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Quelques Officiers Chouans du Maine

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CHOUANS DU MAINE.

Foucher (François), né à Mayenne, vers 1776, entré au service en 1793 comme soldat instructeur au 1er bataillon de la Mayenne. Nommé lieutenant en 1795 passa aux chouans, devint capitaine de la compagnie d’Oisseau dans la 3ème légion de l’armée de Bourmont commandée par M. de Chateauneuf adjudant général et par M. Grangéri, chef de canton. « Il s’est trouvé à 17 combats, notamment au Mans où il a été blessé deux fois ». Avec quelques hommes de sa compagnie, il désarma le faubourg de Mayenne. Venu à Paris avec Bourmont en 1800, il fut arrêté avec lui et resta en prison jusqu’en 1814.

Fouret (Julien-Silvestre), né à Chevillé, canton de Brûlon, fils d’un notaire, officier dans la compagnie de M. Lebrun, division de M. de Saint-Michel « a assisté aux affaires de Meslay et de Vallon et a contribué dans la première à enlever le corps de l’adjudant général Paratouski (de son vrai nom de la Volvène) mortellement blessé ».

Gaullier (Pierre), né à Morannes (Maine-et-Loire), le 6 mars 1766, volontaire en garnison à Guérande en 1791, sous-lieutenant à l’armée de la Moselle en 1792, assista aux batailles de Jemmapes près Mons et de la plaine de Rocour, près Liège, abandonna l’armée républicaine le 1er janvier 1793, étant en garnison dans le Palatinat de Juliers, rentre chez lui, puis rejoignit les Vendéens et se trouva aux affaires de la Croix de Bataille et de Laval. Il fit ensuite toutes les guerres de la Chouannerie. Ses états de services mentionnent les affaires suivantes : Daon, Saint-Laurent, Rullé, Cherré, Marigné (1794), Campigné, Chisse-sur-Chastelain (15 mai 1795) Meslay, Feneu, Marigné, Bouere (1795) Miré, Bouere, Boissay (?), Polfort (1796), Saint-Denis d’Orge, Boerere, Sablé, Meslay (1797), Chateauneuf-sur-Sarthe, les landes de Saugé (1798), le Mans, les landes d’Argentré, près Laval (1799), Campigné (10 juin 1815). Il était depuis 1795 colonel de la 1ère légion de l'arméé royale du Maine.

Le Lasseux (Pierre-Mathurin-René), né à Saint-Pierre-des-Landes (Mayenne) le 7 mai 1768, correspondant de la Rouérie en 1792, capitaine sous Thalmont en 1793, combattit à Laval, à Erné, à Fougères, à Antrain, à Dol, à Pontorson, à Granville, au Mans, etc .. Chef de division en 1794, il combattit à la Dorée, à Saint-Pierre-des-Landes, à Vieuxvy, à Fougerolles, à Hercé, à Lévaré, etc ..... Lieutenant-colonel en 1795 sous le marquis de Montécot, il combattit à Saint-Marc, à Oisseau, à Ambrières, à Saint-Denis, en 1796, à Saint-Pierre-des-Landes, à la Dorée, à Hercé ; en 1797 à Fleuriné, à la Pèlerine, à Saint-Denis. En 1798, sous les ordres de Bourmont il recruta dans la Touraine. Etabli au pays de Nantes, il promit son concours en 1814 à Suzannet, mais n’eut pas à agir. Il fit la campagne de 1815 comme commissaire des guerres sous Suzannet et combattit à Arzenay, à Saint-Gilles, à Legé, à Rocheservière, à Vieillevigne. Il fut nommé commissaire de police à Nantes le 11 janvier 1816.

Rageot (René) dit Sans-Peur, né à Pézé-le-Robert près Sillé (Sarthe) le 21 janvier 1772 « a commencé à servir après le passage des royalistes dans la Vendée lors de l’assassinat M. l'Hermite à Saint-Denis d’Arques, sous M. de Tilly, chef de division, sous M. de Rochecot, a aidé M. Poirier (dit Gustave ou Cœur-de-Roi) à délivrer Paratouski, a délivré Auguste (de son vrai nom Lépine), plus tard chef de division dans le canton de Beaumont-le-Vicomte, a été envoyé à Paris pour la délivrance de Rochecot, a été chargé par Paratouski d’organiser le canton de Beaumont-le-Vicomte, s’est trouvé à la prise du Mans et a soutenu la retraite avec l’arrière-garde, a été envoyé seconder M. Charles (de son vrai nom Gondé), s’est trouvé à la prise de Bellesme, aux affaires de la Loupe, de la Ferté-Vidame, de Sénonches, à la reprise de Bellesme, à protéger la retraite après l'affaire de Mortagné. Dans une autre pièce de son dossier, il cite comme principaux combats auxquels il a assisté ceux de Bas-sous-Rochecot et ceux du Tronchet, du Mans et de Bellesme sous Bourmont. Il avait été nommé par celui-ci, le 5 octobre 1799 au quartier général de Grez-en-Bouere, capitaine dans la 11ème légion et ce fut lui, atteste le colonel Guillot de la Poterie qui, après la défection de son chef de légion (Lepine) en fut le véritable chef. Criblé de blessures et arrêté le 29 mai 1815, il ne fut élargi que le 30 juin, et se hâta aussitôt de rejoindre d'Ambrugeac.

Renou (Pierre), né à Angers en 1766, chirurgien, volontaire dans la marine royale de Lorient, rejoignit les chouans du Maine, d’abord comme chirurgien major (10 décembre 1793), puis comme chirurgien en chef (6 janvier 1796), servit sous Tranquille (de son vrai nom Châtelain) en 1793, sous M. Bernard en 1794, de nouveau sous Tranquille en 1799 et sous M. d’Aubrugeac en 1815, et se trouva aux affaires de Cheviré, Breslé, Foulletourte, Pontvallain, Clermont, la Suze (1793-1798), la Chapelle (1814), le Lude, la Suze, le Point-du-Jour, Jupille, Maucé (1815). 

Note : Tous ces documents, comme ceux que j’ai analysés ici-même, il y a trois ans, viennent des Archives du Ministère de la Guerre.

(Cte. Ch. De Calan).

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