|
Bienvenue ! |
LA SITUATION FÉODALE DE COGLÈS |
Retour page d'accueil Retour page "Ville de Coglès"
1° Juridictions seigneuriales.
Les principales juridictions seigneuriales de Coglès sont celles de Saint-Brice, de la Bretonnière, de Bonteville, de Marbré, etc...
2° Seigneuries.
1° La BRETONNIERE (Haute Justice, qui s'exerçait au bourg de Coglès) — relevait de Fougères au XVIIème siècle (en 1401, elle relevait d'Orange). En 1513, la Bretonnière appartenait à Jean des Vaux, qui la tenait des de Couasnon ; en 1583, aux Pinczon ; en 1680, à dame Pinczon, veuve du Président Claude de Marbeuf. Lors de la Révolution, la seigneurie appartenait aux de Kersalaün ; elle fut vendue nationalement, comme bien d'émigré, le 25 novembre 1795, pour 185.000 livres.
Mais Euzenou de Kersalaün avait acquit la Bretonnière en vertu du droit de retrait sur Jean Lamy et n'avait pas encore remboursé ce dernier qui se porta créancier lors de la liquidation des biens d'émigrés. Le manoir de la Bretonnière possède un porche assez curieux et une belle grille de fenêtre.
2° CHAMPINEL, petite seigneurie, réunie dès le XIVème siècle à celle de Saint-Brice.
3° MARBRÉ, avec Moyenne Justice s'exerçant au bourg. C'était la terre seigneuriale de la paroisse. Mouvance de St-Etienne, cette seigneurie appartenait, au début du XVème siècle, à une famille portant son nom, sortie en juveigneurie des de Saint-Etienne. Elle fut ensuite possédée par les Prévost ; les de la Piguelais ; les d'Erbrée de la Chèze (1553) ; les Berruyer; les de la Mahonnerie, sieurs des Longrais (1561) ; les du Bois-Béranger ; les Alliaume ; les de la Villegontier (première famille de ce nom ; en 1712, à Claude de la Villegontier) ; et les Le Bouteiller (Le B., III, p. 155).
3° Domaines seigneuriaux.
Le Grand et le Petit BASSIGNY : domaine proche de la Bretonnière ; ces deux terres furent vendues nationalement, le 25 novembre 1795, pour 190 et 120.000 livres.
Lieu et métairie de l’ARTURAIS (80 j.) : domaine proche du Rocher-Portail.
Métairie du BOIS-GRIGNARD (35 j.) : domaine proche de la Bretonnière ; la métairie fut vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 173.000 l.
Manoir et domaine de la BRETONNIÈRE (80 j.) : domaine proche de la Bretonnière ; vendue nationalement (voir plus haut : Seigneuries).
La Closerie du BUIS : domaine proche de la Bretonnière ; vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 60.000 livres.
Lieu, bois, taillis et manoir de CHAMPINEL : domaine proche de Saint-Brice.
Métairie de la COUR DE LA BRETONNIÈRE : domaine proche de la Bretonnière ; vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 200.000 livres.
La GRANDE-HYAIS : domaine proche de la Bretonnière ; vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 156.000 livres.
Moitié de la BASSE-LONGRAIS (30 j.) : domaine proche de la Bretonnière ; vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 121.000 livres.
Manoir et métairie de MARBRÉ (48 j.) : domaine proche de Marbré.
Domaine noble de la VALLÉE-GADILLON : domaine proche de la Bretonnière ; vendu nationalement, le 25 novembre 1795, pour 200.000 livres.
4° Mouvances.
Fief d'AUBIGNÉ et de la HAMAYS, relevait de Marbré.
Autre fief
d'AUBIGNÉ (30 journaux), relevait de Bonteville.
Lieux et domaines nobles du
GRAND et PETIT-BASSIGNY, relevaient de Saint-Etienne et étaient tenus par le
seigneur de la Bretonnière qui les avait joints à son domaine proche (voir plus
haut : Domaines seigneuriaux).
Fief de la BICOGNIÈRE et du CHÊNE-BICOGNE (12 j.),
relev. de la Bretonnière.
Fief de la BOUVERIE (35 journaux), relevait de la
Bretonnière.
Closerie du BUIS, au bourg de Cogles (émigration Kersalaün) ; fut
vendue nationalement le 25 novembre 1795, au prix de 60.000 livres.
Fief et
masure du CHATEAU-FROMONT, relevait de Saint-Brice (en 1401, ce fief relevait
d'Orange).
Fief de la CHEVALERIE, en 1401, relevait d'Orange (Vieuxvy).
Fief des
Haut (41 j.) et Bas (35 j.) COUDRAY, relevait de la Bretonnière.
Autre fief des
HAUT et BAS-COUDRAY, relevait de Saint-Brice.
Fief de la GASTINAIS, relevait de
la Bretonnière.
Fief de la. GUIBAUDIÈRE, relevait de Saint-Brice (en 1401 :
d'Orange).
Fief de la HYAIS, relevait de Marbré.
Fief de LAMBERT (60
journaux), relevait de la Bretonnière.
Métairies nobles des HAUTE et
BASSE-LONGRAIS (100 journaux), relevaient de Saint-Brice par Saint-Etienne et
Marbré. Ces terres formaient le gage féodé d'une sergenterie de Saint-Brice, la
vairie de Champinel. ? En 1401, la Longrais relevait d'Orange. — C'était une
ancienne seigneurie avec Moyenne Justice, qui appartenait, en 1348, aux de
Chateautro ; puis aux de Sceaux ; aux de la Haye ; et enfin aux de la Mahonnerie
qui joignirent ces terres à Marbré. (Le B., III, 155).
Moitié de la
BASSE-LONGEAIS (30 journaux), domaine proche de la Bretonnière, restait sous la
suzeraineté de Saint-Brice par Saint-Etienne et Marbré.
Fief de la NOË (130
journaux), relevait du Rocher-Portail.
Fief de la PELLETERIE (40 journaux),
relevait de la Bretonnière.
Fief de la POTERIE, relevait de Saint-Brice (vairie
de Champinel).
Autre fief de la POTERIE (200 journaux), relevait du
Rocher-Portail.
Fief de la RAFOULAIS (50 journaux), relevait de Saint-Brice.
Lieu noble de la PETITE-REBICHÈRE, relevait de Fougères.
Lieu noble de la
RETURAIS (120 journaux), relevait de Fougères.
Fief de la RIGAUDIÈRE, relevait
de Saint-Brice (en 1401 : d'Orange).
Lieu et métairie noble de la RIGAUDIÈRE (20
journaux), relevait de Fougères.
Lieu et fief de la RIVE-GRIGNARD, relevait de
Fougères.
Fief des ROCHERS (4 journaux), relevait de la Bretonnière.
Fief de la
SOULDAIE, en 1401, relevait d'Orange.
Fief de la VILLAIS et de BASSIGNY,
relevait du Rocher-Portail. Il avait été détaché de Saint-Etienne en 1655.
(Emile Pautrel).
© Copyright - Tous droits réservés.