quitte le grand chemin pour aller la visiter, on n'est pas peu surpris de voir qu'elle est située dans une enceinte carrée entourée de remparts de terre de 1 m. 50 à 2 mètres de hauteur, avec douves à l'extérieur, et qui est un vieux camp romain mesurant 45 mètres de côté. La chapelle, envahie par les ronces et les broussailles, a environ 16 mètres de longueur sur 6 de largeur. Elle est coupée dans le milieu par un arc doubleau qui porte le petit campanile. L'abside droite est percée d'une fenêtre flamboyante à 2 baies. Des deux côtés, sont des culs-de-lampe en pierre ornés d'écussons. L'un porte les armes des Guermeur, seigneurs du Corroarh (Corroarc'h) : de gueules à losanges d'argent accompagnés de 6 annelets de même, 3 en chef et 3 en pointe. Le second porte les mêmes armes en alliance avec d'autres qu'on ne peut pas déterminer. Le premier blason est répété sur une pierre tombée du haut du pignon. A quelque distance de la chapelle, du côté Sud, est un buisson entourant un dolmen ruiné. (M. Abgrall, 1906).

l'ossuaire de l'église Saint-Tugdual (1700). Cet ossuaire, qui est accolé au porche à l'Est, porte l'inscription suivante : "François François et Marguerite Cariou ont faict bâtir ce reliquaire en 1700 Dieu les bénisse" ;

la croix de Croas-Ver (XVIème siècle) ;

la croix tombale (moyen âge) du cimetière ;

la croix de Kernearc'h ou Kernec'h (XV-XVIème siècle) ;

le calvaire de Croas-ar-Bleon (1847) ;

le calvaire de Kervéguen (XVIIème siècle), situé au cimetière ;

le calvaire de Saint-Vennec (1650), situé sur le placitre de la chapelle Notre-Dame de la Clarté ;

la croix de Saint-Vennec (1651), située sur le placitre de la chapelle Notre-Dame de la Clarté ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de l'église de Combrit (1874), les deux croix de Le Cosquer (Haut Moyen Age et XVIIème siècle), la croix de Kergroaz (Moyen Age) ;

la fontaine et lavoir Sainte-Marine (XVIème siècle) ;

la fontaine Saint-Vennec (XVIème siècle), située sur le placitre de la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté ;

Fontaine de la Chapelle Notre-Dame de la Clarté à Combrit (Bretagne).

l'ancien colombier du Cosquer (XVIème siècle), restauré en 1989. Possédé autrefois par Jacob du Cosquer ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Alain Euzenou et Julienne de Kerlaezrec sa femme, Jean Euzenou et Anne Corentine Le Lagadec sa femme ; vers 1732 par Jean Joseph Euzenou. Le dit manoir étant le gage de la sergenterie féodé de la paroisse de Combrit paye au baron du Pont de chef rente 20 sols par an (Aveu de 1732). « Le château du Cosquer, l'un des plus beaux de Bretagne, a été reconstruit au commencement du siècle dans le style de la renaissance, par le comte de Kersaint. Lors de la création du Parlement-Maupou, en 1768, le Cosquer était possédé par le marquis de Kersalaün, doyen des conseillers du Parlement, qui partagea les opinions, la prison et l'exil du procureur général La Chalotais. Le château du Cosquer est situé dans la paroisse de Combrit, près de Pont-l'Abbé (Finistère). Sa façade principale au sud, en venant de l'île Tudi, se présente au fond d'un parc de 30 hectares, encadrée dans des bois de haute futaie » (Bretagne contemporaine, t. II, p. 22) ;

Chateau du Cosquer à Combrit (Bretagne).

l'ancien manoir de Kernearc'h ou Kerdreach (XVII-XVIIIème siècle). Possédé autrefois par Guyon Kervoazec, Jean de Malestroit et Jeanne de Rosmadec sa femme ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Alain Euzennou ; vers 1732 à Jean-Joseph Euzennou (Aveu de 1732) ;

l'ancien manoir de Corroarc'h ou Carrouac’h (XVIIIème siècle). Possédés autrefois par Jean Paysan, écuyer Yvon du Guermeur qui donna son nom au dit moulin qui avant se nommait Melin an Voizel, noble Rolland du Guermeur Sr. de Coatrozerch, autre Rolland écuyer Sr. du Guermeur ; ensuite par Jean de Trémic, écuyer Louis du Guermeur, écuyer Christophe du Guermeur, Jeanne Frollo veuve d'écuyer François de Trémic, François de Penandreff, Jeanne Le Goare héritière de Marguerite de Trégoal, Christophe du Guermeur prêtre recteur du Plobannalec ; vers 1732 par dame Julienne du Guermeur, veuve de écuyer Pierre Toussaint Ansquer Sr. de Kerscau (Aveu de 1732) ;

le manoir de Keranguel (XVI-XVIIème siècle). Possédé autrefois par le Sr. de Saluden et Constance Guoretfao sa femme, Marie Logan dame de la Coud raye ; ensuite par François de Lesildry, Jeanne du Fou dame de St Alouarn qui le vendit à Maître Henri Glemarec et Dlle Cathel Billoart ; vers 1732 par Marie Catherine. Guéguen (Aveu de 1732) ;

la fontaine-lavoir de Roscanvel (XVI-XVIIème siècle) ;

la maison du capitaine (1584), située 5, quai Jacques-de-Thézac ;

le fontaine-lavoir (XVII-XVIIIème siècle) de Kerharo ;

la ferme de Mejou-Mell (1681-1779-1792) ;

la ferme de Saint-Vennec (1714-1770-1773) ;

l'abri garde-côtes Ti-Napoléon (XVIIIème siècle) ;

la maison (XVIIIème), située 12, rue Principale ;

l'ancienne ferme de Kergadarec Izella (1775) ;

le château de Keroullin ou Keroulan (XIXème siècle) ;

le château de Malakoff ou château de Toulgoet (1854), édifié par le comte Eugène de Toulgoet ;

le sémaphore (1860) ;

le fort de Sainte-Marine ou Sainte-Maraine (1862) ;

le phare (1884) ;

2 moulins à eau : du Pouldon, du Carrouac’h et l'ancien moulin à vent (XVII-XIXème siècle) de Le Pouldon ;

A signaler aussi :

le menhir de Le Treustel-Nevez (époque néolithique) ;

la stèle couchée de Le Léoc (âge du fer) ;

le pont de Roscouré (moyen âge) ;

des auges à sel (à Kerobistin) ;

des cuves de salaisons gallo-romaines ;

le camp retranché de Corroarc'h (époque gallo-romaine) ;

l'ancienne chapelle Saint-Gueldas, située dans l'Ile Chevalier et aujourd'hui disparue ;

l'ancienne chapelle Saint-Servais, en ruines et dépendant aujourd'hui de Pont-L'Abbé. Mentionnée indûment au rôle des décimes sous le nom de Saint-Hervé, elle existait dès le XVIème siècle (G. 26). En 1684, dame Marguerite Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, fille de feu Messire Henry, marquis de Sévigné et de dame Marie Rabutin Chantal, revendiquait droit de prééminences dans la chapelle de Saint-Servais, « en la verrière qui est dans la longère du côté du Nord, entre la porte et la première arcade du côté de l'Evangile, un écusson portant d'argent à une levrette de sable surmonté d'un cor de même et les armes de Lestrémeur au plus éminent lieu ».

Nota : Menhir de 2 mètres de haut, à Treustel. — Tumulus de Quilien, où furent recueillis deux vases, deux haches en pierre polie et un grand polissoir de 70 centimètres de long. — A Keromnès, près du moulin à mer, en 1878 on a trouvé une urne contenant des cendres, deux perles en verre et une bague en bronze. — Substructions romaines, près de la maison dite Tour de Malakoff, où furent trouvées quelques monnaies. — Vaste établissement romain è Kergaradec ; on y a trouvé des fragments de poterie, des monnaies en bronze, et une bague en or. — La chapelle de Saint-Vio ou Saint-Vital est construite au milieu d'une enceinte rectangulaire de 56 mètres sur 37. — Camp retranché sur le coteau dominant l'étang du Corroach ; on y a recueilli des poteries romaines. - Au deuxième champ à partir de la chapelle, sur le bord gauche de la route conduisant au bourg, est un lec'h renversé, ou pierre longue taillée en tronc de cône, mesurant 2 m. 40 de longueur, sur 1 m. 20 de diamètre à sa base. — Un autre lec'h renversé et cannelé se trouve dans la cour du village de Quélen ; le tronçon qui en subsiste, mesure 1 m. 50 de longueur avec une grande cupule ovale sur un des côtés (Voir M. du Chatellier). — En 1899, M. Borelli de Kervélégan a découvert les substructions d'une villa romaine près la grève de Kerobestin, dont il a donné une description dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, vol. XXVI, p. 304.

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ANCIENNE NOBLESSE de COMBRIT

L'aveu rendu par la baronnie du Pont, en 1732, renferme des renseignements intéressants sur la paroisse de Combrit, les terres relevant de la baronnie et leurs possesseurs successifs ; nous allons en donner un extrait pour ce qui concerne notamment les manoirs.

Droit de pêcherie. Sur le général de la paroisse il est dû un droit appelé pêcherie, sécherie, vaccantage et marénage, abonné par le général à la somme de cent livres six sous, pour avoir la permission continue d'aller à la pêche dans les côtes de la baronnie en payant la dite somme annuellement, qui se lève sur la dite paroisse avec les tailles et rôles de Sa Majesté.

Lisle Chevalier. Les ruines du vieux château et forteresse de ce nom, lequel anciennement, suivant la tradition, était une maison de campagne et de plaisance des Ducs de Bretagne, et communément dans la paroisse on l'appelle aujourd'hui Castel ar Roue Guivarch, lequel du depuis a été cédé aux Barons du Pont par les Ducs de Bretagne. Le colombier du dit château, les terres dépendantes du dit château étant l'ancien pourpris d'iceluy.

Bourg de Combrit ou Kerilis. Le tout du bourg, maisons et issues comprenant le dit bourg ou Kerillis de Combrit : possédé : Autrefois, par Geoffroy de Penmorvan et Alice de Coathemon, sa femme, Jacob de Penmorvan, Jacob du Cosquer, Guillaume Tanguy dit Quellenec, Jean Kerveot et Lorence Kerdranton, sa femme, Yvon et Guillaume Le Marhec, Guillaume Glouen, le sieur de Lanros, Jean Le Hec, René Kervéol, Thomas d'Hervé, François Kerdroniou, Le Flour, Guillaume Le Gallez sieur de Kerbriant, François Kerriou et Adelice Le Gallès, sa femme, Corentin Briziac, Guillaume Kerriou, Sébastien Le Certen. Ensuite, par Jean Kerriou, Louise Lorgueilleux, François de Lesildry et Hélène Le Coing sa femme, sieur et dame de Kerlescoulouarn, Guillaume Kerlaezec écuyer sieur du Cosquer, Alain Euzennou et dame Julienne de Kerlaezrec, sa femme, Noël Lozach sieur de Poul-an-Funtun, écuyer François de Kertenguy sieur de Tremenec, Jean Chauvin, demoiselle Marie Cochon, sa femme, dame Anne Corentine Le Lagadec veuve d'écuyer Jean Euzennou, Guy du Harmoy écuyer sieur de Kerrarest, maître François Le Méro, et la fabrique de l'église ; possédé à présent par Messire Jean Joseph Euzennou sieur de Kersalaun et du Cosquer, Etienne Le Mero sieur de Kergaradec, Vincent Doublet, Guillaume Le Bleun, Jean Lozeac'h et autres, à charge de payer de chef rente sur la totalité du dit bourg cinq corvellés de froment, deux renées d'avoine et douze livres.

Bourg manoir. Le lieu et maisons appelé le manoir du bourg possédé autrefois par demoiselle Guyonne de Kerrouan dame de la Coud raye, Charles Le Vestle écuyer sieur de Poulguinan, écuyer Guillaume de Kerlaezrec sieur du Cosquer, Messire René de la Haye et dame Renée La Haye sa femme, Simon de la Haye sieur de la Coudraye ; ensuite par Messire Alain Euzennou et Julienne de Kerlaezrec sa femme, écuyer Guy de Charmoy sieur de la Coudraye, Messire Yves du Menez sieur de Lézurec ; à présent par écuyer Jacques de Charmoy sieur de Kerarret et de la Coudraye, Messire Jean Joseph Euzennou sieur de Kersalaun.

Bourg village. Le lieu et maisons appelé le village du bourg, possédé autrefois par Geffroy de Penmorvan ; ensuite par Messire Guillaume Guimarch ; à présent par Messire Jean Joseph Euzennou Sr. de Kersalaun.

Benaudet Saint Morand ou Sainte Maraine. Le tout du Havre port de mer, maisons, manoir et dépendances de ces noms anciennement nommés Pen Odetz, possédé autrefois par Geffroy de Penmorvan ; ensuite par demoiselle Marguerite Le Divanach veuve de Kerouan, Michel Sr. de Kerdaniel, la dame comtesse d'Acigné, demoiselle Anne Furic veuve du dit sieur Kerdaniel, le seigneur marquis de Sévigné représentant les Penmorvan ; à présent par Messire Jacques René Le Prestre baron de Chateaugiron représentant le dit Sr. de Sévigné, Messire Jean Joseph Euzennou sieur de Kersalaun pour le droit de passage qu'il a au dit Benaudet et Sainte Maraine, lequel a été accordé à ses auteurs par les anciens barons du Pont.

Manoir de Botnes, avec moulin et colombier possédé autrefois par Guillaume Kerjouen, écuyer René du Marchallach ; ensuite par écuyer Riou Le Lagadec Sr. du Guermeur, messire Claude Marigo et dame Anne Le Lagadec, sa femme ; à présent par écuyer Joseph Marigo Sr. du Guermeur, Messire Jean Joseph Euzennou Sr. de Kersalaun.

Botforn, manoir et terres possédés autrefois par le Sr. de Kerouan, Jusette Penmorvan, le Sr. de Kerguiffinan ; ensuite par Dlle Guyonne de Kerouan dame de la Coudraye, écuyer Charles Le Vestle son fils, François de Lesildry ; à présent par écuyer Guy de Charmoy Sr. de Kerarret et de la Coudraye.

Botdilliau ou Botillio, villages et terres possédés autrefois par Guillaume Kerjouen ; ensuite par écuyer François de Lesildry Sr. de Lescoulouarn, Jacques du Haffont procureur du Roy, Jean Le Borgne Sr. de Coatnevenez et Marie de Penfentenyo sa femme veuve de René du Haffont ; à présent par François du Menez Sr. de Perennou à cause d'Anne Marie du Haffont, sa femme.

Brengal, manoir possédé autrefois par Dlle Marie de la Coudraye, veuve Penmorvan, Dlle Jeanne Kernus veuve de Kerouan ; ensuite par Azenor Kerambredou, Guyonne do Kerouan dame de la Coudraye, Charles Le Vestle Sr. de Poulguinan, son fils, Jacques du Haffont, Jean d'Ernothon Sr. de Pratglas et dame Marie de Meabé, sa femme ; écuyer Jean d'Ernothon et Anne de Kernaflen, sa femme, sieur et dame de Pratglas, Jean de Penfentenyo Sr. de Kervereguin, Germain Perard Sr. de Kersulla, les Carmes de Pont-l'Abbé, Euzenou de Kersalaun ; à présent par Yves Le Gardonnay, Jean-François de Penfentenyo.

Coatdero, Coatdereu, Keraoul, manoir et villages possédés autrefois par Guillaume de Coatdereu, Jeanne de Lanros veuve de Lezivi, Bertrand de Keraoul, Marguerite de Pontplancoet veuve de René Lezivi ; ensuite par écuyer Louis Le Coing Sr. de Kerdaniel, Marc Duanet Sr. de Coatdero, Jean Soustra Sr. du Bois et Suzanne de Keraoul sa femme, Yves du Marchallach et Suzanne Saluden sa femme, dame Elisabeth Sachoet abbesse de Kerlot ; a présent par dame Marie Anne de Goesbriant abbesse de Kerlot, Jean Joseph Euzenou Sr. de Kersalaun.

Cosquer, manoir avec colombier et moulin, situé entre Sainte Maraine et le bourg, possédé autrefois par Jacob du Cosquer ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Alain Euzenou et Julienne de Kerlaezrec sa femme, Jean Euzenou et Anne Corentine Le Lagadec sa femme; à présent par Jean Joseph Euzenou. Le dit manoir étant le gage de la sergenterie féodé de la paroisse de Combrit paye au baron du Pont de chef rente 20 sols par an.

Cosquer, manoir et terres en la paroisse de Lambourg, à l'Est de Lanvallée, possédés autrefois par Pierre du Haffont et Jeanne de Kervoezec sa femme ; ensuite par écuyer Hervé du Haffont et Louise Le Torcol sa femme, qui les ont vendus en 1603 à Maître Henry Le Glémarec et Catherine Billoart sa femme, écuyer François Claude Guegan et Suzanne Glémarec sa femme, lesquels les ont vendus à Marie Bargain veuve de Michel Guéguen, Maître Thomas Larcher et Dlle Marie Guéguen sa femme ; à présent par Guillaume Larcher Villodren.

Coroac'h ou Coatrozerch, manoir, colombier, chapelle dans la cour et église dans le bois avec moulin et son grand étang, possédés autrefois par Jean Paysan, écuyer Yvon du Guermeur qui donna son nom au dit moulin qui avant se nommait Melin an Voizel, noble Rolland du Guermeur Sr. de Coatrozerch, autre Rolland écuyer Sr. du Guermeur ; ensuite par Jean de Trémic, écuyer Louis du Guermeur, écuyer Christophe du Guermeur, Jeanne Frollo veuve d'écuyer François de Trémic, François de Penandreff, Jeanne Le Goare héritière de Marguerite de Trégoal, Christophe du Guermeur prêtre recteur du Plobannalec ; à présent par dame Julienne du Guermeur, veuve de écuyer Pierre Toussaint Ansquer Sr. de Kerscau.

Ile Chevalier ou Gueltas. La seigneurie du Pont a sur chacun bateau qui pêche et sèche autour du château de l'Ile Chevalier, un droit, appelé droit d'équipage, qui consiste à prendre huit deniers sur chacun bateau qui pêche et sèche au dit lieu, lesquels 8 deniers doivent être payés en la ville du Pont le jour de l'Ascension, faute de quoy, dès le lendemain de l'Ascension le Baron pourra vendre leurs meubles s'ils ne paient sept sous 6 deniers.

Gorequer, manoir possédé autrefois par Bizien de Penmorvan, Guyon de Coatderu et Jeanne Gongar sa femme, Henri de Treanna et Catherine de Penmorvan sa femme, François de Treanna Sr. de Tresseol ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Alain Euzennou, etc. ; à présent Jean-Joseph Euzennou.

Isle tudy. Le tout des maisons, magasins, moulins vent, jardins relèvent prochainement de la Baronnie du Pont, par ce que : - 1° Ceste isle est composée de terrains de la dite Baronnie dans une lande nommée Penantreu suivant le minu fourni au souverain de Bretagne par Hélène de Rohan dame du Pont en 1494. - 2° Que la dite île fait partie de la paroisse de Combrit qui relève entièrement du Pont. - 3° Elle n'est île que dans les hautes marées, en basse mer elle est contigue au restant du terrain du côté, de Combrit auquel elle est jointe par une pointe de terre appelée encore aujourd'hui la treve qui sert comme de pont aux habitants de l'isle Tudy pour la fréquentation de la grande terre. - 4° L'isle est bâtie sur le domaine proche des barons du Pont, lesquels en 1494 et avant comme après étaient en possession d'affermer la lande de Penantreu 40 sols ; cette pointe de terre s'appelle encore la treve, pen signifiant en breton extrémité, il est certain qua les maisons de l'Isle ont esté baties dans la lande de l'entreve.

Kerallaouen, Keroullouen ou Kergoullaouen, manoir prés du moulin à mer de Lestrémeur, possédé. autrefois par Yvon Guimarch ; ensuite par écuyer René de Kerediern ; à présent par Dlle Jacquette Souhier, Théophile Huchet Sr. de Dangeville.

Kerangat, Kerangoux, Kerangoet, Kerangoezec, à présent Kergoet et Kergouillic, manoir avec moulin possédé autrefois par Jacob du Cosquer, Dlle Jeanne de Kernuz dame de Kerouan ; ensuite par écuyer Jean de Kerouan, Louis Drouallen Sr. de Kerazan, qui l'a vendu à François Frances ; à présent par Guillaume Le Nédellec et Marie Frances sa femme.

Keranguen en Lambourg, manoir possédé autrefois par le Sr. de Saluden et Constance Guoretfao sa femme, Marie Logan dame de la Coudraye ; ensuite par François de Lesildry, Jeanne du Fou dame de St Alouarn qui le vendit à Maître Henri Glemarec et Dlle Cathel Billoart ; à présent par Marie Catherine Guéguen.

Keranyel ou Keranjuel, manoir possédé autrefois par Geoffroy de Penmorvan et sa femme, Guillaume Tanguy du Quellennec ; ensuite par Marguerite Le Dimanach dame de Kerouan ; à présent par Jean Joseph Euzennou.

Keraudren en Lambourg, manoir possédé autrefois par Henry du Haffont ; ensuite par Henri Glémarec et Catherine Billoart sa femme ; à présent par Catherine Poullain veuve du sieur Péran.

Kerbernes, manoir possédé autrefois par Yvon le Jacquer ; ensuite par écuyer Germain de Kerguelen et Marguerite de Kerleguy sa femme, René de Ploeuc et Anne de Kerguelen sa femme ; à présent par le sieur de Kerguelen de Kermatheano.

Kerbrezec, Kerdrezec, Kerderch ou Kerdreach, manoir possédé autrefois par Guyon Kervoazec, Jean de Malestroit et Jeanne de Rosmadec sa femme ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Alain Euzennou ; à présent à Jean-Joseph Euzennou.

Kerdevor manoir possédé autrefois par Riou de Rosmadec ; ensuite, par Alain Euzennou ; à présent par Dlle Euzennou de Kersalaun.

Kerdidren, manoir possédé autrefois par Azénor Conan, Mohot Le Barbu et Hervé du Rible son mari ; ensuite par les Lescoulouarn ; à présent par Pasque Le Corre, maître Jean Christien et sa femme.

Kerdousten, manoir possédé autrefois par Guillaume Redon, Geffroy de Penmorvan ; ensuite par Jeanne de Kernuz ; à présent par écuyer Jacques de Charmoy Sr. de Keravret.

Kerengar, Kerangar, Kerongar, manoir possédé autrefois par Jean Julou et Azenor Derrien, sa femme, veuve d'un Kerjaouen ; ensuite par Jean Morloche, François de Lesildry ; à présent par Jean-Joseph Euzennou.

Kerestou, manoir possédé autrefois par Etienne Guellenton, écuyer Maurice de Keraoul ; ensuite par Jean Soustra, sieur du Bois et Suzanne de Keraoul, sa femme ; à présent par le sieur Goazre Penesquin, Jean-Baptiste-Yves du Marc'hallach.

Kergadoret, Kergaradec, autrefois Kerguemar ou Kermarec, manoir possédé autrefois par Marie de la Coudraye dame de Penmorvan ; ensuite par François de Lesildry ; à présent par Jacques-René Le Prestre, baron de Châteaugiron, représentant le marquis de Sévigné.

Kerguelen, manoir possédé autrefois par Bertrand de Lezongar ; ensuite par François de Lesildry ; à présent par Jeanne Gueguen de Hauteville.

Kerjagu ou Kerjégu, manoir possédé autrefois par Marie de la Coudraye, dame de Penmorvan ; ensuite par écuyer Guillaume de Kerlaezrec ; à présent par Jean-Joseph Euzennou.

Keraoul, manoir possédé autrefois par Jean Keraoul ; ensuite par écuyer François du Marc'hallach et Suzanne de Keravel, sa femme ; à présent par Jean-Baptiste-Yves du Marchallach.

Kerveleguen ou Kervelegan, manoir possédé autrefois par Jean du Guermeur, Sr. de Coatrozech ; ensuite par dame Suzanne Le Coroach, Marguerite de Tréogat, sa mère ; Maurice de Penendreff et Suzanne Le Gouazre, sa femme, Christophe du Guermeur, recteur de Plobannalec ; à présent par Julienne du Guermeur, veuve d'écuyer Pierre Toussaint Ansquer, Sr. de Kerscau.

Kervihan, manoir possédé autrefois par Henry du Haffont ; ensuite par Jean Soustra Sr. du Bois ; à présent par Jean-Baptiste-Yves du Marchallach.

Lamourchouc'h, Lanvouh, Lambourg, bourg trévial de Combrit, servant de faubourg à la ville du Pont.

Lenhuel, manoir possédé autrefois par les anciens seigneurs de Lescoulouarn, maître Alain Furic, Sr. de Lanhuel ; ensuite par Louis Mathieu Le Masson, receveur des debvoirs du Pont ; à présent par Guillaume Billoart de Kervazegan.

Parc-Men, manoir possédé autrefois par écuyer Maurice de Keraoul, Paul Froment, Sr. de Mouchy ; ensuite par Anne Soubly, veuve du Sr. Perrault Kerolivier ; à présent par François Souché Brémaudiere.

Penamprat, manoir possédé autrefois par les anciens seigneurs de Lescoulouarn ; ensuite par Thomas Cariou, Jacques Desnoes, François de Lesildry et Hélène Le Coing Sr. et Dame de Lescoulouarn, écuyer Jean d'Ernothon et Marie de Méabé, sa femme, autre Jean d'Ernothon Sr. de Pratglas et dame Anne Kernaflen ; à présent par François-Joseph d'Ernothon.

Penanros ou Pencors, manoir possédé autrefois par Bizien Corvezen en 1443 ; ensuite par Hervé Le Coquen et Dlle Marie Androit, sa femme, le sieur Sébastien Treguer tuteur de leurs enfants en 1624.

Penmorvan, manoir possédé autrefois par Geoffroy do Penmorvan, Jeanne de Kernuz, dame de Kerouan ; ensuite par écuyer Jean do Kerouan, Marguerite le Dimanach dame de Kerouan, Charles Le Vestle Sr. de Poulguinan, René de la Haye, écuyer Alain Euzennou Sr. de Kersalaun, écuyer Guy de Charmoy Sr. de Kerarret et de la Coudraye, le marquis de Sévigné ; à présent par écuyer Jacques de Charmoy Sr. de Kerarret, René Jacques Le Prestre baron de Chateaugiron.

Poulloupry, manoir possédé autrefois par Guillaume Cariou, ensuite par écuyer Guillaume de Kerlaerec Sr. du Cosquer, Hervé Coquen et Catherine Androit sa femme ; à présent par Dlle Hyacinthe et Emélie Visdelou.

Portz-Christ, manoir proche l'église de Christ ou Saint-Sauveur au bout du pont de Lambourg, servant actuellement d'hôpital, possédé autrefois par les anciens Sgrs. de Lescoulouarn ; ensuite par Olivier Le Baut, Alain Keraoul Sr. de Coatdero ; à présent par le gouverneur et les pauvres de l'Hôpital.

Provostée. En Combrit la baronnie du Pont a pour sergent, provost ou sergent féodé un seigneur du Cosquer. En 1435, Jacob du Cozkaer, 1480 Jean du Cozkaer, 1494 autre Jean du Coskaer, 1543 Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, 1602 autre Guillaume de Kerlaezrec, 1645 écuyer Alain Euzennou Sr. de Kersalaun, 1680 Jean Euzennou ; à présent Jean-Joseph Euzennou Sr. de Kersalaun, à cause de quoi a le Sr. du Cosquer droit de passage de Sainte Maraine à Benaudet.

Quelen ou Quelenen, manoir possédé autrefois par Jean Le Paisan, Jacob du Coskaer, Marie de la Coudraye dame de Penmorvan, Bertrand de Lesongard ; ensuite par Jean de Keraoul, Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Jacques du Marchallach, le marquis de Sévigné ; à présent par Joseph Euzennou Sr. de Kersalaun, le Sr. Marigo de la Villeneuve.

Roscanvel. Manoir possédé autrefois par Geffroy de Penmorvan et Alis de Coathemon sa femme, Bizien Corvézen ; ensuite par Jean de Keronan, écuyer Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer, Jean Soustra Sr. du Bois, écuyer Alain Le Guiriec, Alain Euzenou ; à présent par Delle Euzenou de Kersalaun, Jean-Baptiste du Marchallach.

St Servais ou Gervais, église, maisons possédées autrefois par Riou-Guegan, écuyer Yvon Le Guermeur, Sr. de Coatrozec'h ; ensuite par Rolland du Guermeur, Charles l'Honoré Sr. de Keranbiguet, écuyer Eustache du Stanger ; à présent par Jean Joseph Euzenou de Kersalaun.

St Vennec ou St Guennec ou St Guen, au Midi de l'église de Notre-Dame de la Clarté, possédée autrefois par Bizien Corvezen, Marguerite Le Divanac'h dame de Rymal et de Kerouan ; ensuite par Guillaume de Kerlaezrec Sr. du Cosquer ; à présent par Jean Joseph Euzénou, le Sr. Meros Rosily, Jacques René Le Prestre baron de Chateaugiron.

Speznou ou Sperenou, manoir possédé autrefois par Yvon le Campion, écuyer René do Kerguiffinan, vendu à maître Henri Glémarec et Catherine Billoart sa femme ; ensuite par écuyer Hervé Glémarec Sr. de Kergoudan, Olivier Le Guen baron du Hénan ; à présent par dame Marie de Guer veuve de Julien Corentin de Kerguélen Sr. de Trémarec.

Trémic, manoir possédé autrefois par écuyer Henri de Trémic ; ensuite par écuyer Jean de Trémic Sr. de Keraneizan en 1601, en 1664 par François de Trémic et Yvonne Frollo sa femme ; à présent par Yves-René de Trémic Sr. de Keraneizan.

En 1675, Nicolas Euzenou, Sr. de Kersalaun, propriétaire du Cosquer, fut pendu à une fenêtre de son château, par des paysans révoltés, au sujet des droits de timbre. Il fut sauvé par un paysan de Combrit, Mathieu Mendez, qui le transporta en bateau jusqu'à Quimper, où il ne tarda pas à mourir après avoir reçu les sacrements. Le duc de Chaulnes, pour perpétuer par une marque infamante le souvenir de la faute, fit raser la flèche de l'église paroissiale et celle des chapelles, avec défense de les reconstruire jamais. Lorsque, cent ans plus tard, Combrit voulut rebâtir l'église, ce ne fut qu'à la sollicitation du petit-fils de la victime, qu'ils obtinrent du Roi la permission de réédifier leur clocher. Vers 1770, les archives de Rennes (série C. 1.214) signalent une requête des habitants de Combrit pour faire rebâtir le clocher, les descendants de leur seigneur consentant à cette reconstruction. La chapelle de Lambour, maintenant en Pont-l'Abbé, est encore privée de la tour octogonale qui la couronnait en 1675.

 

Quelques Maisons nobles :

- Du Cosquer : d'argent à sept feuilles de houx d'azur, 3.3.1.

- Euzenou, Sr. du Cosquer et de Kersalaun : écartelé aux 1 et 4 d'azur plein, aux 2 et 3 d'argent à la feuille de houx de sinople en pal.

- Du Fresnay de Lesivy : de vair plein, alias : au croissant de gueules brochant.

- De Guermeur, Sr. de Coetroserch ou de Coroac'h : de gueules à trois losanges d'argent rangés et accolés en fasce, accompagné de six annelets de mime 3 en chef et 3 en pointes rangés 2. et 1.

- Kerlazret, Sr. du Cosquer : d'azur à l'aigle esployée d'or

- Kernuz, Sr. de Kergaradec : d'or à deux chevrons de gueules, surmonté d'une jumelle de même.

- Kerraoul, Sr. de Coetdero : d'azur à six fleurs de lys d'argent, au lambel de même en chef.

- Du Marc'hallach, Sr. de Kerraoul : d'or à trois orceaux de gueules ; devise : Usque ad aras.

- Trémic : d'argent à la rose de gueules.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Combrit étaient présents :

Yvon du Guermeur, en brigandine et demi-lance ;

Yvon Tranne, en brigandine et vouge ;

Jehan Kergouloüen, représenté par Guillaume Connet, en brigandine et pertuisanne ;

Bizien de Coetdern, en brigandine et pertuisanne ;

Jehan du Cozquer, en brigandine et pertuisanne ;

Jehan Kernus, en brigandine et pertuisanne ;

Jacob Kergourhan, par Riou son fils, en brigandine et pertuisanne ;

Hervé Kerraoul, représenté par Pierre Guichart, en brigandine et pertuisanne ;

Yvon Jacques, archer en brigandine.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Combrit apparaissent :

Le sieur de Coëtroserech, présent, dict faire arquebusier à cheval ;

Henry le Coin, sr. de Keranguel, default ;

François Keryou, présent, dict qu'il est sous l'esdict ;

Jehanne Meanezé, default ;

Riou Guennou, default ;

Bertrand Kerrou, sr. de Coetdero, présent, arquebusier à cheval.

(à compléter)

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